Caractère

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Gladiatore est une battante. Elle ne baissera pas les pattes tant qu’elle n’aura pas ce qu’elle ou sa meute souhaite. Sa première ambition est de grader, atteindre les hautes sphères de la société. La deuxième est de servir sa meute. Elle ira, tel un robot, dans un combat si sa meute en a besoin. Elle la défendra de toute sa haine et sa force de louve guerrière. Sans se poser de réelles questions. Ce qui est un vrai atout pour une meute. Cela ne veut pas dire qu’elle est sotte pour autant. Une logique infaillible et un esprit froid. Elle a un certain sens moral, enfin à sa façon. Gladiatore n’hésitera pas à mentir, aisément d’ailleurs, pour protéger ses propres arrières ou ceux de la meute.
Ayant eu une vie tourmentée jusque là, Gladiatore est très fermée. La connaître, peu de loups s’y sont risqués. Trop dur à percer, pas assez de patience. En perçant la carapace qu’elle s’est formée, vous trouverez une louve avec beaucoup de blessures, qui prendront du temps à guérir… Si elles guérissent. Sa troisième ambition : les combats, à mort. C’est une marque de jeunesse, une trace de son début de vie. Et je crois bien qu’elle ne partira jamais. Indélébile. Lorsque cette louve s’engage dans un combat c’est pour gagner. Et elle gagnera. Elle gagnera et elle abattra, froidement, le perdant. Sans remords ni arrières pensées. Comme elle l’a apprit. Que ce soit un combat de divertissement, de protection ou d’honneur, elle le fera. Elle est fine combattante, sachant se débarrasser d’un plus gros qu’elle. Elle a put essayer toutes sortes de combattants, et jamais, pas un seul, ne la vaincue. Utilisant une agilité et une rapidité peu commune, Gladiatore se sent aussi à l’aise dans un combat rapproché qu’éloigné.
Son temps préféré est associé à son pelage : gris, orageux. La pluie, c’est la vie ! Elle nourrit la Terre et aère l’Air. Elle prend grand plaisir à faire des excursions sous la pluie et la nuit. Elle n’aime pas passer inaperçue, mais ne fait rien pour se faire remarquer. Elle est attirante et elle le sait. Mais elle est contrariée par l’attitude des mâles qui la regardent, mais ne font rien pour la connaître. Elle attend encore celui qui osera l’approcher. Son sens le plus développé : l'ouïe. Elle l'utilise pour chasser et repérer ses ennemis.

Physique

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Gladiatore est une louve grise fonçant sur le noir sur la croupe et s’éclairssissant sur le poitrail. Ses yeux, grands et tristes, sont gris orage. Elle a un pelage épais, bien qu’elle s’accommode parfaitement de l’été. Elle a beaucoup de cicatrices, souvenirs de combats difficiles, mais la majeure partie sont recouvertes par sa fourrure. Mais, si elle tourne la tête à gauche, on verra une longue balafre partant du haut de l’épaule au bas de son oreille. Comme tous les loups, Gladiatore est fine de base. Mais elle s’est épaissie, gagnant en masse musculaire. Elle reste néanmoins élancée, avec des pattes arrière bien plus puissantes que celles de devant. Elle est imposante de taille et dépasse la majorité des mâles. Gladiatore possède un certain charme, comme une lampe pour les moustiques : elle est attirante, possède une certaine gravité, mais vous brûlera les ailes si vous vous approchez. Ses pattes et ses crocs, aiguisés au fil des combats, en font des armes mortelles.

