L'été persiste sur les territoires Temporaliens, pour le plus grand plaisir des loups habitant ces terres. Uniquement chez les Améthystes, la chaleur n'est pas au rendez-vous, et les températures ne dépasseront pas les 20°C. Pour tous les autres territoires, soit les Saphirs, Rubis, Émeraudes et Diamants, les températures dépasseront largement le seuil des 30°C, alors ne restez pas exposés au soleil trop longtemps! |
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| RESSASSONS RANCŒURS ET PASSÉ AFIN QU'ILS NOUS MÈNENT À LA VICTOIRE ‡ Event Améthystes. | |
| Auteur | Message |
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Azazel‡ Iron Fifu King and Boss.
Avertissements : Messages : 1065 Date d'inscription : 28/04/2013 Localisation : Vers l'infini et au-délà.
| Sujet: RESSASSONS RANCŒURS ET PASSÉ AFIN QU'ILS NOUS MÈNENT À LA VICTOIRE ‡ Event Améthystes. Sam 27 Juil - 0:14 | |
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- HRP:
Voui, alors voilà l'Event. Allez poster dans l'ordre que vous voulez, le loup qui arrive en premier peut être mâle ou femelle, j'ai mis au masculin car c'est moins catégorique. Sinon, un topic spécial Event sera ouvert bientôt. Je sais c'est pas une démarche logique mais jamais je n'ai prétendu l'être. Faudra faire avec les louloups. =) En espérant que ce soit pas trop barbant, bonne lecture. Et, j'ai pas vraiment ajouté de description. Vous pouvez y aller sans problème, mais merci de rester cohérent avec tout le monde. Ce qui implique de lire tous les posts correctement. J'ai fini. o/ C'était arrivé rapidement, sans que tu demandes quoi que ce soit. Black Widow étant partie pour de bon, les Améthystes avaient été confrontés au choix d'un nouvel Alpha. Cependant, ils tenaient à élire un loup en qui ils pourraient avoir confiance. Qui ne les lâcherait pas. Le choix s'avéra difficile, étant donné que les antécédents des derniers Alphas ne leurs laissaient qu'un goût amer dans la gueule. Tu étais à même de le dire, étant donné que tu avais, toi aussi, vécu cette période de troubles en tant que Garde. Amnesia partie, Black Widow assassinée. Avait repris sa place, Serguei. Tu ne faisais que protéger ces terres, il y a à peine quelques jours. Alors que maintenant, tu te retrouvais comme étant dominante de ces lieux que tu avais tant parcourus. Evidemment, le choc de ton élection n'avait pas atteint que toi. Certainement que d'autres s'attendaient à avoir un loup plus affirmé dans l'histoire de cette meute que tu ne l'avais jamais été. Ne t'étant même pas tellement intégrée, tu te demandais d'ailleurs d'où était venue l'idée, à la majorité, de voter pour toi. Ce clan était bourré de stratèges et de fourbes, aussi, redoutais-tu une manœuvre de la part de ce genre de loups afin d'obtenir quelconque bénéfice. Tu n'étais ni influençable, et le peu de fois où tu avais assisté à une réunion de meute, avais bien montré de quel bois tu étais fait. A ouvrir la gueule dès que tu en avais l'occasion... Mais, revenons plutôt sur l'épisode de l'assassinat de la dernière dominante en règle. Assassinat dirigé par les Rubis, orchestré par Megan, leur Alpha.
Tu abattis une de tes pattes d'un blanc immaculé dans une flaque bourbeuse. Le sol avait été noyé la veille par un orage d'une telle ampleur que même toi craignais ses répercussions sur les terres que tu devais désormais diriger. La terre, gorgée d'eau, en avait même recraché, amassant des flaques d'une profondeur et d'une couleur non négligeables. Le vent, encore peureux en ce matin de bonne heure, n'agitait que mollement quelques poils égarés dans ta fourrure et les nuages amassés de la veille n'avaient pas totalement disparus, laissant des traces brumeuses dans un ciel plus gris que bleu. Tu aurais voulu recevoir, encore un peu, une fine pluie qui aurait été là pour illuminer cette matinée pleine de promesses. Tout en faisant un pas de plus, tu te plongeas plus puissamment encore dans tes réflexions : les Améthystes avaient soif de représailles. Tous leurs cœurs battaient à l'unisson et criaient vengeance. Une énergie sans nom déployée sous sa forme la plus pure et sans aucun contrôle. La haine. Un pouvoir bien pratique, si seulement on trouvait comment le canaliser. Mais justement, qui mieux que toi avait su mettre à profit la perte d'êtres chers - cette dernière ayant contracté en toi une puissante colère ? Evidemment, tu ne pouvais te venger, à présent. Ezio devenait inatteignable, étant donné que toi-même gradait au plus haut. Quelle horrible résignation... Mais, tout en gardant avec hargne le brasier de colère en toi, tu attendais le jour où tu pourrais alors passer à l'acte sans que ce dernier soit pris pour un abus de pouvoir. Responsabilité indiquait aussi autres priorités. Que tu avais acceptées sans voir plus loin. En venais-tu carrément à regretter ton choix ? Pour le moment, non. Il fallait redorer le blason Améthyste et venger la mort de ses membres qui reposent à présent dans un sommeil sans fin.
Se venger des coups bas Rubis ? Mais comment ? Il est vrai que lorsque tu avais dernièrement assisté à une réunion du clan, tous bouillonnaient d'une ferveur qui n'avait pas dû s'éteindre avec les événements apparus dès lors. Ces derniers n'avaient faits que les attiser un peu plus. Or, se jeter dans la gueule du loup n'était pas le bon moyen. C'est donc en pensant aux techniques classiques et basiques des Assassins que tu avais décidé de bâtir un plan. Celui-ci n'était sûrement pas sans failles et comportait de nombreux points noirs qui s'éclairciraient uniquement le moment venu. Néanmoins, il ne faudrait qu'une poignée de secondes aux membres de ce qui était maintenant ta meute afin de voir tes doutes et les tourner de manière à ce que ces derniers leurs profitent. C’est stressant, quand même, de convoquer ce genre de loups. Mais après tout, peux-tu reculer ? Si tu le peux, tu t’y refuses cependant.
C’est donc courageusement que tu finis par t’arrêter et plantas tes pattes dans le sol bourbeux. Ta fourrure d’ordinaire immaculée était parsemée de taches de boue, te donnant un air fort négligé. De quoi faire jaser les Améthystes, à ton avis. Tu t’attendais à tout et, les épreuves vécues ne t’avaient rendue que plus méfiante envers la nature lupine. Les loups de ce qui était ton clan à présent n’étaient pas des tendres, et, au moindre faux pas, te feraient trembler sur tes bases entières. Bases qui étaient déjà fragiles… Il va de soi que si elles venaient à s’ébranler, le reste ne saurait que s’effondrer. C’est pourquoi tu plaquas cet air grave et hautain sur ton visage. Un masque d’impassibilité qui ne craquerait pas avant la fin de cette chasse prévue. Devil ne devait pas être loin derrière… Lorsque tu repensas à l’instauration de la Garde Royale par Black Widow, tu secouas ta fine tête blanche, surmontée d’oreilles aux pointes d’encre. Quelle horreur de se faire surveiller sans arrêt. Pas un moment de répit. Plus de ronde solitaire aux frontières, plus de repas en paix. Toi et Black Widow étiez bien différente, et, fallait-il encore supporter cela encore quelques temps. Arriver et tout chambouler ne serait pas très bien vu. Autant commencer par se mettre la majorité des loups de ton côté en leur donnant ce qu’ils souhaitent : une occasion de se venger.
Enfin, tu as levé la tête vers les nuages. Tes globes ambrés rencontrent le gris du ciel et tu te décides à pousser ce fameux hurlement. Celui que chaque dominant poussait lorsqu’il tenait à réunir les siens. Celui qui forçait le respect et admiration. En espérant que les Améthystes le reconnaitraient, tu y mis plus de cœur et de voix. Alors que les derniers échos résonnaient, tu songeas que cet appel était bien piteux. Mais, déjà un loup arrivait et, aussi soudainement que tu l’avais perdu, ton air bravache te revint et tu observas le premier arrivant faire son entrée. Comme tu pensais qu’il était d’usage de le faire chez les Améthystes, tu attendis qu’il te salue, affirmant un peu plus ta mine hautaine et fière. Aucune chance que tu ne te laisses marcher dessus. Par quiconque. C’était le début d’un jour qui s’annonçait pluvieux et empli de doutes. Le vent se faisait de plus en plus fort, amenant avec lui un fin voile de brume dans cette forêt terne où tu te trouvais et où tu avais fait venir tes loups. L’obscurité semblait faire partie intégrante de ces lieux étranges, donc il serait facile de s’y camoufler. Te tenant, queue haute et quatre pattes écartées – comme tu l’aurais fait devant un ennemi – on pouvait observer tes muscles tendus et tes mâchoires crispées. Tu avais plutôt bien choisi l’endroit : une petite clairière s’étalait sous tes yeux, laissant suffisamment de place aux loups pour s’y poser sans se marcher dessus. La boue en dégoutterait plus d’un, certainement. Et, tu te réjouissais de pouvoir compter les petites natures que comportait la meute. Une façon comme une autre de gérer son stress et une possible défense.
Dernière édition par Azazel le Lun 3 Fév - 14:42, édité 1 fois |
| | | Daeron ♫ Administratrice.
