L'été persiste sur les territoires Temporaliens, pour le plus grand plaisir des loups habitant ces terres. Uniquement chez les Améthystes, la chaleur n'est pas au rendez-vous, et les températures ne dépasseront pas les 20°C. Pour tous les autres territoires, soit les Saphirs, Rubis, Émeraudes et Diamants, les températures dépasseront largement le seuil des 30°C, alors ne restez pas exposés au soleil trop longtemps! |
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| A la lueur du soleil matinal - with Paige. | |
| Auteur | Message |
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HéliosEveryone knows bad girls have more fun. †
Avertissements : Messages : 5911 Date d'inscription : 03/02/2013 Age : 27 Localisation : Dans tes pires cauchemars.
| Sujet: A la lueur du soleil matinal - with Paige. Sam 30 Mar - 10:29 | |
| Petit matin. Matin doux et tranquille, que rien ne venait perturber hormis le chant des oiseaux. Avec un long bâillement à s'en décrocher la mâchoire, le jeune louveteau noir étira ses muscles, sortant d'un sommeil pénible et agité. Toute la nuit durant, il n'avait cessé de faire des cauchemars, se réveillant presque toutes les heures. Et, ce ne fut qu'à une heure avancée dans la nuit qu'il trouva le repos et put dormir convenablement. Se secouant, il prit le pas vers un ruisseau qui traversait la paisible forêt et s'y désaltéra. Elle était glacée par la fraîcheur matinale printanière mais le loup s'en contenta, lapant avec avidité quelques gorgées de cette substance limpide et fraiche qui le revigora. Il se prit même à jouer avec, trempant le bout de son museau puis ses oreilles, avant de se redresser, arborant un air satisfait. Chaque matin, c'était le même rituel. Le même rituel immuable avec lequel il démarrait la journée, qu'il soit avec sa famille ou non. Mais cette nuit, il avait décidé de le passer seul, en tête à tête avec ses pensées et son esprit. Il voulait être seul, comme bien souvent, avec personne pour le déranger. Et il se foutait totalement de savoir si ses parents s'inquiétaient de son absence ou non. Bien qu'il soit jeune, il pensait avoir le droit de vivre sa vie comme les autres loups, sans exception particulière. Ce louveteau, on le nommait Hélios. Le fils du Soleil. Un nom si doux, à la consonance si mélodieuse pour un loup si intrépide et vif, loin d'être timoré. Tandis qu'il serpentait entre les frondaisons des arbres, le soleil vint se poser sur ses poils de geais, comme pour le saluer, faisant ressortir la couleur saisissante de sa fourrure, contrastant avec l'astre qui s'élevait bien haut dans le ciel, déjà. C'était son plaisir de gambader dans la forêt, profitant du soleil qui se faisait rare en cette saison, respirant les effluves de la forêt qui s'engouffraient dans ses narines. La bonne odeur de l'herbe, des sapins, des pommes de pins, le chant des oiseaux. Tout cela contribuait à le rendre heureux et à ne pas le faire sombrer dans la folie de la solitude qui le tentait depuis quelques temps, déjà. Et, alors qu'on le croyait perdu dans les méandres de son esprit, voyageant dans un monde irréel, immatériel, il se mit à accélérer, ses fines pattes, dues à son âge, martelant le sol avec fougue. Même dans sa course, il restait naturellement beau. Sa tête était expressive, ses yeux bleus luisants d'une lueur malicieuse, ses petites oreilles toujours mobiles et alertes. Ses poils noirs, fins et légers, lui donnaient un air démoniaque. Et pourtant, il n'en était rien. Son physique contrastait parfaitement avec son caractère. Enfin, son souffle se fit de plus en plus rauque et profond, tel un râle. Ses muscles se raidirent et le tiraillaient atrocement. Il était parvenu à son summum, à la vitesse maximale qu'il était capable d'atteindre. Il repassa