Cameron & Indiana

En général , je dormais beaucoup. Allez savoir pourquoi alors que même moi je ne le sais pas. Voilà que je m'allonge au pied d'un arbre et je m'endors. Avouez que c'est quand même quelque chose d'assez étrange , enfin bon. Enfin bref , je vous ai pas sonné bande d'idiots d'abord ! Je me dirigeais alors que c'était le crépuscule vers des territoires. Je tournais à droite et à gauche par là , sans vraiment vouloir me diriger dans un endroit bien précis. Le crépuscule donnait au ciel une couleur vert émeraude , tirant tout de même vers la couleur foncée , mais bon , on s'en fout quoi. Enfin moi en tout cas. Le silence qui régnait ici me dérangeait beaucoup et je n'arrêtais pas de grogner , comme si mon grognement pouvait produire le bruit que j'attendais. Grogner me faisait également ressentir la haine , et le fait d'emm*rder les autres , en gros , des choses que j'aimais principalement faire. Ces derniers temps , ma cicatrice s'était peu à peu refermé , malgré que celle de mon coeur soit encore grand ouverte. Qu'elle saigne à flot où qu'elle n'apparaisse presque plus , la cicatrice sur mon visage m'était égale étant donné qu'elle ne justifiait pas mon caractère , simplement mon physique et qui sait que de nos jours le physique compte , allez encore savoir pourquoi ... Les loups sont tous c*ns et qu'est - ce qu'on y peut ! Ils me critiquent sans d'abord se regarder en face ! Qu'elle hypocrisie ... Enfin moi , encore une fois , je n'en ai rien à secoué , ça ne regarde qu'eux s'ils sont stupides après tout. Un grognement au fond de ma gorge , je lève le regard et aperçois de la bouillasse. Où est - ce que je suis encore allé moi ... C'est pas possible ça ... Très rapidement , mes pattes s'enfoncent dans quelque chose de visqueux , mais qui ne me dérange pas plus que ça. Je ressens alors comme une petite sensation de froid au niveau de mes membres , mais c'est supportable , j'en ai vu bien d'autres. Une fois que j'ai traversé cette gadoue sans fin , je me secoue , et m'allonge au bord d'une rivière où semble alors y séjourner quelques crocodiles. Leurs claquements de mâchoire se font beaucoup entendre , et je me recule suffisamment pour qu'ils ne puissent pas m'atteindre. Par lâcheté ? Absolument pas ... par pur flemme tout simplement. À ce moment précis , je m'allonge sur le sol humide et pose ma tête sur mes pattes. Peut - être ai - je eu mon cota de méchanceté aujourd'hui car je n'ai pas l'air d'être très agressif. Bon , encore une fois et même si je radote , on s'en fout !

[Omg !T'a bien du courage de venir rencontrer la dominante sur ses propres terres x.x Tu veux vraiment qu'il souffre xD Mais en tout cas je soutient ton loup pour ce qu'il pense à propos du physique 8D]

Les Marécages... Un lieu... Chiant. Oui, serte, j'étais censé aimer mes terres, ou peut-être pas, mais le Marécage était un lieu très embêtant, très sale. Toute fois, j'étais venue ici pour une bonne raison. Je me foutais complétement de mon apparence, mais je voulais être musclé, puissante, pour que les mâles n'ai plus le dessus sur les femelles, pour que les femelles ne soient plus soumises à cause de leur différence au niveau de la puissance féminine-masculine. Maintenant, ces temps là sera bientôt révolue, car je sauverais l'honneur des femelles. Mais...Mais de quoi je parle là ?Non mais je suis devenue folle !Les femelles sont toutes des chochottes sauf moi !Les femelles c'est super ennuyant...C'est pas comme les mâles. Je suis garçon manquée et fière de l'être. Non mais ho !Je vois souvent les regards des loups que je croise se poser sur mon immense musculature, et chuchoter dans mon dos. Si seulement les loups ne pensaient pas qu'au physique !Si seulement les loups pensaient qu'il y a des qualités exceptionnelles derrière tout physique, moche ou beau ! Un grognement rageur sortit de ma gorge, et je retroussa mes babines. Je bondis alors soudainement dans la vase, tête haute, muscles contractés, pour continuer l'entrainement que je m'étais fixé la veille. Je levais mes pattes hautes et sautais sans arrêt, mais la vase collait à mes pattes, alors je faisais des efforts extraordinaires pour en sortir. Je resta comme cela pendant 2 bonnes heures, à souffrir sans me plaindre dans l'effort. Je sentais déjà mes pattes arrières se muscler un peu plus, vu que je ne cessais de me propulser. Cependant, la fatigue et l'épuisement commencèrent peu à peu à me gagner. Ma respiration se fit plus forte mais je ne renonça pas. Je ne faisais pas pendre ma langue pour que celle-ci ne prenne pas de la boue sur elle. Mon visage se crispais par l'effort que je faisais, mais je n'en disais rien et continuais d'avancer rapidement et difficilement dans la vase. A un moment, tellement que j'étais épuisée, mon cœur rata un battement, et je m'arrêta soudainement. Ce qui venait de ce passé m'avait fait un tel effet que je restais sous le choque. Très vite je secoua la tête pour reprendre mes esprits. Voyant mon essoufflement si rapide, je décida de rejoindre la berge. Ce que je fis sans plus de difficultés. J'attendis quelques instant, puis, la terre ayant séchée, elle était plus facile à enlever, alors je me frotta dans l'herbe pour l'enlever. Puis je fis ma toilette, tranquillement. Je fus très propre un peu plus tard, mais une odeur vint me déranger, une odeur de solitaire... Une odeur qui me fit retrousser les babines.