Avertissements : Messages : 245 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 30 Localisation : Dans ton pire cauchemar
| Sujet: Re: RESSASSONS RANCŒURS ET PASSÉ AFIN QU'ILS NOUS MÈNENT À LA VICTOIRE ‡ Event Améthystes. Sam 27 Juil - 5:23 | |
| - HRP:
Tout d'abord, joli. Vraiment, très bon début d'Event. Ce n'est pas barbant, au contraire, personnellement je voulais être à ta hauteur et espère pouvoir y prétendre. Ensuite, j'aime beaucoup ta dernière phrase en HRP "lire tous les posts correctement". Après ce dont on a parlé cette nuit en CB, ça m'a fait beaucoup rire x) Et enfin, Il fallait à tout prix que je réponde en première, je suis fière de moi d'y être parvenue *o* J'ai déjà presque loupé l'Event Emeraude, celui-là je le manquerai pas!
Dans un matin brumeux, suivant une nuit orageuse accompagnée des pluies les plus torrentielles que j'avais jamais connues, je me levais lentement et m'étirais dans tous les sens possibles. Ces derniers temps, tout me faisait défaut. Depuis mon sale caractère, jusqu'aux sentiments qui naissaient en moi pour deux jeunes louves dont une que je ne pouvais me résoudre à aimer. Malheureusement je n'avais pas eu mon mot à dire sur ce que mon coeur avait choisit de faire et pour qui il avait décidé de battre. Ayant pourtant une certaine chance dans mon malheur, il battait pour une Améthyste, et c'était déjà ça de gagner, même si ce n'était autre qu'une sale petite garce de Rubis qui entachait le tableau de l'amour parfait. C'est d'une humeur de chien que je m'étais levé, mais la pluie alors avait lavé les doutes en moi et je n'avais plus qu'une certitude : il me fallait du sang pour évuacuer tous les sentiments contradictoires qui avaient prit possession de mon esprit. Cependant, malgré mes aventures personnelles, une autre priorité prenait inexorablement le dessus sur toutes mes pensées : Notre nouvelle Alpha. En effet, peu de loups fiables avaient eu la tête de notre meute, ces derniers temps. Trois s'étaient évaporés lâchement dans la Nature, même si l'une d'entre eux n'avait pas prit sa décision seule. Son meurtre était pourtant presque passé inaperçu et très rapidement, un autre loup avait prit sa place à la tête des Améthystes. Pourtant, c'était encore un être fourbe aux belles paroles, qui n'avait pas été capable de prendre soin de sa propre meute et avait préféré disparaître. La liste des prétendants au poste d'Alpha avait alors été rédigée et bien peu de loups avaient été jugés aptes à remplir ce rôle. Je ne me souvenais que deux noms, car ils étaient les plus importants à mes yeux : Faustin, et Keane. Faustin n'était autre que le père de Jénova, celle pour qui battait mon coeur depuis plusieurs semaines maintenant. Il m'avait interdit de la voir ou même de l'approcher et depuis un moment, mes seules ambitions étaient de faire mes preuves face à lui pour gagner dignement ma place aux côtés de Jénova. Une autre raison me poussais également à lui prouver mes capacités : Il était de près mon supérieur. En tant qu'Apprenti Assassin, il arriverait bientôt le jour où je serais directement sous ses ordres et je me devais de m'assurer que lorsque ce jour arriverait, il saurait me faire confiance comme à l'une de ses propres pattes. Parce que c'est ce que je devrais alors devenir: l'une de ses pattes. Un membre à part entière de son propre organisme, qui obéirait à ses moindre ordres tout en écoutant la petite voix dans sa tête qui lui indiquerait lorsqu'il serait à bout mais dont il préfererait ignorer l'existence en espérant aller toujours au-delà de ses limites. Je lui devrais alors dévotion, respect et loyauté, et c'était tout ce dont j'étais pourvu envers ma meute. Lorsque j'avais appris que nous devions au plus vite nommer notre nouveau guide en ce monde, la pensée de Faustin m'avait grandement effleuré. Mais si son expérience m'avait toujours laissé un minimum admiratif, je n'en oubliais pas pour autant son grand âge et je savait que s'il était nommé Alpha, nous devrions rapidement avoir recours à un nouveau vote pour son remplacement, au cas où ses enfants ne seraient pas aptes à prendre sa place. Keane avait été mon second et finalement, premier choix, puisque j'avais écarté Faustin de mes pensées plus rapidement que nécessaire. Je ne la connaissais pas, je ne l'avais même jamais rencontrée. Je savais seulement qu'elle était une grande combattante et espérais honnêtement, qu'elle était aussi bornée et sauvage que mon Père. Parce que oui, si il avait été encore auprès de moi, c'est sans conteste lui qui aurait prit la tête de la meute, j'en restais convaincu. Mais il n'était plus de ce monde et même si je n'avais pas ma place en haut du podium, je voulais être sûr que ma meute était entre de bonnes pattes et ce, durant les nombreuses années à venir. Donc, Keane était pour moi toute trouvée, simplement parce que j'avais de grands espoirs la concernant, que son nom forçait au respect et que je désirais croire en un avenir meilleur. Je dois bien avouer que je m'étais plus porté sur le feeling, étant donné que les seuls Améthystes que je connaissais étaient Jénova et son père. Les autres noms m'étaient apparuts comme trop doux et surtout, pas suffisamment ambitieux pour mériter la place de Grand Chef des Brutes de ce bas-monde. Et puis, tout s'était enchainé. Les votes avait eu lieu, la délibaration finale avait suivit de très près. Et Keane avait été nommée Alpha des Améthystes. Cela ne m'étonnait guerre et il ne me manquait alors plus qu'à la rencontrer en personne pour enfin savoir qui était réellement celle que j'avais participé à élever au-dessus de ma tête. Oui, j'ignorais tout d'elle et l'on pouvait dire que je m'étais laissé guider par mon instinct trop facilement pour un choix qui était des plus importants pour la meute. Mais avais-je eu vraiment le choix? J'étais entré dans la meute depuis peu de temps et n'avais encore eu le temps de rencontrer personne. De toute façon, je ne regrettais pas mon choix même si je ne connaissais encore rien de ce qu'était ma plus haite supérieure, celle que je devais aujourd'hui admirer et respecter au plus haut point, même si elle n'arriverait jamais à mes yeux, à la cheville de mon feu Père. Bref. Je m'étais donc levé, mu par l'humeur la plus acide que j'ai eu l'occasion d'arborer au sein de la meute que j'avais toujours tant admiré et idôlatrée. Je n'avais depuis les premières lueurs de l'aube, que l'envie de sang. Et même si je n'avais pas connue l'ex-Alpha et que son meurtre ne me concernait qu'à moitié puisqu'il n'avait pas eu lieu tandis que j'étais Améthyste, je voyais d'avance la jubilation naître en mon sein lorsque j'aurais le plaisir et le privilège d'abattre mon premier Rubis. Les Rouges allaient s'en mordre les pattes, je m'en faisais le serment. Et d'autant plus, sachant que l'une d'entre eux me faisait tant d'effet malgré moi. J'allais pouvoir assouvir la vengeance de ma meute et par la même occasion, défouler mes nerfs sur ceux qui représentaient la famille de la petite peste qui avait osé menacer les miens et insulter celle que j'aimais. D'une pierre, deux coups. N'est-ce pas? Marchant placidement entre les arbres, j'avais passé longtemps à ressasser mes souvenirs et mes doutes, ainsi qu'à nourir ma haine envers les Rubis et à imaginer toutes les façons possibles -les plus sadiques bien entendu- de massacrer les membres de cette meute qui à mes yeux valait si peu. Et finalement, le grand Espoir s'était emparé de moi lorsque l'appel avait retentit. Nul doute que j'allais être le premier sur les lieux, il le fallait à tout prix. Je n'avais pas eu la moindre seconde d'hésitation lorsque la voix avait résonné dans les bois, et j'avais traversés tous les territoires Améthystes pour retrouver celle qui demeurait désormais ma nouvelle Alpha. J'avais accourut au travers des bois, filant au vent, volant par-dessus les obstacles. J'allais enfin me rendre compte par moi-même de qui j'avais élue, et j'allais voir naître en moi le respect, ou la déception. J'avais hâte, j'étais plus qu'impatient. Aussi, jamais je ne courrut aussi vite qu'en ce tout début de matinée, alors que l'aurore ne pointait qu'à peine le bout de sa truffe. Elle avait appelé longtemps. Si longtemps que j'avais eu le temps d'arriver lorsqu'elle cessa enfin de hurler. J'avais cessé de courir depuis plusieurs lieues déjà, histoire de reprendre mon souffle et de ne pas me montrer négligé face à elle. Ma galopade dans la boue ne m'avait pas épargné et mon pelage roussâtre était carrément dégueulasse. Mais l'Apprenti Assassin que j'étais se moquait bien de savoir si une tâche de boue marquait son pelage non. Ce qui m'importait seulement, c'était cette louve qui devait à l'origine être blanche, et qui se tenait devant moi, à quelques mètres de distance seulement. Je marchais d'un pas lent, presque négligeant, dans sa direction. Il était hors de question que je me soumette si facilement. Comme