~ A elle seule, la vie est une citation ~

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Myosotis s'aventura dans le Désert Démoniaque, elle avait envie de se retrouver seule. En fait, elle était toujours seule, aucun amis, rien. Elle aimait la solitude et elle se demandait pourquoi elle avait choisi de retourner dans une meute, elle aurait pû rester solitaire et venger sa mère. Elle se remémora son doux pelage, la chaleur de son corps et son regard plein d'amour qui l'observait s'amuser avec ses amis. A cette époque-ci, la louve au fort caractère était amicale, rigolote, généreuse, plein d'humour, ambitieuse, protectrice, affectueuse et toutes les autres qualités possibles. Mais, elle était, autrefois, belle, elle n'avait pas cette cicatrice qui lui gâchait la beauté de son visage. Jamais elle ne pensait à la mort. Jusqu'au jour où sa meute se fit attaquer. Une larme coula, elle finit sa route sur sa joue droite où reposait tranquillement un souvenir assassin. Elle regarda au loin, la chaleur faisait apparaitre une étendue d'eau, mais Myosotis savait que ce n'était pas vrai. L'astre du jour tapait sur la fourrure de la louve, elle avait chaud. Mais elle ne voulait pas retourner au camp, elle était bien ici. Un vent s’engouffra faisant voler le sable, Myo' ferma les yeux. Le picotement des grains était terrible, c'est un chose qu'elle ne pouvait pas supporter. Tout à coup, un souvenir jaillit.

Il y avait Faust son ancien compagnon, disparu après un aveu soudain. Ils étaient ensemble, aussi serrés et collés qu'ils le pouvaient. Ils étaient différents, mais ils s'aimaient. Certains loups les appelaient le couple Ange-Démon, en effet, Faust était noir tant dis que Myosotis étaient blanche. Ce souvenir, ne s'arrêta pas là, c'était le jour où Myosotis mit un terme à cette relation, ce jour où elle regretta son geste.

Flashback

Myosotis était heureuse, la plus heureuse des louves. Des amis, une famille, une meute, un compagnon. Faust et elle s'étaient rencontrés quand ils étaient petits, les deux louveteaux étaient tout de suite devenus amis. Ils grandirent ensemble, ils faisaient tout ensemble. Jusqu'au jour où Faust avoua ses sentiments à Myosotis, la louve blanche ne su pas quoi faire au début. Mais elle se rendit compte bien assez tôt qu'elle aussi éprouvait quelque chose pour lui. Là, ils étaient tous les deux blottis contre l'autre. Myosotis avait peur, mais à l'intérieur. Elle avait peur que Faust la laisse tomber un jour, qu'il la délaisse, seule face au destin. La louve blanche se leva sous le regard questionneur de son compagnon, elle s'assit en face le regarda dans les yeux et dit:

- Faust, je t'aime.

Myosotis ressentit un pincement au cœur, elle ne voulait pas le blesser, juste lui dire que c'était fini, qu'elle avait trop peur. Faust la regarda surpris par ce soudain aveu. Qui n'était pas vraiment un aveu.

- Je sais, Myosotis, moi aussi je t'aime.

Myosotis sentit une grosse boule dans la gorge, elle grossissait au fur à mesure que les secondes s'écoulaient. Elle marqua une longue pause tout en fixant de ses yeux noirs les yeux océans de son compagnon.

- Mais... Il faut que ça s'arrête entre nous, Faust. Je ne peux plus continuer, j'ai trop peur. Trop peur que tu me délaisse, trop peur que tu me remplace. Je ne dis pas que je doute de ton amour, je sais que tu m'aime. Moi aussi je t'aime. Mais, comprend-le, s'il te plait.

C'était dit, Myosotis se retint de pleurer, elle observait Faust. Il regarda ses pattes, puis, lentement il se leva, et marcha en direction de la sortie du camp. Il passa devant son ancienne compagne dont les yeux ne pouvait retenir ses larmes. Lui aussi, il laissa échapper une petite goutte qui s'écrasa sur le sol, juste devant Myosotis. Celle-ci éclata en sanglots, elle ne pouvait rien faire. Non. Elle ne voulait rien faire.

Flashback End

Myosotis laissa les larmes couler. Quand elle ouvrit les yeux, elle vit devant elle un loup. En fait, il s'agissait tout simplement de Méphi', le dominant des Opales.

Invité

Le désert est un lieu peu commun et loin d'être chaleureux, enfin sans mauvais jeux de mots, tout y est trop sec et aride, on ressent comme un mal être. Il parait que c'est la même chose en enfers, mais personne n'a su vraiment le prouver jusqu'à maintenant. A vrai dire, l'enfer n'est-il pas tout simplement sur Terre ? Le grand loup noir qui s'avance dans cette étendue désertique, de pauvres plantes sèches qui ne trouvent leur place que dans le désert. Mais ce loup au sombre pelage est loin d'être n'importe qui, non loin de là, il s'agit en réalité du dominant Opale en personne. Et ce fameux désert démoniaque, et bien lui appartient, puisqu'il se situe sur ses terres, certes il sert de frontières. Mais meilleur protection naturel pour un territoire cela semble difficile, car qui, à moins d'être un fou, s'aventurerait dans le désert? Méphistophélès, sans doute, mais génie et folie ne vont-ils pas de paire ? Le dominant opale avait décidé de s'aventurer dans le désert, car il avait besoin de réfléchir et de se confronter à lui même, le temps avait agit sur lui, il était marqué par la vie, et la cicatrice sur son oeil gauche, souvenir de son combat avec la princesse et le prince de son ancienne meute. Le temps des rubis, où il n'était encore qu'un chasseur, mais il avait toujours eu du mal avec l'autorité. Fut une époque où il avait été mis à la condition d'oméga, mais de son passé il en restait mystérieux, seule peut-être Sinka avait quelques pistes, la seule chose qu'il avait révélé c'est qu'il avait tué sa famille et quelques membres de son clan.

Dans le désert tout est difficile, y vivre, en sortir, l'espoir se transforme bien vite en désespoir. Le soleil tape sur la fourrure noire du loup opale. Mais cela ne le dérange pas plus que cela, son corps le protège de la chaleur comme du froid. De nombreuses légendes racontent que quelques loups s'y sont aventurer mais que personne n'en ai jamais revenu, mais il a bien fallu que ces légendes naissent de quelques parts. Enfin bref, malgré la chaleur aride, et que les zones d'ombres soient nulles dans ces terres, le désert restait un lieu particulier et que le dominant Opale appréciait. Méphisto passa devant un cactus, et remarqua une ombre blanche à quelques mètres, ombre ou mirage ? Il n'y avait qu'un seul moyen pour le découvrir y allait. Un vent chaud faisait voler des nuages de sables, le grand mâle se dit alors que la prochaine fois il irait se balader dans le désert dans la nuit.

Le grand loup noir se rapprocha de la forme blanche, tel un fantôme, Méphisto arrivait en face de la louve, et il s'avéra qu'elle était bel et bien réel. Il put sentit sans peine à son odeur qu'elle s'imprégnait doucement de l'odeur des opales, mais elle était nouvelle, cela il le savait déjà. Puisque chez les Opales, rares étaient les membres qui ne portaient pas son sang. D'une voix rauque et sans une once d'émotion il prit la parole le premier.

- Bonjour.

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[ Des nouvelles ? ]

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aucune

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[ Je le mets donc aux archives ? ]

Invité

Pas de nouvelle je met aux archives.

» Seule ... Ou presque !
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~ A elle seule, la vie est une citation ~

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