« Le temps finit par tous nous rattraper ... »

Maldicion. With ???.

La mort, qu'est-ce donc en réalité ? Je restais longuement assise devant l’entrée de ma grotte à regarder les étoiles pour essayer de comprendre la mort. Mais rien ne me venait en tête si ce n'était que d'autres questions par rapport à ce sujet. Mon cœur se serrait à chaque fois, je repensais au passée, horrible passée. Oui, la mort nous enlevait les êtres qui nous étaient cher sans jamais nous les rendre. Ce qui était vraiment horrible, la plus horrible des souffrances étaient bien celle-là. Vivre sans l'être aimé, vivre sans notre sang. Toutes les nuits, ces journées me revenaient, toutes les nuits je pleurais en cachette dans ma grotte. J'étais une Opale après tout. Les Opales ne pleuraient jamais ! C'était un acte de faiblesse, de pure et simple faiblesse. Je haïssais les faibles, je n'allais jamais me rabaisser à leurs niveaux. Par ailleurs qu'allait pensée mon supérieur s'il me trouvait un jour dans un tel état ? Je me ferais immédiatement renvoyer de la meute ! J'avais beau me montrer dure et méchante, ce n'était qu'une simple façade. Pourtant si dur à percer, je le cachais bien sous des tonnes de bétons que jamais personne n'avait su franchir.

Je sortis de ma torpeur pour me diriger sur les terres des Saphirs. Pourquoi ? Je voulais simplement me changer les idées. Je voulais visiter le labyrinthe au souvenir. Bien que malgré les rumeurs qui couraient sur ce lieu je n'avais aucune crainte. Je n'allais surement pas faire demi-tour. Je voulais vérifier par moi-même si ces rumeurs étaient bien réel ou simplement des comptes pour bonnes femmes. Une fois arrivée à destination, je pris une bonne inspiration avant d’entrer dans ce dernier. Je marchais d'un pas plus que décidé, je n'avais aucunement peur de ce qu'il pouvait bien m'arriver. Je n'avais plus rien à perdre dorénavant. Plus je m'enfonçais dans ce dernier, plus je sentais ne drôle d'atmosphère. C'était vraiment étrange comme sensation, comme si quelque chose allait me tomber dessus. Soudain, une espèce d'éclair fit éruption dans son champ de vision. Eblouis, je fermai les yeux avant de les rouvrir. Mais ... Storm ?!! Que faisait-il ici ? Il était mort ? Ce n'était pas normal. Le loup s'avança vers moi, et moi je reculais à chaque fois qu'il faisait. Il me regardait droit dans les yeux. Il montra les crocs, son regard était vide de toute émotion, j'en frissonnais.

« Pourquoi m'as-tu abandonné ? »
« Je t'ai jamais abandonné ! »
« Pourquoi tu ne m'as pas sauvé ? »
« Je ... Je n'étais pas au courant de ça ! »
« Pourquoi mère ? »

Je ne comprenais pas, pourquoi était-il là devant moi ? J'avais beau parler, cela ne faisait rien. Je parlais dans le vide, ce n'était qu'une simple illusion. Pourtant ça me paraissait tellement réel. A force de reculer mon derrière touché les buissons qui se trouvait derrière moi. Mon cœur battait la chamade, j'avais l'impression qu'il allait sortir de ma poitrine. Je ne savais quoi faire jusqu'à ce qu'un autre loup aux pelages sombre saute sur Storm. Un combat acharné avait lieu devant mes yeux, je ne parvenais pas à bouger, j'étais comme paralyser devant le spectacle. C'était le même que j'avais eu le droit de voir. C'était le jour où mon fils avait perdu la vie ... Prenant mon courage à deux pattes je me rue sur l'autre loup, mais au moment où j'allais refermer mes mâchoires sur ce fameux loups, ils disparues. Je me pris un buisson en pleine tête. Je grognai de rage, me reculant très rapidement, tourna presque immédiatement. Je fus vite calmé quand je vis qu'il n'y avait rien du tout. J'avais eu une simple hallucination. Je soupirai de tristesse. Je continuai ma route, je n'avais plus rien à faire ici ...

Après quelques mètres, la même lueur que précédemment fit son apparition. Mais là c'était plus différent. Je voyais une scène. Mais ... Je connaissais ce loup noir aux yeux bleus ! Satoru ! Mais ... Qui était-ce la louve à ces côtés. Une rubis ? Hum ... Je ne comprenais pas. Que faisais mon ancien compagnon avec cette putride allumeuse. Je compris vite, quand je les vus s'unir à cette abjecte chose. Prise d'une rage immense, je fonçai dans le tas, quitte à me faire mal. Mais je m’emmêlai les pattes ce qui me fit chuter, je tombai dans un grand fracas par terre. Je couinai, j'avais les larmes aux yeux. Je me relevai avec peine, la seule chose que je pus faire c'est réprimer un puissant hurlement de tristesse mélangé à la colère ...