pour beaucoup d'autres loups, j'attendais qu'elle face ses preuves avant de me laisser dominer. Et elle aurait beaucoup de travail pour que je la suive aveuglément, puisqu'il n'était pas dans ma nature ne suivre les haut gradés tête baissée. Tout dans son attitude me laissait croire qu'elle ne me voyait que comme un ennemi. Je souriais, non pas par un trop plein de confiance en moi, mais parce qu'elle venait de monter d'un échelon dans mon estime. Elle en avait dans le ventre, pour se présenter à notre tête avec une telle attitude, et je voyais déjà venir sa capacité de meneuse. Je m'avançais donc, elle méritait au moins mon salut. Inclinant la tête en clignant lentement des yeux, je lui souhaitais le bonjour en silence. Puis, fils d'un Emmerdeur et Emmerdeur que j'étais, je me permettais d'entamer la discution, arrogant à souhait. - Tu dois être Keane. Mon nom est Anarion, fils de Cleithos.Ma sale manie de citer mon Père chaque fois que je me présentais en incitait plus d'un à lever les yeux au ciel, mais au moins je prévenais d'où je venais, et les loups en face de moi savait à quoi s'en tenir avec moi. Si je leur sautais à la gorge sans prévenir, ils avaient au moins l'occasion de comprendre pourquoi. Mon arrogance frisait l'indescence, mais je veillais à ne jamais dépasser les limites: je me contentais de les frôler, histoire de garder ma vie sur le fil du rasoir. Parce que selon moi, une vie trop placide ne vaut pas le coup. Et c'est là la seule raison de vivre d'un véritable Améthyste: Prendre des risques. |
| | | DanteThe Girl who will beat your Ass ♪
Avertissements : Messages : 870 Date d'inscription : 02/11/2012 Age : 28
| Sujet: Re: RESSASSONS RANCŒURS ET PASSÉ AFIN QU'ILS NOUS MÈNENT À LA VICTOIRE ‡ Event Améthystes. Sam 27 Juil - 11:23 | |
| Event Améthyste - Faustin
Do we always gotta cry? Do we always gotta be inside a lie? Life is just a blast It's Movin' very fast Better stay on top Or life will kick you in the ass ♪
Faustin somnolait tranquillement dans sa Tanière, le nez enfoui sous ses propres pattes, lorsque l'appel d'un loup déchira la paix de la forêt, en ce matin brumeux et humide. Le mâle n'y prit guère attention, et poussa simplement un fin soupir, presque inaudible, en réponse. Il était bien trop fatigué pour daigner se lever, et aller voir qui était celui qui venait de lancer cet appel aux Améthystes. Il n'y avait rien a craindre, de toute façon ; ce loup était forcément un Améthyste, car un étranger ne se permettrait pas de se faire remarquer si bruyamment en territoire inconnu. Et puis, même si cet Améthyste était dangereux, les Gardes auraient vite fait de le remettre a sa place. Ces derniers temps, beaucoup d’évènements étaient venus perturbés sa vie. Certains heureux, d'autres un peu plus dérangeants. Il y avait tout d'abord eu cette rencontre avec Keane, cette Améthyste étrange qui lui était finalement venue en aide. A vrai dire, il était encore curieux a son sujet, surtout vis-à-vis de sa réaction de recul lorsqu'il lui avait demandé de parler un peu plus d'elle. C'était un mécanisme de défense naturel pour eux, les loups ayant gardés leurs instincts de bêtes et guerriers terribles. Cependant, il admettait que c'était un poil trop suspect. Mais il n'allait pas enquêter sur elle. De un, parce qu'il était trop fatigué pour perdre son temps a courir après les loups de sa Meute, et de deux, parce qu'il ne ressentait pas le besoin d'en savoir plus sur elle. Elle lui était venue en aide, il l'avait acceptée. C'est tout ce qu'il y avait a savoir. Et puis, après cela, quelques semaines a peine plus tard, il avait du faire face au plus grand challenge de toute sa vie, une épreuve a laquelle il n'était décidément pas préparé. L'amour. Pas pour lui, non. Plus pour sa progéniture, et plus précisément Jénova. Même s'il ne le disait pas a ses enfants, qu'il n'affrontait jamais directement, il les suivaient tous a la trace. Hélios, Jénova et Alaska. Autrefois, il s'était mis en tête de retrouver Paige et Kurt, mais malheureusement, personne ne les avaient vus dans les alentours, et aucune traces d'eux ne subsistaient au sein de ces Terres. Il n'avait pas abandonné si vite, et avait passé les frontières des Territoires de Wolf Temporal, pour enquêter un peu sur des terres étrangères. Malgré toute l'ardeur qu'il déployait a cette tâche, il ne les avait jamais retrouvés. Tout d'abord, en tout insensible qu'il était, il avait songé que c'était la vie, et qu'il en allait ainsi dans cette jungle sauvage ; les forts survivaient en détruisant les faibles. Et puis, rapidement, une amertume désagréable était venu tirailler son esprit, lui causant a plusieurs fois de s'accuser lui-même de leurs disparitions. Il est vrai que s'il avait été un meilleur Père, rien de tout cela ne serait arrivé. Surement. Après ce drame, il avait décidé de mettre ses trois derniers enfants au top de toutes ses priorités. Malgré son âge avancé, il continue encore a les surveiller et a les protéger indirectement. Il avait également souhaité retrouver la mère de ses enfants, histoire qu'elle puisse connaitre le sort malencontreux qui était arrivé a Kurt et Paige, et qu'elle puisse prendre soin de ses trois derniers louveteaux. Manque de chance, elle n'avait donnée aucun signe de vie durant ces longs derniers mois, et les Améthystes avaient confirmés ne pas l'avoir aperçu pendant tout ce temps. Elle devait avoir désertée la Meute, se disait-il, pour se rassurer, et éviter de penser a ce qui aurait pu lui arriver d'autre. Il ne voulait pas songer a la mort d'un autre être cher, d'un autre membre de sa famille. Il en avait subi bien assez comme ça par le Passé.
Revenons-en donc au sujet principal : les amours de ses enfants. Il s'était tout d'abord penché sur le cas particulier d'Hélios, un aîné de la joyeuse fratrie que Ruby avait mis au monde. Il avait pensé que ce petit bougre mettrait un sacré bout de temps avant de trouver chaussure a son pied, et pourtant, a peine quelques mois après la séparation de toute la famille, le voilà qui faisait déjà ses premiers pas sur le terrain miné et dangereux qu'est celui de l'amour. Alors qu'il le suivait discrètement, comme tout Assassin, même encore âgé, savait faire, il l'avait surpris a faire un brin de causette avec une jeune demoiselle au pelage sombre, qui semblait bien impertinente pour son âge. Enfin, avec Hélios, elle s'était heurtée a un bon morceau, aussi. Il était trop loin pour entendre le sujet de leur conversation, mais a voir le temps que cela prenait, cette louve avait du mal a dominer Hélios. Puis, Hélios avait fait quelques pas en avant, se rapprochant dangereusement de la femelle, causant a son Père de froncer les sourcils. Il avait du mal a comprendre le but du mouvement, sur le coup. Et finalement, la loupiote sombre l'avait embrassée, clouant le bec et au Père, et au fils. Faustin n'en était pas revenue : son fils s'était déjà trouvé une petite amie, et avait réussi a la pousser a l'embrasser en un temps record. Si c'est pas du champion, ça. Un peu gêné par la situation, l'Assassin s'était éloigné du petit couple, qui reprenait a coeur joie leur précédente dispute, et était retourné au camp Améthyste. Il n'en revenait toujours pas. Lui, ça lui avait pris 7 ans de cette foutue vie de chien pour se trouver une femelle, et son fils, pas plus haut que 4 pommes, 1 an au compteur, en avait déjà une. Bon sang. Cela rendait tout de même joyeux le vieux mâle, qui ressentit alors une immense fierté envers lui. Il était digne de son sang et de sa Meute. De plus noires pensées étaient venues obscurcir son esprit par la suite, comme celle qu'il se retrouverait en position de faiblesse si jamais la petite loupiote se retrouvait en danger, mais il les chassa bien assez vite de son esprit. Il se devait d'être heureux pour son fiston, alors il allait être heureux. Par la suite, il était allé retrouver la petite Alaska, qui elle, n'était pas aussi audacieuse que son frère. Elle n'avait fait que de très rares rencontres jusque-là, et aucunes d'elles n'impliquaient quelque chose de sérieux et de définitif. Il l'avait suivi pendant quelques jours, avant de juger qu'elle serait capable de se débrouiller seule. Et enfin, venait le plus gros du problème de ses enfants pour le moment : Jénova. Il avait eu, disons, beaucoup de remords a la suivre; car elle n'arrêtait pas de se faire brimer ou frapper partout ou elle allait, et bien que l'envie de rétamer ces gosses pourris-gâtés lui déchire l'estomac, il s'était retenu. La souffrance et le solitude étaient des concepts solides dans la vie, qui lui permettraient d'avoir des bases et des réflexes importants pour la suite. Elle en souffrirait, bien sûr, mais elle devrait endurer cela, tout comme faisait la plupart des autres lupins en ce monde. La rencontre la plus importante qu'elle fit fut celle avec un jeune loup plutôt arrogant, qui semblait bien sûr de lui.
