L'été persiste sur les territoires Temporaliens, pour le plus grand plaisir des loups habitant ces terres. Uniquement chez les Améthystes, la chaleur n'est pas au rendez-vous, et les températures ne dépasseront pas les 20°C. Pour tous les autres territoires, soit les Saphirs, Rubis, Émeraudes et Diamants, les températures dépasseront largement le seuil des 30°C, alors ne restez pas exposés au soleil trop longtemps! |
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| Les paysages macabres ont autrefois été beaux. PV Megan. | |
| Auteur | Message |
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Hime
Avertissements : Messages : 17 Date d'inscription : 03/08/2013 Age : 26 Localisation : Retourne toi ! Je suis juste derrière toi !
| Sujet: Les paysages macabres ont autrefois été beaux. PV Megan. Jeu 8 Aoû - 20:35 | |
| Si l'on savait où le loup passe, on irait l'attendre au trou.
‹‹ Enfuyons nous loin de la réalité, attrape ma patte je te guiderais dans cette obscurité que j'ai connu. Nous en sortirons vainqueur crois-le ou non, dans mon monde il n'y a rien. Ni le bien, ni le mal. Pacifique. Là où dans la neige l'automne existe, tu entends ce cœur battre à la chamade? C'est le miens qui te cris d'entrer dans la fiction, de laisser le passé en arrière de mettre un signet sur le présent pour ne plus jamais reculer. Ne baignons plus dans le sang, la paix, j'ai compris qu'elle n'existerait peut-être jamais... essayons, une fois pour toute de réunir nos âmes déchues ensemble, nous deviendrons puissant. Une puissance inégalée en qui personne ne croit, il y a seulement moi dans ce monde perdu dans un choix inconscient qui connaît cela? Et pourtant je ne vois pas clair, je vois floue. Suis-je l'élue pour ramener tous et toute à une vraie réponse, les esprits mauvaises ne reviendrons peut-être jamais dans la clarté, mais trouvons un monde qui plaira à tous. ››
Ton corps refroidit, sur cette neige qui gèle les veines de chaque individu qui ose se coucher sur celle-ci. Un cœur animé et si rose, tes os recouvert par de la peau, tes prunelles verts limes fermées. On dirait un cadavre, un squelette échoué contre le sol, une défunte louve qui a décidée de laisser sa carcasse périr là. Au beau milieu d'un paysage hivernale. Tes paupières bougent, un soupire avant d'ouvrir ton œil qui te sert de vue. Le mauvais temps de mère-nature avait encore frappé la veille, tu sens encore cette source d'énergie qui coulent lentement sur ta peau recouvert de ton pelage blanc, blanc et sans originalité. Si simple. Une faible respiration, tu te lèves. Les pattes encore tremblotantes pour cette longue étendue de marche d'hier, tu veux quitter cet endroit une seule journée y découvrir les autres mondes. Comment sont-ils après tout? Une gardienne à bien le droit de voir qu'elle sorte de loups va-t-elle affronter. Expiration et respiration vague. Des pas lourds, fatigués et qui pourtant ne montre aucun signe de faiblesse, têtue tu ne faisais pas attention à la douleur qui brûlait les coussins de tes pattes. Tu continuais de ton petit corps frêle ta marche, ne passant pas inaperçu hélas avec cette fourrure ressemblant à la neige. Se camoufler dans les territoires des Diamants était d'une facilité pour les débutants mais en dehors de ces terres accueillantes qu'est-ce qui t'attendait? Tu allais découvrir le mal? Le diable en personne? Non, non. Dans ta tête il n'y avait que le bien, même si parfois cette pensée te disait le contraire. En faite, tu l'ignorais. Tu ne savais ni quoi ni qui t'attendait patiemment dans ces autres terres pour faire ami-ami avec toi ou plutôt attraper ta gorge d'un geste avide de violence. Le sang giclant de ta gorge, sous une emprise des plus brutales, tu n'avais pas peur de la mort, tu avais peur de perdre ceux que tu aimais. Ces pensées sanglantes occupaient tes songes, une boule de peur dans la gorge... qui finissait par partir en te ravissant que tu n'étais pas faible et que la peur ne devait pas être connu de ta vie et de ton rôle chez cette meute. Tu devrais montrer l'honneur que méritait les Diamants, et cela tu le ferais sans aucun doute.
