Que vais-je faire maintenant ? PV Kant

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Un hurlement lointain résonna au plus profond de la nuit. Oeil Blanc se réveilla en sursaut. Tapit au milieu des fourrés, la petite loupiote sentait son coeur battre la chamade. Tournant sa petite tête à droite puis à gauche dans une tentative désespérée pour identifier l'origine de ce hurlement, la petite sentait la peur lui saisir les entrailles. Ne pouvant rester plus longtemps ici, Oeil Blanc sortit de sa cachette et se mit à courir aussi vite que ses petites pattes grises le lui permettaient. Le sol boueux rendait ses pattes de plus en plus lourdes et difficiles à mouvoir tandis que le vent l'entourait d'odeurs inconnues et terrifiantes. Finalement au bout d'une course de quelques minutes qui lui parue pourtant durer une éternité, la petite femelle s’arrêta au pied d'un grand chêne.

Le souffle court, elle ne savait que faire. Se cacher ? Continuer à courir ? Hurler à son tour pour appeler à l'aide ? Toutes ces solutions lui paraissaient être de très mauvaises idées. Finalement, Oeil Blanc porta pour la première solution et entreprit de se faufiler entre les racines émergentes de l'arbre. Tremblante de tout son corps, la petite loupiote enfouit son museau dans ses pattes avant. L'envie de pleurer la prit soudain. Oeil Blanc aurait bien aimé s'abandonner à son chagrin, mais une petite voix désagréable lui disait au fond d'elle même : "Un loup de pleur pas ...". Ravalant sa peine, la petite entreprit de prendre de profondes respirations pour tenter de se calmer. Elle y parvint non sans mal.

La petite était au bout du rouleau : perdue, affamée, terrifiée, Oeil Blanc commençait à perdre tout espoirs de revoir un jour sa famille. La loupiote avait été séparée des siens lors d'un orage et errait depuis plusieurs jours dans l'espoir de les retrouver. Ses parents auraient pourtant dût depuis longtemps remonter sa piste et la ramener chez elle. Pourquoi donc ne l'avaient ils pas encore retrouvée ? Perdue au coeur même de ses pensés, Oeil Blanc ne sentit même pas le sommeil s'emparer d'elle.

A son reveil, le soleil était déjà haut dans le ciel. Le ululement du hiboux avait fait place aux chants des oiseaux et aux croassements des grenouilles. Des grenouilles !, pensa aussitôt Oeil Blanc. Elle était donc à coup sûr prêt d'une rivière. Peut être arriverait elle à dénicher quelque chose à manger sur ses berges ... La loupiote s'extirpa de sa cachette après avoir jeter un coup d'oeil au alentours. Pensant ne rien risquer, elle se dirigea en direction des coassements. Malgré sa longue nuit de sommeil, Oeil Blanc se sentait vidée, ses pattes couvertes de boues étaient lourdes et refusaient presque de la porter. La peur de la nuit dernière qui lui avait permi de prendre la fuite avec une énergie folle l'avait abandonnée ne laissant qu'une sensation de vide au creux de son estomac.

Oeil Blanc arriva enfin sur les rives d'une rivière aussi blanche et belle qu'un filet de lait. Son estomac couina alors de plus belle. Du lait ... la petite loupiote en aurait bien but jusqu'à plus soif ... Elle courut vers la rive et lapa quelques gorgée avant de les recracher. Ce n'était pas du lait, mais belle et bien de l'eau. Oeil Blanc soupira. Elle ne savait pas encore pêcher, ni chasser. Elle avait bien vu ses parents le faire mais elle était incapable de les imiter. Soudain, un éclat de lumière attira son attention. De petites baies à l'odeur alléchante et aux reflets rouges étaient suspendues à un petit buisson. Oeil Blanc se précipita alors et bien décidée à avaler goulûment les fruits qui étaient à sa portée.

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Kant se promenait sur les territoires de son clan, et qu'un jour il gouvernerait, enfin pour l'instant, le loupiot était loin de se soucier des responsabilités qu’impliquait, le rang de dominant. Du haut de ses 5 mois, il jouait de ce titre seulement quand cela l'arrangeait. Le soleil était haut dans le ciel, et il avait roupillé durant un long moment sous l'ombre d'un arbre dans le bois souterrain. Il laissa échapper un long bâillement, et se dirigea avec énergie vers la rivière opale, là-bas il y avait toujours quelques choses à faire. Kant avançait sous les bois sombre, son pelage se confondant à merveilles dans les ombres, mais son jolie sourire et son sentiment d'aventure tourna bien vite court.

