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L'été persiste sur les territoires Temporaliens, pour le plus grand plaisir des loups habitant ces terres. Uniquement chez les Améthystes, la chaleur n'est pas au rendez-vous, et les températures ne dépasseront pas les 20°C. Pour tous les autres territoires, soit les Saphirs, Rubis, Émeraudes et Diamants, les températures dépasseront largement le seuil des 30°C, alors ne restez pas exposés au soleil trop longtemps!
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Une vie sans émotion est une vie perdue - with Ezio.

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Hélios

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MessageSujet: Une vie sans émotion est une vie perdue - with Ezio. Une vie sans émotion est une vie perdue - with Ezio.  I_icon_minitimeJeu 11 Juil - 20:05

Il était une fois, une louve au pelage d’ébène qui serpentait telle une ombre entre les frondaisons des arbres, dans la forêt où un silence pesant régnait. Uniquement le silence qui semblait s'abattre sur votre échine telle une main aux doigts osseux et vous étouffer, vous serrer comme si vous vous trouviez dans un étau. L'air était lourd, étouffant de défiance et le danger suintait dans les moindres mouvements de la louve  qui ne semblait qu'une illusion fantasmagorique, un effet de notre imagination parmi cette vaste étendue d'arbre qui s'étendait jusqu'à l'infini et même au-delà. Ici, tout était calme et sérénité alors que dans le for intérieur de la créature à la fourrure sombre, tout n'était que désolation et ravage. Son âme était corrompue et elle était plus mauvaise que quiconque sur ces terres désertes. On la nommait Cersei, et cette dernière était bien connue par certains pour semer le chaos partout où se posaient ses membres délicats, tuant et répandant le sang sans même une once de pitié. Des vies, elle en avait ôté et pas qu’un peu, m’est avis. Tuer, elle le faisait seulement par plaisir et non par une quelconque nécessité, non pour accomplir à bien les missions que l’on lui attribuait du fait de son rang. Son rang n’était qu’une excuse préalable pour assassiner bon nombres de loups sans que l’on puisse lui reprocher quoi que ce soit. Et cela la faisait rire, d’un rire démentiel qu’elle ne pouvait contrôler et qui résonnait dans son esprit déjà peu sain. Démentielle, certes, mais pas pour autant cinglée. Enfin, peut-être que si, un peu. Toujours est-il que Cersei savait exactement ce qu’elle faisait et qu’elle était bien plus rusée que vous ne pouviez l’imaginer. Dans sa tête s’échafaudaient toutes sortes de plans plus vils les uns que les autres et un large sourire s’ébaucha sur son visage. C’était dans ces instants là qu’elle se sentait puissante, quand elle contrôlait tout et qu’elle avait la situation en main. Elle avait beau n’être qu’un pion au sein de la meute, juste un subordonnée à qui l’on donne des ordres, Cersei se considérait tout autrement et était bien décidée à ce que son statut change véritablement. Le pouvoir, elle en rêvait nuit et jour et ce depuis de bien longues années déjà. De tout temps, la louve d’ébène n’avait été qu’une louve ambitieuse, prête à tout pour réussir dans la vie et elle y parvenait, gravissant peu à peu les échelons dans la hiérarchie. Peut-être qu’un jour, elle parviendrait enfin au sommet tant attendu. Elle l’espérait. Mais l’heure n’était pas à de telles rêveries. Elle continua sa marche silencieuse dans la forêt, se délectant de ce silence qui s'était installé et qui sonnait à ses oreilles comme une mélodie muette. Comme si le Temps s'était arrêté, et que les minutes et les secondes ne s'écoulaient plus, suspendues dans l'air. Comme si elle était devenue sourde, par cette absence de tonalité, par l'absence du chant des oiseaux et des craquements de branches. Tout ici n'était que désolation, tout ici était immobile, en suspens. Et elle, se déplaçait au milieu de ce tableau étrange, l'allure altière et son regard d'épervier se baladant sur chaque détail du paysage qui se dessinait sous ses yeux d’émeraude, magnifiques et saisissants. Un regard capable de vous faire hérisser les poils sur l'échine, malgré tout,  et de vous faire trembler de peur sans que vous puissiez vous contrôler. S'abreuver du désespoir et de la peur des autres, Cersei raffolait de cela et pour rien au monde elle ne s'en serait passée. Voir ses proies se recroqueviller et le supplier d'une voix presque éteinte l’excitait au plus haut point et à cette unique pensée, un rire émana de sa gorge déployée. Un rire sans joie, mais un rire sarcastique, et moqueur vis à vis de tous les corps inertes qui défilaient sous ses yeux, dans sa tête. Au fond, la vie n'était purement et simplement qu'un jeu. Un jeu cruel, certes, mais un jeu, avec des gagnants et des perdants. Et si l'on voulait gagner, il fallait être plus fort mais aussi plus impitoyable que les autres. Il ne fallait pas être affaibli par le temps qui passait, et être prêt à tous les coups pour accéder à la première place. C'était la loi du plus fort, et ça, personne ne pourrait jamais le changer, même avec toute la bonne volonté du monde.