donc lentement au pas, la tête haute, le souffle court, humant par la même occasion les fragrances émises par la forêt et ce qui la constituait. Les arbres, les animaux, les plantes, les champignons. Mais, lorsqu'il décela l'odeur d'un autre canidé à quelques pas d'ici, son sang ne fit qu'un tour. Une odeur inconnue. Impulsif qu'il était, il partit sans attendre trouver le loup qui rôdait dans les parages, sans éprouver ni crainte et sans montrer la moindre prudence. C'était bien l'un des principaux défauts que l'on pouvait reprocher à Hélios, si jeune soit-il. Ses fins muscles qui ne tarderaient sûrement pas à se développer, roulant sous sa peau de satin, il s'aventura sur un sol bourbeux qui semblait vouloir le retenir à chacun de ses pas. Et, à mesure qu'il s'avançait, il s'enfonçait encore plus. Quand Hélios prit enfin conscience de ce qui lui arrivait, il était trop tard. Bien trop tard pour s'en sortir par ses seuls moyens. Et seul l'inconnu dont il avait perçu l'odeur pouvait le tirer de là, s'il avait assez bon cœur pour le sauver. Il ne lui restait plus qu'une seule et unique solution : l'appeler à l'aide. Redressant la tête, il retroussa ses babines, dévoilant ses crocs blanchâtres et poussa un long hurlement, priant de tout son être que l'inconnu réponde à l'appel. Voilà où son intrépidité l'avait mené, à son insu. Essayant de ne pas bouger, le louveteau noir grogna, s'en voulant à lui-même, et grommela à voix basse.
« Pourquoi faut que ça tombe sur moi, toujours ? J'en ai marre. »
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| | | | Sujet: Re: A la lueur du soleil matinal - with Paige. Lun 1 Avr - 18:51 | |
| Je sauve mon frangin.FeatPaige & Hélios
Musique ♫
La nuit était longue. Trop longue. Elle dormait paisiblement. Ma petite louve blanche au yeux immaculé d'un bleu lumineux. Elle rêvait d'un monde meilleur, un monde de jeux et de paix. Qui prit une drôle de tournure, un cauchemars. Elle s'agitait dans son sommeil. Les pattes qui frappait dans tout les sens et les grimaces qui animait on visage enfantin. Était t-elle la sœur à faire des cauchemars ? Elle se disait qu'il fallait qu'elle en parle à ses parents un jour. Bien qu'elle avait peur de leur réactions. Mais comment prédire une réaction si on essaye pas ? Elle continuait de bouger dans son sommeil, les ombres la pourchassant, l'enveloppant de leur ténèbres. Elle se réveilla en sursaut. Paige regarda autour d'elle complétement paumé. Il lui fallait bien une minute avant qu'elle se rende compte qu'elle était dans sa tanière avec ses frères et soeurs. Ils dormaient tous paisiblement, même sa mère. Elle s'asseya pour essayer de s'en remettre. Elle s'ébroua puis remarqua très vite l'absence de son frère Hélios. Elle regarda autour d'elle mais aucun signa du loup noir. Le soleil enveloppais déjà la tanière de ses beau rayons lumineux. Elle s'approcha de la sortit et jeta un coup d'oeil. Il faisait beau et personne n'étais encore levé au camp. Paige sortit, voulant prendre un peu l'air. Elle s'aventura alors hors des terres des Améthyste. Elle sentait l'air frais venir dans son pelage, la libérant du cauchemars précédent. Un air libre et savourant. Elle trottina, la démarche presque sautillante. Pourtant, elle bailla, la fatigue était encore la. Elle continua dans sa petite trotte. Le paysage changeait au fire et à mesure qu'elle avançait. Elle voyait des champs défiler, des forêt, des collines. Toute sortes de choses. Elle arriva alors dans un térritoire d'on elle ignorait l'éxistance. Ou était t-elle ? L'odeur ne lui disait rien. Pourtant une petite odeur lui fit tilter dans sa tête. Celle de son frère Hélios. Paige décida de la suivre en le reniflant sur le sol. Le feuillage craquait sous ses petites pattes velu.
Elle continua son petit chemin quand un hurlement lui fit lever la tête. Elle regarda les horizons en essayant de voir d'ou cela pouvait provenir. Mais elle n'avait pas vraiment d'idée. Elle rebaissa alors la tête se disant que ce n'était rien, qu'elle avait sans doute rêver comme elle le faisait souvent. Mais le second hurlement lui fit complétement s'arrêter. C'était un hurlement de détresse et de louveteau. Elle reconnu la petite voix d'Hélios, son frère. Paige se lança alors sur la piste de son frère en courant tout en suivant les hurlements. Ou était t-il et pourquoi il hurlait ainsi ? La jeune louve continua de courir et regarda de gauche à droite, ne perdant pas une seule piste. Elle suivit l'odeur du jeune loup noir. Cela la conduisait dans une énorme forêt sombre. Elle était très étrange et cela rappelait beaucoup le cauchemars de Paige. La jeune louve s'arrêta en regardant la forêt avec horreur. Lui faisant naître un nouveau stresse. Il faisait tellement noir dedans, qu'elle ne voulait pas y entrer. Pourtant, le hurlement de son frère l'en obligeais. Elle inspira un grand coup et fit un pas. Elle trottina lentement, avec méfiance et peur. Les oreilles plaqués sur son crâne au garde à vous. Il faisait totalement noir et bientôt la forêt assombris son pelage blanc. Ces yeux bleu luisait dans le noir, d'un bleu éclatant. Elle suivit la piste de son frère qui menait dans un endroit étrange, que venait t-il faire ici bon sang ? Le sol devenait marécageux et bientôt Paige barbotais les pattes trempée. Mais elle eu soudain le réflexe de marcher dans l'herbe sec. Elle ne savait pas pourquoi mais elle le sentait pas vraiment ce sol plein d'eau. Elle finit par aperçevoir un petit loup noir au loins qui se débattait et qui s'enfonçait. Elle reconnu son frère et se dirigea vers lui. Quand elle arriva enfin, Hélios s'enfonçait dans l'eau, qui devait surement être des sables mouvents. Paige recula, et fit demi-tour à la recherche d'une liane quelconque. Elle trouva une énorme liane qu'elle arracha de ses petits crocs et la ramena à son frère. Elle le lui lança avec ses petites dents et se mit à tirer de toutes ses forces.
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| | | HéliosEveryone knows bad girls have more fun. †
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| Sujet: Re: A la lueur du soleil matinal - with Paige. Ven 5 Avr - 19:04 | |
| Et, soudain, Hélios le vit. Ce loup inconnu dont il avait repéré l'odeur. Il le fixa quelques instants puis se détourna et partit, à travers les frondaisons des arbres. Le louveteau eut envie de lui crier de revenir - de lui ordonner même - mais c'était à peine s'il pouvait ouvrir la bouche, les sables mouvants l’oppressant, l'opprimant comme s'il s'était trouvé dans un étau, jusqu'au cou. Et bientôt, si personne ne venait le tirer de là, sa tête y passerait et il serait englouti à tout jamais. Sans avoir pu mener une existence digne de ce nom. Sans avoir pu être adulte. Sans avoir rien pu faire de sa morne existence. Ah, cruel destin qui allait l'emporter dans l'au-delà. Ou plutôt, dans le dessous, au vu de la situation. Le temps passa, s'écoulant avec une lenteur démesurée. La mort était longue, terriblement longue. Elle se faisait attendre. C'est alors qu'Hélios vit une silhouette passer à toute vitesse. Il crut d'abord que ses yeux se jouaient de lui et voulaient rendre sa mort inévitable plus divertissante. Mais non. Il ne rêvait pas. Le loup était revenu - il avait sûrement contourné les sables mouvants - et il cherchait à présent quelque chose, n'importe quoi, pour l'aider à sortir du pétrin dans lequel il s'était fourré. Et il étouffa une exclamation au fin fond de sa gorge lorsqu'il reconnut les traits de sa cadette. Quelle ne fut pas sa surprise, en effet ! Si jamais Hélios réussissait à sortir de là, il devrait la vie à sa sœur et rien ne pourrait le changer. Cette dernière s'empressa d'aller chercher une liane solide et la balança au louveteau qui commençait à suffoquer et à disparaître sous les profondeurs marécageuses. Il ne restait plus au jeune Améthyste qu'à l'attraper et de se laisser tirer. Ce qu'il fit sans hésitation, plantant ses crocs acérés dans la plante grimpante. Enfin, il posa ses pattes sur la terre ferme. Mais à peine eut-il fait cela que tout vacilla autour de lui et le monde se mit à tourner avec force et brutalité. Tant et si bien qu'il tomba sur le sol, exténué par la fatigue et par la peur qui l'avaient tenaillé. A peine eut-il la force d'ouvrir ses lèvres pour murmurer un mot de remerciement à sa cadette qui l'avait tiré de là, peut-être au péril de sa propre vie.
« M... Merci, soeurette.»
Puis, ses yeux se fermèrent d'eux-même et ce fut le néant. Il voguait dans un vide instable, perdu, lointain. Sa tête bourdonnait et de douloureux maux de tête l'envahissaient. Que n'aurait-il donné pour se trouver ailleurs et en meilleure condition physique ? Il devait se montrer terriblement faible devant sa sœur qui avait daigné le sauver. Enfin, après tout, comment en aurait-il pu être autrement ? Jamais, et il le savait, elle ne l'aurait laissé se faire engloutir par les sables mouvants. Et il pleura. Il pleura de s'être montré si peu intelligent et si peu réfléchi. Il pleura d'avoir failli perdre la vie. Et il se sentait d'une faiblesse extrême qui ne faisait que s'accroître à mesure que le temps passait, autant physique que morale. Mais la faiblesse était un luxe, que peu de loups pouvaient s'accorder, de peur de ternir leur image. Hélios serra les dents, suant de toutes parts, les muscles contractés et saillants sou sa peau d'ébène. Il semblait inconscient et pourtant, il était toujours là, percevant les sons, mais avec moins de netteté qu'habituellement. Ses narines dilatées cherchaient à respirer de l'air. Plus d'air. Il semblait suffoquer, étranglé par une force invisible. Hélios se tortilla sur le sol, crachant, suffoquant, comme si une divinité malveillante le malmenait. Et puis la douleur disparut doucement, lentement pour ne plus rester qu'un simple souvenir dans la mémoire du louveteau au pelage d'ébène qui resta là, couché sur le sol bourbeux, haletant et le corps suant de toutes parts. Il rouvrit peu à peu les yeux, un œil après l'autre, risquant un regard sur le monde qui l'entourait mais la tête lui tournait toujours atrocement. Sa gorge était sèche et il ne parvenait qu'à émettre des grognements rauques lorsqu'il voulait ouvrir la bouche, lorsqu'il voulait prononcer le moindre mot. Complètement déshydraté. Complètement vidé de ses forces, comme si les sables mouvants les avaient aspirées à tout jamais et l'avait laissé là, faible et malingre, sur le point de défaillir.
« Je me sens... Pas très bien. Je ne comprends pas... ce qui se passe, Paige. »
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| | | | Sujet: Re: A la lueur du soleil matinal - with Paige. Jeu 2 Mai - 19:15 | |
| Un p'tit up, les écrivains? |
| | | HéliosEveryone knows bad girls have more fun. †
Avertissements : Messages : 5911 Date d'inscription : 03/02/2013 Age : 27 Localisation : Dans tes pires cauchemars.
| Sujet: Re: A la lueur du soleil matinal - with Paige. Jeu 9 Mai - 18:52 | |
| Je pense qu'on peut mettre aux archives. |
| | | | Sujet: Re: A la lueur du soleil matinal - with Paige. | |
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| | | | A la lueur du soleil matinal - with Paige. | |
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