• Aaron, fils de Kimi et d'Enëldrin, vagabondait en terre inconnues, la vigilance de sa mère l'avait échapper et il était a présent sur les terres ennemis des Rubis. Le loupiot trébucha dans une racine et s'érafla l'échine, le sang coulé mais le loupiot se lécha et la trace rouge disparue. Lorsqu'Aaron releva la tête, il découvrit deux grands murs, qu'il ne pourrait jamais traverser. Il décida de rester là, juste un petit moment pour s'éterniser sur son sort et sur son sois disant père qui le rejeter alors que c'était de sa faute si Aaron était au monde. Il aurait voulu lui trancher le visage, le tuer, le mordre jusqu'au sang, mais ce qui est impossible reste impossible. Enëldrin avait bien trop de puissance pour un loupiot comme lui. L'énervement s'empara de Aaron a cette idée. Heureusement, a chaque fois qu'il le voyait, il éviter son regard perturbant et ses yeux rouges sang qui faisait de lui un véritable tueur sanguinaire. Sa voix aller le hantait pendant des jours encore. Le loupiot frissonna. Puis, chassant ces idées, il leva la truffe en direction des murs et reconnaissait l'odeur d'un loup. Non, une louve. Une rubis, exactement. Il s'en contrefichait, il avait adopté le caractère répugnant de son père. Mais, Aaron, étant trop curieux, se leva et tourna autour du coin. Il décela finalement, la présence  de la louve derrière un genre de buisson. Il haussa les épaules et retourna a l'endroit où il était assis dés le départ, en espérant que la louve, viendrais peut être a sa rencontre.
  
  
  
  
  

En tant qu’apprentie gardienne dans ma meute, mon devoir était aujourd’hui de défendre les frontières des Rubis. Du haut de mes dix moi, je ne pouvais encore pas grand-chose face aux adultes qui ont beaucoup plus d’expérience que moi. Aujourd’hui j’espère apprendre beaucoup de chose, comme ça je serais une vraie gardienne plus tard. Mais il y a tout de même quelque chose qui me tracasse. Ma mère. Oui, celle qui m’a reniée. Celle qui ne m’a pas aimée, et celle qui ne m’a même pas éduquée ! Tu parles d’une mère. Quand on a des gosses on s’en occupe. Ok je la comprends, elle n’a pas voulue tout cela. Mais même. Elle reste notre mère, à moi et à Oblivion. Et papa, il ne nous assume pas. Il fait des gosses mais il s’en fout. Quel trouillard. Maintenant j’suis seule. Mais j’suis grande et j’a plus besoin de ces incapables. Maintenant je suis seule, et je préfère ainsi. Je les oublierais, ceux qui n’ont rien voulus faire pour moi. Mais je ne leur ferais aucun mal. A quoi ça sert finalement ? A se créer pleins d’embrouilles et rajouter des ennemis à son répertoire ? Non. Cela ne sert strictement à rien. Je suis seule, j’essaye de faire passer tout ça. Je me trouve à présent près des murs infranchissables. De grands murs, et personne n’a encore réussis à atteindre leur sommet. Je me trouvais derrière un buisson. Derrière un buisson qui me mènerait jusqu’aux murs infranchissables. Je sortis la tête de là et vis un petit louveteau de couleur crème qui se trouvait seul. Je sortis de mon buisson et m’approchais doucement de lui. J’étais plus grande maintenant, et je ne voulais pas lui faire peur. Je m’approchai doucement de lui et répondis alors.

-« Salut, t’es tout seul ? »

Il était tout petit et comme il était tout seul je me demandais ce qu’il faisait là. Sa mère ne devait pas être très loin, je ne devais pas rester ici. Si je restais, sa mère ou son accompagnateur me prendrait pour une sanguinaire. Vous savez pourquoi ? Parce que je suis une louve noire comme les ténèbres et aux yeux rouges reflètent le sang. Mais ce n’est pas moi ça. Enfin du moins, plus maintenant. Avant je ne faisais que faire souffrir les autres. Mais depuis que l’on m’a fait la même chose et j’ai ainsi compris ce que pouvaient ressentir mes « victimes » si je peux les appeler comme ça. J’ai arrêté et je ne recommencerais plus, je le promis.