Il était une fois, le retour d’une louve blanche. Le retour d’un ange au paradis, d’un soleil dans les cieux, le retour de Pinky chez les Améthystes. Pinky, aussi surnommée la rose aux épines de velours pour sa beauté, mais une beauté qui possède de longs piquants très aiguisés. Après s’être perdue il y a quelques mois, l’Améthyste avait perdue espoir. Aucun espoir ne logeait en elle, non, vraiment aucun. Elle était faible, elle qui n’avait pas mangé depuis quelques jours, elle se sentait de plus en plus lourde, et surtout mal en point. Arrivant à la jungle tropicale sans le savoir, la louve de nacre était épuisée. De longues heures durant elle avait marché en sans savoir où elle allait, mais en ayant un but. Son but, c’était de retrouver les siens, où au moins profiter de la gratitude d’un intrus pour retrouver son chemin. Il commençait à faire nuit, le soleil se couchait, et Pinky s’assit sur une touffe d’herbe pour reprendre des forces. Elle comptait passer la nuit ici, pour une fois le lendemain matin reprendre la route. Haletant, l’Améthyste était repue, fatiguée. Elle s’allongeait, perdant tout espoir de retrouver les siens. Un jour peut-être, qui sait. Mais en attendant elle ne trouvait personne. Son niveau social était inférieur à la moyenne. Posant son regard sur le soleil couchant elle se vidait la tête, ne pensait à rien. A rien, non, sauf une chose. Elle pensait surtout à son compagnon. Elle ne lui avait donné aucune nouvelle pendant des mois durant. Pinky avait peur, et elle appréhendait sa réaction. Un long soupire sortit de sa bouche. La jeune louve ferma doucement les yeux, mais lorsqu’elle aperçut un poisson sauter hors de l’eau, elle sursauta. Pinky se leva et s’approcha du bord de l’eau, voulant à tous prix sauter à l’eau pour attraper au moins un poisson. Hésitant à sauter, la louve ne pouvait pas résister. En regardant ce poisson aux écailles luisantes dans l’eau, ces gouttes d’eau glisser sur ce corps gracieux, l’Améthyste sauta. Eclaboussant tout sur son passage et en atterrissant lourdement dans l’eau, la rose aux épines de velours était à présent sous l’eau. Mais ce n’était pas une carpe s’affichant sur son champ de vision. Il s’agissait d’un énorme banc de carpes koï nageant près d’une bosse de gravier. Pinky ne savait pas quelle proie attraper, comment, et surtout, elle n’était pas aussi rapide ! Mais elle décida de nager le plus vite possible vers le fond. Une fois en place, d’une rapidité impressionnante, elle saisissait une carpe par la queue. Mais manque de chance, elle n’avait pas assez d’air et se devait dans l’obligation de remonter pour s’approvisionner en oxygène. Elle lâcha sa proie volontairement et s’empressa de récupérer. Une fois blindée, elle replongea. Mais cette fois elle voulut remonter la gueule pleine. Alors, elle plongeait dans l’eau, et telle une flèche dans les airs s’empressa de plonger sur une carpe bien grosse, qui saurait la caller pour quelques heures. Une fois la carpe bien coincée entre les crocs de Pinky, celle-ci remonta à la surface. Elle rejoignit la rive la tête haute, et surtout ayant remporté une chasse. Et quand l’occasion se présente, Pinky ne renonce que très rarement. Elle posa alors son trésor à même le sol avant de s’ébrouer. Elle s’allongea aux côtés de sa proie et commença avec difficulté à enlever les écailles. Elle avait beaucoup de mal, surtout que c’était la première fois qu’elle mangeait une proie à écaille. A vrai dire, il est rare qu’un loup mange du poisson. Mais heureusement, l’Améthyste avait vérifié si personne ne trainait dans le coin avant de chasser un poisson, car l’on ne sait jamais, qui sait, on aurait très ben put l’insulter de chat des rues. Mais en regardant de plus près, Pinky était sûr d’être déjà passée par là. Une jungle tropicale, la louve de nacre était sûre d’être en terres libres. Mais pour rejoindre sa meute, Pinky était désemparée. Elle ne savait que faire. C’était son premier repas depuis trois jours, et elle n’arrivait même pas à décortiquer la chair écailleuse de ce poisson. Elle soupira et rejeta son repas. Elle allait s’allonger plus loin et versa quelques larmes, elle était épuisée, et n’avait plus aucune force.

