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Wolf Temporal
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L'été persiste sur les territoires Temporaliens, pour le plus grand plaisir des loups habitant ces terres. Uniquement chez les Améthystes, la chaleur n'est pas au rendez-vous, et les températures ne dépasseront pas les 20°C. Pour tous les autres territoires, soit les Saphirs, Rubis, Émeraudes et Diamants, les températures dépasseront largement le seuil des 30°C, alors ne restez pas exposés au soleil trop longtemps!
+ Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits. HANNAH.
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Zephyr
Le petit singe ~ Jumeau de Zeke.
Avertissements : Messages : 39 Date d'inscription : 24/08/2013 Age : 28 Localisation : Regarde à gauche. Pas là? À GAUCHE, CONNARD.
Sujet: + Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits. HANNAH. Ven 30 Aoû - 13:26
Peut-être qu'un jour.
Bon matin, Amadeus. Contrairement à ce que tes rêves auraient pu laisser croire, il ne fait pas soleil, loin de là. La température est exécrable. De la pluie, de la brume, beaucoup d'humidité; de la grosse merde, en résumé. Ta meute n'est pas bien loin, refusant elle aussi de mettre le nez dehors en voyant l'herbe mouillée et le ciel au teint grisâtre. Tu bailles longuement, puis secoue faiblement la tête, le réveil étant des plus pénible. Malheureusement, aujourd'hui, c'est l'entraînement. Tu avais appris à faire abstraction de la température lorsque tu entraînais les jeunes apprentis gardiens. À la guerre, l'ennemi n'arrêtait pas le combat parce qu'il neigeait ou pleuvait; c'était la même chose lors des entraînements. Tu te lèves et te poses sur tes grosses pattes, puis t'étire. Tes articulations craquent un peu, mais c'est normal quand tu viens de te réveiller. L'âge, Amadeus, l'âge. Tu rigoles dans ta barbe puis pousse un petit grognement pour réveiller les jeunes que tu entraînes. Les couinements plaintifs qu'ils poussent tous résume bien la situation: ils ne veulent pas sortir leur cul d'ici tant qu'il y aura pluie et mauvais temps. Tant pis pour eux. Tu sors en rigolant, la pluie, qui était étonnement chaude, te réveilla.
Tu attendis quelques minutes dans l'entrée de la petite grotte. Aujourd'hui, entraînement dans le creux. C'était un lieu que tu appréciais beaucoup, mais pas seulement pour son aspect sympathique et unique, mais aussi parce que c'était porte ouverte pour les intrus voulant passer sur les terres de la meute. Il fallait rester vigilants en constance, avoir les yeux rivés sur l'horizon et la truffe à l’affût. Malheureusement, le vent n'était pas à ton avantage, aujourd'hui. En plus de la pluie et la boue, un ennemi pourrait facilement masquer son odeur, sa présence. Tant pis. Tu prendrais le risque. La petite bande te suivis jusqu'au creux sans problèmes. Déjà, quelques uns en avaient plein le cul d'être mouillés et sale, mais toi tu leur riais à la gueule en les traitant de mauviette. C'était blesser l'égo d'un jeune mâle que de le traiter de mauviette. Si ça pouvait les pousser à rester, alors pourquoi pas?
« Vous êtes malchanceux aujourd'hui, mes p'tits. Un gardien doit oublier la température. Même s'il y a un ouragan, il doit continuer à faire son boulot. Vous irez vous laver dans les pattes de maman-papa après, ça n'a pas d'importance. Aujourd'hui: pistage sous la pluie. Vous verrez, c'est loin d'être facile, mais... »
Tu es coupé par un bruit. Tes oreilles se plaquent vers l'arrière, tu es tout de suite en mode protection. Ton regard ambré se pose sur tout ce qui te semble louche, et fini par s'attarder à une ombre blanche qui se faufile entre les arbres. Un grondement sourd monte dans ta gorge et résonne sur les arbres et rochers autour. Tu fais un signe de tête aux petits et ils se regroupent en peloton derrière toi, de sorte à ce que tu puisses les protéger si jamais ce loup avait de mauvaises intentions.
