When you’ll drop the act I’ll start to attack
Folie. Un mot que personne ne décrit de la même manière. Un mot qui n’a jamais deux fois la même signification. Il y a deux facettes à ce mot, le bon côté et le mauvais. La folie de Darkhan est destructrice, effrayante et dangereuse. Présente par moment, absente par d’autres. Indéfinissable tellement elle lui apporte des changements. Méprisable pour les uns, merveilleuse pour les autres. Sans cette folie, il ne serait rien. La seule question réside alors, cette folie est-elle réelle ou n’est-ce qu’une grande illusion ?
Sadisme. Le monde n’est pas un lieu merveilleux. Tout être ne peut être bon. Quand le sang coule et que les cris raisonnent, seule la mort semble être sympathique. Torture menant à un simple massacre, des mètres et des kilomètres de terres teintés du sang d’un être vivant. Les cris deviennent pleurs, sanglots tombant dans l’oreille d’un sourd, car Darkhan aime la chair, aime le sang, aime la souffrance.
Stratégie. On ne peut survivre dans ce monde en vivant jour après jour sans jamais penser au lendemain. On ne peut gagner un combat, qu’il soit verbal ou physique en ne pensant à rien. Il faut toujours avoir un pas, trois pas, sept pas d’avance. La fin justifie les moyens.
Mensonge. Car il n’existe aucun être absolument honnête. La vérité blessante et choquante mène à bien plus de conflits que quelconque mensonge bien répété. Mentir est ce qu’il fait de mieux, car il vit dans le mensonge d’être comme les autres, simplement loup, simplement vivant.
Arrogance. Être hautain face aux autres n’a rien de bien compliqué. Quand rien ne peut nous atteindre, on ne peut regarder les autres et se dire qu’on les comprend. Non, on ne se croit pas forcément meilleur que les autres. Mais chaque geste, chaque parole et chaque regard est pourtant tinté d’une supériorité grandissante.
Paresse. Quand on donne la mort, il ne faut jamais aller trop vite. Même lors d’un simple combat menant à une simple victoire, la précipitation ne mène à rien. Le loup prend son temps pour tout ce qu’il entreprend. Il ne donne pas dans la facilité et se complique parfois la vie, mais jamais dans la rapidité. Darkhan est calme, toujours trop calme. Presque serein.
L’impassibilité dont il fait preuve fait froid dans le dos. Il n’a pas une once d’empathie. Il n’a simplement aucun sentiment. Le loup n’a jamais ressenti la peur, la joie, la colère ou la tristesse. Il ignore ce que c’est et ne peut que prétendre le savoir.
L’illusion d’être normal, l’art d’imiter chaque être l’entourant pour les manipuler encore plus facilement. Une comédie incessante, un sang-froid effroyable. Une imprévisibilité dangereuse et méthodique accompagne ce faux semblant lunatique. Il peut vous parler et vous avoir l’air plutôt sympathique, avant de vous attaquer sans que vous ne vous en rendiez compte. Et de la même sorte, il peut soudainement arrêter toute attaque pour vous laisser seul. La solitude est son domaine, l’ombre son terrain de jeu. Votre vie en est la partie.
Son intelligence n’a d’égale que sa folie.