Je me baladais avec Ezio, près de l’arbre fleuri. Pourquoi cet endroit ? Parce que je voulais montrer à Ezio, à quoi ressemblait mon territoire, celui des Emeraudes. Je marchais, avec une allure cadencée. Regarder ce paysage était vraiment inlassable. Mes pattes s’appuyaient sur l’herbe, je fermais les yeux et m’arrêta. J’humai l’air pour sentir toutes ces bonnes odeurs à la fois délicieuses et aussi irrésistibles … J’inspirai très fort. Ce moment inoubliable, je ne pense pas le regretter. A moins que, quelqu’un vienne déranger notre balade. Je rouvris les eux et souris à Ezio. Soudain, j’eu une envie de courir dans l’herbe et de me rouler jusqu’à m’en tacher mon pelage. Je regardai Ezio sans bouger un instant, puis en une seconde, j’étais déjà au bout de cette prairie. J’accourus vers l’herbe, ne sachant où aller, ma langue pendouillait au vent, j’étais bien, je me sentais chez moi, dans mon élément. Soudain, je sautai en l’air et retomba dans l’herbe, avant de me rouler dedans. Puis, j’eu tellement envie qu’Ezio vienne partager ce moment que je dis :

_ « Viens Ezio ! Tu ne risques rien ! Amusons-nous, profitons de ces moments ! »

Je lui souris et rigolai. J’avais tellement envie qu’il vienne partager ce moment ! En plus d’être au soleil, on pouvait aller où nous voulions, tel des louveteaux. Je l’aimais, c’étais alors avec lui que je devais partager ces moments, et non avec un autre. Je l’aiderai dans ses difficultés, je serai toujours là pour lui j’en donne ma parole.

J’étais si heureuse ici ! Chez moi, parmi les Emeraudes … Ezio décida de me suivre. Il courut dans l’herbe et je souris le voyant comme ça. Soudain, le soleil allait exploser. Il brillait vraiment, et j’étais impressionnée. Ezio me demanda si j’étais née sur ces terres, là, ici. Ma réponse, bien sûr que oui. Née sur ces terres, j’étais fière de ma meute et fière de tous. J’hochais gentiment la tête en lui souriant et lui répondis avec un grand sourire :

_ « Si je suis née ici ? Bien sûr que oui, et j’ai toujours aimée y vivre… Si seulement tu étais de ma meute, notre relation serait déjà … Mieux ? Et toi es-tu né chez les Améthystes ? »

Je me demandais vraiment s’il était né dans cette meute bizarre, étrange, affreuse. Cela ne lui convenait pas du tout ! Et s’il venait dans ma meute ? Nous serions déjà beaucoup mieux. Enfin je dis ça, mais ce n’est que mon idée hein. Je lui souris et posa ma tête au sol. J’étais tellement épuisée d’avoir courut si vite et si longtemps que j’étais comme tétanisée, voir morte. Je ne bougeais plus et attendis sagement une réponse de mon compagnon, pendant que les mésanges chantonnaient au soleil, les marmottes bronzaient, et les lézards firent de même.

