Savoir suivre son instinct ~ || PV INDIANA

« J'avais toujours été passionné par les sciences. Depuis toute petite, même ma ... mère ne savait pas d'où je tenais cette étrange capacité. Mais je préfère ne pas m'attarder sur ma "mère", les liens sont tendus entre nous. C'est de sa faute sur mon père Davis est mort, entièrement sa faute. Mes parents ne s'entendaient plus trop ces derniers temps, et mon père a préféré ... quitter ce monde disons. Mais changeons de sujet maintenant voulez - vous ? J'en ai les larmes qui montent ... De plus, je devais penser à autre chose maintenant, j'ai quitté mes anciens territoires avec ce qui me sert de mère, et mon père est enterré sur des territoires nommés "Diamants". J'ai seulement trouvé un cimetière là - bas, alors j'ai enterré le père que j'aime sur ces territoires qui semblaient si calme et si reposant, comme mon père, que j'aime encore beaucoup. Je séjournais maintenant sur les territoires Emeraudes, où je pouvais enfin exercé ma passion. J'étais en plein apprentissage pour devenir druide, et je pourrais comme cela étudier les morts, en savant de quoi ceux ci sont décédés. Je trouve ça tout bonnement passionnant. Mon mentor, dont je ne connaissais pas le nom, m'avait dit d'aller chercher des herbes, que l'on peut trouver sur les territoires Rubis. Je n'avais absolument pas peur, mais mon mentor m'a tout de même dit qu'ils n'étaient pas dangereux, comme pour me rassurer alors que je n'étais pas angoissée. Au contraire, les Rubis étaient même nos alliés. Pour que je sois également bonne en orientation, et que je puisse par la suite me déplacer librement pour trouver toute sorte d'herbe médicinale et de guérir les malades. Mais je préférais tout de même examiner les morts, mais j'étais sûre d'y avoir à faire un jour ou l'autre. En attendant, je me contentais de suivre les ordres, et d'aller chercher cette fameuse herbe médicinale, le coquelicot. Je quittais donc mes territoires, les Emeraudes, sous les encouragements de mon mentor, pour aller vers les Rubis, une terre plutôt proche. J'avançais à mon aise, sans être trop rapide dans mes mouvements, pour ne pas m'essouffler au début, ce serait dommage quand même. Je distinguais à présent un autre territoire, et surtout, beaucoup de rouge. Du sang ? pensais - je tout d'abord. Les sciences ne me quittaient jamais, voilà pourquoi je pensais cela naturellement. J'avançais alors davantage, pour confirmer mon hypothèse. Et alors, je m'arrêtais net, sans pour autant être surprise. Un lac de sang s'étendant devant moi, et j'étais donc au bon endroit. Mon mentor m'avait dit que l'herbe médicinale se trouvait par ici. Je distinguais à quelques endroits du lac, qu'il y avait quelques touffes d'herbes. Parmi elles, je distinguais alors un coquelicot. Sans hésiter, je m'aventurai dans l'étrange lac rouge, salissant mon poil qui avait jauni au soleil. Je m'enfonçais peu à peu, mais j'avais pattes dans le lac, et mes épaules ressortaient même. J'arrivais à présent près des touffes d'herbes et des coquelicots qui formaient comme une petite île. Je grimpai alors dessus agilement, laissant les coquelicots intacts par toute évidence. Je cueillis alors délicatement une de ces belles plantes rouges avec mes crocs, et relevai la tête, regardant au loin. Je distinguai alors une ombre qui se dessinait, assez imposante soit - elle. Je plissai des yeux pour mieux la voir mais rien n'y faisait, elle était trop loin. Je gardais mon coquelicot entre mes crocs, et, sur ma petite île, j'attendis que l'inconnue s'approche. »

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Ces derniers temps, je ne rencontrais guère de membres de la Meute Rubis, ce qui, je dois dire, me décevait grandement, mais je ne pouvais rien y faire malheureusement. Leur ordonner de ramener des loups étaient inutiles, car les membres des autres meutes étaient trop attacher à leur 'famille'. Mais si les Rubis attiraient des loups dans leur meute... Voilà une manière intelligente et diabolique d'être de plus en plus... Hum... Avec un peu de chance je tenterais cette technique d'avoir plus de membres dés aujourd'hui.

