Tant de haine et tant de joie...

« TANT DE HAINE ET TANT QUE JOIE ... »

DEUX MOIS. Oui deux mois. Cela faisait deux mois à présent que l'acte affreux que j'avais subit c'était passé. Deux mois durant lesquels mon ventre n'avait cessé de grossir, confirmant l'hypothèse que j'étais peut-être enceinte. Hier, j'avais franchi le cap des deux ans et un mois. Je savais que j'allais avoir du soutien lorsque les petits seront mis au monde, mais ce n'est pas aussi simple. J'ai appris il y a peu que ma mère adopte avait disparue. Oui, Indiana, la dominante, avait bel et bien disparu. Etant la personne la plus proche dans son entourage, j'avais été désigné pour régner sur la meute, un effet qui m'avait fourni de la stupéfaction. Une dominante violée... ça va être dur de se faire respecter avec ça, mais le ridicule n'a jamais tué personne, encore moins un Alpha. Et si les membres tiennent à leur meute, alors ils me suivront, aux côtés d'Ulysse. C'est tout. Mais je ne laisserai pas la meute partir en fumée à cause de perturbateurs, je ne le tolérai tout simplement pas. Mon ventre avait pris des proportions énormes, j'étais à la limite de ne plus pouvoir mettre une patte devant l'autre. Je savais que l'accouchement était proche, et je ne cherchais pas à l'éviter. C'était d'ailleurs inévitable. Toute louve enceinte ne peut y échapper, excepté si elle a une fausse couche, mais ce sont des cas extrêmes d'après. J'avais décidé de m'exiler quelques jours au Rocher Rubis, non loin de la tanière du territoire, au cas où une affaire urgente m'attendrait. Les petits, dans mon ventre, ne cessaient de bouger, je savais que j'allais accoucher d'un jour à l'autre. Le Rocher était un endroit calme et paisible, où en général, on ne fait pas de mauvaises rencontres. Je savais que c'était l'endroit idéal pour une mise bas en terre Rubis. J'étais allée me désaltérer dans une source non loin d'ici, et je revenais tranquillement au rocher, le sourire aux lèvres. Mon sourire s'effaça rapidement lorsqu'une douleur me prit soudainement. Au ventre. Ma mine pâlit. Pas maintenant. Je voulais au moins avoir l'occasion d'arriver au rocher pour accoucher. La douleur s'estompa et j'arrivai au rocher. Je m'allongeai alors sur le flanc, alors que les douleurs recommencèrent de plus belle. Les contractions étaient là. Les petits voulaient sortir de là, et voulaient voir ce que le monde avait à leurs offrir. Je soufflai un bon coup. J'étais seule, pas de risque que j'accouche avec une foule autour de moi. De la sueur apparue soudainement sur mon front, mouillant les quelques poils qui s'y trouvait. Je fermai les yeux et soufflai. Des cris s'échappèrent de ma mâchoire, interrompant le calme qui s'était installé ici. Le premier petit arrivait. J'allai devenir mère.

Un nouveau monde s’ouvre à moi

CODAGE - EXCEPTION DE LG

Par ce beau matin, le ciel était bleu, comme souvent. Les oiseaux n’étaient pas présents. Car l’événement se produit au rocher, un endroit désert à l’abri des regards. Et c’est aussi là qu’une louve y mis bas, ma mère, Megan. Je voulais sortir de son ventre, moi, Litlle Swan et Zan. On bougeait dans tous les sens, peut-être était-ce pour montrer à Maman Megan que l’on voulait sortir ? Je gigotais. Soudain, je sentis alors que Maman s’allongea sur le flanc. Je pensais que c’étais le bon moment pour sortir de là, et arrêter de la faire souffrir plus longtemps. C’est vrai vous me direz, ce n’est pas très agréable d’avoir trois loulous dans le ventre qui gigotent tous les trois pendant à peut près deux mois. Je pensais qu’il était temps. Je ne le commandais pas, mais je sorti tout seul, sans efforts. Peut-être que Maman nous aidait ? Je n’en sais absolument rien. Je sentais, à chaque fois que Maman poussait, je me rapprochais encore un peu plus de la sortie. Quand soudain, un petit courant d’air passa sur mon museau, mon visage. Je pensais alors que j’avais la tête déjà sortie. Puis le cou, les pattes avant, le corps, et enfin les pattes arrières pour finir avec la queue. Je savais que j’étais sorti de là. Je ne pouvais pas voir ce que ce monde me réservait, enfin … Pas encore. Je suis encore aveugle. Je gémis soudain, le poil tout mouillé, j’avais faim. Tous les angles y passèrent. Devant, à droite, à gauche, et même derrière moi. Je ne trouvais pas la tétine. J’espérais que Maman m’aide, parce que sans elle, je ne pourrai pas arriver jusqu’à la tétine. Je continuais de gémir, en cherchant la fameuse tétine.