[Cameron n'a peur de rien 8D]

Cameron & Indiana

Allongé , ma tête entre mes pattes , un bruit parvint jusqu'à mes oreilles , qui furent vite dressées comme des piquets. Bien évidemment , j'entendais le bruit des claquements de mâchoire des crocodiles qui étaient très près de la rive , ne pensant qu'à une chose : venir me dévorer. Seulement , ce n'était pas cela qui m'interpellait , bien que le bruit que produisaient les mâchoires de crocodiles était bien plus fort et intense que celui que j'entendais à côté. Seulement , ce n'était pas un bruit normal , c'est surtout cela qui m'interpella. Même si la flemme m'envahissait , je me redressa , cherchant du regard , une quelconque chose que je ne pourrais définir. Mon regard se posa alors très vite sur une louve , qui se trouvait sur la rive d'en face , et qui , si elle voulait m'atteindre , devait franchir cette rivière aux crocodiles en quête d'une quelconque chose à se mettre sous la dent. La louve , sans gêne , faisait sa toilette , et j'eus alors un fou rire , jusqu'à ce que la louve s'arrêta. Elle sembla renifler mon odeur , et , même si j'aurais dût être pétrifié , je restais calme et zen. J'étais solitaire , et j'étais libre de mes faits et gestes. Si j'avais voulu venir ici ou ailleurs , cela aurait été pareil , j'aurais fais ce que bon me semblait. La louve , même de dos , n'était pas à mon goût et je la trouvais hideuse. Mais bon , peut - être était - elle gentille , cela restait à confirmer. Seulement , si elle avait pour habitude de venir ici , ça ne devait pas être le cas. Mais cela ne me fit pas peur , et je restais de marbre , immobile , gardant mon même tempérament. Mon regard se posa alors sur un crocodile qui était à quelques millimètres de la rive , et qui semblait me vouloir pour son déjeuner. Je grogna alors , comme pour le faire taire. Le crocodile cessa alors ses claquements de mâchoire , et je releva la tête , posant à nouveau mon regard sur la louve qui se trouvait de l'autre côté de la rive. C'est à ce moment là que son odeur parvint jusqu'à mes narines : Une Rubis. Cela promettait , et j'allais certainement passer un bon moment.

L'odeur était celle d'un solitaire, et quand je releva la tête pour voir d'où elle venait, je découvris le mâle solitaire, en face de moi, sur la berge. Il osait venir sur un territoire qui n'était pas le siens, et il rencontrait en plus la dominante ?! Hé bien, il va passer un sale quart d'heure ce pauvre mâle n'ayant aucune chance. Un sourire sévère se dessina sur mon visage, et des crocs blancs et pointus sortir de ma gueule. Je me leva, de toute ma hauteur et de tous mes muscles, avant de le toiser durement, la tête haute. Entre nous deux, il y avait des crocodiles. Se croyait t-il si bien protéger ? Pff, il ne connait pas la nouvelle Dominante Rubis, celle que rien n'arrête. Pauvre loup, et d'où je me trouvais, je pouvais apercevoir des griffures et des blessures un peu partout sur son corps. Il n'avait pas l'air d'avoir de chance dans la vie courante. Il n'avait pas l'air de le savoir, mais les crocodiles ne me faisait guère peur, et c'est pourquoi, aussitôt, je sauta sur le dos de l'un d'eux. Directement, tous les caïmans vinrent autour de leur congénère pour essayer de me bouffer, mais j'en profita pour sauter sur leur dos, à eux aussi. En à peu près 5 sauts, j'atteins l'autre côté de la berge, devant le mâle. Je le fixa, les babines retroussées.