« Qui êtes-vous, mécréant! Sortez de votre cachette! » Et puis, si c'était un émeraude, tu t'excuserais. Si ce n'en était pas un, tu lui botterais les fesses. Pour l'instant, son odeur était masquée, il avait l'avantage de l'effet de surprise. Et ça te faisait un peu froid dans le dos.
bohemian psychedelic
Cléo
♚ Lost Girl. ♚ Administratrice Générale.
Avertissements : Messages : 5796 Date d'inscription : 15/08/2012 Age : 25
Sujet: Re: + Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits. HANNAH. Dim 1 Sep - 18:00
Hannah
Le jour allait se lever dans quelques minutes seulement, et l’on pouvait dorénavant observer cette ligne rouge luisante derrière les collines. Elle annonçait le lever du jour et l’apparition du soleil. Les derniers assassins en route pour commettre leurs crimes se dépêchaient, bâclant cette tâche qu’ils aimaient tout particulièrement exécuter en pleine nuit, dans cette période obscure où personne ne vous remarque, vous vous fondez dans la masse très facilement. Un demi-cercle jaunâtre grimpe les collines et commencent à éclairer les environs, réveillant les habitants de ces terres peu à peu, un à un. On entend quelques coqs, chantant triomphalement leur hymne chaque matin, mais qui ne tarderont pas à être dévorés par les affreuses bêtes peuplant la forêt, ou tout bonnement par un loup affamé qui n’aurait trouvé qu’un vulgaire coq à se mettre sous la dent. C’est bien triste, mais tous les loups n’ont pas la vie de rêve qu’ils auraient imaginée étant petits. On a pas tout ce qu’on veut dans la vie, Hannah. Ce proverbe, jamais je ne l’avais oublié. Lorsque je n’étais encore qu’une petite apprentie, mon maître Jilano n’arrêtait pas de me répéter cette phrase, bien que je m’entêtais à agir comme si elle n’existait pas. A l’époque, je n’étais encore qu’un louveteau en détresse, cherchant de l’affection, du réconfort, ces choses que je n’avais eu, parce que j’avais été abandonnée dès mon plus jeune âge. Mais mon maître m’a fait prendre conscience que la vie ne fait pas de cadeaux, alors inutile de se morfondre sur soi-même, il faut se battre pour obtenir la chose tant convoitée, même si ça n’est pas chose facile. Peut-être un jour retrouverai-je mes parents, qui sait ? Mais ça n’est sûrement pas demain la veille que cette chose se produira, et peut-être même que cela ne se produira jamais, bien que je m’entête encore une fois à y croire. Jilano disait aussi qu’il y avait toujours un espoir, lorsque je lui confiais mes chagrins, mes peines dues à la perte de celle qui m’avait mise au monde et de mon géniteur. Comment pouvait-on ainsi abandonner quelqu’un ? Pour moi, la chose est très claire : si on ne veut pas de louveteaux et que l’on n’est pas prêt à assumer ses responsabilités, alors on n’en fait pas. Par exemple, moi et Kovu n’allons pas avoir des louveteaux maintenant, c’est beaucoup trop tôt, nous ne sommes même pas encore adultes, ça serait chose inutile. Parfois je me demande si je n’étais pas un accident de la vie, et qu’au final mes parents ne s’étaient jamais doutés de rien. Mais… n’avaient-ils pas un entourage à qui me confier, au lieu de me laisser vulgairement recroquevillée dans la neige d’un froid extrême… Je n’arrive malheureusement pas à oublier cette tragédie, et je n’arrive également pas à me souvenir ce qui a bien pu m’arriver, pour qu’on m’abandonne ainsi, alors que je savais à peine parler et marcher… Le jour se lève enfin. Les premiers rayons lumineux en provenance du soleil viennent me chatouiller la truffe alors que je suis dans un sommeil profond, comme si rien ni personne ne pouvait me réveiller. Et pourtant… La lumière, elle, peut. Comme si aujourd’hui, une tâche m’était destinée et que je devais l’effectuer dès la première heure du matin. Comme d’antan, lorsque j’effectuais mes entraînements avec mon mentor, que je qualifiais plutôt de maître. Mais c’était du passé tout ça maintenant, et même si je savais que je ne pouvais pas faire une croix dessus, je préférais penser à mon avenir avec Kovu et avec toutes ces personnes que j’avais rencontrées en arrivant ici plutôt que de me morfondre dans le cruel piège qu’était le passé. J’ouvris