Au début, Faustin ne s'inquiétait pas ; il ne semblait pas vouloir toucher a sa fille, d'une manière ou d'une autre. Mais, il avait rapidement perdu cet état d'esprit neutre lorsque le vent avait changé de direction, apportant l'odeur des deux jeunes a son museau. Immédiatement, une rage sans pareille avait envahie son corps, le poussant a gronder et plaquer les oreilles sur son crâne. Cette odeur-là ne trompait pas, et il la reconnaissait mieux que quiconque. Cleithos, cet enfoiré qui n'avait cessé de lui pourrir la vie au sein de la Meute Améthyste. Comment oublier un type pareil? Il s'était contenu, mais avait juré intérieurement que dés que sa fille partirait, il irait faire sa fête a ce gosse. La fureur l'emportait sur sa raison, et il sentait qu'il ne regretterait en rien le meurtre de ce petit. La tournure que prirent les évènements le firent néanmoins changer d'avis ; le petit câlina Jénova pendant de longues minutes, et elle sembla se calmer, osant même jusqu'à lui offrir un bien précieux sourire, qu'elle n'arborait jamais autrefois. En voyant ce sourire, l'Améthyste s'était senti faiblir, face a cette relation qui semblait platonique et puissante. Il ne se rappelait pas de la dernière fois que sa fille avait semblé aussi heureuse. Et c'était normal : elle ne l'avait jamais vraiment été. Alors, il avait abandonné, et était reparti d'ou il venait. S'ensuivit une longue bataille entre son désir de tuer le rejeton de son ennemi juré, et celui de préserver le bonheur de sa fille. Il ne souhaitait pas faire de mal a ses enfants, mais il ne pouvait pas non plus se permettre de les laisser folâtrer avec l'ennemi. Avec...ses ennemis. Peu a peu, il en était venu a se rendre compte de l’égoïsme dont il faisait preuve ; il agissait comme si la vie de ses enfants lui appartenait, comme si leurs décisions et choix étaient siens. Quel pitoyable Père faisait-il là. Avec toute la détermination du monde possible, il était allé a la rencontre du fils de Cleithos, auquel il avait tout de suite expliqué sa rancoeur et sa haine envers son Père. Puis, sans tenir compte des protestations du petit, il avait décrété qu'il cacherait sa fille loin de lui, pour qu'il ne puisse jamais la retrouver. Et c'est ce qu'il avait fait, dans un but précis ; en effet, après la rencontre entre Anarion et Jénova, il avait suivi Anarion, pour réaliser qu'une autre femelle lui courait déjà après, une Rubis bien enquiquineuse. De là était venu un plan diabolique : garder sa fille prisonnière quelque part, en attendant que la Rubis finisse par faire céder Anarion. Il s'était mis a l'oeuvre aussitôt, emmenant sa fille loin de sa précédente Tanière pour lui en trouver une nouvelle, en lui expliquant la situation. En effet, en se rendant a la Tanière de sa fille, il avait senti l'odeur d'une Rubis sur le chemin, et ne s'était étonné en constatant que c'était celle qui harcelait Anarion. Il avait alors fait la course avec elle jusqu'à Jénova, et heureusement, il fut le premier a y parvenir. Il se sentait malgré tout coupable, car malgré le fait qu'il ait certainement sauvé sa fille de la revanche de cette Rubis miniature, il sentait qu'à nouveau, son besoin de garder sa fille loin de ce délinquant qu'était Anarion commençait a prendre le dessus.
Déjà, quelques odeurs se profilaient dans les Bois, chacun se rendant certainement a l'endroit d'ou provenait l'appel du loup inconnu. Faustin n'était vraiment pas décidé a y aller, mais il changea d'avis en sentant l'odeur de sa progéniture non loin. Il se releva aussitôt de sa couche, grognant comme quelques os craquaient a ce soudain mouvement, et sortit lentement de sa Tanière, humant l'air frais et moite de la forêt, qui la précédente nuit, avait subie quelques averses et orages. Rapidement, grâce a son flair d'Assassin, qui malgré les années passées, ne le trahissait pas, il tomba sur la Clairière ou était déjà rassemblé quelques loups, dont une qu'il connaissait qui se trouvait au centre, fièrement dressée. Pris de court, le vieux mâle se rappela alors qu'il y a peu, l'élection d'un nouveau Dominant Améthyste avait été lancée, et que c'était elle qui avait remportée le plus de voix. Il est vrai qu'elle était jeune et compétente, elle méritait sa place. Il se dirigeait vers elle lorsque son regard écarlate glissa sur le louveteau face a elle, qui se présentait, visiblement. Un grognement sourd sortit de la gorge du mâle, qui brida le museau de son lui-intérieur, qui n'attendait que son signal pour se jeter sur le louveteau et le dévorer. Sans prendre garde a lui, il salua la louve qu'était Keane, et se hissa sur une vieille souche allongée là, qui lui servit de promontoire pour le moment. Peut-être devrait-il la laisser a Keane, après tout, elle voudrait surement faire un discours, et elle devrait être en hauteur par rapport au reste de la Meute. Il se décida donc a redescendre de la branche, et s'arrêta finalement face a Keane, son envie de lui parler étant trop forte pour être ignorée.
« Salut. Je souhaite te remercier une fois de plus, par rapport a notre rencontre. Et aussi te féliciter pour ton nouveau poste, tu le mérite amplement. Et aussi te souhaiter bonne chance pour la suite. Voilà. »
Gêné par tout ce qu'il venait de dire, il n'attendit pas sa réponse, et se rangea sur le coté, attendant la venue des autres Améthystes. Tout en gardant un oeil sévère et menaçant sur Anarion. Et l'autre oeil confiant et rassurant sur Keane. Il serait là pour l'épauler. Elle lui avait offert son aide, et aujourd'hui, il était prêt a lui revaloir son coup de main. Que ceux qui étaient opposés a son règne se préparent.
Event Améthyste - Jénova
I wanna be in another place I hate when you say you don't understand You'll see it's not meant to be I want to be in the energy, not with the enemy A place for my head ♫
Jénova avait mal dormi, cette nuit-là, et elle s'était réveillée quelques heures avant le lever du soleil. A vrai dire, elle avait été trop anxieuse pour oser pouvoir fermer un seul oeil. Après l'avertissement de son Père sur les Rubis, son estomac n'avait cessé de se tourner et retourner, lui donnant des maux de ventre comme elle n'en avait jamais eu auparavant. Elle en avait été réellement malade, de savoir qu'on cherchait a la trouver. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle savait qu'on lui ferait du mal, que ce soit physiquement ou verbalement. Et ça, elle ne le voulait pas. Même si Anarion était là pour la protéger, elle sentait que quelque chose n'allait pas. Sans trop savoir quoi, elle avait un mauvais pressentiment, comme si quelque chose de mauvais risquait d'arriver. Et qu'elle ne pourrait rien y changer. Et c'est ce qui l'effrayait le plus. Alors, elle était partie se promener dans les bois, profitant de la fraîcheur que lui offrait le couvert rassurant des arbres. Sachant qu'elle avait besoin de se trouver une place au sein de la Meute Améthyste, elle s'était essayée a la cueillette de plantes médicinales ; tout ce qu'elle avait réussie a faire, ce fut d'avaler par inadvertance les dites-herbes, et de perdre les autres, faute d’inattention. Elle avait eu envie de pleurer en constatant quel désastre elle faisait, mais s'était retenue, en ravalant tant bien que mal la boule qui comprimait sa gorge.
L'avertissement de son père vis-à-vis d'Anarion lui était alors revenue à l'esprit, et ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase ; elle commença a pleurer abondamment, recroquevillée sur elle-même. Elle aimait beaucoup son Père, bien sûr, et l'admirait secrètement. Cependant, elle ne comprenait pas quelle raison le poussait a lui voler son bonheur. Elle n'avait jamais eu de tels liens par le Passé, et maintenant qu'elle en obtenait finalement un, il voulait briser ce lien? Elle ne comprenait plus ce qui poussait son Père a agir de la sorte. Peut-être qu'en réalité, il la détestait, et qu'il voulait la faire souffrir pour le restant de ses jours. Oui, ça devait être ça, sinon, quoi d'autre? Finalement, ses larmes avaient séchées, laissant quelques traces sur ses joues blanches, apportant une preuve de leur passage. De ses grandes orbes bleues comme le ciel, elle avait regardée silencieusement et respectueusement le soleil se lever, étendant ses rayons a chaque pôle de la planète, éclairant les Ténèbres de sa Lumière, chassant le froid pour faire régner le chaud. Alors qu'il y a peine quelques secondes, son visage était triste et ravagé par les larmes, lorsque la lumière orangée de l'astre du jour passa sur les Bois, son visage changea du tout au tout : un petit sourire fragile vint étirer ses fines lèvres, tandis que ses yeux brillaient d'une lueur douce. Elle ne pouvait pas toujours être triste ; elle se devait d'être heureuse pour les autres. Même si elle était malheureuse, elle se devait d'être utile en priant pour le bien-être de son entourage.
Alors qu'elle se demandait ce qu'elle allait finalement faire de sa journée entière, un hurlement féminin résonna dans les sous-bois, lui provoquant de sursauter violemment. Elle se doutait que c'était un Améthyste, mais par contre, elle se demandait si elle devrait vraiment y aller. Après tout, sa présence n'était pas indispensable ; on pouvait bien se passer d'elle. Hésitante, elle fixa longuement les arbres d'ou venait le cri, et fit demi-tour, lâche. De toute façon, ce n'est pas comme si sa présence allait manquer a quelqu'un, n'est-ce pas? Puis, soudainement, le visage d'Anarion reparut dans sa mémoire, faisant s'arrêter de son propre chef ses petites pattes. Il y serait surement. Ainsi que son père. Et son frère, et sa soeur aussi. Une immense vague de bonheur emplit alors son corps, comme elle songeait qu'elle retrouverait bientôt toute sa famille, et parcourut les quelques mètres qui la séparait de l'endroit d'ou venait le hurlement. C'était une clairière agréable, espacée et tranquille. Un bon endroit pour discuter, en somme.
