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L'été persiste sur les territoires Temporaliens, pour le plus grand plaisir des loups habitant ces terres. Uniquement chez les Améthystes, la chaleur n'est pas au rendez-vous, et les températures ne dépasseront pas les 20°C. Pour tous les autres territoires, soit les Saphirs, Rubis, Émeraudes et Diamants, les températures dépasseront largement le seuil des 30°C, alors ne restez pas exposés au soleil trop longtemps!
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• Mission n°1 : Comment ont-ils osé ?

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Cléo

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MessageSujet: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeVen 7 Juin - 20:59

Rappel : L'objectif principal est de retrouver un maximum de nourriture en organisant une chasse en meute. L'objectif facultatif est de retrouver qui a dérobé cette quantité de nourriture assez importante.

Au fond d'une grotte, au loin, sur les territoires appartenant aux Rubis, une louve au pelage crème était allongée sur le flanc, et dormait, tandis que sa respiration était calme et posée. Il n'y avait aucun bruit qui venait perturber ce silence apaisant, donc chaque personne rêve au moins une fois dans sa vie. La louve entrouvrit les yeux, alors que tout semblait flou autour d'elle. Elle cligna plusieurs fois des paupières avant que sa vision redevienne normale et stable, comme au premier jour. Elle avait dormi cette nuit ? Elle ne l'aurait pourtant pas cru... Tout cela semblait si réel, mais ce n'était qu'onirique, imaginaire, sans prendre forme dans la vie de cette charmante louve Rubis.Elle souffla sur le sol, alors que la poussière qui se trouvait dans cette grotte revint comme un boomerang sur son museau, qui fut taché au niveau de la truffe. Cette poussière la fit également éternuer, tandis que ce bruit peu distingué résonnait dans toute l'immensité de la grotte où elle séjournait depuis hier. C'était la nouvelle dominante Rubis, et pourtant... Être dominante ne signifiait pas avoir le luxe. Elle était plutôt nomade, comme au premier jour où elle avait rejoint une meute. Chaque nuit, elle ne dormait jamais au même endroit. Ainsi, il était impossible de la retrouver en pleine nuit si quelqu'un était à ses trousses. Ses paupières menaçaient tout à coup de se refermer en un clin d'oeil. Elle essayait de penser à quelque chose qui réussirait à la maintenir éveillée. La nuit avait tellement été tourmentée qu'elle éprouvait encore cette envie insatiable de dormir, ne serait-ce que quelques minutes. Elle ne trouva cependant aucune chose qui pouvait la maintenir éveillée. Et comme si elle n'avait jamais rouvert ses fines paupières, sa tête tomba sur le sol, produisant un petit son que personne n'aurait pu remarquer, même en étant tout proche d'elle. Elle dormit. Une heure ? Deux heures ? Elle n'aurait pas pu l'affirmer lorsqu'elle se réveilla une seconde fois, plus en forme que la première fois. La louve s'étira de tout son long, avant d'essayer de trouver le courage de se lever. Son coeur battait à une allure anormale. Qui avait-il de si important aujourd'hui ? Soudain, elle écarquilla les yeux.
La chasse ! C'est comme si elle avait complètement oublié qu'elle avait organisé cette chasse pour récolter de la nourriture, après que des vagabonds soient venus vider leur stock. En y songeant, elle avait faim, pas beaucoup, mais cette envie de se rassasier était tout de même présente. Après s'être étirée, elle se mit sur ses quatre membres fonctionnels, et s'approcha de l'issue de la grotte. Sans mettre une patte dehors, elle y jeta un bref coup d'oeil, étant agréablement surprise. Il y avait la rosée du matin, cette pluie fine qui tombait sur le sol lorsque