Le soleil s’élevait dans le ciel, pour retomber sur la ligne d’horizon de Pinky. Effectivement, le soir approchait à grands pas. Et, en Eté, le soleil se couche plus tard qu’aux saisons précédentes. Qui plus est, une chaleur exceptionnelle. Le soleil couchant, un lac aux reflets argentés, quoi de plus pour satisfaire Pinky ? En parlant d’elle, celle-ci se sentait vraiment mal. Elle faisait tout, toute la journée pour retrouver la trace des siens, et surtout de son compagnon. Ezio, celui qui est tout dans la vie de l’Améthyste, celui qui est entrée dans l’histoire de la Chef Elite. La louve de nacre était allongée, le museau plaqué au sol, le regard posé sur la rive qu’offrait ce lac luisant. Mais c’est alors que sans s’en rendre compte, un loup était derrière elle. Pinky ne l’avait pas vu, mais lui, si. Il ne devait certainement pas la reconnaître. Mais, c’était belle et bien elle. La rose aux épines de velours avait refait son apparition sur les terres de Wolf Temporal et en était heureuse. Mais malheureusement, Pinky ne le savait pas. Elle se posait des questions, tout de fois. Mais elle n’était pas sure du tout d’être sur la bonne voie. Sa carpe était en train de pourrir à ses côtés. L’odeur nauséabonde la fit se déplacer. La jeune Améthyste se leva doucement, et par mégarde elle rencontra Ezio. Pinky s’arrêta net, son cœur battait à tout rompre. Au départ, à première vue, la Chef Elite prit ça pour un rêve. Mais elle vit bel et bien son compagnon ramener une biche. Pinky s’approchait un peu plus et entendit Ezio marmonner quelques mots incompréhensibles. La louve blanche était ébahie, elle ne savait que dire. Mais elle croyait, au bout d’un certain temps que ceci n’était qu’un rêve, un fantasme, mais au final non. Quand Ezio arriva vers elle, Pinky lui sourit et accourut vers lui. Ce fut une immense joie pour les deux Améthystes de pouvoir se retrouver. Enfin. Un moment tant attendu, des retrouvailles qui semblaient pour Pinky irréelles. Pinky accourait vers Ezio, elle l’ayant enfin reconnue. Elle lui fit des léchouille sur la joue, sur le museau, elle ne perdait pas une seconde. Versant quelques larmes, la louve de nacre sautait de joie mais s’empressait de s’arrêter, avant que son compagnon ne la prenne pour une gamine. Pinky était restée bouche bée, elle n’en croyait pas ses yeux. Et de plus, Ezio était le premier loup l’ayant retrouvé, une Améthyste perdue dans un autre monde. Pinky ne savait pas quoi dire. Elle était perdue à l’idée de retrouver Ezio, elle n’arrivait pas à le croire. Après tous ces mois passés en grosse souffrance, elle le retrouve enfin. Lui souriant, ne faisant que ça, Pinky pleurait de joie. Elle lui fit.

-«  Ezio, je n’arrive pas à le croire, c’est bien toi ! Pendant de longs mois interminables mon cœur était percé par un malheur sans merci. Et je te retrouve, sain et sauf, tu n’arrives pas à savoir combien je suis si heureuse de te revoir. Au fait, tout vas bien avec Keane, rien de spécial ne s’est passé ? »

Dès leurs retrouvailles, Pinky avait beaucoup de questions à poser à Ezio. Mais elle se retenait, et se contentait de le retrouver, pour le moment. Elle ne faisait que de verser des larmes, des larmes de joie, et non de tristesse. Mais malgré ça la chef Elite avait faim. Elle pensait qu’Ezio avait ramené cette biche pour lui seule, car l’Améthyste ne s’attendait pas à trouver Ezio, et celui-ci non plus. Elle s’approchait doucement du gibier, reniflant celui-ci avec grâce. En faisant cela, la louve de nacre voulait comme pour demander la permission à Ezio. Le soleil s’était couché, il n’y avait plus que certaines petites Lucioles volant avec une sorte d’émetteurs, ce qui intriguait drôlement Pinky.