Immédiatement, son regard fut attiré par la louve au centre. Elle n'était ni imposante, ni particulière ; en réalité, elle ressemblait a une louve banale. La petite se demanda un instant qui était cette louve qui semblait être le centre d'attention des Améthystes pour aujourd'hui, et lui accorda un signe de tête bref et timide de sa part. En fait, si elle y regardait de plus près, elle remarquait quelque chose. Cette dame avait la même robe que sa Mère. Elle paraissait moins féminine, mais...elles se ressemblaient. Troublée par cette pensée, la petite eut un moment d'absence, durant lequel son regard était rivé sur la femelle. Puis, elle se reprit, en songeant a quel point cela devait être gênant pour la dame d'être fixée ainsi, et commença a se diriger vers le coté. Son regard s'illumina en apercevant Anarion, et un sourire éclaira son visage, comme elle commençait a se diriger vers lui, se sentant presque pousser des ailes en le voyant. Seulement, alors qu'elle n'était plus qu'a quelques centimètres de son dos, une lourde patte vint se glisser devant son poitrail, la repoussant contre un poitrail puissant et musclé. Choquée par ce geste, elle releva la tête pour apercevoir son Père, qui ne la regardait pas directement. Quelques larmes perlèrent a ses yeux comme elle comprenait qu'il l'empêchait d'atteindre Anarion, et elle baissa la tête, honteuse de s'être ainsi fait réprimander. |
| | | Lou
Avertissements : Messages : 590 Date d'inscription : 02/02/2013 Age : 26 Localisation : derrière toi ! héhé je parie que t'as regardé !
| Sujet: Re: RESSASSONS RANCŒURS ET PASSÉ AFIN QU'ILS NOUS MÈNENT À LA VICTOIRE ‡ Event Améthystes. Sam 27 Juil - 21:52 | |
| Il était tôt le matin, Ezio se reposait après avoir passé une nuit presque blanche, toujours entrain d'attendre que quelqu'un vienne tenter de le tuer. S'il avait vécu si longtemps, c'était bien parce que personne n'avait encore réussi a le surprendre durant son sommeil. Il avait toujours les oreilles bien relevée, les yeux a peine fermés, c'était comme ça qu'il "dormait" depuis de nombreuses années, au moindre bruit, même un craquement de branche, il se relevait et cherchait la source, c'était souvent un oiseau mais il savait qu'un jour, s'il baissait sa garde, ce serait un ennemi, quelqu'un qui voudrait sa mort.
Il avait un peu oublier Pinky, même si elle restait une comme une cicatrice au fond de son coeur, l'assassin gardait son courage, il ne devait jamais baisser les bras et toujours continuer a marcher tout droit, la tête haute. Pinky avait créé un point faible sur ce mâle impossible a affaiblir, s'il devrait mourir, ce serait malheureusement de sa faute.
Un hurlement parvint au oreille de l'assassin, il le reconnaîtrait entre mille, c'était celui d'une Alpha, il avait entendu dire que c'était Keane qui avait été pourvue a ce post, peut-être ne s'attaquerait-elle plus a lui ? Ou ordonnerait-elle aux assassins de tuer Ezio ? Il n'en savait rien, il espérait juste qu'elle ouvrirait les yeux et qu'elle ne l'attaquerait plus. Si c'était le contraire, il y aurait pas mal de mort parmi ceux de la meute, bien Ezio était seul contre des assassins élevé pour tuer, il était redoutable au corps-à-corps même contre plusieurs loups d'un seul coup.
Ezio finit par se relever, ébrouer la poussière qui était venue s'installer sur son pelage blanc pour aller dans la direction du hurlement de Keane. Il y avait déjà quelques loups sur place d'ailleurs, il n'en connaissait aucun. Enfin, un d'entre eux avait déjà dis son nom, il s'appelait Anarion, Ezio ne connaissait pas son père, s'il devait en parler, c'était qu'il était fort connu. Les autres loups semblait contents de la nouvelle dominante, Ezio, n'avait aucune mauvaise pensées quand au choix de la meute. S'ils avaient décidé ainsi, c'est qu'elle en valait la peine derrière toute cette haine qu'elle avait pour l'assassin.
Il aurait voulu paraître plus discret mais la boue avertissait sa présence, ses pattes étaient devenue brune, bien qu'il aimait être propre, il ne ferait pas la faible feuille et resterait sérieux. Il se plaçait au coté des autres loups, cherchant du regard si Pinky était là, mais non, elle avait bien disparue...
Ezio toujours fidèle a sa gentillesse, ne tardait pas a féliciter son ennemie pour son nouveau grade, il voulait remplacer la haine qu'elle avait par une amitié, bien que cela serait dur et long, il espérait. Il gardait un ton amical dans ses paroles, il s'attendait au pire, en sachant que sa présence ne devait pas être très apprécié pour la louve.
Félicitation pour ton post Keane, je pense que je n'ai pas besoin de me présenter.
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| | | HéliosEveryone knows bad girls have more fun. †
Avertissements : Messages : 5911 Date d'inscription : 03/02/2013 Age : 27 Localisation : Dans tes pires cauchemars.
| Sujet: Re: RESSASSONS RANCŒURS ET PASSÉ AFIN QU'ILS NOUS MÈNENT À LA VICTOIRE ‡ Event Améthystes. Dim 28 Juil - 12:28 | |
| Cersei.
Le soleil se levait enfin, dardant sur les terres ses rayons ardents, sans épargner la tanière où s’était affalée Cersei après un retour de chasse qui n’avait pas été des plus fructueux. Durant cette nuit qui lui avait paru interminable, son estomac n’avait cessé de crier famine, réclamant farouchement une quelconque pitance. Mais non, l’éreintement et la lassitude avaient eu raison de la louve et elle s’était assoupie, voguant dans une réalité onirique qui n’appartenait qu’à elle et à personne d’autre. Ainsi, le jour venait de s’annoncer derrière la ligne de feu qu'était l'horizon, proclamant encore l'arrivée d'une journée morne et lassante, comme toutes les autres qui l'avaient précédé. L'ennui, l'ennui, toujours et encore l'ennui. Décidément, il était bien difficile de s'en débarrasser, ça restait agrippé à vous avec ténacité et jurait aux grands dieux que ça ne vous lâcherait jamais. Elle grogna à cette pensée qui raviva en elle une colère soudaine. Cette assassine sans foi ni loi, manipulatrice et mystérieuse dont tout un chacun se méfiait une fois qu'ils avaient tâté de sa cruauté. Une fois qu’ils avaient appris de quoi était capable cette créature qui comptait parmi les rangs des Améthystes. De nombreux loups étaient tombés dans les mailles de son filet et avaient fini par périr. Inutilement. Plongés dans les abimes de l’oubli. A chaque fois que Cersei commettait un de ces crimes, elle ressentait en elle une profonde satisfaction et jubilait, en proie à un brasier ardent qui la dévorait en son for intérieur. Elle se demandait si aujourd’hui, ce serait le même refrain, si aujourd’hui un nouveau loup viendrait se nicher contre elle, tandis qu’elle l’empoisonnait à petits feux, lui assurant une mort lente et douloureuse. Elle en crevait d’envie mais encore fallait-il trouver la proie idéale, qui lui tomberait sûrement dessus au détour d’un chemin, totalement par hasard. C’était ce que l’assassine avait appris avec le temps: ne jamais chercher ses proies, elles venaient toutes seules vers vous, sans même une once de méfiance et sans que vous ayez esquissé le moindre geste pour les inviter à s’approcher. Ce bas monde recelait de créatures toutes plus sottes les unes que les autres, et les premiers à être affublés de cette basse intelligence étaient les mâles. Les mâles qui se prenaient pour les plus puissants mais qui au final ne voyaient pas plus loin que le bout de leurs museaux et qui se laissaient indubitablement prendre dans ses pièges. Tellement facilement que c’en était navrant, et que la louve affichait souvent une mine attristée devant leurs corps inertes alors qu’au fond, elle ne ressentait qu’une intense satisfaction qui se répandait dans tout son être au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient, que le temps s’effritait, inexorablement. Mais l’heure n’était pas à de telles pensées, aussi fourbes soient-elles. Après de longues minutes à être restée étendue, inerte, sur le sol meuble, la louve noire finit par rassembler toute sa bonne volonté pour se remettre debout alors que la fringale continuait de la tenailler. Elle aurait donné tout ce qui aurait été en sa mesure pour pouvoir se repaitre d’un lapin des plus plantureux qui saurait apaiser la faim qu’elle ressentait en cet instant même. Cependant, un hurlement puissant vint couper court à toutes ces pensées et la saisit de stupeur, pendant quelques infimes secondes. Il n’était autre que celui de Keane, la dominante de la meute qui avait remplacé leur très chère Black Widow. Black Widow qui n’avait, d’ailleurs, pas eu l’occasion de diriger leur meute aussi convenablement qu’elle l’avait prévu puisqu’une escouade de Rubis avait mis fin à ses jours avec une barbarie sans pareille, avec une bestialité hors du commun. Et qui, bien sûr, qui était derrière ce plan des plus infâmes et des plus lâches ? Megan. La meneuse des sanguinaires, qui ne valait guère mieux que sa meute toute entière. A la pensée de cette louve, les griffes non rétractiles de Cersei se mirent à labourer furieusement le sol tandis qu’un grognement sans vergogne s’échappait de ses lèvres satinées. A coup sûr, Keane allait leur donner l’espoir de se venger, de venger leur défunte dominante et de saccager ces poltrons de Rubis. Du moins l’espérait-elle de toute son âme qui désirait inéluctablement la mort de leurs ennemis jurés. Ce fut sur ses désirs de vengeance pour l’instant insatisfaits que l’assassine sortit