Née sur ces terres, ma place restait ici. Je devais lui parler, à Ezio. Lui dire que ma place était parmi les siens à présent, et que je resterai à ses cotés. Même si j’aimais ma meute, même si je devais lui rester fidèle, je pense que ma place reste aux cotés de mon compagnon. Je visitais mes terres pour la dernière fois avant de devenir nourrice chez les Améthystes. J’aurai tout fait pour lui. Changer de meute, de caractère, de monde. Mon instinct m’a guidé vers lui, je ne changerai pas de chemin. Une fois ma trajectoire tracée, je ne peux renoncer. J’étais à terre me frottant contre l’herbe fraîche, me rendant toute verte. Je devais lui parler, lui annoncer le changement. C’était trop important. J’étais à présent assassin chez les Améthystes. Cette meute et ce grade, vous devez vous dire qu’ils ne me conviennent pas parce que je suis trop gentille ? Mais tout commence par un commencement, un début, un apprentissage. Je serai méchante à présent. Même les Diamants, je les renierais. Et les Emeraudes ? Je ne leur ferais rien. Je ne les ai pas trahis, seulement, j’ai voulu rejoindre mon bien aimé. Tel est mon destin. Seul un loup restera dans mon cœur, je le toucherai jamais, c’est Darwin. Jamais je ne lui ferais du mal, ni quoi que ce soit. Mais les Emeraudes, c’est du passé à présent. Je me contente de ce que j’ai là, et voila. Et en ce qui concerne mon grade, j’apprendrais. Mais j’agirais seule, pour ne rien faire aux innocents. Comme Ezio, j’agis dans les ténèbres pour servir la lumière. Si je dois tuer, c’est pour une bonne raison. Un Rubis, peut-être mourra t-il mais pas un Diamants. Je les ignorerais, mais si j’en ai envie, je peux très bien les insulter et les chasser. Je sais ce que je fais et je ne changerai plus à présent, les dés sont lancés. Je me relevai. Je souris à Ezio et baissa le regard. Je le regardai droit dans les yeux et eu vraiment peur de sa réaction. N’allait-il pas me renier pour mon acte ? Je me lançai et dis finalement :

_ « Ezio, je dois te parler, c’est important. »

J’avalai ma salive et le regarda droit dans les yeux et eu un haut le cœur. Je stressais à mort, j’avais peur qu’Ezio me fasse du mal en apprenant ça. Mais je le regardai. Quand les regards se sont croisés, je me lançai alors, en tremblant :

_ « Alors … J’ai décidé de rej-rejoindre … Les Amé-Améthystes pour te rejoindre toi … »

Je ferma les yeux tout en ravalant ma salive …

Je paniquais. J’avais trop peur d’Ezio à ce moment là. De sa réaction, de ces actes qui suivront par la suite. Je fermais les yeux, et en avalant ma salive je lui dis les nouvelles. Sa réaction m’avait parue étrange. A première vu je pensais qu’il allait m’égorger car mon acte n’était pas bien, mais j’ai tout de suite vu que ce que j’avais fais le touchais, et pour le montrer il me répondit que ce que j’avais fait était courageux, que personne auparavant n’avait encore fait une chose pareille, jusqu’à maintenant. Je recouvris mes yeux tout doucement avant de souffler de soulagement. Je souris et lui répondis :

_ « C’est vrai ? J’avais tellement peur de ta réaction Ezio ! Mais tu sais que je t’aimerai toujours et que je ferais n’importe quoi pour toi … »

Je souris et me rapprocha de lui pour lui léchouiller le museau. J’eu un grand sourire qui se dessina sur mes babines. Je posai ma tête sur son encolure pour le câliner. Pendant ce temps je souriais, j’étais contente et très soulagée. Ce que je redoutais, par la suite, c’était notre avenir. Les histoires cachées d’Ezio, qu’il devait me cacher. J’espère au moins que tout cela n’était pas grave, car... Cela aura peut-être une influence sur notre avenir, et c’est ce que je redoute le plus.

J’étais entrée dans la meute des Améthystes en tant qu’assassin. Oui je sais cela paraît absurde, mais c’est vrai. Souvent des personnes me disent, oh je te voyais pas du tout assassin Pinky ! Mais j’apprendrais, maintenant je ne suis plus une apprentie. Tout commencement commence par un début, la preuve. J’attendais que le moment vienne, que le bon moment arrive pour changer de meute. J’y ai quand même bien réfléchis et je ne pense pas m’être trompée. Je continuais d’écouter Ezio. Celui-ci me demanda tout à coup quel grade avais-je pris. J’avais honte, et le stress revint à la vie. Jeu encore peur de sa réaction, mais moins. Je me lançai donc courageusement :

-« Je suis assassin, Ezio. Ne m’en veut pas, ne m’en veut pas … »