Un bruit de feuillage dans un buisson près du jeune loup noir, croyant qu'il s'agissait là d'un lapin un peu trop impétueux, le loupiot se mit en position d'attaque, mais voilà que sortant du buisson une immense masse noire, bien loin du gentil lapin inoffensif. Le prince opale recula d'un pas et trébucha, devant lui se dessinait un énorme sanglier qui semblait en colère, en effet le jeune lupin venait de déranger le gros cochon dans sa séance de bain de boue. Kant couina de peur et devant les défenses étincelantes du sanglier, il prit ses pattes à son cou et fila sans demander son reste. Mais le gros sanglier semblait ne pas vouloir lâcher comme sa le petit animal, puisque le lupin se retrouva poursuivit par la grosse masse noire. Le corps fin et agile du loup noir aidait dans la forêt à passer sous les branches d'arbres assez basses, mais lorsqu'il jeta un regard derrière lui, Kant put s'apercevoir que le sanglier ne faisait pas grand cas de ses branches, et défonçait tout ce qui se dressait sur son chemin. Le loupiot noir s'élança vers la rivière opale, avec un peu de chance, il traverserait et le sanglier ne le suivrait pas. Le petit opale haletait, et la fatigue commençait à se faire ressentir, et son allure diminuait peu à peu. La rivière opale lui semblait encore à des kilomètres, c'est dingue comme la distance se rallonge quand on est dans le pétrin. Kant haletant et désespérant peu à peu entendit finalement le son agréable de la rivière. Le sanglier continuait toujours de le charger, et plus sa allait plus la proie se rapprochait du prédateur. Le prince opale se retrouva aux abords de la rive, un gros rocher dépassant de l'eau, il décida de tenter sa chance et bondit sur la roche glissante. Enfin, cela ne fut que l'espace d'un court instant, puisque le jeune lupin se retrouva bien vite dans l'eau. Il sortit la tête de l'eau, et entendit sur la rive le grognement du cochon visiblement mécontent. Bon, il fallait relativiser sa faisait un problème de moins, maintenant il ne restait qu'à traverser la rivière.

Chose plus facile à dire qu'à faire, le jeune louvard se déplaçait en faisant des bonds, mais cette technique était loin d'être efficace. En plus, cela le fatiguait plus qu'autre chose. Et pour accentuer les choses, le lupin avait choisie l'endroit où le courant était le plus fort. Visiblement aujourd'hui ce n'était pas un bon jour. Kant entreprit de nager le courant l'emporta doucement, et il se retrouva quelques mètres plus bas, où l'eau était moins forte et moins profonde. Il parvint à la moitié du chemin et il souffla bruyamment envoyant par la même occasion des gerbes d'eau autour de lui en bondissant dans l'eau. Lorsque l'eau lui arriva enfin sous le ventre, et qu'il fut complètement sortie du pétrin, il soupira longuement et jeta un coup d'oeil sur l'autre rive pour voir si le sanglier l'avait suivie, visiblement non. Kant haletait, et il lui restait encore à remonter sur la berge. A vrai dire, ça c'était la chose la plus facile de la journée, il remonta rapidement à bout de souffle et s'ébroua son pelage sombre était complètement trempé et lui collait à la peau, il était tout plat, déjà qu'il était pas bien gros. Pour le coup sa grand-mère ne pourrait pas lui reprocher de ne pas prendre de bain et d'être sale.

Il regarda la rivière, et laissa échapper un sourire fière, avant d'aller se poster sur un rocher blanc près de la rivière. Il s'allongea pour sécher son poil mouillé et se reposer un peu après cette aventure. Mais un bruit suspect attira son attention, il crut d'abord que c'était le sanglier qui venait lui donner une nouvelle correction, mais il s'aperçut bien vite que ce n'était pas l'odeur du cochon. Kant se leva et s'approcha de la source du bruit, il découvrit alors avec étonnement une petite loupiote blanche crème en train de dévorer les baies. Offusqué le jeune loup noir gronda et planta avec accusation son regard ambre sur la loupiote.

- Hé toi ! Ces baies sont aux Opales !!!

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La petite louve couleur crème se jeta sur les baies rouges et se mit à les gober goulûment. OEil Blanc ne prenait même pas la peine de mâcher ou encore de choisir les fruits les plus beaux ou les plus mûres. Seul les cris de son estomac avaient pour le moment de l'importance à ses yeux. Les baies étaient encore un peu vertes et leur jus trop acide pour vraiment offrir à la petite louve un goût savoureux mais encore une fois cela lui importait peu. OEil Blanc n'avait presque rien mangé depuis deux jours si ce n'est quelques insectes rampants et fruits pourris trouvé sur le sol de la foret. Tandis que la loupiote continuait de manger, un jus pourpre et collant dégoulinait le long de son menton et tachait son duvet crème de louveteau. En quelques minutes, OEil Blanc avait dévoré toutes les baies qui se trouvaient à sa porté.

Tournant autour du buisson, la petite louve se demandait bien comment elle aller réussir à atteindre les baies situées plus en hauteur de l’arbuste. Après s’être léché les babines une bonne dizaine de fois, avoir soulevé chaque feuilles pour vérifier qu'il ne restait plus aucune baie à sa porté, puis enfin exploré les environs à la recherches d'autres arbres fruitier, OEil Blanc revient s’asseoir face à face avec son buisson. Une moue rebelle sur le museau, la petite femelle n'avait pas encore dit son dernier mot. OEil Blanc recula de quelques pas, prit son élan et s'élança droit sur le buisson à toute vitesse. Arrivée sous les premières branches, la loupiote sauta et referma sa mâchoire sur une branche avant de retomber sur le sol. OEil Blanc se releva, un peu étourdie par sa chute mais les dents toujours serrées sur le morceau de bois. Contente d'elle, la petite se mit à secouer sa prise dans tous les sens dans l'espoir d'en faire tomber quelques fruits. Les baies à peine mûres avaient du mal se détacher de leur branche mais après nombres d'efforts le sol se couvrit peu à peu de fruits rouges.

