Carla .

Les apparences étaient très souvent trompeuses. Carla, une jeune solitaire de un an, en était le parfait exemple. Malgré qu'elle était très joueuse et ne semblait penser qu'à jouer, elle avait quand même des pensées et un état d'esprit, comme tout le monde à vrai dire. Elle avait grandit en taille et son pelage avait changé ces derniers mois, et ses cerveau lui aussi avait grandit. Il avait grandit dans le sens où elle commençait tout de même à réagir que la vie n'était pas un jeu. Mais c'était comme ça, elle préférait plutôt jouer et prendre du bon temps plutôt que de soucier de tous les problèmes que la vie donnait. Et dans le fond, elle voulait rester comme ça. En plus, elle mangeait à sa faim et jouait quand elle le désirait. Elle ne se faisait jamais attaquer par d'autres ou presque jamais, et lorsque que cela arrivait, elle prenait ça à la rigolade, détendant toujours l'atmosphère avec la joie de vivre qu'elle dégageait. Au fond d'elle, la jeune Carla espérait trouver un loup qui la comprenne, qui ait le même état d'esprit qu'elle et qu'ils passent du bon temps à s'amuser et à rire ensemble. C'est tout ce qu'elle désirait , rien de plus, excepté le fait de jouer à longueur de journée bien évidemment. Carla continuait de arpenter les terres solitaires avec la même énergie que d'habitude, mais l'esprit ailleurs. Depuis qu'elle était arrivée dans les terres solitaires de Wolf Temporal, elle avait développé un esprit lunatique, et était souvent perdue dans ses pensées, pensant soit qu'elle jouait avec un ami qui la comprenait, où quand elle pensait à l'avenir. Seulement, le deuxième cas était très rare pour la jeune Carla. Le jeu et un ami hyperactif comme elle, c'était principalement sa priorité. De son allure légère et décontractée, elle arpentait les territoires libres de Wolf Temporal, avec la même énergie, et avec beaucoup de vitesse. Le vent balayait son pelage alors qu'elle était toujours perdue dans ses pensées. Et puis, elle s'arrêta net, sans comprendre pourquoi. Elle huma l'air et sentit une odeur similaire à la sienne. Son regard regarda le paysage et se rendit compte qu'elle était dans une sorte d'endroit où reposait ... des tonnes et des tonnes de sable rouge.Elle ne comprenait pas. Elle s'approcha alors en oubliant l'odeur du solitaire qu'elle avait perçue. Elle voyait d'étranges inscriptions sur le sol et se demandait bien de quoi il pouvait s'agir.. Intriguée , elle commença à creuser avec ses pattes étant déjà très sales. Cela faisait des jours qu'elle ne s'était pas lavée. A vrai dire, elle n'avait pas trouver de rivière pour pouvoir se laver correctement. Elle trouvait juste quelques flaques d'eau pour se désaltérer, rien de plus. Elle commença au fur et à mesure de faire un petit tas de terre à côté du trou qu'elle creusait. Elle découvrit rapidement des choses dures blanches. Au fur et à mesure qu'elle regardait cela, ses yeux s'écarquillèrent, ne sachant pas ce que tout cela signifiait. Elle détourna du regard, laissant son trou de côté pour trouver le solitaire qui se trouvait dans les parages. Elle retrouva sa mine joueuse et chercha l'individu, espérant qu'il soit comme elle.

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Carla .

Carla s'approcha de l'ombre qu'elle distinguait à présent. A bien y réfléchir, l'odeur n'était pas celle d'un Solitaire, mais vu que Carla ne connaissait aucun autre clan, elle se contentait d'affirmer cela, sans vraiment réfléchir. Le soleil tapait à cette heure ci et de la sueur commença à ruisseler le long du front de Carla. Elle aperçut soudainement un loupiot, assez petit, beaucoup plus petit que Carla. Mais que faisait - il ? Carla avait l'impression qu'il jouait avec ses pattes, tout seul, comme Carla le faisait toujours, sauf lorsqu'elle était avec son fidèle ami Darwin. Carla n'avait pas le don d'être discrète, et ses pattes s'enfonçant dans le sable chaud ne passèrent pas inaperçues; l'individu l'aurait certainement rapidement repérée. Mais cela n'avait que peu d'importance aux yeux de Carla. Elle s'avança étrangement sur le côté, comme si elle faisait des "pas espagnols", et arriva à la hauteur du loupiot. Son ombre recouvrit la tête du loupiot qui semblait avoir chaud, et Carla écarquilla les yeux. C'était quoi cette chose noire dont Carla ne connaissait pas la provenance ? Elle s'écarta rapidement du louveteau et sautilla dans tous les sens, cherchant à se débarrasser de cette chose "maléfique". Mais elle n'y parvenait pas. Ne prêtant même plus attention au louveteau, elle sauta partout et écrasa une de ces pattes. Mais elle ne vint même pas s'excuser auprès du louveteau tellement cette ombre noire l'intriguait. Elle continuait à sautiller dans tous les sens, cherchant à se débarrasser de ce maléfice.

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