Le soleil venait de se lever, derrière la ligne de feu qu'était l'horizon, annonçant encore l'arrivée d'une journée morne et lassante, comme toutes les autres qui l'avaient précédé. L'ennui, l'ennui, toujours et encore l'ennui. Décidément, il était bien difficile de s'en débarrasser, ça restait agrippé à vous avec ténacité et jurait aux grands dieux que ça ne vous lâcherait jamais. Elle grogna à cette pensée qui raviva en elle une colère soudaine. Cette assassine sans foi ni loi, manipulatrice et mystérieuse dont tout un chacun se méfiait une fois qu'ils avaient tâté de sa cruauté.   Une fois qu’ils avaient appris de quoi était capable cette créature qui comptait parmi les rangs des Améthystes. De nombreux loups étaient tombés dans les mailles de son filet et avaient fini par périr. Inutilement. Plongés dans les abimes de l’oubli. A chaque fois que Cersei commettait un de ces crimes, elle ressentait en elle une profonde satisfaction et jubilait, en proie à un brasier ardent qui la dévorait en son for intérieur. Elle se demandait si aujourd’hui, ce serait le même refrain, si aujourd’hui un nouveau loup viendrait se nicher contre elle, tandis qu’elle l’empoisonnait à petits feux, lui assurant une mort lente et douloureuse. Elle en crevait d’envie mais encore fallait-il trouver la proie idéale, qui lui tomberait sûrement dessus au détour d’un chemin, totalement par hasard. C’était ce que l’assassine avait appris avec le temps: ne jamais chercher ses proies, elles venaient toutes seules vers vous, sans même une once de méfiance et sans que vous ayez esquissé le moindre geste pour les inviter à s’approcher. Ce bas monde recelait de créatures toutes plus sottes les unes que les autres, et les premiers à être affublés de cette basse  intelligence étaient les mâles. Les mâles qui se prenaient pour les plus puissants mais qui au final ne voyaient pas plus loin que le bout de leurs museaux et qui se laissaient indubitablement prendre dans ses pièges. Tellement facilement que c’en était navrant, et que la louve affichait souvent une mine attristée devant leurs corps inertes alors qu’au fond, elle ne ressentait qu’une intense satisfaction qui se répandait dans tout son être au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient, que le temps s’effritait, inexorablement.
Mais, il fallait que je vous avoue que si la gent masculine tombait si facilement dans son piège, c’était notamment parce que Cersei était loin d’être repoussante. J’entends par là qu’elle était d’une beauté ravissante, si ce n’était même la beauté incarnée. Elle possédait un joli minois, où elle arborait toujours cette expression de jeunesse éternelle et de malice mais rarement de cruauté, avant qu’elle n’ait commis ses terribles crimes, de sorte qu’on ne pouvait la soupçonner avant d’enfin tomber dans son piège tendu. Ses yeux d’un émeraude surprenant brillaient constamment de ruse et réussissaient à faire transparaître son fort caractère à travers un seul regard. Son pelage d’ébène s’accordait tellement avec sa noirceur d’âme que c’en était flagrant, une fois qu’on la connaissait un minimum. Et décidément, il nous paraissait évident que tout en elle démontrait qu’elle était une adepte du Malin, en passant de son physique à son caractère. Enfin, de son corps tout entier que l‘on aurait dit ciselé dans le marbre, se dégageait une impression de puissance malgré le peu de muscles apparents. Fine, souple et agile, elle avait la grâce d’un félin mais la force d’un loup. Finalement, on pouvait aisément conclure en disant que cette louve avait tout pour elle et que chacune des femelles qui posaient son regard sur son corps ne pouvaient que l’envier.
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Lou