de la tanière pour se diriger vers le lieu d'audience dans l’espoir que la louve blanche à la tête de la meute leur accorderait ce qu’ils réclamaient pour la plupart. Et tandis qu’elle marchait, ses puissants membres s’arrachaient à la boue visqueuse dans un bruit de succion écœurant. En effet, la pluie torrentielle qui s’était abattue sur les terres cette nuit avait transformé les chemins dont Cersei jouissait d’une facilité d’accès surprenante en un marécage bourbeux impraticable, un cloaque de crasse et de limon. Un vent violent avait par la même occasion secoué les vastes étendues végétales, dénudant les arbres de leurs feuilles caduques qui volaient à présent dans un tourbillon incessant. Quant aux grondements perpétuels du tonnerre, ils avaient tout bonnement troublé le sommeil de chacune des créatures peuplant la forêt, et Cersei elle-même n’avait pas échappé aux détonations fracassantes. En somme, ça avait été une nuit éprouvante et insupportable qui l’avait rendu encore plus maussade qu’elle ne l’était déjà. L’appel avait déjà retenti depuis plusieurs minutes et la louve noire nourrissait déjà le doute de parvenir la première sur les lieux. Cependant, là n’était pas son intention primordiale. Elle espérait juste débarquer à temps pour ne pas se construire la réputation d’une lambine lente et lourdaude incapable de se déplacer pour une réunion de meute. Et ce fut ainsi qu’elle accéléra le pas jusqu’à se mettre à galoper, bien décidée à démentir cette fausse idée. L'on entendait plus que le martèlement de ses pattes sur le sol tandis qu'elle dévalait à toute allure la prairie appartenant à son clan pour rejoindre les terres libres. Elle porta son regard sur le lointain, là-bas, sur l’horizon qui reflétait les couleurs chatoyantes du soleil qui avait drapé le monde de son voile matinal. Tel était le paysage de son histoire qui s'écrivait, les mots s'ébauchant sans s'interrompre la feuille vierge. Tel était le paysage de la meute qu'elle avait décidé de rejoindre pour se reconstruire une vie. Tel était le paysage qui se promettait d'être celui de son avenir. Et ainsi se poursuivit sa folle course. Courir et sentir ses membres s'épuiser. Courir et sentir son souffle se faire de plus en plus rauque, profond. Courir, se jetant à corps perdu dans la course, les veines palpitantes et le cœur sur le point de se fendre en deux dans une débauche d'énergie et une explosion de vigueur. Les branches tailladaient son corps finalement ciselé, s’accrochant sans vergogne dans ses poils d’un noir d’ébène. La boue avait rendu son pelage crasseux que ne camouflait même pas sa couleur de nuit pour son plus grand désarroi, elle qui ne supportait pas de se trouver en pareil état. Tant pis, elle ferait bien avec. Des odeurs non étrangères embaumèrent alors l’air ambiant tandis que des silhouettes se carénaient dans l’ombre des ombres, lui annonçant clairement qu’elle était arrivée au lieu tant attendu. La clairière recelait déjà de quelques loups de la meute qui avaient répondu plus vite qu’elle à l’appel de leur dominante. Leur dominante qui se dressait d’ailleurs de toute sa hauteur, elle aussi maculée de fange tout autant que l’était Cersei. En jetant un regard circulaire autour d’elle, la louve noire détailla chacun des loups présents mais n’en trouva pas même un avec qui elle avait une quelconque affinité et se rangea donc sur le côté. Seule, et sans prononcer un traître mot, avec un sourire énigmatique sur le visage. Cruelle. Vile. Froide. Impulsive. Tant et tant d’adjectifs qui lui seyaient à merveille et qui s’accordaient parfaitement avec ce qu’elle représentait. La cruauté incarnée, celle qui n’éprouvait pas la monde pitié, ni la moindre compassion ou la moindre tristesse. Elle n’était ni plus ni moins qu’un mur de glace, invulnérable à toutes les attaques sentimentales puisqu’elle semblait incapable de ressentir ne serait-ce qu’une pointe de sentiments, amoureux ou seulement affectifs. Rien. Son visage arborait toujours un masque d’acier qui ne laissait transparaître aucune de ses émotions ou, souvent, un simple sourire malicieux qui en disait long sur ses intentions et qui suffisait à vous faire hérisser les poils sur l’échine. Cersei faisait peur. Cersei était effrayante. Mais Cersei avait ses faiblesses, qu’il fallait trouver si l’on voulait la mettre à terre. Même si elle faisait tout pour paraître intouchable, la louve d’ébène était loin de l’être. Mettre la patte sur son lourd passé suffirait déjà à la blesser en son for intérieur et réussirait à lui ôter ce masque qu’elle se contentait de porter en tout temps et en tous lieux. Elle enfonça rageusement ses pattes dans la terre mouillée et promena son regard sur l’assemblée qui se formait peu à peu, s’attardant longuement sur Keane. Elle l’avait rencontré lors de la réunion qu’avait organisée leur défunte dominante, et l’avait trouvé rusée, prompte et sagace. Avait-elle gardé ses qualités essentielles à une meneuse? Il le fallait. Elle allait les amener à la victoire et les débarrasser de ces saletés de Rubis qui avaient entaché leur honneur.
Hélios.
Impériale, froide et austère, l'aube finit par pointer le bout de son nez, elle qui avait réussi à faire languir le louveteau noir qui se reposait dans son abri de fortune. D'un rose crémeux, l'aurore dévoilait ses pâles rayons matinaux comme une jeune fille pudique. Ce fut à ce moment-là qu'Hélios se décida enfin se lever après avoir passé une nuit entière à ruminer de noires pensées. L'Améthyste à la fourrure sombre se secoua vivement avant de se lever en étouffant un bâillement à s'en décrocher la mâchoire. Il semblait avoir pris des années et des années de plus alors qu'il n'était véritablement qu'un louveteau. Seul. Sa famille l'ayant presque délaissé, lui désireux de partir à l'aventure en tout temps et en tous lieux, il était devenu autonome à quelques mois seulement, à l'âge où l'on devrait encore batifoler après les papillons au lieu de se soucier de sa propre survie. Sa survie qui était devenue sa priorité, maintenant que ses parents n'étaient plus là pour le protéger d'éventuelles attaques et pour le nourrir. Sa survie qui était un défi de chaque jour à relever, et chaque soir, il s'endormait avec ce même sourire de triomphe en ne cessant de se répéter qu'il était encore là, qu'il subsistait malgré tout. Chaque jour, c'était le même refrain : il regardait l'astre solaire darder sur les terres ses derniers rayons lumineux, et cette ligne de feu qu'était l'horizon et qui s'embrasait à chaque fois que sonnait l'heure du crépuscule. Chaque jour, il pensait à sa famille en regardant ce sublime spectacle qui ravissait ses prunelles d'azur, et chaque jour, il se demandait quand ils les reverraient enfin. De ses frères et sœurs, il n'avait plus de nouvelles aussi. Kurt, son aîné de quelques secondes, mais qui était notamment son fraternel le plus proche et le plus cher à ses yeux, où était-il passé? Qu'était-il advenu de lui? Hélios n'arrivait pas à croire que chaque membre de sa famille ait disparu en si peu de temps, il ne pouvait surtout pas se résoudre à l'accepter. Mais l'heure n'était pas à la nostalgie de ses premiers jours, quand sa famille était encore entière et réunie. Son estomac grondait d'impatience mais Hélios ne pouvait le satisfaire. La chasse, on ne lui avait jamais enseignée et il se retrouvait lâché dans ce monde de brutes sans pouvoir s'alimenter de manière raisonnable. Bien sûr, il se contentait parfois de rongeurs tels que des musaraignes quand il réussissait à mettre la main dessus mais cela ne suffisait pas à combler son appétit glouton. Seulement à le maintenir en vie. Ainsi, plus le temps s'écoulait et plus le louveteau faiblissait et pour combien de temps encore tiendrait-il ? Lui-même ne le savait pas, mais il sentait les barrières céder une à une pour bientôt disparaître complètement. Cependant, aujourd'hui semblait être un jour nouveau et ce fut confiant que l'Améthyste sortit de son abri de fortune pour se mettre en marche. La tête haute et le regard brûlant d'une lueur nouvelle, il observait avec minutie le paysage qui se déroulait autour de lui. L'on put nettement distinguer son physique gracieux bien que masculin. Il arborait une splendide fourrure noire dont pas un de ses frères et sœurs, issus de la même portée que lui, n'avait hérité. D'une finesse remarquable, il semblait pouvoir se glisser n'importe où mais n'en était pas pour autant petit et faible, loin de là cette idée. Son corps était souple et léger, capable de faire preuve d'une agilité surprenante en toute circonstance mais aussi jeune et vif, aucun de ses sens ne le trompait et il se montrait alerte en tout point. Quant à ses prunelles qui ajoutaient un charme irrésistible à ce physique déjà si avantageux malgré son jeune âge, elles étaient d'un bleu intense. Bleues comme la mer, bleues comme le ciel des beaux jours d'été. Bleu éclatant, contrastant magnifiquement avec la noirceur d'ébène de son pelage. Hélios était beau, il n'y avait aucun doute là-dessus. Un long hurlement retentit alors et le fit frémir de tout son être. Keane les appelait. La nouvelle dominante. Il ne l’avait encore jamais rencontré mais de bouche à oreille, on lui avait affirmé qu’elle était à présent à la tête du clan puisque Black Widow avait été assassinée. Purement et simplement assassinée par les Rubis lors d’une mission qu’avait organisé une dénommée Megan. Tout un