un œil, puis deux. Comme la plupart des gens le savent, les yeux bleus sont les plus fragiles. Et alors que je pensais échapper à la lumière, celle-ci vint pile m’éblouir au moment où je m’y attendais le moins, alors que j’enlevais mes pattes de mes yeux. Je roulai sur le côté et regardai dans une autre direction pour me réveiller en douceur, même si c’était déjà raté d’après moi. Je me léchai le museau d’un coup de langue avant d’éveiller mes membres en m’étirant de tout mon long tel un chat. Je bâillai longuement avant de m’ébrouer et de regarder le soleil, se présentant encore comme un demi-cercle perché juste au-dessus des collines s’affichant à l’horizon. C’est une nouvelle journée, Hannah, à toi d’en faire une belle journée. Je souris, comme si quelque chose venait d’égayer ce début de journée. Une légère brise se leva, emportant tous ces vieux souvenirs, le temps d’une journée. Cette brise ne me lâchait pas d’une semelle. Ce soir, elle reviendrait, j’en étais persuadée, me ramenant ce que j’avais semé quelques heures auparavant. Solitaire que j’étais, jamais je n’avais pris la peine de visiter les autres territoires des terres Temporaliennes, jamais. A vrai dire, je considérais les territoires libres comme mon chez-moi, ce pourquoi je n’éprouvais pas cette envie insatiable d’aller à la découverte des terres d’autres meutes, tout cet espace me suffisait amplement. Mais aujourd’hui, les choses changeaient, bougeaient, et mon quotidien changerait bien rapidement. La routine, au bout d’un moment, c’est quelque peu lassant. Ces terres encore inexplorées seraient bientôt comme les terres libres, c’est-à-dire que je les considérerai comme mon chez-moi. L’ensemble de Wolf Temporal est mon chez-moi, et même si c’est mon quotidien, je ne le changerai jamais, même pour tout l’or du monde. En effet, cela valait bien plus. Le ventre creux, je me cherchais une proie au plus vite, afin de remonter mon énergie à cent pour cent. Ce ne fut pas chose difficile, et lorsque j’eus suffisamment mangé – il fallait dire que ce chevreuil avait été délicieux – je me mis en route. Où ça ? Je ne le savais pas encore, mais il était clair que pour la première fois de mon existence, je quittais les territoires libres et Améthystes, allant conquérir ces terres encore inexplorées à mes yeux. L’air marin flottant dans les alentours se dissipa très rapidement, pour faire apparaître en moi un sentiment de légèreté que je n’avais encore jamais éprouvé jusqu’à présent. Une forêt se dressait devant moi. Je ne savais pas encore où j’avais atterri mais je sentais que jamais je n’étais venue par ici. Je m’engouffrai dans cette forêt aux feuilles d’un vert rarissime lorsqu’un bruit parvint jusqu’à mes oreilles. On aurait dit qu’une colonie avait été établie dans les environs. Je m’avançais davantage dans la forêt afin d’arriver près de cette soi-disant colonie. C’est alors qu’à travers les branchages j’aperçus un loup assez âgé avec des apprentis derrière lui. Ah ça me rappelle des souvenirs… songeais-je, pensive. Comme si toutes ces choses que j’avais laissées partir avec la brise ce matin était revenue d’un seul coup, tel un boomerang. C’est alors que j’entendis ceci, en provenance du petit groupe qui avançait progressivement : ▬ « Qui êtes-vous, mécréant! Sortez de votre cachette! » . Comme si de tels propos avaient lieus d’être. Je n’étais en aucun cas un intrus, ni une menace, et je ne le serai jamais. Les conflits entre meutes, tout ça est bien derrière moi à présent, et je ne suis pas prête de faire machine arrière. Mais au moins, ce loup est quelqu’un de brave, qui défendra ses apprentis avant tout, même si on dirait qu’il n’est pas délicat, enfin, vous voyez certainement ce que je veux dire. Afin de lui faire entendre raison, je sortis de ma cachette en trottinant, comme si de rien n’était et je me postai devant le petit groupe, inspectant chacun de ses membres, tous plus mignons les uns que les autres, sauf bien évidemment le meneur, qui était sans doute trop vieux pour moi, et pas à mon goût. C’est alors que je souris, comme par provocation, prenant le temps de m’asseoir sur le sol humide.
