En atteignant le pinacle de la puissance, en devenant celui qui ignore la défaite. La défaite étant un signe de soumission, dont le maître ne fera jamais preuve. La puissance, un bien fait qui n’étant pas eternel, s’avère de quelque chose ayant une très grande importance chez les exigeants. Le manteau de l’automne apparait, venant s’étendre sur le cadavre de l’hiver. Sur les terres enneigées de Wolf Temporal, près de l’arbre enneigé, l’on ne pouvait croire à cette période de l’année ou plutôt, à cette saison mordorée. En effet, l’hiver eternel ne cèdera sa place à l’automne bien plus tard que prévu chez les Diamants. Mais au loin, les feuilles de chênes étant étendues sur le sol glacial ne pouvait que montrer l’arrivée automnale. La brise matinale caressait d’une douceur extrême le pelage du jeune Rubis. S’élevant dans les airs, les feuilles mortes arrivaient à tournoyer autour de l’arbre enneigé. Mais son heure viendra. Ses feuilles de chêne ont fait leur temps et à présent, il est temps pour elles de se séparer de leur créateur, l’arbre. Le jeune louveteau avançait lentement, au rythme que les feuilles tombaient une à une. Il était temps pour lui de découvrir de nouvelles terres afin d’en apprendre un peu plus sur les autres meutes. Il était temps pour Deamon de réfléchir  son futur et à ce qu’il fera plus tard. Décidera t-il de fonder une famille, ou de rester seule, célibataire eternel ? Il a toute sa vie devant lui. Et puis après tout, l’amour ne se commande pas. Marchant pas à pas sur le sol humide, atteignant l’arbre enneigé à une allure cadencée, Deamon s’arrêtait net, sans se demander pourquoi. Il avait humé une odeur. Celle-ci atteignant ses petites narines, il suivit la trace de celle-ci en se méfiant de ce qu’il s’agissait. Trépassant, slalomant entre les branches d’arbres, esquivant les derniers grêlons de la saison, il arrivait enfin à destination. Au pied de l’arbre. Tapis dans un petit fossé il espionnait. Ce qu’il vit ? Une petite loupiote postée au pied de l’arbre. Regardant avec malice cette splendeur éternelle avec grande impression. D’où le petit était placé, il ne pouvait entendre les brèves paroles que celle-ci prononçait à voix basse. Il voulait s’approcher. Mais il ne voulait hélas pas se faire remarquer. Soudainement, le jeune mâle gigotait maladroitement et fit craquer quelques brindilles. Bondissant d’un bond du buisson, il voulait faire croire qu’il était prit au piège. Mais arrivant sur ses quatre pattes, il se nettoyait ensuite le pelage avant de s’avancer vers la jeune loupiote. Avançant timidement, il se sentait gêné. Mais une fois arrivé à sa hauteur il prit son courage à deux pattes avant de se lancer.


-« Ah les buissons, ils piquent hein. Salut, moi c’est Deamon et je suis un Rubis. Comment t’appelles-tu charmante demoiselle ? »

Il était très gêné et timidement il essayait de passer à autre chose avant qu’elle ne dise qu’il est maladroit.