Ton regard se perdait dans un paysage inconnu où peu à peu la neige disparaissait, les volatiles perchés sur des branches d'arbres chantaient en harmonie, l'eau de la rivière ruisselait sur quelques rochers non loin de cette source, les rayons lumineux de l'astre solaire te réchauffait, ce petit sourire jovial imprimé sur ton visage tu continuais d'un pas dansant ta marche qui s'avérait à être longue et pénible, mais pour toi c'était un lieu avide d'aventure, il fallait découvrir les merveilles du monde. Tes pas te menèrent sur un lieu affreux, semblant si triste à tes yeux, si froid... si odieux. Ces belles terres qu'auraient pu être autrefois était devenu un étendu de vastes endroits des moins accueillants. Les Rubis, cette meute dont on discutait librement parfois, amèrement que tu continuas ta marche. Silencieuse, te faufilant à travers les feuillages pour éviter de te faire repérer de plusieurs loups et louves postés à l'entré des terres. À quoi jouais-tu? Dans quoi venais-tu de t'embarquer à ce moment même? Crack ! Avec tant de discrétion venais-tu de poser ta patte sur une branche, quelques têtes se tournaient avec méfiance vers où tu étais, cachée tu n'osais plus bouger. Honte à toi tu venais de te faire repérer, enfin tu pouvais toujours te faire passer pour un lièvre ou une simple branche qui venait de tomber de cet arbre... si laid.
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| | | Cléo♚ Lost Girl. ♚ Administratrice Générale.
Avertissements : Messages : 5796 Date d'inscription : 15/08/2012 Age : 25
| Sujet: Re: Les paysages macabres ont autrefois été beaux. PV Megan. Mer 14 Aoû - 19:56 | |
| - HRP:
Je réponds dès que je suis rentrée de vacances ; 15-16 août.
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| | | Cléo♚ Lost Girl. ♚ Administratrice Générale.
Avertissements : Messages : 5796 Date d'inscription : 15/08/2012 Age : 25
| Sujet: Re: Les paysages macabres ont autrefois été beaux. PV Megan. Jeu 22 Aoû - 20:13 | |
| Les paysages macabresont autrefois été beaux
Lorsqu'un doute, une infime chose s'empare de vous, c'est à ce moment-là que vous comprenez que jamais plus votre vie ne sera pareille. Le doute est à la fois une des belles et des plus horribles choses qu'il puisse arriver à quelqu'un. Et comme je ne fais pas exception, je vais vous faire part qu'un jour, à moi aussi, le doute est survenu dans ma vie, et je savais à présent que plus jamais ma vie ne serait la même. Le soleil se leva de bonne heure en cette journée qui s'annonçait digne d'une journée d'été. Les rayons lumineux que produisait le soleil parvinrent jusqu'à moi, et m'éblouirent, de sorte à ce que je me réveille très rapidement. Mes yeux rouge sang s'ouvrirent succinctement, et je détournai très vite du regard, pour éviter la lumière du soleil qui semblait me persécuter. Je me donnai quelques minutes pour me lever, car j'étais encore fatiguée, et éblouie par la lumière qui quelques secondes auparavant m'avait transpercée les yeux. Lorsqu'enfin je me décidai à me lever, je m'étirai de tout mon long avant de me tenir bien droite sur mes quatre membres entièrement blancs, similaires à la neige elle-même. La neige... Cela faisait tellement longtemps que je n'en avais pas vu. Mes territoires, ceux des Rubis, étaient toujours vides, sans vie, et ils faisaient tellement peur que même la neige ne venait pas s’immiscer chez moi en période hivernale. Une chose que je