OEil Blanc lâcha finalement sa prise, épuisée, la loupiote s'allongea sur le sol, le souffle court et la respiration rapide, elle observait avec délice les fruits rependus au sol. Après quelques instants de repos, la jeune louve se releva et recommença à manger quand tout à coup, une voix la fit sursauter :

"- Hé toi ! Ces baies sont aux Opales !!!"

Un frisson parcouru OEil Blanc de la tête aux pattes. Elle s’apprêtait à prendre ses pattes à sons cou lorsqu'elle aperçu celui qui l'avait interpellé. Ce n'était pas un adulte comme elle l'avait cru au départ, mais un louveteau au pelage noir comme la nuit qui devait avoir a peu près le même âge qu'elle. Persuadée que seuls des adultes pouvaient lui faire du mal, le petite retrouva son assurance et pouffa en observa le louveteau trempé avant de se rendre compte qu'elle même était couverte de jus rouge.

- Les Opales, c'est qui ça ? Et toi, qui es tu pour me m'interpeller comme ça ! demanda t'elle d'un air perplexe.

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Kant observait la jeune loupiote, ils étaient des opposés parfaits, lui aussi noir que la nuit, elle, bon pas blanche comme la neige, plutôt de la neige sale (oui Kant est très doué avec les filles XD). En plus c'était qu'une grosse morfale, elle venait d'engloutir toute les baies qui se trouvait à sa hauteur, et désormais le seul moyen qu'elle avait trouvé était d'arracher les branches pour en faire tomber au sol. Elle finit en s'allongeant au sol, complètement essoufflée, bon finalement ils avaient un point commun. Le loupiot continuait de dévisager la petite qui ne l'avait pas encore vue, puisqu'elle lui tournait le dos, si on lui avait apprit une chose essentiel pour survivre, c'était bien de ne jamais tourner le dos à l'ennemie, et de toujours observer autour pour voir si personne n'était présent. Mais un sourire fière et moqueur se dessina sur les babines du loupiot à la fourrure noire quand il remarqua qu'il venait de faire sursauter la petite. La femelle solitaire se tourna enfin vers son interlocuteur, et parut soulager, Kant laissa tomber sa mine fière et esquissa une moue d'étonnement et il était vexé. Le pauvre il ne faisait pas aussi peur qu'il l'aurait crut. La loupiote pouffa et reprit un air fière qui déplut fortement au louveteau. Elle se moqua ouvertement de lui en demandant qui était les opales et qui il était pour lui parler ainsi. Kant grogna dévoilant ses petits crocs d'ivoires et planta son regard ambre à la lueur vexé, puis sur un ton pus arrogant et assuré il rétorqua:

- C'est la meute la plus sanguinaire ! Et moi je suis le futur roi des Opales d'abord !

Kant se mit en position de combat près à bondir sur la petite louvette, il n'allait pas la laisser s'en tirer ainsi. Et puis, avec un peu de chance son grand-père fière de lui, fière qu'il ait chasser son premier intrus. Toujours avec son petit air arrogant et espiègle il rétorqua:

- Tu vas voir la force des Opales !

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La loupiote au pelage blanc se lâcha les babines tout en écoutant d'une oreille distraite ce que lui racontait le loup noir. En effet, la petite femelle était bien trop occupée à suivre du regard un papillon blanc qui virevoltait non loin d'elle. OEil blanc leva l'une de ses pattes avant pour essayer d’attraper l'insecte tel un chaton, puis, elle reporta son attention sur le petit mâle en souriant. Habituée à se chamailler avec ses frères, OEil Blanc ne prenait pas les menaces du louvard au sérieux.

- Sanguinaire ? Ça veut donc dire que vous êtes de grands chasseurs! Mes parents aussi sont doués à la chasse. Répondit la petite sans comprendre les paroles de l'étranger.

Elle bondit alors en direction du papillon et réussit à le plaquer au sol. OEil Blanc sourit, fière d'elle avant de relâcher le pauvre insecte qui eut du mal à reprendre son envol.

- Futur Roi ? Whaou ça a l'air amusant... Au fait moi je m'appelle OEil Blanc. Et quel est on nom ? Ajouta -t- elle d'un air absent en suivant le papillon de ses yeux jaunes.

La petite se retourna finalement vers le loupiot espérant obtenir la réponse à sa question. C'est alors qu'elle découvrit que ce dernier avait adopté une position d'attaque. Pensant avoir trouvé un compagnon et jeu et non un adversaire pour un combat, OEil Blanc imita donc le petit mâle, un large sourire s'étirant sur ses babine encore colorées par le jus rouge des baies.

