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L'été persiste sur les territoires Temporaliens, pour le plus grand plaisir des loups habitant ces terres. Uniquement chez les Améthystes, la chaleur n'est pas au rendez-vous, et les températures ne dépasseront pas les 20°C. Pour tous les autres territoires, soit les Saphirs, Rubis, Émeraudes et Diamants, les températures dépasseront largement le seuil des 30°C, alors ne restez pas exposés au soleil trop longtemps!
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Le bonheur parfait est quelque chose de très proche de la tristesse.

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MessageSujet: Le bonheur parfait est quelque chose de très proche de la tristesse. Le bonheur parfait est quelque chose de très proche de la tristesse. I_icon_minitimeLun 29 Oct - 0:03

Le bonheur..
Kacy & Sonar

Un jour la joie, un jour la tristesse, tous les jours le sourire



Les questions se mélangèrent dans ta tête, surtout concernant une chose, la vie. Pourquoi la vie, pourquoi la mort.. Surtout des questions existentielles en réalité, tu étais peut-être très jeune mais tu étais également très mature. Tu jouais et faisais des bêtises comme tout les autres louveteaux, mais ta façon de pensée n’était pas comme les autres. Tu avais vécu quelque chose qui t’avait forgé un caractère, certes ne se voyait pas encore, mais cela ne devrait tarder. Te faire maltraité, puis fuir malgré les tempêtes et la faim, courir sans t’arrêter, tu te souvenais de tout. Heureusement aujourd’hui tu avais deux loups sur qui compter, tu les appelais ton père et ta grande sœur, vous n’aviez aucuns liens de parentés mais qu’importe ? L’amour le vrai, n’était-il pas celui du cœur et non celui du sang ? Dans tout les cas, jamais tu n’aimerais ta famille de sang, oh non jamais..

Le soleil venait de se lever, tu étais assise devant ta grotte, regardant l’horizon et les premiers rayons de cet astre si merveilleux commencer à illuminer les terres des Saphirs, là où tu avais été accueilli a pattes ouvertes. Et là où étaient Genesis et Rain. Tu comptais toujours sur eux, mais tu espérais aussi grandir par toi-même et découvrir le monde. Malgré les dangers et les ennemis. Tu saurais tout surmonter, tu en étais certaine. Tu n’étais peut-être pas forte et grande, mais tu étais douée à ta façon. Tu regardais Rain dormir et t’éloignais de la grotte doucement à patte de plume comme tu savais si bien faire. Cela pouvait-être un bonus d’être petite et légère n’est-ce pas ? Tu avançais doucement en souriant et trottinant et riant comme à ton habitude. Tu étais toujours joyeuse et contente, mais lorsque tu rencontrais quelqu’un de changeais du tout au tout et tu devenais timide et peureuse. Tu n’étais pas encore habituée au monde extérieur.

Tes pattes avancèrent de plus en plus rapidement, tes yeux étaient en fixation sur un petit oiseau bleu, bien plus petit que ta patte en fait. Tu le suivais, il était marrant, et puis tu adorais sa suivre les petits animaux, celui-ci virevoltait en haut, en bas.. Sa te faisait rire et tu continuais donc de le suivre, sans remarquer que tu t’éloignais de plus en plus de la grotte, puis ensuite des terres tes Saphirs. Tu étais tellement hypnotiser par cet oiseau que tu continuais de le suivre. Au bout d’un moment tes yeux se mirent en étoile en voyant des tas et des tas d’oiseaux qui virevoltaient ensemble. Puis en regardant bien en l’air tu voyais des aigles, et plein d’autres grands oiseaux que tu ne connaissais pas. Ils te regardaient et ne bougeaient pas, ouf heureusement qu’ils ne t’attaquaient pas. Sinon pauvre de toi, qui ne sais même pas se défendre. Tu riais et continuais de courir après le petit oiseau bleu avant de te cogner à un loup de ta taille. Tu te mis d’un coup ventre a terre, les oreilles en arrière et en couinant pour t’excuser. Tu avais tellement l’habitude, tu restais comme sa, au sol, en tremblant et encore en couinant..
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MessageSujet: Re: Le bonheur parfait est quelque chose de très proche de la tristesse. Le bonheur parfait est quelque chose de très proche de la tristesse. I_icon_minitimeLun 29 Oct - 19:21