▬ « Je suis une solitaire, pas de quoi s’inquiéter bougre d’âne. Les conflits des meutes sont bien loin derrière moi, et je ne compte pas y retourner de ci-tôt. »
Zephyr
Le petit singe ~ Jumeau de Zeke.
Avertissements : Messages : 39 Date d'inscription : 24/08/2013 Age : 28 Localisation : Regarde à gauche. Pas là? À GAUCHE, CONNARD.
Sujet: Re: + Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits. HANNAH. Lun 2 Sep - 21:08
Peut-être qu'un jour.
Une louve au pelage blanc sortit de sa cachette. Tu baissas un peu ta garde. Elle ne semblait pas vouloir du mal aux apprentis, ni même à toi. Tu laissas le temps à ta méfiance de retomber puis soupira un bon coup, posant ton regard ambre dans celui de la femelle. Son derrière se déposa sur le sol; aucune trace de méchanceté. Malgré le fait que tu te sois calmé un peu, ton corps raide et paré à l'attaque protégeait encore les jeunes derrière toi. Tu secouas le museau lorsqu'elle te traita de bougre d'âne. Ça, c'est surement sa vengeance à ton mécréant. Un ricanement grave monta à ta gorge, puis tu l'imitas et posa ton derrière sur le sol. Une solitaire, donc. Ceux dont l'âme est moisi, ceux qui n'ont jamais trouvé réconfort et plaisir d'avoir une grande famille qui vous supporte. C'était dommage pour elle, mais ce n'était pas dans ton intention de la forcer à penser quoi que ce sois. Tu hochas faiblement la tête, acceptant ses explications.
« Votre opinion concernant les meutes ne m'intéresse guère, mademoiselle. J'accepte cependant votre avis, et ne la remet pas en question. Il en reste qu'un solitaire se doit de respecter les terres des meutes, même si leurs problèmes ne les concernent en rien. » Tu pris une courte pause, te léchant rapidement les babines. « Puisque vous êtes sur les terres de ma meute, je suppose que j'ai le droit d'au moins vous demander votre nom, si? » Tu fis un bref clin d'oeil à la louve face à toi, tentant de pencher un peu sur l'humour pour détendre l'atmosphère.
Tu fis signe aux gamins qui te suivaient de rebrousser chemin et retourner à la grotte; la pratique d'aujourd'hui allait être annulée. Premièrement, parce qu'ils étaient déjà tout trempés, et deuxièmement, parce que tu voulais faire plus ample connaissance avec cette louve. Intrigante, voilà ce qu'elle était. L'opinion qu'elle portait envers les meutes te portais à réfléchir, et en tant que vieux sage, réfléchir était une de tes activités favorites. Ton regard d'ambre était posé sur la femelle depuis tout à l'heure, et tu ne la lâchait pas une seule seconde. C'était un peu intimidant, même assez inquiétant, mais tu faisais bien ce qui te semblais bon de faire, quitte à la déranger un petit peu.
« Qui êtes vous? Et surtout, que veniez vous faire en des lieux qui ne sont pas vôtres? »
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