OEil Blanc jaugea son adversaire d'un rapide coup d'oeil, fit onduler son arrière train de droite à gauche, puis sauta sur le louvard noir, espérant être assez rapide pour le plaquer au sol.

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Lulu ?

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(Oui désolée je répond demain normalement ^^ car comme il y a mon cousin + le travail je me retrouve vite débordée lol)

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Ça marche :) Je ne savais pas que tu avais de la visite Wink

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Kant observait la petite louvette au pelage blanc qui ne semblait pas le moins du monde prendre les menaces du petit noir au sérieux, ce qui lui déplaisait fortement. La petite solitaire s'amusait à poursuivre un papillon et de l'attraper avec sa patte. Lorsqu'il lui précisa que les opales étaient une meute sanguinaire, la petite lui répondit qu'ils devaient donc être de grands chasseurs, et que les parents de la louvette étaient eux aussi de grands chasseurs. Le louvard à la fourrure noire écarquilla les yeux avant d'esquisser une moue grincheuse.

- Mais non idiote ! Tu comprends vraiment rien.

Kant ne quittait pas des yeux la femelle solitaire qui faisait tout un tas de chose, le loupiot n'avait jamais compris comment les filles faisaient pour faire plusieurs choses à la fois. La solitaire bondit vers le papillon et réussit finalement à l'attraper avant de le libérer. Elle trouvait amusant qu'il soit un futur roi, bon aucun des deux ne semblaient avoir conscience des responsabilités que cela entrainait, mais bon, l'insouciance de la jeunesse. Le louvard noir planta son grand regard ambre sur Oeil Blanc puisqu'elle s’appelait ainsi, et la regarda fièrement. La tête haute, l'air légèrement arrogant, il répliqua avec un ton similaire à son attitude.

- Mon nom est Kant, mais tu peux m'appeler "Sa Majesté" !

Kant était en position d'attaque, suivant exactement les règles que son père et son grand-père lui avait apprit aux entrainements, il remua son dernière, tandis que la petite louve en faisait de même. Oeil Blanc bondit en avant dans l'espoir de plaquer le louveteau noir, ce dernier ne voulant pas se faire battre, surtout par une fille, en fit de même.

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La petite loupiote au pelage crème sauta sur son camarade de jeu en lançant un rugissement digne de la petite boule de poils de six mois qu'elle était. La mâchoire grande ouverte dévoilant ses petits crocs à peine sortis de ses gencives, les oreilles bien droites dirigeaient vers l'avant, les pattes avant déployant ses griffes propulsées vers Kant. Ce dernier en fit de même.

Oeil Blanc atteignit sa cible. L'impacte fut doux quoi qu'un peu chaotique. En une fraction de seconde, la petite louve termina son saut les deux pattes avants posées sur les épaules de Kant. Et les deux louveteaux dégringolèrent alors en un sublime roulé boulé. Une fois la chute terminée, Oeil Blanc rigolait à gorge déployée toujours allongée sur le sol. Les yeux levés vers le ciel, la petite regarda quelques instant les nuages passer au dessus d'elle. Tout aussi rapidement que sa joie fut arrivée, celle-ci repartie pour faire place à la mélancolie. Sa famille lui manquait. Où pouvaient ils donc bien se trouver à cet instant ? La cherchaient ils au moins ?

Oeil Blanc soupira au moment où le louvard dénommé Kant posa ses deux pattes avant sur elle. L'une sur sa tempe et la seconde sur son cou afin de l’empêcher de se relever. La petite essaya de se dégager mais peine perdue .... Elle se résigna alors :

- D'accord, tu as gagné, laisses moi maintenant. Je veux une revanche !

La petite essaya a nouveau de se dégager quand un grondement sourd la fit s’arrêter nette. Oeil Blanc leva les yeux vers le bruit, du moins autant que Kant lui permit. La peur lui saisit alors les tripes, un sanglier noir comme l’ébène se tenait à quelques dizaine de mètres des deux loups. Le fauve grattait le sol de son sabot prêt à charger.

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Kant avait plongé droit sur la petite loupiote crème, les crocs dévoilés, cependant la mine arrogante du louveteau noir se décomposa rapidement lorsque ce fut la petite louvette qui lui aplatit les épaules au sol. Les deux jeunes, au pelage si différent, dégringolèrent une petite pente en roulés-boulés. Les deux petits louvards se retrouvèrent sur le sol, Kant se frotta doucement la tête avec sa patte, car il était entré en collision avec quelques choses. Il chercha ce que sa pouvait être mais constata bien vite que sa jeune adversaire était elle aussi au sol. Oubliant complètement sa curiosité concernant l'objet qu'il avait percuté, il se rua sur la louvette et la plaqua au sol. Lors des entrainements, on lui avait apprit qu'une seconde d'inattention pouvait être fatale. Oeil Blanc ne semblait pas être très au courant de cela car elle allait perdre son regard dans les cieux. Le loup noir bondit sur elle et posa une patte sur sa tempe et une autre sur son coup, et laissant son corps choir sur la louvette pour l'empêcher de s'enfuir. La petite louve crème s'avoua vaincue, un sourire moqueur et fière s'afficha sur les babines du jeune loup noir. Oeil Blanc lui dit que c'était bon qu'il avait gagné mais qu'elle tenait à avoir une revanche. Kant montra ses crocs et s'offusqua de la dernière phrase. D'une voix forte et boudeuse il rétorqua:

- Ah non, j'ai gagné, j'ai gagné ! T'avais qu'à rester sur tes gardes d'abord !