Little Swan

Il était 11 heures. Le soleil arrivait bientôt au zénith.Il faisait chaud mais l'air était frais. Les quelques nuages blancs qui flottaient dans le ciel commençaient à disparaître pour laisser place à un ciel bleu, homogène. Le soleil tapait mais le vent nous faisait oublier cette chaleur pourtant bien présente. Le rocher, seul chose différente au sable ici. Vous savez ce qui se passait là-bas ? Que votre réponse soit oui ou non, je m'en fiche je vais quand même vous le dire.. Dans quelques minutes, j'allais naître ! Ainsi que mes deux frères, Zan et Deamon ! Ma mère, Megan, allait mettre bas.
Nous n'arrêtions pas de bouger dans son ventre, enfin les deux autres mais je ne faisais pas attention à eux. Ils ne m'intéressaient pas. Je savais que quand ces deux idiots bougeaient maman souffrait. Mais je m'en fichais. Je ne bougeais pas parce que je n'en voyais pas l'utilité. Que maman souffre ou non je n'en ai vraiment rien à faire. Ce n'est pas que je ne l'aime pas, au contraire, un enfant aime, malgré tout, sa mère. Oui, même quand la haine nous envahit nous ne haïssez pas votre mère.. On ne peut pas, seulement tel deux sentiments si différents mais pourtant si proche nous les confondons facilement.
Deamon ne s'arrêtait pas de bouger. Il fut étirer comme par magie, il fut éjecté doucement du corps de notre mère. Un courant d'air me laissa de givre. Faisait-il si froid dehors ? Dans ce cas là, je ne sortirais pas ! Mère souffrait de plus en plus, pourquoi une douleur l'envahissait comme ça ? Je ne comprends pas... Je comprendrais surement plus tard. Il ne restait plus que Zan et moi, Deamon avait disparu. Tant mieux, me dis-je. Un imbécile de moins. Je m'ennuyais, même si je m'en fichais royalement j'essayais de m'imaginer le monde où serait partit Deamon.. Un monde inconnu où il faisait froid. Sans y faire attention je me déplaçai, sans bouger j'allais là où Deamon était sortit. Alors, un courant d'air plus froid que tout à l'heure me glaçât le sang. Je fis alors de panique, non ! Je ne voulais pas aller dans ce monde !! Je bougeais dans tous les sens. De mes paupière fermées, je ne voyais seulement un éclair lumineux, le noir avait laissé place à un rouge foncé ou je ne sais pas quoi. C'était bizarre ! j'atterris dans ce monde froid sur mes quatre pattes, or mes pattes jusque là ne servait à rien. Peut-être ce monde était fait ainsi et que jusqu'à aujourd'hui était le début de mon histoire ? Mais, une seconde plus tard, mes pattes faibles lâcha et je tombas, me cognant difficilement la tête, écrasée par mon propre poids. Je leva la tête difficilement et une ombre remplaçât le rouge. Je ne sais pas où j'étais, j'étais affolée par ce monde. J'avais peur. Zan et Deamon où était-il ?

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« TANT DE HAINE ET TANT QUE JOIE ... »

LES DOULEURS s'intensifièrent dans le ventre de la louve qui, d'un instant à l'autre, allait devenir mère. Dominante et mère... Ne serait-ce pas mal pris par la meute Rubis ? Le fait est, que cette charmante louve répondant au nom de Megan s'était fait violée, cela mettait en avant son infériorité vis à vis des autres... Mais finalement, en y réfléchissant bien, seule toi était au courant de ce qui t'était arrivé... Et cette louve qui t'avait martyrisée après que tu fus traitée comme une esclave, un larbin dont tout le monde se fiche, abuser de toi à un si jeune âge, c'est tout simplement dégoûtant. Ecoeurant d'agir sur un être sans défense qui ne demande qu'à profiter de son enfance qui sera très vite derrière lui. Mais à présent, tout cela était derrière Megan, elle essayait de se focaliser sur l'instant présent, voulant prendre soin de ces petits qui allaient naître. En quelques poussées seulement, le premier petit sorti. Il était évident qu'un ou plusieurs allaient suivre. Mais combien ? C'était la question que se posait la jeune mère. Quelques contractions de plus et un deuxième petit était arrivé. La jeune mère avait encore des douleurs au niveau du ventre, et elle savait très bien qu'un ou plusieurs petits venaient, et que l'accouchement serait très vite derrière elle. La louve ferma les yeux, comme pour se concentrer davantage sur sa mise bas. Un autre petit pointa le bout de son nez. Mais les douleurs ne s'arrêtèrent pas, bien qu'elles se soient légèrement calmées. Megan redoubla d'efforts, mais le petit ne voulait pas sortir, tandis que ses frères et soeurs, eux, étaient arrivés dehors en quelques poussées seulement. La douleur s'intensifia de plus en plus, comme si des dizaines de petits menaçaient de sortir d'un coup. Mais après dix bonnes minutes le dernier petit fit son apparition, tandis que les douleurs qu'éprouvait Megan s'étaient estompées. La louve souffla un bon coup, et rouvrit les yeux soudainement, remarquant que l'allure de son coeur avait continué de croître et que l'oxygène lui manquait. Elle tenta de se calmer, puis reposa son regard sur ses quatre petits, qu'elle venait de mettre au monde. Elle détailla chacun d'eux. Il y avait trois mâles, et une seule femelle, qui semblait plus forte que les trois mâles réunit. La petite louvette possédait un pelage comme celui de la mère, sauf qu'elle possédait le bout du museau entièrement noir. Megan pencha son regard vers les trois mâles. L'un possédait un pelage indescriptible, l'autre possédait un pelage fauve tandis que le dernier possédait un pelage similaire à sa soeur. Megan sourit avec un de ces petits sourires faibles exprimant la fatigue qu'elle avait accumulé durant son accouchement. Rassemblant ses dernières forces, Megan tendit ses pattes avant afin de ramener ses petits vers elle pour qu'ils mangent. Pendant qu'ils étaient en train de têter ses mamelles, la jeune mère entrouvrit la mâchoire.