Je me rapprochai de lui et lui fit un gros câlin. J’en avais besoin en ce moment. Je me collai contre lui tel une sangsue et ferma les yeux. J’attendais le moment venue pour lui demander s’il voulait aller à la chasse avec moi. Mais pour le moment je préférais me reposer, avec lui, sous l’arbre fleuri des Emeraudes, la dernière fois que je posais mes pattes ici, sur ces terres …

J’avais un tout petit peu honte de lui annoncer cela. Je ne savais pas du tout quelle aurait été sa réaction, non, vraiment. Pendant que je lui parlais, j’avais eu un gros haut le cœur. Comme si on m’enfonçait un couteau dans le poitrail. Je le regardais tout en continuant de l’écouter. Soudain il me demanda tout en se reculant légèrement, si j’étais vraiment sûr de mon choix, ce que j’allais faire avec mes actes. Il me demandait si j’étais vraiment capable de tuer un loup, ou pire, un louveteau. J’hochais alors la tête. Je ne savais pas quoi répondre car cette question était vraiment absurde ! Je le regardais et répondit finalement ceci en restant sérieuse :

-« Et bien … Je ne le ferais pas pour mon plaisir. Après tout je suis venue pour toi et non pour me changer les idées. Je ne tuerais aucun louveteau innocent, mais que si la dominante me l’ordonne. Je me dis que lorsque j'aurai des petits, jamais je ne les tuerais. Ils ne le mérites pas, tout ce qu'ils méritent, c'est de vivre. Je reste quand même assez sympa dans le fond, même si j’ai changé la plupart de mon caractère. »

Je souris à Ezio, comme pour le rassurer. Après tout c’était bien vrai, je n’était pas venue chez les Améthystes pour massacrer des centaines de loups innocents, mais j’étais venue pour rejoindre mon bien aimé que j’aime tant …

moi aussi je l'écoutais. Depuis mon arrivée, je ne connaissais que lui, la louve qui se plaignait d'Ezio et Black Widow, ma dominante. Depuis mon arrivée j'espérais, ne pas faire partie des écartés, ceux qui garde leur caractère de gentils comme moi, mais j'ai tout raté. En prenant mon compagnon dans mes pattes j'espérais peut-être, qu'un jour nous fonderons un belle et grande famille. C'est mon rêve depuis toujours. Je regardais alors Ezio. Celui ci me fit un câlin et je souris alors. Je lui dis :

-" Tu sais, il commence à se faire tard, peut-être devrions nous rentrer tu ne trouves pas ?"

Je ne voulais pas arrêter la conversation, seulement il était vrai qu'il commençait à se faire tard. Je fatiguais vite, car j'avais eu une grosse et lourde journée bien chargée. Je lui souris et me dirigea vers la sortie. Je voulais qu'Ezio comprenne que même si j'ai changée de meute, je ne tuerai AUCUN louveteau innocent.

Je le regardais tout en souriant, le sourire montais jusqu’à mes yeux. J’étais si heureuse avec lui, seulement, pourvu que notre amour dur … J’étais sur le point de partir au moment ou Ezio me demanda gentiment si il pouvait m’accompagner, rentrer à la maison, en fait que l’on fasse le chemin ensemble. Mais bien sûr que oui qu’il pouvait ! Pourquoi me le demander, surtout à moi ? Comme si j’allais lui refuser. Je souriais en rigolant légèrement et d’un regard amoureux je répondis :

-« Mais bien sûr Ezio ! Ne me demande pas sur ce genre de question, tu peux m’accompagner ! »

Je lui souris et lui fit un câlin. Ensuite je me dirigea vers la sortie, Ezio avec moi, nous nous dirigeons vers la sortie du territoire, et je fus tout de même bien contente d’être revenue sur mes terres d’avant, c’est un bon souvenir malgré le fait que je les ais quittées, je repart avec le sourire, la dernière fois que je revoyais ces terres Emeraudes.