Kant continuait de maintenir la louvette au sol quand un grondement sourd s'éleva à quelques mètres d'eux. Le petit opale se tourna vers la source du bruit et se décomposa en découvrant un sanglier couleur d'ébène grattant le sol, envoyant des nuages de poussières derrière lui, il était prêt à charger les deux petits animaux. Le prince opale libéra sa compagne d'infortune, et se retrouva d'un bond léger a côté de la petite, son regard ambré croisant celui de l'énorme sanglier. Le loup noir reculait doucement, même à deux, face à un animal d'une tel et taille et d'une tel force ils avaient peu de chance d'en réchapper.

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Oeil Blanc n'entendit même pas ce que Kant venait de lui répliquer. Son attention était monopolisée par l'origine du grondement ... La petite essaya de se dégager pour se redresser mais en vain, Kant la maintenait bien fermement au sol. Elle dû attendre que ce dernier se relève pour enfin se libérer de son emprise. Sans pour autant quitter le fauve des yeux, Oeil Blanc se releva le plus doucement possible. Mesurant chacun de ses gestes ...

La bête féroce regardait les deux petits de son regard noir. Son sabot grattait le sol d'un air menaçant et à chacune de ses respirations, Oeil Blanc semblait distinguer un nuage de chaleur s'échapper de ses nasaux. Il ne fallait pas être une loup doté d'une grande jugeote pour deviner en un coup d'oeil que les deux petits ne faisaient pas la poids face au sanglier. Si par malheur, la bête empressait à eux, elle n'aurait aucun mal à les piétiner ou les transpercer de ses décences tranchantes.

Oeil Blanc reculait petit à petit jusqu'à arriver à la hauteur de Kant. Elle lui jeta un rapide coup d'oeil, mais suffisamment long pour voir que celui-ci se demandait encore s'il fallait se battre ou s'enfuir.

- Il ne faut pas rester ici ... viens ...

Le oreilles baisées en signe de soumission, la loupiotte entreprit une échappée vers les fourrés qui bordaient la rivière d'Opale. Mais le faune comprenait il les expressions corporelles es loups ? Oeil Blanc avait à peine fait trois pas que le sanglier émit un grondement terrifiant et chargea les deux louveteaux. La loupiotte terrifiée jeta un coup d'oeil à Kant pour voir si ce dernier la suivait puis se mit à courir pour de bon cette fois-ci, mais pour aller où ? ...

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Kant baissait les oreilles, au moindre appel son clan pouvait venir, mais se serait surtout Lui qui viendrait. Et sans doute par excès d’orgueil le jeune prince refusa cette possible solution. Il recula doucement et bientôt il se retrouva côte à côte avec la louvette crème. Il lui tendit un bref regard, même si celle-ci comprit qu'il hésitait à combattre. Sans doute voix de la raison, la jeune solitaire lui parla, lui disant qu'il ne fallait pas rester ici. Sans quitter du regard le sanglier, le prince recula a son tour, baissant les yeux pour n'observer que les pattes de l'animal qui grattait le sol en envoyant des nuages de poussières. Le jeune loup noir fuyait à contre coeur, mais dans son esprit, tout se bousculait, mais une chose était certaine il venait sans nul doute de prendre la meilleure décision.

Kant continuait de reculer, sans forcément trop savoir où il allait. En plus, l'énorme cochon ressemblait à celui qu'il avait semé quelques heures auparavant dans une course poursuite épuisante. Le jeune loup noir n'avait échappé de justesse au terrible animal qu'en franchissant la rivière. Bon cela n'avait peut être pas été l'idée du siècle mais il avait eu un instant de répit, avant de trouver l'autre enquiquineuse sur sa route. Alors que le sanglier chargea les deux louveteau, le jeune opale s’aperçut en jetant un coup d'oeil derrière lui, que sa camarade venait de prendre ses pattes à son cou. Un grognement d'agacement résonna dans sa gorge, et en un demi tour léger, le louvart noir prit la fuite à son tour. L'opale connaissait les territoires par coeur à force de les parcourir de long en large. Mais pour semer la bête féroce qui se lançait à leur trousse, Kant ne voyait que la solution de la rivière. Il ne lui fallut pas longtemps pour rattraper Oeil Blanc, elle semblait perdue et ne pas savoir où aller. Le louvart à la fourrure noire se plaça au côté de sa camarade et lui jeta un coup d'oeil avec un air malicieux et moqueur.

- Tu sais où tu vas ?