chacun pouvait certifier que cette période avait été chaotique puisque plus personne n’était là pour les guider. La débandade avait finalement pris fin lorsque Keane avait été promue au poste et maintenant, Hélios en venait à se demander si elle avait mérité ce poste. Son père aussi aurait pu être le nouveau meneur du clan. Mais il ne l'avait plus revu depuis bien longtemps déjà et le doute de son éventuel mort l'assaillait. La nouvelle était ainsi finalement tombée, sans aucun retour possible. Il lui fallait donc accepter que ce soit une louve blanche encore dans la force de l’âge qui dirige le clan d’une patte de fer et qui leur donnerait peut-être la vengeance qu’ils escomptaient tant. Hélios avait beau n’être qu’un louveteau qui s’approchait à mesure que le temps passait de sa première année, il n’en restait pas moins assoiffé de représailles pour ces ignobles Rubis qui avaient déchu sa propre meute de sa dominante. Nul doute là-dessus qu’ils paieraient le prix de leur acte irréparable, avec force et fracas. Hélios se le promettait, bien qu’il ne soit encore qu’un louveteau. Peut-être que quand il atteindrait enfin l’âge mûr, la possibilité de se venger lui aussi lui serait donnée, et à cette pensée, un sourire furtif s’ébaucha sur son visage. Petit, il l’était, mais il n’en restait pas moins comme tout un chacun. Un Améthyste dévoué à sa meute qui avait été affecté par la perte de Black Widow. Il se secoua promptement en prenant conscience qu’il était encore loin du lieu où avait retenti l’appel, et entreprit donc d’accélérer l’allure. Encore jeune comme il était, il se faufilait avec aisance à travers les frondaisons des arbres tout en tambourinant avec une vigueur explosive le sol bourbeux qu’avait rendu ainsi la pluie diluvienne de la nuit passée. Enfin, des odeurs qu’il connaissait particulièrement pour être celles de sa meute se démêlèrent des fragrances estivales qui flottaient dans l’air. Et il frémit en en percevant deux qui lui étaient bien plus que familières. D’une familiarité surprenante. Son cœur sembla s’arrêter tandis qu’il pénétrait dans la clairière où filtraient quelques pâles rayons de soleil. Une assemblée de loups s’était déjà formée mais parmi tous ceux-là, les deux qui retinrent son regard se découpaient des autres. Tandis qu’il considérait avec stupeur le père et la fille côte à côte, il se sentit défaillir. A deux doigts de s’étaler dans le cloaque visqueux pour ne plus jamais se relever. Ces deux loups qu’il lorgnait déjà depuis quelques minutes sans arriver à prononcer le moindre mot n’étaient autres que Faustin et Jénova. Son père et sa sœur qu’il avait cru ne plus jamais revoir pendant de très nombreux jours. Il aurait été moins coriace que ça, le louveteau au pelage d’ébène aurait fondu en larmes devant sa meute toute entière, et ce sans aucun ménagement tant l’émotion était palpable. Au lieu de ça, il se contenta de s’approcher d’eux à pas feutrés, toujours sans y croire, et s’immobilisa à quelques centimètres de sa famille, le regard troublé et même perdu. Sans un mot, il finit par se jeter sur eux en étouffant un hurlement qui aurait résonné dans la clairière, criant à grande joie son amour pour eux, et son ivresse implacable. Il exaltait de félicité, la béatitude de retrouver deux êtres de sa famille se lisant sur ses moindres traits. Pendant tout ce temps, il s’était cru perdu, seul. Mais non. Le temps c’est de l’amour. Je t’aime papa. Je t’aime sœurette. Et plus jamais nous ne nous quitterons, je vous le jure. Ainsi fut le serment qu’il se promit lui-même tandis qu’il se retenait à grand ’peine de verser la moindre larme qui aurait affirmé l’état de faiblesse inéluctable dans lequel il se trouvait en ce moment. Plus rien n’avait d’intérêt à ses yeux et les congénères qui l’entourait ne lui inspiraient que de l’indifférence.
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| | | Ombra
Avertissements : Messages : 406 Date d'inscription : 13/08/2012 Age : 30 Localisation : entre les vagues de l'atlantique et les sommets des pyrennées^^
| Sujet: Re: RESSASSONS RANCŒURS ET PASSÉ AFIN QU'ILS NOUS MÈNENT À LA VICTOIRE ‡ Event Améthystes. Lun 29 Juil - 18:59 | |
| Un lourd manteau de nuages gris avait envahi le ciel depuis plusieurs jours, ombre menaçante qui avait assombris les beaux jours du printemps. Les pluies diluviennes qui étaient tombées toute la nuit durant n’avaient pas arrangé l’état du paysage, déjà fatigué par plusieurs jours de pluies incessantes, et qui avait fait plier les branches les plus fines et fragiles, transformant le sol en boue collante sous les pattes de la petite louve. De nombreux arbres étaient ainsi tombés, poussés par le vent et abandonnés par la terre qui ne retenait plus suffisamment leurs racines, et qui reposaient tels des géants brisés sur le sol boueux. C’est d’ailleurs sous le tronc d’un chêne incurvé que l’améthyste avait tranquillement passé sa nuit, protégée du déluge par la carcasse de l’arbre. Elle somnolait, paisible, écoutant d’une oreille distraite les gouttes d’eau, vestiges des pluies torrentielles de la veille, glisser paresseusement des feuilles avant de tomber sur le sol humide et détrempé. Roulée en boule, sa truffe cachée dans la fourrure de sa queue, elle se serait bien offert une bonne grasse matinée si un mélodieux hurlement féminin n’avait pas soudainement raisonné dans les terres de sa meute. Ouvrant à moitié ses yeux d’or, elle prit le temps d’analyser ce qu’elle venait d’entendre. Une louve souhaitait réunir le clan. Sans jamais avoir entendu pareil hurlement de rassemblement de sa vie, elle l’avait reconnu d’instinct. Et si on réunissait le clan au complet…il y aurait certainement son père, son frère et sa sœur !
Excitée par ces retrouvailles à venir, la petite se leva, ébrouant son pelage pour mieux se réveiller et poussant un long bâillement avant d’enfin se mettre en route. Par chance elle ne se trouvait pas bien loin du lieu-dit de rendez-vous et elle n’aurait pas à marcher des kilomètres dès le réveil, paresseuse qu’elle était. Alaska trottait allègrement dans les sous-bois, se régalant de l’odeur de la mousse humide et des aiguilles de sapins qui jonchaient le sol sous ses pattes. Humant ce doux parfum, elle levait sa truffe pour mieux capter les odeurs et dressait ses oreilles pour mieux entendre le chant étouffé des oiseaux réfugiés dans leurs nids. Chemin faisant, elle se demanda ce qu’avait bien pu faire ses frères et sœurs durant ces quelques premiers mois d’autonomie qu’ils avaient vécu séparés les uns des autres. Elle-même n’avait pas fait dans l’original, vagabondant où bon lui semblait sans vraiment réfléchir ou même chercher quelque chose de particulier. Qu’en était-il de Jénova et d’Hélios ? Elle espérait les trouver à la réunion pour en savoir en peu plus, du moins s’ils acceptaient de se montrer toujours bavards avec elle. Et oui, qui sait ? Peut-être que leur voyage en solitaire les avait blasé de leur ancienne vie de famille. En tout cas, que ce soit le cas ou non, Alaska leur réservait un accueil des plus démonstratif et tant pis pour les timides !
La jeune louve arriva enfin dans la petite clairière qui avait abrité le hurlement. S’arrêtant à l’orée de la forêt, elle prit le temps d’observer chaque loup présent dans l’endroit entouré de hauts arbres. En son centre trônait une belle, quoiqu’un peu sale, louve au pelage immaculé et aux yeux ambrés. Malgré les taches de boue sur sa fourrure, elle avait une certaine classe et se détachait facilement des autres lupins présents. La petite la regardant un instant, imprimant dans son esprit le visage de la nouvelle dominante dont elle ne connaissait jusque-là que le nom : Keane. Les « affaires d’état »n’intéressant que peu la loupiote, elle n’avait pas vraiment l’intention de se forcer à écouter le discours de la nouvelle alpha ; sans pour autant que cela gâcha le respect qu’elle ressentait déjà pour Keane. Détournant ces yeux couleur soleil, elle poursuivit son observation. Elle reconnut immédiatement son père, ainsi que son frère et sa sœur. Les voir pour la première fois depuis des mois réveilla en elle toute l’affection qu’elle avait pour eux et elle traversa la clairière comme une flèche pour les rejoindre, lançant au passage un franc et souriant « Bonjour Keane ! » à l’intéressée. Tout en galopant, elle remarqua aussi une élégante louve noire et un mâle blanc qu’elle ne connaissait pas. Enfin, il y avait un autre louveteau, qu’elle connaissait de vue et de réputation. Anarion était un emmerdeur de première, toujours à jouer avec les nerfs des autres. S’il était lourd pour les autres, Alaska s’amusait beaucoup quand elle était petite des histoires que l’on racontait sur lui et sa langue bien pendue. Celle-ci venait sans doute de faire encore des merveilles si elle en jugeait par le regard noir que son père adressait au dit louveteau. Passant devant lui à toute vitesse, elle eut un petit rire malicieux et complice, attendant impatiemment de voir quel scandale il allait encore provoquer. Puis, bandant ses jeunes muscles, elle bondit enfin sur son père, le percutant de plein fouet et lui léchant avidement le visage ; sautillant autour de lui en riant avant de lui mâchouiller l’oreille avec application, debout sur ses pattes arrières, ses antérieurs clairs appuyés sur l’épaule puissante du vieux loup.
-Comment cha va pépé ? lui dit-elle toujours occupé à sa besogne de masticage.
