Il fait très tard. Le soleil venait de se coucher et le monde semblait anéantit par les ténèbres, par le noir de la nuit. En cette période automnale, les arbres étant à présent considérés comme à moitié nus semblaient s’être trouvé une place dans cet endroit aussi affreux qu’épouvantable. Un bâtiment, à moitié hanté, où qui sait, pouvait l’être entièrement. Il faisait sombre. Très sombre. Près du manoir hanté, un endroit où seuls les Améthystes les plus courageux s’aventuraient, un seul louveteau pourtant, osa pénétrer dans cet endroit hostile et sans vie, ou presque. Car du haut de leur perchoir, les corbeaux, corneilles et autres corvidés observent pourtant les lieux. Mais, marchant avec une allure cadencée, seul Kaëlan osait en cette soirée pénétrer dans cette champêtre forêt avant de rejoindre le manoir hanté, celui que tout le monde redoute. Il marchait avec fierté. Mais pourtant, il n’était qu’un simple louveteau. Lorsqu’il s’approchait de l’entrée du manoir hanté, des frisons lui parcoururent tout le corps. La nuit était à son comble et, regardant le seul petit être apprivoiser son nouvel environnement, les charognards attendirent patiemment que le moment soit venu. Lorsqu’il arriva à l’entrée des enfers, Kaëlan avala aussitôt sa salive. Il voulut entrer, mais il remarqua vite que la porte était fermée. Alors d’un air décidé, il se mit sur ses deux pattes arrière et essaya tant bien que mal à pousser cette fichue porte. En vain. Au final il retombait sur ses quatre pattes et en parcourant le paysage du regard se sentit tout chose. Il avait peur. Oui c’était bel et bien la première fois que le jeune Améthyste eu peur de quelque chose. En se dressant de nouveau sur ses deux pattes arrière il retenta sa chance et ouvrit la porte du manoir hanté. Mais cette fois ci la chance vint à la rescousse. En réussissant à pénétrer dans cet établissement lugubre et sombre, le petit louveteau eu l’impression d’être dans un film d’horreur. Il voyait au dessus de lui un toit très vieux et en mauvais état. Là-bas, se dressant sur une table en bois vieillit, un chandelier encore allumé gouvernait sur ce lieu sinistre. Kaëlan avançait d’un pas hésitant. Mais soudain, la porte d’entrée se referma et laissa le petit dans un piteux état, seul, dans un endroit inconnu et dangereux. Il s’arrêta. Il ne savait pas si tenter sa chance pour une course contre la mort ou une tentative de fuite devait se faire. Mais après un petit moment de réflexion il retourna sur ses pas et s’écria.

« Sortez-moi d’ici ! S’il vous plaît ! »

Puis en ratant un épisode, le petiot se demanda alors. « Mais pourquoi ne pas explorer ? Mwai, cependant ça fait peur par là … Je ne sais pas quoi faire. La porte de l’entrée du manoir est beaucoup trop lourde pour que je puisse la tirer de l’intérieur ! Je suis pris au piège. Mais je sais que je trouverais un moyen de sortir d’ici. » Le petit Améthyste s’assit et réfléchit. Tu fermas ensuite les yeux et tu pris le temps de réfléchir à ce que tu allais faire. Soudain le petit se releva, et suffoquant se dit. « Il faut que je reste sur mes gardes. On ne sait jamais. Si ça se trouve les montres viendront me dévorer. Faut que je fasse super attention ! » En regardant l’escalier montant jusqu’au premier étage, Kaëlan se demandait où cela pouvait-il mener. En se levant avant d’avancer vers les marches, il jetait tout de même un œil par ci par là voir si aucune trace ennemie n’était présente.