le matin pointait le bout de son nez. Un sourire se dessina alors sur son doux visage. Elle n'était pas en retard, le soleil venait à peine de se lever, et ne s'élevait que très bas dans le ciel. Ses yeux foncés s'éclaircirent au fur et à mesure que les rayons du soleil venaientt les éclairer. Elle s'assit à l'entrée de la vaste grotte, et attendit, que la rosée du matin s'estompe, pour pouvoir envisager de sortir dehors, et de rejoindre les terres libres, ainsi que les membres de la meute Rubis. Cet évènement ne tarda pas à faire son apparition. Lorsque Megan fut sûre et certaine que la rosée était bel et bien terminée, elle mit une patte dehors, alors qu'un frisson la parcourut. Elle ne s'en préoccupa guère, et se dirigea rapidement vers les territoires libres, accélérant sa cadence.Lors de sa course, elle ne s'arrêta pas, seulement quand sa respiration lui manqua, mais elle ne faisait que ralentir son allure dans ce cas-ci, au lieu de simplement s'arrêter. Même si elle avait constaté qu'elle n'était absolument pas en retard, elle voulait arriver en première sur les lieux, comme pour montrer qu'elle était une dominante sérieuse, qui ne prenait pas ses fonctions à la légère. Bien que la pression qu'exerçait le vent sur son visage, faisant ruisseller quelques gouttes d'eau en provenance de ses yeux, la louve ne s'arrêtait pas, et une mine déterminée se voyait très distinctement sur son visage tandis que ses pupilles foncées se dilatèrent progressivement. Ne s'étant jamais arrêté sur le chemin, Megan atteignit les territoires libres plus vite qu'elle ne l'aurait cru. Elle avait donné rendez-vous à toute la meute Rubis près des immenses pyramides qui dominaient les territoires ouverts à tous.
Son sourire ne fit que progresser sur ce beau visage, s'étendant jusqu'à ses oreilles courbées. La forêt qui se trouvait là n'arrivait pas à masquer les immenses pyramides qui se trouvaient à cet endroit, bien que les arbres grandissaient beaucoup au fur et à mesure que les années passaient sur les terres de Wolf Temporal. Megan n'était pas encore aux pieds de la pyramide, l'endroit exact où les Rubis devaient se regrouper, elle n'était qu'à l'entrée de la forêt. Sans attendre, elle s'y engrouffra, martelant le sol de la forêt. Elle accéléra son allure une énième fois, sans se préoccuper de l'énergie qu'il lui restait. Après tout, tout cela n'est que psychologique n'est-ce pas ? Alors pourquoi se prendre la tête ?... Cette verdure n'était pas si colossale qu'elle en avait l'air, c'était simplement un "effet d'optique". Ainsi, elle arriva succinctement aux pieds de la pyramide, prenant quelques secondes pour l'admirer, et constater qu'aucun membre n'était encore là. Quelques minutes s'écoulèrent, le temps que la louve reprenne son souffle, après la distance considérable qu'elle avait parcourue, sans jamais s'arrêter, sans jamais faiblir devant quelque chose qui pouvait paraître impossible à réaliser. La pyramide semblait former comme un escalier géant, ce qui pourrait servir de promontoire ; c'est la première idée qui vint dans l'esprit de la dominante Rubis. Un sourire en coin fit son apparition. Elle s'avança encore plus près de la pyramide, et gravit quelques marches, pour pouvoir distinguer toute l'assemblée de sa hauteur lorsqu'elle serait présente. Telle une statue de marbre, elle patienta, le temps que tout le monde arrive. Elle vit progressivement des silhouettes se dessiner, sortant de la forêt chacune leur tour. Lorsqu'une dizaine de loups furent arrivés, un brouhaha incessant commença. Son regard sillonna toute l'assemblée, et je toussai, tout en gardant une certaine retenue.

« Votre attention s'il vous plaît. »

Tous les regards se braquèrent sur la nouvelle dominante, et le brouhaha finit par s'estomper.