Relâchant l’oreille de son paternel, elle se tourna ensuite vers son frère, qui, à sa grande surprise, semblait tout aussi joyeux qu’elle, exultant de bonheur presque jusqu’aux larmes, ses beaux yeux bleus humides, elle qui le connaissait comme un louveteau maîtrisant parfaitement ces sentiment. Enfin il s’était décidé à montrer ses émotions plaisanta-t-elle intérieurement, bien que cette boutade fut parfaitement visible dans ses yeux pétillants de bonheur. Elle n’en fut que plus heureuse de le retrouver et lui sauta dessus, frottant son museau contre son cou en riant chaleureusement, puis elle passa par-dessus lui d’un bond afin de rejoindre sa sœur. Celle-ci ne semblait pas lui prêter grande attention, figée derrière la patte de leur père, tout contre le poitrail du patriarche. Inclinant sa tête sur le côté, Alaska observa la louvette pâle et sentit un frisson de chagrin et d’angoisse s’emparer de son cœur. Pourquoi pleurait-elle ? Que s’était-il passé ? Elle avait horreur de voir des loups malheureux et cela frisait l’insupportable lorsque c’était des membres de sa famille qui étaient chagrinés. La petite au pelage brun clair mêlé de gris voulu interroger son père du regard, mais celui-ci se bornait à fixer la dominante tout en gardant un œil sur Anarion. Elle fit quelques pas et tendit son visage vers sa sœur, lui léchant le museau afin d’en essuyer les larmes qui y perlaient telles des gouttes de rosée, n’osant pas lui faire un salut aussi virulent qu’à Faustin et à Hélios. Mais elle ne résista pas à la tentation de la pousser, joueuse pour mieux la chatouiller et tenter de la faire rire, bien qu’elle pensa cette tentative vouée à l’échec étant donné le tempérament torturé de sa sœur.
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| | | Caligera¶ .:Woot To Like Be:. ¶
Avertissements : Messages : 452 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 25 Localisation : Là où tu ne me trouvera pas ♪
| Sujet: Re: RESSASSONS RANCŒURS ET PASSÉ AFIN QU'ILS NOUS MÈNENT À LA VICTOIRE ‡ Event Améthystes. Sam 10 Aoû - 19:57 | |
| ♪ Alpha ou non, je ne t'aime déjà pas ! ♪ PV Toute la Meute / Gaïa
« La nouvelle Alpha, hein ? Que voulez-vous que la lui dise ? "Ah bonjour vous ! Voux aimez les Pommes D'amour ?! " ... Ne rêver pas trop. Je ne sais pas ce qu'elle a qui ne me va pas, mais je sens que je ne vais pas du tout l'aimer. Après vous, je m'en fiche.»
La Nuit laisse place au au Soleil, ils se combattent toujours ceux là. Personne n'est fort. Le soleil laisse place a la Lune et vise versa. C'est *saoulant des fois. M'enfin. Je me réveille de mon sommeil, voyant aux loins, de brumes et de vents froids, ainsi que de petites gouttes d'eau et de nuages sombres, pouvant faire peur un a louveteau. En mon sommeil, je ne rêvais que de la Nouvelle Alpha... Je ne sais pas qui sait, je ne la connaît pas, mais je ne l'aime pas. Enfaite, mon explication est très difficile que même un intelligent ne va même pas comprendre. Donc je ne saurais pourquoi je te le dirais. M'enfin, tu me supplies, je t'ignore. Après un Bref instant dont je vous parle, je me lève. Je n'arrive toujours pas a très bien ouvrir mon oeil gauche. Sa va me gâcher la vue du Dominant, sa me fera du bien. M'enfin, j'entendis un hurlement tira mon attention. S'était celle de l'Alpha... Je ne savais pas pourquoi, mais je ne voulais pas y aller. Mais sa, je ne peux pas le faire. Au grand jamais je n'enfrerais ces règles. Même si vous me croyez que j'enfrarais les règles, oui de VOS règles, mais pas les MIENNES.
Après encore un bref instant, je vois déjà les autres loupiots (loup) s'approcher de l'Alpha. D'ailleurs je ne sais plus comment elle s'appelle. Mais je m'en fiche bien. Cela m'apporte très peu, son nom. Mais je crois que s'étais Krokette... Non mais c'étais quelque chose avec un " K "... A voilà, Karotte ! Oui non... Je ne sais plus. voilà ! Ensuite, j'entendis une voix disant "Keane". Voilà ! C'étais ce nom, je ne sais pas ce que sait, me je n'aime pas non plus son nom... Enfin c'est moi, quoi. Je sors du "gîte", puis comme tout les autres, je m'approche d'elle. Tous le monde se présenta. Sauf moi bien sûr. Enfin, pour ne pas faire de confusion, je pris a mon tour la parole :
« Bien, c'est vous la nouvelle Alpha ? Bonjour. Je me nomme Gaïa, et j'occupe le grade de Protéctrice et d'une assassine. »
J'éspérais mieux comme présentation, mais c'est tout ce que je trouvais. A par la vengeance plein le coeur des Rubis, je m'en ferais un plaisir d'en dégommer plusieurs en un coup. Non non, je n'éxagère rien du tout. Je peux les dégommer. Bien qu'ils sont plus que nous. Mais avec l'aide d'une de mes coéquipières au mêmes grade que moi, se ne serais pas un problème. Bien qu'ils ne m'ont rien fait, ils sont bel et bien nos ennemis. Enfin, presque. Mais je sais très bien qu'on va combattre nous deux, n'est ce pas ce qu'on avait dit, Gros Méchant Loup ?... M'enfin, après un bref instant, je regardais les autres loupiots, quelque un me regardait bizarrement, je ne sais pas pourquoi. Bref, sa m'apporte peu. Je finis par m'assoir, comme si je n'écoutais pas, mais j'écoute attentivement ce qu'elle allait nous dire tous. Mais comme par hasard, plusieurs encore se présentaient. Ils auraient pu le faire au début ! Maintenant je perds mon temps pour rien. C'est décevant, pitoyable pour moi. M'enfin, sa fait aussi perdre le temps a cette "Keane". Hinhin, comme celà me fait rire... Puis je sortis sans le vouloir un petit ricanement de ma bouche, que toute la meute a entendu, bien aussi l'Alpha. Je vais me faire jeter au bûcher, enfin a ce qui paraît, car quelques loupiots on dit celà. Mais je n'ai pas peur de me faire tuer par celle là.
*Désolé du mot xD
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| | | Pinky ҉ βιuϵ ωαιε ҉ Little Pink Lollipop
Avertissements : Messages : 2102 Date d'inscription : 27/02/2013 Age : 24 Localisation : Là où tu n'es pas. :3
| Sujet: Re: RESSASSONS RANCŒURS ET PASSÉ AFIN QU'ILS NOUS MÈNENT À LA VICTOIRE ‡ Event Améthystes. Dim 18 Aoû - 16:13 | |
| - HRP:
Je répond dans la soirée
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| | | Pinky ҉ βιuϵ ωαιε ҉ Little Pink Lollipop
Avertissements : Messages : 2102 Date d'inscription : 27/02/2013 Age : 24 Localisation : Là où tu n'es pas. :3
| Sujet: Re: RESSASSONS RANCŒURS ET PASSÉ AFIN QU'ILS NOUS MÈNENT À LA VICTOIRE ‡ Event Améthystes. Dim 18 Aoû - 18:50 | |
| - HRP:
Je m'excuse du retard et de la pauvreté de ma réponse. J’espère que ça ira, tout de même. ^^
Quand quelqu’un rentre chez soi après être resté plusieurs semaines quelque part, ça nous soulage vraiment. Et bien chez cette jeune louve de nacre, c’est la même. Pour elle, c’est vraiment un grand soulagement de se sentir chez soi. Arrivant près de l’arbre immortel et non chez les Améthystes, elle était pourtant au courant de quelque chose. Ou plutôt, elle fit perturbée par un petit rassemblement. L’odeur de loups venant de sa meute était rassemblée autour de l’arbre immortel. La jeune louve s’approchait petit à petit, se faufilant dans entre les broussailles, le temps pressait. Pinky se sentait coupable de quelque chose. Mais surtout, lorsqu’elle entendit une voix, celle de Keane, elle pensait être en retard à une réunion lorsqu’elle entendit le mot « nouvelle alpha ». Elle accélérait le pas, s’éclaboussant de boue mais arrivait vite sur les lieux. Les présentations se défilaient, chacun donna son nom et se présentait à Keane. Keane, elle, une louve que j’avais connue il y a assez de temps déjà, qui était contre Ezio. Elle était contre lui, mais moi, non. Je n’avais rien contre elle. Seulement lorsqu’elle avait un comportement assez étrange face à mon compagnon, je me sentais mal de voir une louve ennemie de quelqu’un qui m’est cher. J’arrivais, à la vue de tous. Je me prosternais devant Keane, me repliant sur moi-même, pour ne pas être trop grossière en s’installant sans m’excuser. Je la regardais, baissant le ton lorsque je m’excusai, mais j’allais me présenter, une fois que tous les autres loups eurent finit de donner leur identité. Une fois chose faite, je levai doucement la tête, je veillais à être plus basse que Keane et me lança sur un ton bas, pour ne pas être trop grossière devant soit disant, ma nouvelle dominante.
-« Bonjour, Keane. Je m’excuse pour cet affreux retard, que je ne referais dans aucun cas. Je vous prie d’accepter mes excuses. Je suis Pinky, Chef Elite de la plus puissante des meutes. Nous nous étions déjà croisé auparavant et je tenais à vous féliciter pour ce nouveau post. Encore bravo à vous. »
Je lançai un petit sourire avant de me faire une place à côté d’Ezio. Elle lui lançait un grand sourire, heureuse de le retrouver. Mais ma fois une réunion s’imposait, alors Pinky devait se tenir. Elle se releva et regarda Keane avec un léger sourire symbolique, signifiant qu’elle serait toujours là, quoi qu’il arrive, pour asservir la meute. La meute la plus forte, loups aussi appelés les Violets, le clan le plus redoutable où tous les loups sont tous soudés les uns que les autres, la meute des Améthystes.
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| | | | Sujet: Re: RESSASSONS RANCŒURS ET PASSÉ AFIN QU'ILS NOUS MÈNENT À LA VICTOIRE ‡ Event Améthystes. | |
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| | | | RESSASSONS RANCŒURS ET PASSÉ AFIN QU'ILS NOUS MÈNENT À LA VICTOIRE ‡ Event Améthystes. | |
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