Anarion

Histoire

10 lignes minimum : Fils d’un Bêta. Fils DU Bêta. Mon père n’est autre que Cleithos, qui fut bien longtemps le Bêta Améthyste. Pour moi, à mes yeux de louveteau, il a toujours été et demeurera jusqu’à la fin des temps, le loup le plus grand, le plus fort et le plus craint au monde. Je suis son fils et jusqu’à mon dernier souffle, je resterai celui qui transmettra sa mémoire. Mes seules ambitions ? Être sa fierté. J’aimerais que d’où qu’il soit, il me voit d’un œil serein et fier de sa progéniture. Ow… Je m’écarte du sujet principal. Mon histoire.
Je suis né de l’union entre deux Bêta qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Ma mère, Bridgess, l’ancienne Bêta Rubis, désirait des petits. A n’importe quel prix. Elle voulait être mère et était prête à tout pour atteindre son objectif. Tout, jusqu’à pénétrer les terres Améthystes pendant ses chaleurs. Celui qu’elle rencontra ? Cleithos, le plus grand assassin de tous les temps. Un meurtrier dont le seul nom suffisait à faire trembler les plus braves d’entre vous tous.
L’union fut scellée car aucun des deux ne se décida à battre en retraite. De cet écart de conduite, naquirent deux louveteaux. Idylle, c’est ma sœur, et moi. Notre mère était bonne, bienveillante, aimante. Nous grandîmes dans les meilleures conditions possibles, sous les pattes protectrices de notre génitrice. Moi ? Je l’aimais. Plus que tout au monde. Idylle et elle, elles étaient ma seule famille. Et puis, il est réapparut. Grand, fort, impressionnant, admirable. Sortit des ombres de la forêt, il a imposé sa présence silencieuse. Ses premières paroles ? « J’emmènerai mon fils avec moi et il marchera dans mes traces ». Mon avis ? Je l’ai suivis fièrement. Je l’ai aimé, admiré. Aujourd’hui encore, il est mon idôle. Le seul au monde que je respecte.
J’ai toujours été un petit monstre, un emmerdeur. J’ai toujours cherché les bêtises, les victimes potentielles que je pourrais avoir. Et du haut de mes cinq mois, je reste ce petit chieur toujours en quête d’une nouvelle connerie.
Je suis né d’une union innatendue. Protégé et instruit par des parents qui ont assumé leur rôle jusqu’au bout, j’ai développé un instinct protecteur très développé, mais seulement et uniquement pour ma famille. Mon père, ma mère, ma sœur. Personne d’autre ne vaut mon intérêt.
Aujourd’hui, ils ont disparu. Volatilisés, envolés, évaporés. Je n’ai jamais su ce qui s’était passé. Un matin, je me suis réveillé orphelin et je n’ai toujours pas les réponses aux millions de questions qui hantent mon esprit. Mais quelques soient les raisons qui les ont poussés à me laisser ici, jamais je ne cesserai de les aimer et de faire perdurer leurs mémoires. Et toute ma vie, seul face au monde entier, je marcherai dans les traces de mon père.

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