trouvais hélas bien triste. Mes terres n'étaient que sol desséché aux milles flaques de sang et aux odeurs exécrables. Personne n'y voyait d'inconvénient dans la meute, c'était certainement dû au fait que ce soit dans leurs gênes. Mais moi, je suis tout de même différente. Si on remonte le passé, on verra que j'ai été adopté antérieurement par la dominante Rubis, Indiana. A la base, je ne suis qu'une apprentie Druide Émeraude, rien de plus. Mais la mort m'a toujours hantée, même dès mon plus jeune âge, lorsque mon père s'est donné la mort, alors que pour moi, ce n'était qu'un assassinat, et que mon paternel était indispensable à ma vie. Et pourtant, aujourd'hui, je suis toujours là, pour lui, pour lui montrer que je n'ai pas reculé bien que j'aurais voulu mourir avec mon père, pour ne pas rester avec ce qui me servait de génitrice. Aujourd'hui je remets tout ça en doute. Peut-être n'aurais-je pas dû vivre si longtemps... Mais que serait devenue la meute des Rouges sans moi? Je ne savais quoi penser, et c'était bien la toute première fois que je doutais, doutais de moi. Moi qui, au fil du temps, avait acquis une assurance et une confiance en moi sans égal, caractère sanguinaire oblige, tout ça était remit en doute en ce moment même. Mais pourquoi me tracasser? Il fallait à tout prix que je revienne sur mes terres, pour me changer les idées, penser à autre chose. J'emboîtai le pas, ne pensant plus à rien, me vidant la tête, comme si mon cerveau n'était que le néant incarné. Et pourtant, ça faisait du bien, au fond, de se dire une seule seconde que plus rien ne compte. Lorsque je franchis le seuil de mes terres, la première chose que j'aperçus fut l'arbre. Cet arbre qui, au fil des saisons restait ensanglanté symbolisait totalement les territoires Rubis. A vrai dire, et même si cela pouvait paraître bizarre, chaque territoire avait un arbre le symbolisant. Les Émeraudes, un arbre fleuri. Les Saphirs, un arbre gelé. Les Améthystes, un arbre lilas. Et les Diamants, un arbre enneigé. Tous étaient représentatifs, et chaque Alpha devait apprécier cela. Je me postai devant cet arbre que je chérissais beaucoup, et jetai un coup d'oeil autour de moi. Bien que le calme se soit installé ici bien que cela soit très étrange, un craquement vint interrompre ce silence, qui pourtant était appréciable. Je me levai calmement, et me dirigeai vers la provenance du bruit. Un amas de gros buissons se postait juste devant moi. C'était louche. Auparavant, je n'avais d'ailleurs jamais remarqué cet amas. Peut-être était-ce dû au fait que je n'avais pas que ça à faire, admirer le paysage. Une respiration. Faible soit-elle, je la percevais. Apeuré, un être se cachait là-dedans, très certainement un intrus. Mais le fait que ce dernier est peur m'intriguait, de manière que je prononçais quelques mots avec calme, finesse et délicatesse, sans stresser davantage le loup ou la louve qui était là. Je ne faisais que murmurer, pour éviter que les gardes ne viennent ici. S'il y avait belle et bien quelqu'un, je voulais m'en charger personnellement. « Hep, y'a quelqu'un? Sors, n'aies pas peur. » ©cec |
| | | Hime
Avertissements : Messages : 17 Date d'inscription : 03/08/2013 Age : 26 Localisation : Retourne toi ! Je suis juste derrière toi !
| Sujet: Re: Les paysages macabres ont autrefois été beaux. PV Megan. Dim 25 Aoû - 18:50 | |
| Si l'on savait où le loup passe, on irait l'attendre au trou.