« Vous savez donc pour quelle raison vous êtes ici. Visiblement, des intrus se sont introduits sur les territoires Rubis, et ont embarqué avec eux toutes nos réserves alimentaires. Je vous demanderai d'être plus vigilent à l'avenir. L'objectif aujourd'hui est de chasser le plus possible, afin de rapporter le plus de gibier pour subvenir aux besoins de la meute durant au moins une semaine, histoire de ne pas partir chaque jour chasser de nouvelles proies, et ainsi de se fatiguer inutilement. J'aimerai donc que vous vous présentiez à tour de rôle, en indiquant votre nom et votre grade, pour ainsi constituer une certaine stratégie.

Ordre de passage au RP:


Dernière édition par Cameron le Sam 8 Juin - 15:12, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeSam 8 Juin - 11:56

[HRP : pourrais -je rep en 1ere ?]
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MessageSujet: Re: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeSam 8 Juin - 12:34

[HRP : Oui si tu veux. :3]
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MessageSujet: Re: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeLun 10 Juin - 12:24

[HRP : pour un premier rp depuis des mois, j'en suis plutôt contente. ^^ ]



    Tu courrais, ton frère aussi, ainsi que ta mère, courrez, courrez, vous êtes poursuivis, mais par qui ? Tu ne savais pas, tu ne souhaitais pas t'arrêter, tu étais si petite, ton frère t'ordonnait de courir, encore et encore.. Mais pour aller où ? Que faire, tu ne savais pas, tu avais peur, si peur.. Ta mère t'aidait, te poussant du museau.. Cela ne suffit pas, devant vous, surgit ton père, non en fait c'était un monstre, il était enragé, il mourrait certes bientôt, là vous étiez en danger. Votre mère, pour vous protégé se lança sur votre père, ton frère lui, avait comprit et décida de te tiré loin d'eux. Tu savais ce qui allaient arrivé, vous resterez seuls, tout les deux. Mais.. Des rubis passent, sans aidé ta mère, pourquoi ? Pourquoi ne l'aident-ils pas ? Tu ne sais pas, mais tu fixais cette image, de rubis qui passent, sans rien faire.

Tu te réveillais en sursaut, ainsi qu'en sueur, regardant autour, personne, non rien, plus de traces de ton frère, ton père disparu, ta mère morte.. Tu les vengerais, du moins ton frère et ta mère. Ton frère bannit pour des raisons injustes, ta mère tué devant des témoins qui ne fit rien. Tu étais resté chez les rubis, en tant que druide, mais personne sauf les améthystes connaissaient ton secret, ainsi que la vérité. Tu avais tellement changé physiquement que peu de personne ne sut qui tu étais réellement, la fille de la louve tué, la fille d'un loup ignoble, et la sœur d'un exilé. Tu conseillais les dominants, sur la bonne ou mauvaise piste ? Personne ne le savait vraiment, et ils ne le sauront que a la fin de ta vie. Peu de temps après, tu découvris qu'en fait ton père était toujours en vie, il était là, parmi les loups de ta meute, tu le fixais durant des jours, le méprisant..

La nouvelle dominante, Megan, tu avais pus l'observer lorsqu'elle n'était que loupiote, tu n'avais qu'un an de plus qu'elle, tu la connaissais et l'avais cerner. Elle avait organisé une chasse, car de la nourriture avait disparut. Tu souriais sadiquement en le sachant, faisais-tu parti de cette disparition ? Peut-être, tu allais donc a la chasse, pour « conseillé » les loups, pour leurs dire où aller et que faire. Tu te levais doucement, choqué par ce cauchemar, t'étirant et pensant, te nettoyant et réfléchissant, a ce que tu dirais, a ce que tu ferais. Tu rejoins donc la grande louve blanche, la regardant tu l'écoutais. Il fallait se présenté ? Sans soucis, tu étais connus, même si tu restais dans l'ombre..

« Bien le bonjour Megan, je suis Rayne, je suis née dans la meute, j'ai 4 ans, et je suis druidesse. Pour vous servir. »

Tu t'adressais a tout le monde, mais plus particulièrement a cette dominante qui était en face de toi, tu étais arrivé la deuxième, juste après elle. Plusieurs loups arrivaient avant de te présenté. Sans soucis après tout, il fallait que tout le monde sache qui tu étais..

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Phoenix

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MessageSujet: Re: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeLun 10 Juin - 17:14

[HRP : A mon tour ! :3 Donc pour le début, ce sera Camy', Useless' et moi, ensuite on verra pour les autres je pense. ^^ ]

Djöfullinn.

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Tagadam.Tagadam. J'avance au rythme de mes foulées, de ma cadence. Je prends mon temps. Après tout, même si je suis forcé de le faire, "pour le bien de la Meute", me disait-on, je n'ai pas envie. Je n'ai pas envie de chasser aujourd'hui. Du moins, je le fais quand j'ai envie. Point. Cette nouvelle dominante, là, elle ne me plaisait guère. Pourquoi ? J'en sais rien. C'est juste le fait de nous envoyer courir les bois pour reconstituer le stock de nourriture de la Meute qui m'agace beaucoup, en fait. Je déteste être commandé. Et pourquoi suis-je à l'ordre d'une Alpha, alors ? Arrêtez avec vos questions...puisque je vous dit que j'en sais rien. Etant obligé de venir à l'appel de cette dominante, Megan, je me met en route, trottinant calmement. Après quelques instants de marche, me voilà déjà aux Pyramides. Ces grands machins, là, en forme de triangles et de couleur sable. Je les observes un instant, puis détourne la tête. Des loups. Des Rubis. Celle qui se tient droite, au regard grave, à la fourrure crème et au museau noir, Megan. Devant elle, une louve. Je l'entends se présenter. "Pour vous servir". Peuh. Espèce de soumise, va. Tu vas servir une louve que tu ne connais même pas ? Bon sang. Bah, après tout...ça ne sert à rien de s'arrêter devant de telles stupidités. Et c'est ce moment là que choisit "la voix" pour résonner dans mon crâne. "Djö. Mais qu'est-ce que t'attends pour te présenter ?" Oh purée. Ca y est, encore un ordre à la noix...Mais que j'exécute une nouvelle fois. Je m'approche de Megan, le regard glacial et je lui dis d'une voix rauque :

« Bonjour, Megan. Je suis Djöfullinn, Traqueur. »

Clair, direct. Au moins, elle savait à quoi s'attendre. C'était bien l'une des rares tâches que j'effectuait au sein de cette Meute. Bref. Je me recule, et je m'assois, un peu à l'écart. Je n'aime pas fréquenter les autres loups. Ils me prennent pour un fou. Je me débrouille très bien tout seul, et sans casses-pieds. Je baille à m'en décrocher la mâchoire, attendant que toutes ces limaces aient finies de se présenter. Aaah...le temps est trop long.

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Hélios

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MessageSujet: Re: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeMar 11 Juin - 16:33

La nuit recouvrait le monde de son voile noir, triste et lugubre, tandis qu'un silence accablant régnait autour de lui que pas même un bruit, hormis celui qu'il faisait en courant, ne venait percer. Le vent venait s'infiltrer dans les poils blancs d'Enëldrin, tel qu'on le nommait, souffle mélancolique qui n'était pas sans lui rappeler son triste passé et venait raviver en lui de douloureux souvenirs qu'il s'efforçait tant bien que mal d'oublier. De faire disparaître de son esprit malmené. Mais qui songe à oublier se souvient, et les souvenirs affluaient, de nouveau, par milliers, cette fois, plus cruels et saisissants que les précédents, venant même à le hanter jusque dans ses rêves. Cauchemars, manifestions oniriques principaux facteurs du désespoir et de la tristesse qui l'accablaient depuis qu'il avait revu son frère après son exil. Le vent mugissait à ses oreilles, le faisant vibrer de son être tout entier, le faisant frémir, par ses longues plaintes qui venaient s'insinuer jusque dans ses oreilles. Ses poils volaient en tous sens, ébouriffés, lui donnant un air farouche que l'expression de son visage ne venait pas même démentir. Des yeux aux prunelles sombres et sanglantes, des lèvres où fleurissaient un sourire carnassier et sanguinaire, tout comme il l'était lui-même. Poussant un long soupir, exhalant son haleine teintée d’amertume, il finit par s'asseoir sur un rocher, par delà la boue qu'on trouvait sur toute la surface des marais. Le froid venait le mordre férocement, le faisant tressaillir à chaque fois mais il n'avait pas envie de retourner à la grotte qui lui servait d'abri. Pas tout de suite. Il voulait rester un peu seul, comme toujours. Rien que la solitude qui l'accompagnait partout, où qu'il aille, veillant à ce qu'il reste toujours délaissé pour l'éternité. Seul, comme bien souvent. Personne sur qui il pouvait compter. Personne pour venir le réconforter. Personne pour venir lui parler. Personne à l'horizon. Personne dans ces marais qui n'étaient que désolation. La présence qu'il avait perçu tout à l'heure semblait même s'être évanouie, comme une ombre peuplant la nuit, noire et effrayante. Personne. Rien que lui et la solitude à qui il était enchaîné, la traînant derrière lui comme une condamnation.

Impériale, froide et austère, l'aube finit par pointer le bout de son nez, elle qui avait réussi à faire languir le loup arctique qui se trouvait toujours sur son rocher, immuable et éternel. D'un rose crémeux, l'aurore dévoilait ses pâles rayons matinaux comme une jeune fille pudique. Ce fut à ce moment-là qu'Enëldrin se décida enfin à descendre de son perchoir sur lequel il avait passé la nuit entière. Une affaire de la plus haute importance l'attendait dès maintenant : une chasse en meute organisée par nul autre que la nouvelle meneuse du clan, une dénommée Megan avec qui il n'avait pas encore eu le loisir de discuter. Poussant un long soupir qui exprimait toute sa lassitude et sa fatigue, alors que le travail n'avait même pas commencé, il partit dans un galop effréné, ne désirant tout de même pas être en retard, et finit disparaître parmi les relents abominables des marais pour ne réapparaître qu'à l'orée de la forêt, bien loin de l'endroit où il avait passé la nuit. Ses prunelles sanglantes où brillaient une lueur de malice observaient le paysage alentour avec minutie et le loup blanc put nettement distinguer que le printemps se faisait balayer au profit de l'été. L'été qui jaunirait bientôt l'herbe tendre et grasse sur laquelle il marchait pour la transformer en brindilles sèches, l’été qui darderait sur les terres ses puissants rayons lumineux et l’été qui l'envelopperait de quiétude avec sa chaleur. Cette pensée aurait pu le réjouir, mais un loup tel que lui, aussi acariâtre, las et maussade ne souriait jamais et n'exprimait jamais sa joie, car c'était à peine s'il en ressentait, du bonheur. Seul le goût du sang dans sa gueule, les cris désespérés de ses victimes et l'odeur exécrable que dégageait les cadavres l'excitait et le faisait vibrer de tout son être, l’enveloppant dans un tourbillon de sensation inouïes. Tuer, faire couler ce liquide rouge qu'était le sang et répandre le désespoir, voilà à quoi se résumait sa vie qui finissait par ne plus avoir aucune saveur à ses yeux.
Le grand blanc qui se dressait majestueusement finit par ralentir, atteignant le fond de son endurance après avoir couru pendant de longues heures, serpentant entre les frondaisons des arbres. Haletant, à bout de souffle, il repassa au pas, ses flancs se soulevant à une vitesse anormale. Ses muscles, encore contractés par tant d'efforts, étaient saillants sous sa peau luisante et on pouvait aisément les deviner. Taillé comme un guerrier, il n'était pourtant qu'un traqueur qui se devait d'être rapide et agile, et non un amas de muscles qui semblaient taillés dans la roche. Sa force et sa détermination à toute épreuve faisaient de lui un combattant remarquable mais son endurance et sa discrétion l'élevaient parmi les meilleurs traqueurs que la meute puisse compter. Il exerçait ce travail depuis tant d'années qu'il connaissait toutes les ficelles du métier qui n'avaient plus aucun secret pour lui, et il n'aurait eu aucune peine à former les apprentis si seulement il en avait eu l'envie.
Soudain, des voix le sortirent de sa torpeur et il eut un léger sursaut en les entendant, lui qui était plongé au plus profond des méandres de son esprit. A n'en pas douter, la réunion devait avoir lieu ici et il venait d'en louper l'ouverture.