Se doutant de la réponse, Kant bifurqua sur la droite, tout en lançant un signe de tête à la louvette pour qu'elle le suive. D'une voix légèrement essoufflé il ajouta.

- On va le semer à la rivière !

Même si le sanglier risquait de contourner la rivière pour aller de l'autre côté, les deux louvards auraient un peu de temps pour trouver une autre solution.

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Oeil Blanc courait aussi vite que ses petites pattes le lui permettaient. Les rives de la rivière Opale étaient boueuses et parsemées de petites roches rejetées par les flots. La petite serrait les crocs, priant de ne pas se prendre les pattes dans l'une d'entre elle. Un seul faux pas et ... non, Oeil Blanc préférait ne pas y penser et plutôt se concentrer sur l'instant présent. Où aller? Elle ne connaissait pas ce territoire elle ne pouvait donc pas espérer semer le fauve grâce à sa connaissance du terrain. Alors que la panique commençait à former un noeux au creux de son estomac, Oeil Blanc se rappella soudain d'une parole que son père avait un jour prononcée: "Cesses de penser que ta petite taille est un handicape. Réflechis et serts tant pour te tirer des situations dangereuses". Un éclair traversa alors le regard du louveteau. Les racines du gros chêne où elle avait passé la nuit! Elle et Kant pourraient facilement glisser entre elles.

C'est alors que le louveteaux noir la rattrapa, courant à sa hauteur, il lui demandait où elle comptait aller. Puis, après avoir lancé un regard mystérieux à Oeil Blanc lui commanda de le suivre vers la rivière. La petite hésita un instant. Comment seraient ils capables de traverser la rivière ? Oeil Blanc savait certes nager, mais elle n'avait encore jamais parcourue une telle distance à la nage et encore moins avec du courant.

Oeil Blanc grimaça et ne sachant réellement pourquoi changea brusquement de direction pour se lancer à la suite de Kant. Le sanglier quant à lui chargeait toujours les deux louvards bien décidé à les chasser de son territoire.

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Kant commençait à fatiguer de courir dans la boue, il trébucha et s’égratigna la joue sur une roche pointue, mais pourtant il ne tomba pas et parvint a se retrouver son équilibre pour repartir de plus belle. Il jeta un rapide coup d'oeil en arrière, Oeil Blanc le suivait mais également le fauve à la fourrure noire. Tout à l'heure, le sanglier ne l'avait pas suivie dans la rivière, donc dans la tête du jeune prince il en serait de même cette fois-ci. Le louvard arriva rapidement aux abords de l'eau, maintenant il fallait trouver un endroit pas trop abrupte et où le courant était le plus faible. Kant remercia sa famille pour les jours où ses oncles où ses grands-parents l'emmenaient pêcher, ainsi il avait déjà repérer les endroits où le courant était faible. Mais quoiqu'il arrive il faudrait tout de même nager. Le jeune loup noir trouva un endroit assez facile pour entrer dans l'eau, il sauta dans le liquide, éclaboussant tout ce qui se trouvait autour de lui. L'eau de la rivière lui touchait déjà les poils du ventre, il regarda sa compagne d'infortune.

- Allez viens vite, faut qu'on se dépêche de rejoindre l'autre rive. Il nous suivra jamais dans le courant !

Le jeune loup noir attendit quelques secondes que la louvette le suive, ou non d'ailleurs, et en entendant le martèlements des sabots du sanglier, il se mit à avancer dans l'eau fraîche. Le jeune opale se faisait souvent déporté par le courant, et pourtant, c'était un endroit où il y en avait peu. Plus il avançait moins il parvenait à garder le contact avec le sol, et l'avantage de ce passage dans la rivière, c'est qu'au milieu de la rivière, une pierre plate se dressait juste sous la surface, ainsi on pouvait s'y reposer quelques instants. Mais encore fallait-il atteindre ce point de repos. Kant jetait de nombreux regard autour de lui cherchant sans cesse Oeil Blanc.

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Oeil Blanc continuait à suivre aveuglement Kant. Le petit loup semblait vouloir traverser la rivière pour semer leur poursuivant. Cette idée effrayait Oeil Blanc qui ne cessait de jeter des coup d'oeil terrifiés à la rivière qui s’écoulait à quelques mètres d'elle. L'eau sombre signifiait que la rivière était profonde à cet endroit et le courant qui filait à toute allure l'emporterait si elle se jeter à l'eau pour essayer de nager. Oeil Blanc commençait à regretter de ne pas avoir suivi son propre plan, mais elle savait pourquoi son instinct lui dictait de faire confiance à Kant.

Tandis que la loupiote commençait à se fatiguer, elle entendait le martellement des sabots du sanglier et son souffle roque se rapprocher. C'est alors que Kant bifurqua vers la rivière et sauta dans l'eau d'un bond assuré éclaboussant tout autour de lui. Œil Blanc s’arrêta au même endroit que lui et jeta un bref coup d'oeil à la rive pour évaluer les risques avant de se jeter à l'eau à son tour. Après tout, Œil Blanc préférait tenter sa chance dans la rivière plutôt qu'avec le fauve.