‹‹ Sillonner un chemin jusqu'à toi. Sans le savoir, de cette tentation si naïve. Arpenter mille et un chemin pour me mettre à travers du tient. Pour t'arrêter une unième fois peut-être? Ton visage voilé par une quelconque douceur que j'apprivoiserais à ma façon. Ces mots si sobre qui sortent de ta gueule, je ne les entends et je ne les comprends. Ni grognement ni filet sanglant. Pur silence. Étrange. Je crois pouvoir t'échapper. Tu crois pouvoir m'attraper. Le chat et la souris. Tu m'entends et je t'entend, nous savions tout deux très bien que nous sommes si proche. Je me cache et tu me perçois à travers ce feuillage. Je ne fuirais pas, pas aujourd'hui. Crack! Attrape moi si tu es capable, avant que je ne passe par un trou pour fuir bien loin où je en serais plus à ta porter de patte. Respiration et expiration vague, tu l'entends n'est-ce pas? Je fais peut-être exprès, ou pas. Même si je ne veux pas, je mordrai à l’hameçon... ›› Elle est si près de toi, à quelques centimètres d'où tu te tiens. Si bête, tu restes là. Il n'y a aucun moyen de fuir en douce. Pris au piège de droite à gauche tu n'oses pas relever la tête. Impassible, tu cherches toujours le moyen de continuer ton trajet. Cette ambition ne te lâche pas la semelle, elle tourbillonne dans ta tête n'ayant pas l'intention de cesser. Les supplices de ton passé te pousse à vouloir ramener ta seule et unique famille qui t'es encore chère aujourd'hui. La peur t'envahit mentalement, sera-t-il toujours le même ou est-il devenu comme ce sadique paternel. Ta raison t'avait mener ici, avec toutes ces années qui avaient suivit ton départ avait-il décider de rejoindre une meute ? Tapis sur le sol, tu trembles d'impatience, ce sourire anciennement imprimé sur ton joli minois désormais disparu entièrement, tu arques tes fins sourcils à peine visible vu leurs blancheurs. Aucun grognement. Tu renifles l'odeur. Quelqu'un approche de plus en plus. Les oreilles aplatit sur ton crâne, tu es à l'affût de tout mouvement. Soupirant de découragement, immobile tu restes au même endroit attendant la suite, cette femelle finirait par s'en aller. Aller plus loin. Laisser ta mince carcasse de jeune tranquille pour que tu puisses te relever enfin et pouvoir continuer ton expédition et ton ambition à la douce. Mécontente. Elle ne bougeait pas d'un poil, elle attendait ta respiration nerveuse, tu en était sûre. Tu grelottais d'impatience contre le feuillage, la branche cassée en deux. Hélas tu t'étais fait prendre sur le fait, fichue journée décidément. Le liquide carmin tachait le sol légèrement, ta patte blessée. Empestant de proche le sang. Cette branche ne t'avait pas éviter un petit souvenir des moins sympathique. Hélas oui, une blessure. Un fin silencieux grognement surpasse ta gueule, pas de chance. Ta vision floue des choses se pose dans les alentours, un paysage froid et qui laisse les touristes assez distant avec l'endroit. Tout le contraire des Diamants. Accroupisse, tu fis un faux mouvement de travers en même temps où ce chuchotement d'une voix rassurante et douce vint jusqu'à ton oreille. Cette louve t'avait repérée. Avait-elle des arrières-pensées peu charitable ? Tu n'avais pas l'intention d'y laisser ta mort ici, tu devais accomplir de nombreuses choses avant. Tel était ton destin, ta seule voie que tu suivais depuis ta funeste enfance détruite par une seule et même personne, qui d'après-toi n'avait pas le droit de vivre plus longtemps. Tu filas hors de tes songes, tout d'un coup méfiante envers ce murmure qui avait l'art de vouloir te rassurer. Tu devais laisser de côté ta naïveté, ou bien cela serait peut-être fatale ! « Hep, y'a quelqu'un? Sors, n'aies pas peur. » D'un geste gracieux que tu te relevas doucement, les paupières à demi-ouvertes. Doucement tu relevas les yeux vers elle. Sans peur cette fois-ci. Était-ce de l'assurance que tu te fournissais à toi-même. C'était déjà un bon début, désormais il fallait trouver liberté et éviter d'éveiller les soupçons. Jadis tu étais seule, sans aide et lamentable dans cette position. Mais tu t'en sortirais, comme toujours d'ailleurs par toutes les façons possibles. Tes prunelles furent cloîtré sur son visage aux regards sombres et à la fourrure crème et aux nombreux scintillement blanchâtre. Tu la regardai un instant avant de lui répondre, d'un ton calme et légèrement incertain. « La peur est une chose complexe, tandis que la méfiance en est une autre. Que comptes-tu faire avec moi ? » Ce fut la moindre chose que tu lui répondis en ces très peu de secondes. Sans geste brusque tu finis par t'asseoir pour finalement trouver la terre très intéressante soudainement à regarder. Pour finalement lui balancer une nouvelle question cette fois-ci certes plus amicale que la première. De ce même ton de voix... « Enfin, commençons par les présentations. Je suis Hime, et vous ? »
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| | | | Sujet: Re: Les paysages macabres ont autrefois été beaux. PV Megan. | |
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| | | | Les paysages macabres ont autrefois été beaux. PV Megan. | |
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