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MessageSujet: Re: Une vie sans émotion est une vie perdue - with Ezio. Une vie sans émotion est une vie perdue - with Ezio.  I_icon_minitimeMer 17 Juil - 11:44


Ezio s'était levé tôt le matin pour aller chasser et aussi pour oublier la peine qu'il avait depuis que Pinky avait disparu. C'était difficile d'oublier quelqu'un a qui on tenait vraiment, il essayait de se changer les idées mais elles revenaient toujours comme un boomerang...
Il était tout près du lac Violet, il attendait de voir un animal passer, son ventre commençait a gargouiller, cela faisait au moins 1 jour qu'il n'avait plus rien mangé ! Il était assis et déposait sa patte sur l'eau violette quand un lièvre apparut, Ezio avait caché son odeur grâce a la boue. Le lièvre n'était pas effrayé et mangeait calmement de l'herbe. Ezio s'approcha doucement et silencieusement, il se plaçait, près a attaquer, mais, des levrauts arrivaient en courant, en réalité c'était une famille. L'assassin ne voulait pas tuer leur père, il commença a marcher vers un autre coin, cherchant après un autre animal.
Il n'y avait toujours rien a l'horizon et le ventre d'Ezio gargouillait encore plus fort, heureusement, près du lac, il y avait des baies, il ne savait pas si c'était du poison mais elles étaient délicieuses !  Son museau était devenu rouge, on aurait dit un louveteau qui venait de manger pour la première fois de sa vie des baies ! Il s'en contre fichait et continuait de déguster cette excellente nourriture, il fallait rattraper une journée entière.
Le vent emporta jusqu'au museau de l'assassin, l'odeur d'une louve, il cherchait d'où elle venait. Il suivait un petit chemin de terre qui menait à l'autre bout du lac, en faite, elle devait être là depuis un moment mais Ezio ne l'avait pas remarqué, trop plongé dans son envie de manger.
Devant Ezio se trouvait une louve noir, l’opposé de lui, bien que, pour le moment, avec la boue qui recouvrait son poil, il était devenu brun. Elle avait de beaux yeux verts, c'était une louve magnifique mais Ezio ne se souciait pas vraiment de ça, il pensait toujours à Pinky. Il se rapprochait d'elle pour aller la saluer.   


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MessageSujet: Re: Une vie sans émotion est une vie perdue - with Ezio. Une vie sans émotion est une vie perdue - with Ezio.  I_icon_minitimeJeu 18 Juil - 18:44

Le monde entier semblait se réveiller peu à peu. Les oiseaux commençaient à chanter allégrement, perchés sur leurs branches inaccessibles pour les animaux qui n’avaient pas la faculté de voler. Dommage, ces bestioles-là auraient pu faire un bon encas à la louve d’ébène  dans l’attente d’un repas digne de ce nom. Par cela, je voulais bien entendu dire un bon gibier qui lui permettrait d’apaiser la faim qui tenaillait son ventre depuis longtemps déjà. Sûrement que l’occasion se présenterait plus tard dans la journée, elle n’en doutait pas et se contenta donc de prendre son mal en patience, ignorant passablement les grognements de protestation de son ventre qui retentissaient de plus en plus fort à mesure que le temps s’effritait. Son instinct la guidait sans qu’elle n’ait à s’en soucier, alors qu’elle peinait à se frayer un chemin parmi la boue qui était presque omniprésente dans la forêt, puisqu’il avait plu des trombes d’eau la veille. La louve se retrouvait ainsi complètement souillée malgré la noirceur de ses poils, et la crasse finissait par empêtrer ses poils entre eux. Elle se sentait presque repoussante, tant et si bien qu’elle se mit en tête de trouver un point d’eau où se rincer lorsqu’elle serait sortie de ces marécages de fange. Ce qui ne tarda pas à arriver. Quand elle parvint enfin à la lisière de la forêt et que les rayons du soleil purent se poser sur son corps svelte sans que des branches ne viennent les filtrer, elle ouvrit alors ses yeux d’un émeraude sans pareil sur un lac. Un lac qui jouissait d’une réputation toute particulière, puisque celui-ci possédait en effet une eau violette, tout comme ces brutes sanguinaires qui leurs servaient d’ennemis avaient un lac semblable mais de couleur rouge, tel le sang. Ces brutes sanguinaires étaient bien entendu les Rubis, cette meute infâme que Cersei se plaisait à calomnier. Elle les haïssait, sans chercher à savoir s’il y avait un membre du clan plus avenant qu’un autre. Pour elle, ils étaient tous pareils et elle vouait la même haine à tous ceux qui prétendaient faire partie de cette meute. En effet, il était de notoriété publique que, de tous temps, les Améthystes et les Rubis n’avaient jamais fait bon ménage et se trouvait constamment en confrontation. Cela ne changerait sûrement jamais si chacune des deux meutes possédaient des membres tels que Cersei, qui ne demandaient que la guerre et faisaient à peu près tout pour l’obtenir, créant sans relâche des rivalités qui pouvaient finir par des bains de sang ou de simples joutes verbales. Néanmoins, la possibilité qu’affectionnait tout particulièrement la louve d’ébène restait tout de même la première. Pétrir sa proie de ses griffes, enfoncer ses crocs dans son cou charnu, lacérer sa peau et tant d'autres ignominies encore. Un sourire qui s’apparentait à de la satisfaction s’ébaucha sur son joli minois à ces simples pensées. Elle avait beau paraître une louve sage et affermie, Cersei restait féminine mais se comportait d’une façon tellement farouche et sanguinaire lors de ses phases de fureur qu’elle avait tout l’air d’un mâle incapable de se contrôler. Et pourtant, non. Elle restait une louve parmi tant d’autres, malgré son caractère détestable et une louve déjà bien formée puisqu’elle avait eu plus d’une fois la possibilité d’enfanter, s’étant trop pris au jeu de la séduction. Mais jamais elle ne s’était sentie capable d’élever la progéniture qui en résultait, et se résolvait sans une once de pitié à les abandonner à leur propre sort. Elle ne doutait pas que tous étaient morts de faim, de froid ou tués par un prédateur affamé. C’était la dure loi  de la vie, après tout. Certains auraient été touchés mais Cersei non. Ce n’était même pas une question de feinte, car même en son for intérieur, elle ne ressentait rien. Impassible, voilà ce qu’elle était. Comme si abandonner ses enfants, le fruit de ses entrailles, ne provoquait rien en elle, ne remuait pas certaines émotions. Finalement, il ne servait à rien de chercher, il ne servait à rien de se poser des questions car l’évidence s’ouvrait à nous. Cersei n’était ni plus ni moins qu’un monstre. Un monstre sans cœur, dépourvu de tous sentiments affectifs, de toute pitié, de toute compassion. C’en était même déstabilisant puisque ça la rendait presque invulnérable sur le plan sentimental.