Contrairement à Kant qui était un peu plus grand qu'elle, Œil Blanc sentait l'eau lui frotter lui arriver à mi-flanc. Le petit loup d'opale avait reprit sa course et bravait désormais le courant pour traverser la rivière. La loupiote prit son courage à deux pattes et s’élança à sa suite. Elle sentait les galets de la rivière rouler sous ses pattes au fur et à mesure qu'elle avançait. De temps à autre, Œil Blanc perdait pattes, mais elle finissait toujours par retrouver un rochet pour reprendre appuis. Enfin, elle arriva sur la petite plateforme de pierre. A cet endroit, la loupiote réussit à reprendre son souffle; n'osant regarder derrière elle pour voir si le sanglier avait l'intention de les suivre elle dit d'une voix éteinte.

- Si nous on arrive à traverser, il en fera sans doute autant ... J’espère qu'il n'aura pas envie de se mouiller car sinon nous devront trouver un autre plan ... Aller continue !

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Le louvard noir continuait de se battre avec le courant, il commençait un peu à regretter son plan farfelue, mais tout à l'heure, le sanglier ne l'avait pas suivie dans l'eau. Le prince opale constata alors que la petite louvette ne le suivait plus du tout et qu'elle était en réalité devant lui. Déjà Oeil Blanc atteignait la plate forme, pourtant, elle avait peiné elle aussi et on lisait la fatigue sur son visage. Kant se hissa à son tour sur la roche plate, il haletait et avait du mal à reprendre son souffle. Le louvard à la sombre fourrure avait presque envie de rester sur son rocher au milieu de la rivière et se laisser aller. Mais déjà la louvette crème l'entrainait vers l'autre rive. Cela remontait le moral du jeune opale qui se dit que se mettre dans les ennuis a deux, c'était toujours mieux. Les paroles de la louvette réconfortèrent le jeune mâle qui se redressa et inspira profondément. Un sourire espiègle se dessina tout de même sur les babines du louvard:

- Y a trop de courant il faudrait être fou pour y aller ^^.

Mais bon, un grain de folie pouvait sauver des vies. Si son père n'avait pas été assez fou pour braver les interdits, il ne serait pas dans cette rivière à patauger pour se sortir des ennuis. Kant quitta la plate forme pour se remettre à nager, il commençait à avoir mal aux pattes, et trouvait que le chemin à parcourir était encore bien long. Après un long effort, difficile le jeune loup noir se retrouva enfin a parvenir a toucher le sol. Un soupir de soulagement s'échappa de sa gorge, et il remonta maladroitement sur la rive. Le prince opale surveilla un instant qu'aucun sanglier ne débarque et jeta un coup d'oeil sur la rive d'en face. Personne. Le sanglier avait peut-être rebroussé chemin, ou bien contourné la rivière, ou alors meilleur option, il avait sauté dans la rivière glissé et avait été emporté par le courant. Kant se tourna vers Oeil Blanc un large sourire aux babines, avec une fierté non caché.

- Hé t'as vu comme mon plan était bien vue quand même !

Invité

La petite louve s'accorda un bref instant de répit pour reprendre son souffle et examiner sa seconde partie de la traversée. De l'autre coté de la plateforme, la rivière ne semblait pas plus profonde mais le courant lui semblait plus agité. Œil Blanc se mordit la babine inférieure. Était elle bien sûr de vouloir faire ça ? Mais l'idée d'être embrochée ou piétinée par la fleuve la convainquit vite de reprendre la traversée. Elle prit donc une grande bouffée d'air, plus destinée à lui donner du courage que du souffle et se jeta à nouveau à l'eau.

Ses petites pattes glissaient sur les rochers polis qui recouvraient le sol de la rivière et le courant lui faisait de temps à autres boire la tasse. Malgré tous ses muscles qui lui faisaient mal, la louvette continuait à avancer. Si elle arrêtait de nager maintenant elle était perdue. Elle ferma donc les yeux et serra ses crocs aussi fort qu'elle le pu pour se donner du courage. Soudain, ses pattes avant rentrèrent en contact avec le rivage. Œil Blanc rouvrit les yeux et se rendit compte qu'elle avait dérivé de quelques mètres. Le petite se hissa avec difficultés sur la terre ferme et s'y allongea pour reprendre son souffle. Elle vit alors Kant s'extirper à son tour de la rivière. La louvette alla le rejoindre d'une démarche tremblante et s'avachit près de lui. Le souffle court, mais contente à la fois d'être vivant et de son exploit.

- Oui, .... c'est un bon plan ... finalement ... et tu as été très .... courageux. Articula la petite louve entre deux bouffées d'air.