« Deamon, Little Swan, Zan et... Chester... »

Elle s'enroula, de manière à ce que ses petits ne puissent pas s'échapper, et afin qu'ils puissent continuer de têter, tandis qu'elle fermait les paupières progressivement, faisant place au sommeil.

→ Dernier UP les écrivains. (=

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Affolée et perdue. J'avais froid, enfin, j'avais froid mais je commençai légèrement à m'habituer à la température. En fait la température n'était pas si basse que ça.. Écrasée sur le sol, les oreilles plaquées en arrière par instinct. Le couinement d'un petit être venant de naître ? Non. Quatre. Quatre couinement qui pouvaient s'entendre dans le territoire. Je me disais ça y est, nous sommes nés, nous sommes de ce monde. Le monde où débutera notre histoire.
Les yeux de notre chère mère se fermaient peu à peu, la dernière chose qu'elle fut avant de tomber dans un sommeil profond c'est de nous rapprocher d'elle pour que l'on puis téter et nous donner un nom. Mon nom à moi, seule femelle de la portée, c'était Little Swan. C'est alors que les lourdes paupières de notre tombèrent enfin, sa tête cogna le sol. Elle était allongée, entourée par quatre petits louveteaux dont elle devra à l'avenir s'occuper... Mes couinements se taisaient. Le silence me prit. Seulement le bruit du sevrage pouvait s'entendre. Je m'arrêtai pour relever la tête et regarder même les yeux fermés la bête qui nous avait poussé jusque ses mamelles, notre mère. Je cherchai un de ses membres. Une fois fait je grimpai sur elle, m'allongeant sur son ventre, un endroit mou et confortable. Tant pis si elle a mal. Je m'endormis alors laissant mes frères seuls au monde et je rejoignis ma mère dans ses rêves.

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J’ai, pendant deux mois durant été dans une poche d’eau avec mes frères et ma sœur. C’est la première fois que je respire cet air si pur à la fois doux mais aussi pollué. Dans cet air que je respirais je me rendis alors compte que le monde n’est pas le pays des bisounours et que je devrais me battre pour survivre. Il n’y a pas que les gentils qui seront à mes cotés, mais aussi les atroces, les terribles. J’essayerai de ne pas me laisser influencer par eux, et surtout toujours j’écouterai les conseils de mon unique, celle qui m’a mise au monde, celle qui m’aimera et qui ne m’oubliera jamais … Enfin, c’est ce que j’espère du moins. Reniflant les quatre coins qui m’entourent, je m’aperçois alors par mon odorat, mon futur ailier, qui m’aidera à repérer mes prochaines proies, que quelques chose ne va pas. Déterminé à savoir de quoi il s’agit, je me remue dans tous les sens pour réussir à identifier cette chose, ou plutôt cette personne. J’entends soudainement, des petits gémissements venant de tous les cotés. Ma mère, elle qui prononçait quelques mots dont j’ignorais encore la signification, était juste à mes cotés, surveillant les quatre boules de poils qui gigotaient. Je reniflais ce que je trouvais, quand soudain je touchais du bout de mon museau la patte avant de maman. Je n’avais pas vue, et n’avais pas fais exprès ! Je suis encore aveugle, je ne l’avais pas vue. Je couine et reniflait tendrement la patte avant droite de maman et me mit à la mordiller comme si c’était un jouet. Mon pelage se mit à sécher, petit à petit, mais ce n’est pas pour autant que j’étais plus fort. Je me blottis contre la patte de ma mère et la câlina, je la prenais vraiment pour un jouet, un doudou, un objet carrément qui me rassurait. Le mordillant ou plutôt « la » mordillant dans tous les sens je me sentais à l’aise car je me décontractais, cela me servait un peu d’anti stress malgré le fait que je ne sois pas stressé. Je ne sais pas si, par la suite, mon caractère aurait une forme bien à lui. En fait, ce que je devrais être. Car ma mère est une Rubis, la dominante, mais je ne la trouve pas si sanguinaire par rapport aux autres Rubis. Je ne sais pas du tout comment je devrais être, plus tard. Nous verrons bien ce que l’avenir nous réserve, nous le verrons bien …

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J'archive dans ce cas. =)