Le soleil se reflétait sur l’eau du lac qui brillait de milles reflets, tous plus éclatants les uns que les autres. Un instant, rien qu’un court instant, Cersei se prit à admirer le sien en penchant sa tête au-dessus de l’eau teintée d’une couleur violette. Elle se vit telle qu’elle était, son visage juvénile tracé à la perfection, et ses yeux d’émeraude illuminant le tout. Belle fut le premier mot qui lui vint à l’esprit quand elle se regarda. Mais sale vint bien vite rejoindre le premier lorsqu’elle lorgna les tâches crasseuses qui maculaient sa fourrure auparavant lustrée et soyeuse. D’un bond, elle plongea dans l’eau et frissonna lorsqu’elle fut complètement immergée dedans. Ni chaude, ni froide, le lac gardait une température tiède mais Cersei ne pouvait s’empêcher de préférer la quiétude de la terre ferme, malgré tout. Pataugeant quelques instants, elle n’osa  pas s’aventurer plus loin que le bord et se contenta de frotter vivement les quelques tâches de son museau pour les faire partir plus facilement. Le tout effectué, l’Améthyste ne chercha pas à rester plus longtemps dans l’eau puisque cela ne lui servait à rien. Elle s’ébroua donc vivement et alla se coucher sans plus tarder au soleil pour faire sécher son pelage d’ébène mais aussi pour prier que personne ne la voie dans cet état-là. Elle se trouvait tellement repoussante mouillée qu’elle aurait bien été capable de détaler si d’aventure quelqu’un se présentait à elle, à l’instant même. Mais par bonheur ou par pure  chance, je n’aurais su le dire, cela n’arriva pas et elle put se prélasser au soleil en toute tranquillité. Un peu de repos en ces dures journées ne faisait de mal à personne après tout. Cersei ne faisait que se reposer quelques minutes, tout au plus, avant de reprendre son chemin et de poursuivre les missions attribuées par ses supérieurs. Ses supérieurs qu’elle ne pouvait supporter, d’ailleurs. En tant que simple assassine, la louve s’efforçait de mettre dans un coin son côté dominateur mais celui-ci ressurgissait de temps à autres, lors des moments les moins propices ce qui lui valait à coup sûr de s’attirer quelques ennuis par ci et là. Elle rêvait toujours du jour où elle serait enfin tout en haut de la hiérarchie et qu’elle ne se laisserait plus gouverner par les autres. Assoiffée de pouvoir, voilà ce qu’elle était et il fallait dire qu’elle était  prête à tout pour y accéder. Tuer, comploter ou manipuler, rien ne l’arrêterait. Mais pour le moment, la demoiselle se tenait à carreaux et tâchait de ne pas éveiller les soupçons d’une éventuelle rébellion, dans l’espoir que personne ne vienne contrecarrer ses plans qui s’affermissaient peu à peu. L’on disait qu’une nouvelle dominante prendrait place, puisque la précédente avait été tuée. Et pas par n’importe qui, je vous prie. Par ces saletés de Rubis qui avaient purement et simplement décidés de semer la pagaille au sein de la meute, sans y parvenir. Une nouvelle dominante, donc, allait prendre le pouvoir, selon les dires, et gouverner le clan qui se plierait à ses volontés. Cersei ne demandait qu’à voir. En tout cas, pour ce qui était de sa propre personne, elle était bien décidée à ne pas se comporter comme un chien qui obéit au doigt et à l’œil. Cette époque était révolue. Et qui sait ce que la nouvelle allait lui apporter? Un sourire indéchiffrable se tailla à nouveau sur son visage de marbre alors qu’elle lorgnait nonchalamment le couvert des arbres. Jusqu’à ce qu’un loup entre dans son champ de vision. L’Améthyste réfréna un hoquet de surprise tandis qu’elle se relevait d’un bond et qu’elle dévoilait ses crocs, incitant l’inconnu à ne pas s’approcher plus. Ce dernier se présenta mais elle poussa un grognement au même moment, étouffant la fin de sa phrase, pour bien montrer qu’elle n’en avait rien à faire. Qu’elle n’en avait rien à faire de lui et de ses simples paroles. Ses crocs aiguisés brillaient d’une blancheur éclatante lorsqu’elle prit la parole, arborant toujours ce rictus effroyable.

    « Je n’ai rien à faire de ton nom. Dis-moi simplement ce que tu me veux ou dégage. Je n’ai pas besoin d’un loup comme toi dans mes pattes. »


Grogna-t-elle, sans chercher à entrer dans le jeu de la séduction pour la simple et bonne raison qu’il portait l’odeur des Améthystes sur lui. Il était l’un des siens, elle n’en doutait pas. Et jamais encore elle ne s’était permis de flâner avec un membre de la même meute qu’elle, pour ensuite le tuer. Oui, le tuer. Les jeux de Cersei se finissaient toujours de la sorte, au cas où vous ne seriez pas encore au courant.
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