Invité

(Très désolée du retard mais je savais pas quoi répondre Wink

)

Oeil Blanc s'avachit près de lui, et Kant en fit de même, le souffle toujours court, il avait du mal à reprendre son souffle. Cependant il était excité comme une puce et avait presque envie de bondir dans tous les sens. Mais son corps endoloris refusait de faire cela. La jeune louvette s'accorda à dire que son plan n'était pas trop mal, peut être qu'il aurait put trouver mieux. Mais bon, en galopant à vive allure avec un fauve aux trousses, c'était le seul qui lui était passé par la tête. LA petite solitaire termina en lui disant qu'il s'était montré très courageux. Un sourire éclaira lentement le visage du jeune loup noir. Encore haletant il rétorqua d'un ton enjoué et fier:

- Oui ... merci, mais ... toi aussi tu as ... été très ... courageuse !

Kant n'était pas très habitué aux compliments, ni trop à en recevoir et encore moins à en faire, surtout à un non-opale. Dans le fond, cette rencontre qui avait pourtant assez mal commencer se terminait bien. Et le jeune héritier, était près à continuer à jouer et voir cette nouvelle amie.
Un hurlement retentit près de la rivière, il ne fallut pas longtemps à Kant, pour comprendre que quelques membres du clan venaient de se lancer à sa recherche ne le voyant pas rentrer. Il jeta un coup d'oeil à sa nouvelle amie.

- Je vais avoir des problèmes. Mais on pourra se revoir ... enfin si ... tu veux bien.

Kant attendait une réponse de la petite louve avant d'aller rejoindre les siens.

(Je te propose qu'on le termine et on refera un plus tard dés que Kant sera devenue le meneur des opales ? ^^)

Invité

Oeil Blanc roula sur le dos en rigolant. Cette aventure périlleuse lui avait bien plu finalement. Passer si près du danger et s'en sortir indemne ... whaou. Jamais encore la petite louve n'avait vécu cela. A ses cotés, Kant ne cessait de bondir. Lui aussi semblait avoir apprécié leur mésaventure. Son attitude n'était d'ailleurs plus la même. Il semblait désormais bien plus amical et Oeil Blanc devinait même l’esquisse d'un sourire sur ses babines.

Soudain, un hurlement loin se fit entendre. Oeil Blanc se releva d'un bond, les oreilles dressées en direction du bruit, prête a s’enfuir de nouveau si le situation le nécessitait. Elle jeta un regard perdue en direction du Kant. Lui ne semblait pas être effrayé le moins du monde. Il semblait juste un peu gêne comme si il s’appétait à se faire disputer. La loupiote n’attendit pas longtemps l'explication qui s'en suivit. Ces loups qui hurlaient au loin devaient appartenir à son clan ou même faire partis de sa famille. Alors qu'il exprimait le désir de la revoir, Oeil Blanc sentit de nouveau ses entrailles se nouer... Dès l'instant de sa rencontre avec le jeune Opale, elle avait oublié les atrocités qu'elle avait vécu ses derniers jours. Maintenant qu'il parlait de la quitter et la laisser seule avec ses pensée noires, elle sentait de nouveau la peur et la panique l'envahir. Le jeune loup noir la regardait en souriant, attendant sa réponse. Hésitante, elle se lanca tout de même :

- Je ... je peux venir avec toi. Je ne sais pas où est ma famille et je ne sais pas pour aller ... je me disais donc que je pourrais peut être t'accompagner ?

Les oreilles rabattues et les yeux brillants de larmes qui refusaient de s'éculer, elle attendait la réponse du jeune loup noir.

[Ça marche toujours pour que Oeil Blanc entre chez les Opales ? Sinon j’édite pour terminer là ^^ Biz]

Invité

Kant entendait les hurlements de son clan, il observait Oeil Blanc qui était prête à fuir. Puis la louvette sembla se détendre, quand elle remarqua que le louvard était loin d'être effrayé. A vrai dire, lui ne risquait pas grand chose, sauf de se faire gronder sévèrement, mais ce serait surtout les nourrices qui allaient se prendre un beau sermon pour avoir laissé le jeune héritier s'échapper et sans surveillance. La petite solitaire semblait triste, mais Kant ne pouvait pas comprendre la solitude ayant toujours été dans le clan des opales, du plus loin qu'il se souvienne. Et avec son jumeau ils avaient été couvés et surprotéger au maximum. Le loup noir remarqua comme de la peur dans le regard de sa nouvelle amie. Le jeune loup noir s'approcha d'elle doucement, le regard rassurant et espiègle. Oeil Blanc lui demanda si elle pouvait venir avec lui, l'héritier écarquilla d'abord les yeux, se demandant comme le clan allait accueillir une petite nouvelle. Mais devant tant de peur et de chagrin, car même si les larmes ne coulaient pas, l'opale avait remarqué les yeux humide de la louvette. Kant lentement s'approcha de son amie, et lui déposa une lèche sur le museau pour la rassurer. Avec un sourire et un ton espiègle il répondit:

- Hum, d'accord, mais dans ce cas tu te feras gronder avec moi ^^. Allez viens, plus on attend, plus on va se faire gronder fort.

Finalement, il aimait bien cette nouvelle amie. Kant s'élança dans les bois en attendant Oeil Blanc qui le suivit, jusqu'à la tanière du clan.

(J'attends que tu vois le rp, puis je le déplace Wink

)

Invité

Terminer apparemment, je déplace. c: