[Libre] Le gout du danger

La douce chaleur de l'astre le plus brûlant du monde se posait sur ma robe blanche, aujourd'hui, j'avais envie de calme. J'étais couché au beau millier d'un champ, il ne faisait pas trop chaud, juste assez pour ne pas aller s’abriter à l'ombre et pas trop froid pour se cacher dans un tanière. C'était pour cela que je m'étais balader cet après-midi. Je commençais juste à avoir faim, heureusement, j'étais dans un endroit les les petits rats musqué aimaient jouer, personne ne pouvait me sentir ici car je ne portais sur moi aucune odeur. Je sentais près de moi, l'un d'entre eux, ils étaient même 2. Comme c'était de petite bête, j'allais avoir du mal pour les attraper dans un champ.

Je me mis donc à leurs poursuite mais ils réussirent a me semer, je serai les dents de mécontentement, moi qui voulais manger, je devrais attendre qu'un animal un peu plus gros se pointe. Je m'étendais, baillais et m'assis en attendant sagement. Un oiseau un peu naïf s'approcha de moi, croyant que je n'étais qu'un objet ou autre, étant assez proche de moi, je l’attrapais d'un coup de mâchoire, lui cassant les os du cou. Il n'avait pas eu mal bien heureusement car je ne voulais que manger et ne pas faire mal sans aucune raison valable. Comme à mon habitude, je lui dis avant de commencer a le manger.

Requiscat in pace

Qui voulait dire en latin, qu'il repose en paix. Dans mon ancienne meute, nous parlions tous latin ou Italien pour ne nous faire comprendre que des notre. Dès fois quelqu'un connaissait une de ses langues mais c'était vraiment rare. Je commençais donc a le manger. Une fois mon repas terminé, je commençais a marcher car j'avais senti l'odeur d'un autre loup, bien sur, je n'avais aucune odeur sur moi donc personne ne pourrait savoir qu'il ou elle serait espionné surtout que je n'étais pas dans mon territoire et que je venais de chasser. J'espérais ne pas avoir a rencontrer un Émeraude même si je pouvais prendre son odeur sans aucun soucis. Je me planquais donc dans les hautes herbes et observais celui ou celle qui venait ici.

Primevère. J’aime bien mon nom. Surtout quand on est sûr de ne pas le retrouver chez quelqu’un d’autre ! Petit follet comme moi, j’aime bien me balader dangereusement là ou il y a des méchants ! Mais le problème est que lorsque je me retrouve nez à nez avec un grand Rubis, il me fait peur et il me dit des gros mots pas beaux. Lorsque je regarde un papillon, je lui souris. Les papillons au moins ils sont beaux et gentils ! Mais Overdose il les tue… Ah il n’est vraiment pas gentil du tout celui là ! Toujours entrain de saccager le bonheur ! Mais heureusement que je suis là, moi au moins. Je ne me prends pas pour un super héros, m’enfin bon. Là, je suis au Champ de Maïs, ou y à pleins de maïs partout ! Là j’m’occupe d’enlever les épis de maïs qui sont pourris, parce que personne ne le fait. Ah làlà j’suis toujours obligé de tout faire ici ! Un a un je les enlève. Oh et puis j’en ai marre. Je me retourne et va voir un loup. Un loup qui parle bizarrement. J’hoche la tête et l’écoute parler.

-« Requiscat in pace. »

Pourquoi il parle comme ça ? Je ne sais même pas quelle langue c’est ! Je m’assois devant lui et vous savez ce que je vais faire ? Je ne vais pas me gêner car depuis peu de temps j’ai appris à m’affirmer. Alors voila ce que je lui dis, et ne connaissant même pas son nom, sa meute et surtout… Son grade !

-« Tu parles quoi ? Comment tu fais ? J’peux essayer ? »

Je resta planté devant lui et attendis sagement tel un petit chiot devant son bol de croquettes.

J'étais sorti de l'ombre, cachant mon odeur a ce jeune diamant, je ne lui révélerai qui je suis, qu'une seule fois en confiance avec ce gamin. Je souris, le voyant s'approcher de moi, je ne voulais pas lui faire de mal, je n'étais pas comme me décrivais certains loups, d'ailleurs, je ne connaissais toujours pas le nom de cette louve blanche qui appartenait à mon ancienne meute ennemie. De toute façon, son avis sur moi ne comptait que peu, je ne voulais pas être rongé par la haine envers autrui comme elle ! Je secouais ma tête, sortant de mes pensées pour me rapprocher du louveteau qui me posait quelques questions.

Je parle le latin, c'était la langue de mon ancienne meute, ce n'est pas compliqué, je peux t'apprendre quelques mots si tu le désires.

Dis-je gentiment, je levais le museau au ciel, encore pris dans mes pensées avec la louve blanche, qu'est-ce que je voudrais connaître son nom et lui raconter ce qu'il sait vraiment passer, mais après tout, m'écoutera-t-elle ? Je pense qu'elle restera encore longtemps aveuglé en créant sa propre vérité ou les fondements sont des mensonges. Les loups vivants de la haine sont plus difficile a remettre sur le droit chemin comparé a ceux qui sont des véritables monstres. Je retournais de nouveau la tête vers lui et lui demandais quelque chose.

Avant tout, quel est ton nom ?

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