Le soleil s’était éteint, maintenant. Les seuls éclairages possible n’étaient autres que les lucioles et les reflets lunatiques qui s’étaient installés sur le lac. La chaleur de l’été avait attirée de nombreux insectes comme les moustiques ou les papillons de nuit. Par chance, Pinky et Ezio se trouvait dans un coin isolé, à l’abri de tous ces insectes bouffeurs de sang. Dans l’obscurité, les deux loups s’étaient enfin retrouvés. Ils semblaient heureux l’un autant que l'autre et ne s’arrêtaient pas de s’offrir de tendres lèches. Les pattes des Améthystes s’étaient moelleusement installées sur une herbe tendre et fraiche du soir. Pinky avait beaucoup de questions à poser à son compagnon certes, mais elle voulut tout de même se retenir et attendre le lendemain. S’abstenant assez pour questionner l’Elite, la jeune femelle s’allongea devant le morceau de viande. Ezio lui avait donné une réponse négative sur Keane. Il n’y avait rien eu de grave, au plaisir de Pinky. Le jeune Améthyste avait l’air vraiment heureux de retrouver sa belle. Et celle-ci aussi. De plus, ils ne devaient pas du tout s’attendre à de telles retrouvailles. Mais jusqu’à ce que le mâle dit que Pinky puisse poser ses questions, elle fit un signe de la tête comme si elle n’avait pas de questions à poser. Elle profitait de l’avoir retrouvé, elle profitait de l’aimer. Une fois qu’Ezio ai dit à Pinky qu’il avait attrapé cette biche juste pour elle, elle sourit et croqua à pleines dents en l’invitant. Pinky étant une fois rassasiée, elle se releva et alla s’allonger dans les broussailles en invitant son compagnon. Elle soupirait en voyant les louveteaux s’amuser plus loin. Car comme vous le savez, le rêve de Pinky est de fonder une grande et heureuse famille.

En regardant le couple s' amusant avec leurs petits, Pinky lança soudainement un grand sourire. Elle se mettait à leur place,  élevant ses louveteaux avec beaucoup d'amour. Elle aurait bien aimé,  elle, avoir quelques petits. La jeune louve de nacre poussa alors un soupire, avant de baisser les yeux. Elle fit de même avec son museau en posa sa patte gauche sur celle d'Ezio. Il faisait nuit, et Pinky avait bien envie de faire quelque chose d'autre avec son compagnon. Faire quelque chose de nouveau, quelque chose permettant aux deux Améthystes de devenir parents. Pinky, loupiote, jouait avec les plus petits qu'elle et s'imaginait déjà mère. Mais elle ne savait pas du tout quelle réaction aurait Ezio en lui demandant, et en avait presque peur. Pinky le regarda droit dans les yeux, voulant soupirer en elle, mais arriva à se retenir. Elle préférait tout de même attendre que son compagnon lui demande ce qu'il se passe avant de tenter de lancer le sujet.

HRP:

Dans ses pensées, oui. La première fois qu’elle vit une belle famille bien grande était lorsqu’elle avait neuf mois. La deuxième, et bien c’était en ce moment-là. La jeune Améthyste adorait regarder ces moments de tendresses. Mais hélas, à certains moments, elle ressentit une forme de jalousie la hanter. Cela lui faisait beaucoup de mal dans le fond. Elle pensait, à certains moments, former une famille avec Ezio. Mais elle n’osait pas lui demander car elle avait peur de sa réaction. Elle ne savait pas ce qu’il allait penser d’avoir des louveteaux, et Pinky pourrait en pleurerait tellement ce sujet la tracassait. C’était son rêve, enfin plutôt un fantasme, pour mieux dire. Car Pinky était entre le noir et le blanc. Ne savait pas du tout si Ezio était prêt. Elle le regardait, avec un regard très pensif. Ma la chef Elite avait remarqué que son compagnon l’avait dévisagé. Il lui demanda ce qu’il se passait. En fait, il la trouvait bien pensive. C’est alors que la jeune louve le regardait dans le bleu de ses yeux, relevant la tête.

