A.M.B.E.R

C’est simple pourtant. Tu vis, ou tu meurs. Toi tu as vécue, tu n’as pas choisie la bonne voie apparemment. Tu aurais préféré la mort à la vie, car ta vie est perdue à présent. Tu te retrouves seule, sans parents pour s’occupe de toi. Ta mère est morte, ton père sans aucune nouvelle. Tu te retrouves seule, hésitant à quitter les Rubis pour une autre meute car au final, cette meute ne te correspond dans aucun cas. Gladiatore t’avait déposée ici pour que la meute prenne soin de toi mais aujourd’hui tu es grande et tu ne peux rester ici. Rejoindre les solitaires ? Trop d’ennuie. Les Améthystes ? Ils ressemblent trop aux Rubis et tu ne les aimes pas. Tu ne savais pas du tout où aller. Tu étais perdue Amber. Tu te trouvais à présent sur les terres de ta meute, là où le sang coulait sur ton chemin. Au final ça ne faisait qu’empirer la situation. Tu voulais tant rejoindre Gladiatore. Mais depuis là où elle est à présent, tu ne peux la rejoindre. En fin si tu pourrais, mais tu n’as pas envie de mourir. Si c’est pour la rejoindre tu l’aurais fait. Mais ta vie est trop précieuse pour la supprimer. Tu ne savais que faire. Rejoindre ta mère et laisser ta vie aux autres, ou changer de meute en galérant à vie ? Si seulement quelqu’un était là pour te rassurer et t’aider, tu te sentirais beaucoup. Hélas ce n’est pas le cas. L’on aurait cru que le monde te repousse et que personne ne t’aime.

Tu te trouvais, toi Amber, aux bords des murs infranchissables. Tu ne savais pas si sacrifier ta vie pour ta mère était nécessaire. Ma fois, tes larmes montraient à quel point tu souffrais sans tes parents. Typhon, un loup qui t’a vraiment aimé sans le montré. Tu l’aimais énormément. Tu ne pouvais pas rester ainsi, à souffrir. Ta mère, Gladiatore, une louve que toi aussi tu as aimé. Même si elle ne t’a pas rendue visite si souvent que tu l’espérais, tu l’aimes quand même. Elle a tout fait pour toi. Toi, Amber, Apprentie gardienne des Rubis comptait bien t’arracher la vie pour la redonner à ta mère. La toute puissante Emeraude de toujours.

Hésitant à te jeter par-dessus les puissants murs, tu restais plantée là pendant des heures, seule, attendant d’avoir choisie la bonne décision. Tu en étais capable, certes. Te penchant dans le vide tu regardais si la hauteur était si flagrante que ça, mais au final le vide ne te faisait pas si peur que ça. Ce qui était le plus à redouter c’était le fait de perdre tes amis. Tu n’en avais pas beaucoup en effet, mais tu avais des connaissances. Ces petites connaissances pouvaient être choquées … Ou pas, mais bon. Il valait mieux que tu fasses le bon choix une bonne fois pour toute. Tu attendais, attendais d’avoir trouvé la bonne solution à ton problème.