Tu avais décidé de prendre l'air. Découvrir, par toi-même et en personne, pas seulement par tes capacités, ce monde extérieur. Devançant tes autres sens, tu ouvris tes yeux clairs. Verts et jaune orangé.
La vue.
Rien ne t'échappais. Tu étudias un instant le terrain dégagé devant ta tanière. Puis, laissant tes autres capacités prendre le dessus, étudia le dehors de ta douce couchette. Il ne te fallu qu'un instant pour repérer l'oiseau dans son arbre, à une cinquantaine de mètres de là. Te concentrant un peu plus, tu aurais su à quelle sorte il appartenait. Mais, tu n'en pris pas la peine. Le volatile, de taille moyenne, ne pouvait rien contre toi. Il faut dire que, malgré ton poids plus que léger par l'absence d'une bonne musculature, tu es grand. A 6 mois, tu pourrais prétendre à en avoir neuf. Tu avais repéré, le petit mulot, gambadant dans les feuilles mortes au pied d'un buisson. Les fourmis, fourrageant dans leur propre maison, à une trentaine de centimètres de toi. Non, rien ne pouvait t'échapper. Et tellement d'autres choses, que tu avais toi-même de la peine à t'y retrouver : le scintillement du soleil dans une flaque, le vent passant au travers de la ramure d'un hêtre, le froissement que faisait le mulot sur son passage, la douce odeur de l'oiseau, ravivant par ailleurs ta faim jamais estompée.

Oui, dur de traiter tout ceci. C'est pour cela que tu es perdu dans tes pensées, souvent. Imaginer ne serait-ce que le quart de ce que peut contenir une forêt, pour toi, me donnes le tournis. Mais, avec le temps, tu t'y est fait. Certains pourraient prétendre à une bénédiction... C'est parce qu'ils ne le vivent pas. Toi, tu sais, tout de même, que ce fardeau t'as sauvé, et à maintes reprises, la vie. Et puis, tu ne peux échapper à toi-même. C'est un fait que tu as finalement décidé de ne plus renier.
Malgré ta maturité bien précoce, tu restes louveteau. Avec ses délires, même, parfois. Bien que ton innocence et ta petite enfance, si ce n'est dire toute ton enfance, t'ont été retirées, toi, Sonar, tu as su rester joyeux et t'octroyer, de temps en temps, des moments de folie et de jeux.
Seul. Toujours seul.
Sur WT, les vagabonds et délaissés, comme toi, sont nommés Solitaires. Mais, il faut dire, que tu commences à en avoir marre. Il te faut, quand même, un minimum d'amour et de fraternité. Un louveteau en a besoin, pour son propre bien-être. Cela fait déjà quatre mois que tu erres, fragile et perdu. Tu refuses de l'admettre, mais tu perds du poids et, plus tôt que tard, tu ressembleras à un cure-dent ! Alors, tu te mets en quête de rencontres. Tu as besoin de plus que d'un contact avec des papillons et des criquets !!
Osant une timide patte à l'extérieur de ton terrier, tu as l'intention de te diriger loin d'ici. Ne plus revenir même.
Tu passes ton temps à fuir le quotidien, tu hais la routine. A vrai dire, tu t'ennuies vite... C'est une des raisons pourquoi tu ne cherchais pas à rencontrer des loups. Préférant des liens stables, tu évitais jusqu'ici, tout contact, au maximum. Peu de loups supportent le continuel changement. Mais, étant voué à toi-même, abandonné par les tiens, tu as su t'y faire. Et, fais ce que tu veux, comme tu l'entends. C'est ce qui te retiens le plus de rejoindre une meute. Ton indépendance acquise risquerait de t'être enlevée, bafouée à cause de ton apparente jeunesse par les membres du clan. Tu serais considéré, alors, comme un bébé.
Retourner en enfance, en fait, tu n'en as aucune envie. Tu arrive à te nourrir seul et, ne tenais nullement à être étouffé par un quelconque amour maternel ou par une probable attention que l'on pourrait t'accorder dans une meute.
Tirant la langue de dégoût à cette pensée, tu continuais à te tenir au courant du monde extérieur. Tu avançais, te sachant sans danger, dans les hautes herbes. Tu en attrapa dans ta gueule au passage, continuant ton chemin laborieux en les mâchouillant.
Tu étais maintenant à deux bons kilomètres de ton point de départ. Tu ne connais ni les terres, ni leurs noms. Tu y vas au feeling. Sauf le Cimetière, où tu as tenté une expérience pour trouver des réponses.
L'herbe haute s'achève ici. Tu es arrivé à la lisière du champ. En face, une plaine, dont, même toi n'en distinguais pas l'étendue. Le soleil tape, mais, une brise fraîche vient souffler dans ton court pelage.
Même sans tes sens ultras développés, tu aurais découvert le brusque bruit de battements d'ailes et de croassements. Tu distinguas un petit groupe d'oiseaux te survolant. De toutes sortes. De toutes tailles. De toutes teintes. Mélange exotique et étonnant.