-« Pensive, oui. Mais rien de grave ne t’en fais pas. Ces louveteaux sont adorables. Les voir avec leurs parents s’amuser ainsi m’envie énormément. Mon rêve a toujours été le même, celui de fonder une famille. Les louveteaux me font rêver, et me le feront toujours rêver. »

La louve de nacre poussait un léger soupire avant de rebaisser la tête.

Elle était prête. Oui, Pinky se sentait prête à recevoir des louveteaux. Et depuis le temps qu’elle en rêvait, la jeune Améthystes ne dirait pas non. Le ciel obscurcit par la nuit envahit toutes les terres Améthystes. En regardant ces louveteaux, ou plutôt cette famille si heureuse, la louve de nacre finit par un hochement de tête en souriant avant de regarder Ezio dans les yeux. Elle ne savait que dire. Jusqu’au moment où, ce dernier lui posa une question. L’assassin regardait l’Améthyste dans les yeux, demandant si cette dernière était vraiment sûre d’avoir des louveteaux. Pourquoi cette question ? Ezio était-il prêt à assumer ces responsabilités ? Pinky n’en savait rien. Mais à son pur avis, Ezio voulait lui faire plaisir. La louve au pelage d’un blanc nuage de coton était sérieuse. Elle les voulait ces petits. Au moment où Ezio lui avait demandé si la femelle était sûre d’elle, celle-ci remit sa patte sur celle de son compagnon. Un moment délicat pour les deux Améthystes, mais aussi un moment de réflexion pure pour Pinky. Regardant dans le bleu des yeux de l’assassin, Pinky très légèrement.

-« Tu sais, j’ai toujours rêvée d’avoir des petits. Ces petites boules de poils m’ont toujours fait rêver. Hélas, lorsque j’étais encore toute petite, je ne pouvais résister à leur charme. Alors, je comptais les minutes, chaque seconde s’écoulant. Et aujourd’hui je ne regrette pas d’avoir compté le temps, car je me sens prête, à présent. »

Pinky baissais le regard et était très pensive. Ezio était-il prêt à avoir des louveteaux ? Celle-ci n’en savait rien et se tracassait l’esprit. Elle avait vraiment envie d’avoir des enfants, et surtout avec Ezio. Leur avenir était en jeu, car si Ezio n’assume pas le fait d’avoir des louveteaux, alors Pinky ne pourra jamais avoir une vraie vie amoureuse avec ce dernier.

« Si tu es prêtes, je le serais aussi. »

Ils étaient prêts. Ils étaient fin prêts à faire des petits. Pinky l’était un peu plus tôt avant, elle était prête dès sa maturité sexuelle, d’après elle. En parlant de petits, la jeune Améthyste avait poussé le mâle à parler de ça. Il était vrai que, malgré qu’elle soit jeune, elle n’avait pas perdu de temps. Elle assume, et s’en réjouit pleinement. Mais elle ne sait pas quelle sera la réaction des autres Améthystes. Certes elle ne s’était pas fait violée, pas comme Megan. Seulement elle appréhende d’être insultée de grosse baleine et toutes ces âneries allant avec. Ayant dit ce qu’elle avait à dire, Pinky regardait ensuite Ezio en souriant comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. Se levant, il prononça ces paroles. Si la jeune était prête, alors il en sera de même pour le jeune mâle. Lui léchouillant le museau il restait apparemment debout, attendant qu’elle lui réponde. Elle se levait alors, faisant de même que son compagnon. Elle lui fit des léchouilles, allant jusqu’à lui mordiller doucement l’oreille. Enfin elle se sentit en confiance, avec quelqu’un qui saurait la rendre heureuse. Elle lui répondit en hochant la tête.

« Je t’aime Ezio. Jamais je ne t’abandonnerais … »

Enfin, les deux loups allaient passer à l'acte.

J'archive.