Cameron & Indiana

J'étais allongé , comme un gros flemmard qui ne pensait qu'à dormir , et j'observais la louve qui me regardait. Elle avait pas l'air commode celle - là , mais enfin bon , je m'en fiche un peu , si ça se trouvait même , elle faisait ça juste pour qu'on se barre en courant . Or , ce n'était pas mon cas. La louve me regardait d'un air menaçant et commença à observer les crocodiles qui se trouvaient dans les marécages. Elle en repéra un en particulier au sauta dessus. Par la suite , d'autres crocodiles vinrent se mêler à la danse et rejoignèrent le crocodile où la louve avait sauté. Elle en profita , toujours de son air menaçant pour leur sauter dessus , et arriva rapidement jusqu'à la rive où je me trouvais. J'avais sincèrement envie d'applaudir , rien que pour me foutre d'elle. Elle avait les babines retroussées , mais son air méchant me fit tout bonnement rire et je fus vite emporté dans mon fou rire. A force d'avoir ses babines retroussées , ça lui donnait des rides sur le museau. Si elle voulait passer pour une vieille croûlante , c'était gagné. Mon rire était tel que personne n'aurait pu m'arrêter , ou peut - être que si , si elle en venait par la force , mais bon ...

▬ « T'es moins minable que ce que je croyais . » dis - je entre deux fous rires.

Alors que je lui grognais dessus, l'air menaçante, le loup éclata de rire, un rire que personne n'aurait jamais pu arrêter. Putin, il me tapait déjà sur les nerfs celui là, il aura vraiment une courte existence, s'il veut jouer à ça. C'est alors qu'il prit la parole :

▬ « T'es moins minable que ce que je croyais . »

Ah, il pensait me connaitre maintenant ? Non mais on va où sérieusement ?! Ce mâle avait vraiment l'air d'un gamin insolent, et c'était vraiment ce qu'il était ! Je grogna de plus belle, ne faisant pas attention au regard dégoûté qu'il avait l'air de me porter, puis je lui dis, tout en arrêtant complétement de grogner :

- Crois-tu me connaitre sale chien ?! Ce n'est pas le cas, alors ferme ta grande gueule avant que tu n'en ai plus !

Ma voix était glaciale, et presque aussitôt, je le gifla. Une gifle à en perdre la mâchoire. Bon, bien sûr il n'allait pas la perdre, mais ça allait surement le faire taire pendant un certain moment. J'avais aussi une petite idée de ce qu'il pensait dans sa tête :" Elle croit qu'elle me fait peur et patati et patata, ho je crève de peur devant elle...etc...". La plupart des loups pensaient cela pour essayer de se rassurer, d'ailleurs, se dire cela, c'était vraiment pour les incapables, pour les trouillards frissonnant au moindre combat, au moindre bruit.

Cameron & Indiana

Croyais - elle que des insultes allaient forcément me faire peur ? Que j'allais , à chaque grossièreté montrer une mine d'effroi ? Elle se plantait complètement si elle pensait cela, mais alors complètement. Et son grognement allait - il me faire reculer ? Non , jamais. Même si je suis un flemmard dans l'âme, je ne repousse pas l'ennemi, ce serait trop facile après tout. Je ne veux pas paraître minable comme elle en insultant les loups à tort et à travers, sans réfléchir. Et puis, il ne me semblait pas que je l'ai insulté, alors pourquoi tant de haine ? C'était peu être sa nature après tout. Je l'observais attentivement cette fois - ci et remarqua quelque chose. Cette louve ... avec ce caractère , cette posture et ce pelage ... C'était bel et bien la Dominante Rubis. Mais dominante ou pas, ce n'était pas ça qui allait me faire reculer, loin de là. Si elle croyait que le pouvoir me ferait prendre mes pattes à mon cou, encore une fois elle se trompait. Alors que je la regardais d'un oeil interrogateur, celle - ci prit la parole, un grognement rauque en fond de gorge. Au son de sa voix, mes yeux s'écarquillèrent. Elle s'emballait trop vite celle - ci. Un peu trop vite à mon goût. Mais bon, comme dit précédemment, des insultes n'allaient pas me faire reculer, loin de là. Je resta alors zen, comme si ses paroles m'importaient peu. A vrai , elles m'importaient peu , c'était vrai. Comme pour l'énerver, je remuais de la queue comme un gentil petit toutou. Or , je n'étais pas un gentil toutou. Si elle croyait m'avoir amadoué avec ses paroles, elle allait très vite regretter cela. Mes crocs seraient très bientôt plantés dans sa chair et elle hurlerait de douleur. Je ne préférais alors rien répondre à ça et continuais de remuer la queue sagement. Alors qu'elle me fixait d'un regard noir, je lui bondis dessus, sans attendre, et la fit tomber au sol. Mes crocs se plantèrent alors rapidement dans son cou et le sang commença à couler au fond de ma gorge. Ce goût salé n'était pas si désagréable en fin de compte, mais plutôt ... appréciable. Je continuais à planter mes crocs dans plusieurs endroits de son corps, voulant bien clouer la louve au sol, car elle n'aurait pas dût ainsi dire de la méchanceté gratuite avec moi. Surtout pas moi.
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Toujours actif ?