J'ai comme l'impression que les ancêtres qui nous guident mon entendu. A peine avais-je penser à ça que je sentis une odeur Émeraude. Nos alliés ? Peu importe, il n'y a d’exception pour personne, surtout avec moi. Je m'approcha donc de plus en plus de l'odeur, jusqu'à apercevoir une jeune femelle. Son pelage claire faisait ressortir la jolie fleur rouge sanglante qu'elle tenait dans sa gueule. Un sourire mesquin se dessina calmement sur mes babines et je m'approcha doucement de la petite.

Quand je fus assez proche d'elle, je m'abaissa à sa hauteur et dis d'une voix douce, celle que je prends habituellement avec les louveteaux; celle d'une mère :

- Bonjour jeune louve, que fais-tu ici ? Sur les terres Rubis, il est possible de trouver des assassins, il faut faire attention, mais tu as la chance que je t'ai trouvé, tu n'as plus rien à craindre en ma compagnie. Je me présente, Indiana, dominante des Rubis. & toi, qui es-tu ma jolie ?

Je lui souris chaleureusement pour la rassurer.

« Ma vue ne m'avait décidément pas jouée de tour, je discernais une ombre qui s'approchait, alors que le lac aux étranges lueurs rouges nous séparait. Le coquelicot entre mes crocs, je m'avançai sur la petit île où j'avais débarquée et plongeai rapidement mes pattes dans cette sorte de sang, gardant la tête en dehors de l'eau, de manière à ce qu'aucune pétale du coquelicot ne se mouille. J'avançai rapidement, faisant des petits battements de pattes comme la plupart des loups l'auraient fait, et j'arrivai bientôt à la terre ferme. Mes pattes antérieures touchèrent la terre ferme les premières, le sang dégoulinant le long de mes fins poils, et la terre humide me donnant quelques frissons en cette journée normalement qualifiée de printanière. Je relevai la tête et distinguai clairement l'ombre qui s'approchait de moi. Je n'avais pas peur, mais alors pas du tout. Je savais être digne et courageuse quand il le fallait. La louve au pelage plutôt roux s'abaissa à ma hauteur, comme pour montrer ma taille plutôt moyenne face à la sienne. Je me redressai fièrement alors, ne voulant pas être prit pour quelqu'un que je n'étais absolument pas : un être petit et minuscule sans aucun moyen de défense. Si la louve en question me prenait pour ce genre de louve, elle s'enfonçait la griffe bien profondément dans l'oeil, je peux vous l'assurer. La louve m'adressa quelques mots, ou plutôt un discours que j'avais presque envie de me boucher les oreilles. Mais j'écoutai tout de même attentivement la louve, on ne sait jamais. Si ça se trouve elle est plutôt sympathique.
♣ Indiana : « Bonjour jeune louve, que fais-tu ici ? Sur les terres Rubis, il est possible de trouver des assassins, il faut faire attention, mais tu as la chance que je t'ai trouvé, tu n'as plus rien à craindre en ma compagnie. Je me présente, Indiana, dominante des Rubis. & toi, qui es-tu ma jolie ? »
Avais - je quelque chose à craindre dans ces terres ? Il me semblait pourtant que les Rubis étaient nos alliés, ma fois, je n'hésiterai pas à le lui faire remarquer. En attendant, je suis assez impressionnée de voir face à moi la dominante de ces terres. Et elle à l'air plutôt sympathique, alors je n'ai rien à craindre. Je lui fais face et souris, répondant à la louve prénommée Indiana.
♦ Megan : « Je suis là pour chercher des plantes, enfin, cette plante que j'ai entre mes crocs. Il me semblait que je n'avais rien à craindre ici étant donné que vous êtes alliés aux Emeraudes, et que je suis une Emeraude moi même » dis - je, la belle fleur rouge entre mes crocs aiguisés.

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- Je suis là pour chercher des plantes, enfin, cette plante que j'ai entre mes crocs. Il me semblait que je n'avais rien à craindre ici étant donné que vous êtes alliés aux Émeraudes, et que je suis une Emeraude moi même

Je souris. & alors ? La femelle n'avait pas l'air de comprendre que sur les terres Rubis, il y avait souvent des assassins ne faisant parfois pas partie de ma propre meute, des bannis ou des solitaires, en quête de combat et de sang. Ou de jolies petites louves. Je poussa un long soupir. Pauvre petite louve... J'étais déjà attachée à elle, et je n'avais guère envie que son insouciance l'amène dans la gueule du loup, c'était le cas de le dire. Ho, vous vous demandez surement pourquoi je me suis si vite attachée à cette jeune femelle... Tout simplement parce que j'adore les louveteaux, peut importe lesquels. Je suis une ancienne nourrice, j'ai donc passé une bonne partie de ma vie à élever et garder des jeunes combattants, qui m'ont parfois donnés du fil à retordre, mais jamais, ho non jamais je n'ai eu l'envie d'en tuer un, ou même de lui faire du mal. Je me décida enfin à lui répondre, d'une voix douce et rassurante :

- Ho, oui, nous sommes alliés, certes, mais quand je parle d'assassins, je en vise pas forcément les loups Rubis, mais des solitaires en quête de sang et combats, qui trouvent parfois leur bonheur sur nos terres, si tu vois ce que je veux dire. Aussi, tu ne m'as pas dit ton prénom... Pourrais-je le savoir ?

Je pencha la tête de côté et lui souris calmement.

« Elle semblait si gentille que, au fond de moi, je trouvais à trouver cela étrangement louche. Je la regardais avec un regard doux et attendri, pour ne pas montrer le petit doute que j'avais au fond de moi. Elle esquissait un drôle de sourire dont j'essayais d'identifier la provenance. Pour une Alpha de meute, elle était assez différente, mais pas dans le sens négatif rassurez - vous, c'est d'ailleurs cela qui me surprenait le plus. Je l'observais toujours, souriant comme une enfant modèle, alors que celle - ci m'adressait quelques mots.

♣ Indiana : - Ho, oui, nous sommes alliés, certes, mais quand je parle d'assassins, je en vise pas forcément les loups Rubis, mais des solitaires en quête de sang et combats, qui trouvent parfois leur bonheur sur nos terres, si tu vois ce que je veux dire. Aussi, tu ne m'as pas dit ton prénom... Pourrais-je le savoir ?

Elle parlait donc de ça. Mais même en me prévenant des dangers qui suintaient dans les alentours, je n'avais pas peur et je ne reculerais jamais devant l'ennemi, oh non, jamais de ma vie. Mieux vaut mourir que de se soumettre, telle est ma devise. Je n'accepterai pas d'être salie de la sorte comme certaines louves soumises à leurs supérireurs, qui se trouvent d'ailleurs dans les meutes plutôt calmes, comme les Diamants ou les Saphirs par exemple. Je ne comprenais d'ailleurs pas comment les louves pouvaient se soumettre à un tel point, se faisant même parfois ... Bref, ne nous éloignons pas du sujet. Après que la jolie dominante est dit ce qu'elle avait à dire, à moi d'entrer en scène !

ð Megan: - Je comprends. Seulement je n'ai pas peur d'eux. Je préfère mourir plutôt que de me soumettre à des personnes malintentionnées. Mon prénom ? Je m'appelle Megan, alias Meg'.

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- Je comprends. Seulement je n'ai pas peur d'eux. Je préfère mourir plutôt que de me soumettre à des personnes malintentionnées. Mon prénom ? Je m'appelle Megan, alias Meg'.

Je l'écouta calmement, sans l'interrompre. Elle semblait très sûr d'elle, ce qui pouvait à la fois être une bonne chose, et une mauvaise chose. C'était un peu imprudent, mais ça donnait un peu plus de courage d'après moi. Toujours est t-il que c'était son choix, et qu'au moins, elle avait confiance en elle. Elle n'avait pas l'air d'avoir peur de la mort, ce qui me réjouit. J'aimais bien les jeunes louves/loups un peu intrépide, enfin, courageux et n'ayant pas peur de la mort. Elle quoi. Megan. Quel nom très élégant. Elle avait tout pour me plaire cette petite. Je lui répondis calmement, mais avec une petite pointe de sévérité dans la voix, juste pour la prévenir au cas ou :

- Il ne faut parfois pas être trop sûr de soit. Quant à mourir... La vie t'importe peu ? Même si tu avais une chance de survivre tu la laisserais tomber ? Je trouve cela un peu idiot, pas toi ? Enfin, je dois avouer que je suis plutôt d'accord avec toi. Se soumettre à des mauvaises personnalités n'est pas vraiment une bonne réaction. C'est une réaction de... Trouillards. Mais tu m'as l'air courageuse, et cela me plait ! Tu as aussi un prénom très élégant.

A peine étais-je arrivée que la louve semblait me prendre sous son aile. La seule question qui ne cessait de se poser dans mon esprit était "Pourquoi" ? C'est vrai ... Nous étions alliés, j'étais plutôt mignonne ... Mais ce n'était pas une raison ! Je fronçai les sourcils et fixai la louve sans trop comprendre, jusqu'à ce que celle-ci m'adresse la parole. Elle était limite en train de dire que j'étais idiote. Quel culot ! Dieu sait que si nous n'étions pas alliés, j'en aurai déjà fait de la chair à pâté. En y réfléchissant bien, je ne l'aurai peut-être pas fait, en voyant sa grande taille, ses crocs où il y avait encore du sang, ses fins membres musclés qui la rendaient certainement très agile, ses oreilles pointues qui semblait percevoir le moindre des sons, ses yeux, ce regard si intense qu'il en aurait tué plus d'un sur place. C'était vrai. Je n'avais aucune chance face à elle. Et alors ? Megan ... On ne se décourage pas, jamais ! Je redressai la tête pour montrer que ses paroles m'importaient peu. Megan ... En me comportant comme cela, je n'allai jamais avoir d'amis, déjà que je n'en avais jamais eu beaucoup. Il fallait quand même que je noue des liens avec quelqu'un sur ces terres quand même, non ? De ce fait, j'arrêtai immédiatement mon regard prétentieux, celui que je portai sur l'Alpha Rubis. En plus c'était une Alpha. Si elle voyait que je lui manquai de respect, elle pouvait très bien me tuer et dissimuler mon meurtre, soit en effaçant mon corps, soit en accusant quelqu'un d'autre. Mais bref, je ne vais quand même pas me faire un film, juste parce que j'ai posé un regard prétentieux et hautain sur une certaine dominante ! Mes muscles se détendaient au fur et à mesure que les minutes passèrent. J'ouvris grand les yeux, mes pupilles formant un regard attendri sur la jeune dominante. Je m'assis, n'arrêtant pas de fixer la louve Rubis.

_'" Je sais ... Mais je suis obligée de penser cela étant donné que ma mère ne me défend pas. "

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_'" Je sais ... Mais je suis obligée de penser cela étant donné que ma mère ne me défend pas. "

Ses paroles me bloquèrent la gorge, et je ne pu sortir aucun son. Comment une mère avec la chance d'avoir une si belle fille n'en prend t-elle pas soins ? C'était tout simplement inadmissible. Indiana va aller la voir, cette mère débile ! Non, calmons nous... Hum... Et si... Indiana prenait la petit sous son aile, comme sa propre mère ? Quelle réaction aurait la -vrai- mère de Megan ? Peu importe, je ne pouvais pas l'abandonner à son triste sort, entre les mains d'une idiote de mère qui ne veut même pas défendre sa fille ! Je demanda calmement à la louve :

- Ho... Qui est ta mère ? Que je lui botte le derrière !

Et rigole amicalement en attendant la réponse de la petite loupiote. Je m'assis alors doucement, enroulant ma queue autour de mes pattes, le regard attendrit par la jolie femelle se trouvant en face de moi. Qu'elle est mignonne tout de même...Une jolie petite louve un peu blanche, au poil doux et aux doux yeux de jeunes, des petites pattes fines foulant à peine l'herbe, une bonne et douce odeur flottant dans l'air qui émanait d'elle, de jolies petites oreilles pointées vers le haut, un museau quelque peu noircit, un tour de taille idéale. Elle était tout simplement magnifique.

Quelle stupide fille que je fais là. S’il y a bien une chose qui doit horripiler la dominante des Rubis, c’est bien ma vie ! C’est vrai, ma mère est une personne abominable, qui a voulu décider de tout quand j’étais toute petite. A cause d’elle, mon père s’est même suicider ! En même temps, je le comprends mon père. C’était un loup génial, vaillant, courageux, toujours à l’écoute. Il me racontait souvent une histoire le soir, avant que je ne m’endorme sur ses paroles. Ce pourquoi je le comprenais. C’était une personne formidable alors que ma mère, elle, en était une abominable. A croire qu’elle n’avait même pas de cœur pour prendre soin de sa fille correctement et de lui laisser choisir un peu son avenir. A la base, ma mère voulait que je sois protectrice, une protectrice prêt à mourir pour sa meute. J’étais prête à mourir, mais pas pour ma meute. Heureusement, lors de mon arrivée sur les territoires Emeraudes, ou plus précisément lors de mon admission dans les rangs, j’eus le temps de dire mon rang, enfin celui que je désirai à l’Alpha avant que ma mère ne put s’interposer. A ce moment, un sourire s’était dessiné sur mes babines, et j’avais lancé un regard hautain à ma mère, pour bien lui faire comprendre que j’étais le seul maître de mon destin. Ce n’était pas elle qui allait contrôler ma vie. Mais lorsque je jetai un coup d’œil à Indiana, je lus la haine dans ses yeux. Comme si elle, c’était une véritable protectrice, qui saurait quoi faire si elle avait des enfants, et elle ferait tout pour les protéger, quitte à mourir. Je pris mon inspiration et retenus mes larmes. Oui, j’avais réellement l’envie de pleurer qui se ressentait dans tout mon corps. Ces paroles agressives étaient pourtant bienveillantes, et j’étais touchée qu’une Rubis comme elle réagisse comme cela. Je ne l’aurais jamais cru si on me l’avait dit avant. Mes yeux se remplirent très vite de petites étoiles scintillantes, et je reniflais, toujours touchée à un point inimaginable. C'était comme la meilleure chose qui me soit arrivée tout au long de ma vie. Sur le coup, j’étais prête à tout quitté, ma mère, ma meute, pour rejoindre cette meute, aux côtés d’une personne aimante comme Indiana l’était. A un moment donné, je ne pus retenir mes larmes une seconde de plus, et, naturellement, je me blottis contre le poitrail de la dominante, pleurant, sans plus jamais m’arrêter. Ce n’était pas « peut – être que je vais tout quitter pour elle », c’est « je vais tout quitter pour elle », le changement de temps montre que je suis très sûre de moi. Désormais, ma véritable mère n’aura plus d’importance, je préfère passer de beaux jours avec une louve aimante, qui saura me laisser choisir seule de ce que je veux faire. Et je sais qu’elle sera à la hauteur, que ce ne sera pas une incompétente comme ma mère, Joan. A présent, ce sera elle, Indiana, ma mère. Personne d’autre. Je sais qu’elle saura toujours là pour moi, dans les beaux jours, comme dans les mauvais, quand je serais malade, ou en pleine forme pour aller à un entraînement. Toujours. Je ne la connais pratiquement pas, et pourtant, je ressens ça. Comme si nos deux âmes avaient toujours été liées, et qu’elles ne se détacheront plus jamais l’une de l’autre. Plus jamais.

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La jeune louve dû surement lire la détermination que j'avais dans les yeux, car quand ses yeux commencèrent à briller, je compris qu'elle était touchée, très touchée par mes paroles. Pourtant, d'après moi, je ne disais que la simple et réelle vérité. D'après moi. De toute façon, l'amour que j'avais pour les louveteaux est, et sera toujours extraordinaire. Mais Megan n'était pas comme les autres. Elle sera ma protégée, la vrai, la plus importante pour moi. Un sourire se dessina sur mon visage. Si une seule personne ose toucher ou traiter Megan, elle aura à faire à moi. Megan était ma protégée, et quand une louve ou un loup devient la/le protégé(e) d'Indiana, c'est vraiment sérieusement, et à jamais. Cette petite, en grandissant, deviendra tout simplement magnifique, et je me montrerais à la hauteur. Je serais comme sa mère. Je contredirais tout ceux qui lui voudront du mal, et tout seront qui la blesseront ou qui lui feront une mauvaise chose, ils sont morts. C'est aussi simple que ça.
La femelle commença à pleurer, de nouveau touchée par mes paroles, et d'instinct, elle se colla à moi, contre mon poitrail. Je baissa ma tête et la colla contre la jeune femelle, l'air protectrice. Je ferma mes doux yeux et savoura cet instant si touchant, si incroyable. Alors je murmura à Megan :

« Je serais toujours là pour toi, quoi qu'il arrive. Tu seras ma protégée, à jamais. Viens avec moi et plus rien de mal ne t'arrivera. »

Je releva ma tête et commença à marcher vers le camp des Rubis, doucement et calmement, de sorte de pouvoir rester collée à ma chère protégée. Ma "chérie", comme je le pensais dans ma tête. Ou, ma première fille que je chérirais autant que je le pourrais.

« Je t'aime. »

Je pleurai ... Je n'arrivai plus à m'arrêter. Ma tête collée contre le poitrail d'Indiana, je trouvai le réconfort que je n'avais cessé de chercher, durant toutes ces années, alors que ma mère m'en faisait voir de toutes les couleurs. Mais à ce jour, en cette instant plus que magique, ma véritable mère n'avait plus aucune importance pour moi, bien que je lui serais toujours reconnaissante de m'avoir mise au monde. Mais à présent, je ne la reverrai plus, sauf si elle veut me chercher, ce qui m'étonnerait d'elle, elle qui ne m'a jamais donné la moindre importance, qui me traitait comme une moins que rien. Mais à présent, les Rubis étaient ma véritable famille, Indiana était ma véritable mère. Elle m'avait proposé de venir avec elle chez les Rubis, une chose que je ne refuserai certainement pas. Je relevai doucement ma tête, quelques larmes ruisselant toujours sur mon visage, les yeux pleins d'étoiles. Mon doux regard se plongea dans celui maternel d'Indiana. Elle me considérait comme sa fille. Une chose merveilleuse. Jamais je ne la remercierai assez de me prendre sous son aile. Jamais. Elle dit m'aimer. Moi aussi. Sa voix est gravée dans mon esprit, comme si c'était elle, que j'avais entendue la première fois dès ma naissance. Comme si Joan n'avait jamais existé. Je préfère d'ailleurs l'oublier. Elle m'a fait trop de mal dans la vie pour que je puisse un jour lui pardonner. Qu'elle aille aux enfers. Maintenant, il n'y a Indiana, il n'y a plus qu'Indiana. Une seule personne, et pourtant tout ce dont j'ai toujours rêvé. Je me blottis à nouveau contre elle, je ne veux plus jamais la quitter, plus jamais. Ce serait comme m'arracher le coeur, et tout ce qui va avec. Je continue de pleurer malgré moi. Pleurer est humain, mais pour quelqu'un de fort et de méchant. On craque tous à un moment ou à un autre. Je réussis à dire quelques mots à travers mes larmes.

_" Moi aussi ... Je te suivrais jusqu'au bout du monde s'il le faut ... " dis-je, sincèrement.

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Megan pleurait, pleurait, jusqu'à ne plus s'en arrêter. Mais je voyais dans ses petites prunelles qu'elle était heureuse, je voyais qu'elle avait trouvé tout ce dont elle cherchait, quelqu'un qui l'aimerait, quelqu'un qui la considèrerais comme sa propre fille, une mère. Cette jeune louve ne serait plus comme avant, elle n'errera plus comme elle l'avait fait quand je l'ai rencontré, car je la protègerais, je lui invoquerais la joie de vivre. Megan sera heureuse, elle sera joyeuse, elle trouvera sa voie parmi les Rubis, car sa vrai place est auprès de moi, pas près de sa mère indigne. La jeune louve a enfin réussit à prendre sa voie, pour que son destin s'accomplisse. A présent, elle est es nôtres, et rien ne l'empêchera de vivre sa vie à fond, car je serais là pour la surveiller, pour la protéger, et surtout pour l'aimer.

_" Moi aussi ... Je te suivrais jusqu'au bout du monde s'il le faut ... "

Ses paroles me touchèrent, et je ne su que répondre. J'eus le simple réflexe de donner un coup de langue doux et affectueux à la louve, telle une mère qui protège sa chérie, sa petite protégée, sa fille. Je répondis d'une voix douce à Megan, les yeux plein d'étoiles, tout comme elle, tellement touchée par l'amour qui nous liait. Jamais je n'avais ressentit cela, cette petite louve était un cadeau tombé du ciel pour moi. Avant de lui répondre, je fixa là-haut, la toison bleu, et je murmura un "Merci". Puis je reposa mon attention sur Megan et lui dit :

- Viens ma chérie... Rentrons.

Je la colla à moi d'un geste protecteur et me dirigea vers le camp Rubis, toujours touchée par la jeune louve.

Rp terminé. J'archive. !3