Quelque chose a bien dû provoquer leur affolement ?!

Tu plongeais, alors, dans ton univers omniscient. Ce qui était imperceptible pour les autres était évident pour toi. Ton ouïe percevait le moindre battement de coeur des piaffes affolés, dans le ciel, au-dessus de toi. Malgré leurs cris perçants. Leurs ailes bruyantes. Ton odorat, percevait encore leur odeur de surprise, sentant la sueur froide. Elle embaumait l'air, alors que les volatiles étaient loin, maintenant. Tes yeux, invulnérables face au soleil, distinguaient un loupiot jouer au milieu d'autres oiseaux stupides. Qui, eux s'envolèrent bien vite. En quête d'un coin tranquille.
Même si 50 mètres vous séparaient, tu as su faire la différence de sexe.

Une loupiote

Pour finir, tu laisses les vibrations familières fourmiller dans tes pattes. Montant du sol, véritable trésor d'informations. Il tient sa propre énergie. Et, peu de loups le savent, et, donc, lui prêtent attention. Ils ont tort. Sonar, tu es fasciné par ce que la terre t'offre. Ne se révélant qu'à toi. Néanmoins, une question persiste :
Y aurait-il d'autres loups comme toi ? Conscient, entièrement, du monde. Pour l'instant, cette dernière reste sans réponse...

Tu t'approches, curieux. Trop absorbée à gambader et sauter partout, pourchassant ces pauvres oiseaux, la louvarde ne te voit pas arriver.
Tu sens, par à-coups et légers tremblements ses réceptions au sol. Comparé à d'autres, cette loupiote paraît légère. Et gracieuse.
Ce n'est pas comme les tsunamis et séismes que les loups provoquent à chacun de leur pas...
Hypnotisé par le ballet élégant des oiseaux et de la louvarde grise, tu te laisses emporter et oublie d'annoncer ta présence.
Lorsque, sans prendre gare, vous vous percutèrent. Enfin, elle s'écrasa contre toi. La loupiote était plus petite et, s'était retrouvée à terre lors du brusque contact. Enfouissant sa tête entre ses deux fines pattes, elle commença à s'excuser ardemment et à couiner, même. Toi, tu ne bougeais pas. Les yeux écarquillés, surpris. Tu essayais de respirer par brefs bouffées. La loupiote empestait la peur. Odeur, que tu ne supportais guère.
Amusé par le fait que tu puisses, brusquement, inspirer de la peur, tu fis quelque chose de peu futile. Te penchant vers une de ses oreilles, tu ricana et menaça :

- Ôte-toi de mon chemin, ver de terre !

Tu te redressa et, t'asseyant, poussa un hurlement sinistre. Que tu aurais voulu sinistre... Attendant la réaction de l'inconnue, tu ouvris tes yeux clairs. La loupiote allait vite se rendre compte que tu n'étais point un ennemi de taille. Juste un louveteau avec beaucoup d'humour. A sa façon. Étrangement, tu avais même oublié ta méfiance naturelle envers quiconque...
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MessageSujet: Re: Le bonheur parfait est quelque chose de très proche de la tristesse. Le bonheur parfait est quelque chose de très proche de la tristesse. I_icon_minitimeJeu 29 Nov - 20:30

[Hello ! Je viens te soulager d'un RP => Son' a été placé chez les PC. Voilà ! J'espère quand même qu'on refera un RP un de ces quatres x) ]
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MessageSujet: Re: Le bonheur parfait est quelque chose de très proche de la tristesse. Le bonheur parfait est quelque chose de très proche de la tristesse. I_icon_minitimeVen 30 Nov - 12:23

[ Je déplace ce rp. ]
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MessageSujet: Re: Le bonheur parfait est quelque chose de très proche de la tristesse. Le bonheur parfait est quelque chose de très proche de la tristesse. I_icon_minitime

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