Histoire

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Gladiatore est née loin des Terres de Wolf Temporal. Chez les hommes. Dans une arène de combats, d’où son nom, même étrange pour une femelle. Sa mère, magnifique louve noire, Samira s’était faite capturée près d’une forêt, non loin de l’arène d’où on la retenait prisonnière. Pour un seul but : le combat de canidés. Canidés puisque ces combats opposaient des loups à d’autres loups, des chiens à des renards, tout ce que ces stupides humains avaient sous la main… Mais, avant sa capture, elle avait eu le temps de s’accoupler avec son compagnon, Alpha d’une grande meute. Samira débuta alors ses combats, véritable génie en la matière. Elle fut très vite « sponsorisée » et devint l’Ultime. L’Ultime étant le combattant suprême, le dernier que l’ont affronte avant de mourir, quoi… Jouissant de ce grade, Samira avait droit aux soins. Et l’ont remarqua très vite qu’elle attendait des louveteaux. Ils étaient quatre. Trois femelles et un mâle. Poilus, gris et enjoués. Même si le lieu où ils avaient atterris ne l’était franchement pas. Les protégeant de son possible des combats et de leur vision sanglante, Samira essaya de les faire échapper. Sans y parvenir. L’énorme business de combats ce regroupait en une arène romaine centrale, les appartements luxueux des propriétaires et les boxes. Ces derniers longeaient l’arène depuis l’extérieur. De sorte que les chiens puissent avoir une vue sur l’environnement extérieur, sans pouvoir y goûter… Sauf Samira et ses petits, bénéficiants de « pass VIP ». Elle apprit donc à chasser vers l’âge de 5 mois, sous la surveillance humaine bien sûr. Les sorties en extérieur se firent de plus en plus rare au fur et à mesure que les louveteaux grandissaient. Et le congé maternité de leur mère se termina, elle dut reprendre ses combats. Mais affaiblie par ces mois de repos, elle ne tint pas la distance. Ils la virent, une dernière fois, sortant des box, en laisse. Elle leur adressa un regard plein d’amour et s’en alla, pour toujours. Laissant ses petits à qui elle avait eu le temps de donner un nom : Sivestre, pour le petit, Opium pour une petite et Querida pour l’autre. Puis elle avait nommé sa petite dernière Amare, amour en latin. Cela détonnait dans ce milieu de sang et de rage. Mais c’était un espoir. Espoir de jours meilleurs. Mais Samira n’en eu pas le temps. Et ses petits non plus. Dès le décès de leur mère, la progéniture de la championne en titre fut entraînée, pensant que les liens du sang feraient d’eux les mêmes champions. On les mit, un à un, dans un duel contre de petits chiens hargneux. Ils ne comprenaient pas pourquoi il aurait fallu mordre alors qu’ils pouvaient simplement pincer, pourquoi fallait-il se battre quand ils auraient voulu jouer… Ils étaient jeunes, mais apprirent vite. Devinrent grands et forts. Mais, une seule sortie indemne de ces combats incessants : Amare. Créature assoiffée de sang et de vengeance. Voulant venger ses frères et sœurs. Venger sa mère. Lui rendre honneur. Ce qu’Amare fit. Elle devint, à son tour, une championne, imbattable depuis plusieurs mois déjà. Elle avait combattu des molosses, d’autres loups, des renards. On avait même fait venir un ours, une fois. Elle était tellement implacable dans ses combats, tellement excitée de tuer, sentir le goût du sang qu’on la rebaptisa Gladiatore, gladiateur en italien. Puis, vers ses 1 ans et demi, lorsqu’elle sortait, encore, triomphante d’un combat, un déclic se passa en elle. Il faisait froid, le combat avait duré plusieurs heures et on était maintenant au beau milieu de la nuit. Elle se faisait reconduire dans son boxe par un gardien lorsqu’un loup, hurla. Pas d’un hurlement pitoyable comme le faisaient ces loups captifs, non. Un hurlement de bonheur, libre. Elle sut alors, qu’elle devait partir. Se débarrassant du gardien, elle déjoua la sécurité et s’enfuit, vers la liberté. Dans la forêt, celle dont sa mère lui avait si souvent parlé. Samira lui avait parlée de son père. Qu’elle avait l’intention de retrouver. Mais ce ne fut pas elle qui le trouva, mais lui. C’était de lui que venait son hurlement, non pas de joie mais d’appel. Ils firent connaissance et elle lui apprit la triste nouvelle : il ne verrait plus jamais Samira. Galilée décida alors de léguer tout ses territoires et son empire à sa fille, mais elle n’en voulut pas. Il le laissa alors à son Bêtas et partit. Sans sa fille, qu’il venait à peine de rencontrer. Gladiatore se sentit rejetée. Et décida d’arpenter le monde, à la recherche de jours meilleurs…