    « Votre attention s'il vous plaît. Vous savez donc pour quelle raison vous êtes ici. Visiblement, des intrus se sont introduits sur les territoires Rubis, et ont embarqué avec eux toutes nos réserves alimentaires. Je vous demanderai d'être plus vigilent à l'avenir. L'objectif aujourd'hui est de chasser le plus possible, afin de rapporter le plus de gibier pour subvenir aux besoins de la meute durant au moins une semaine, histoire de ne pas partir chaque jour chasser de nouvelles proies, et ainsi de se fatiguer inutilement. J'aimerai donc que vous vous présentiez à tour de rôle, en indiquant votre nom et votre grade, pour ainsi constituer une certaine stratégie. »


Sortant de l'ombre des arbres, Enëldrin entra alors dans leur ligne de mire à tous, sans aucune gêne apparente et le regard braqué uniquement sur sa nouvelle dominante qu'il voulait mettre à l'épreuve. Les muscles tendus, il avait adopté une allure agressive et non pas soumise comme quelques-uns de ses congénères qui avançaient l'échine courbée. Pitoyable. Malgré sa fatigue et la raideur de son corps qui se faisait ressentir après avoir galopé autant de temps à travers la forêt, il parvenait à garder une attitude digne et une posture altière. Il avait à la fois cette prestance toute naturelle qu'il tenait là depuis sa naissance mais son côté violent et farouche qui lui donnait un air de brute sanguinaire, ce qu'il était vraiment. Sans s'incliner ou effectuer d'autres plaisanteries de ce genre, le loup passa sans s'arrêter devant sa dominante, à quelques centimètres d'elle seulement. Avec clarté, il venait de poser les cartes sur la table, démontrant clairement à sa dominante qu'il ne lui vouait pas le moindre respect. Sa voix était empreinte de hargne et de férocité, lui le loup qui restait toujours aussi sauvage même quelques années après avoir rejoint une meute qui lui convenait.

    « Enëldrin, traqueur. »


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Zachary


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MessageSujet: Re: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeSam 15 Juin - 9:44

Puta*n !

J'ai la dalle !



La nuit que j'eus passée fut une des pires de toute ma vie. Je m'étais blessée dans l'après-midi, me tordant ma patte avant entre deux rochers. La faim me rongeant, j'étais partie trouver quelque chose à dévorer. Je crevais de faim et je voulais également nourrir Lumen, ma petite sœur. Je parcourus le territoire pendant plus d'une heure sans rien trouver. Je crus bien devenir dingue à force de tourner en rond, le regard haineux, perdue dans la faim. Je reniflais le sol et dès que je relevais la tête, le soleil était à chaque fois plus proche de la ligne d'horizon. L'heure tournait et rien en vue. Je lâchai un puissant grognement, grattant le sol comme si je ne pouvais plus retenir la folie qui sommeillait en moi. Dès qu'il me manquait de la nourriture, je commençais à perdre la boule. Je n'en pouvais plus. Puis, un éclair de soulagement éclata dans ma tête. Un lièvre, juste devant moi ! J'étais si enthousiasme par cette découverte que je me jetai sur l'animal sans élaborer la moindre stratégie. Le lièvre détala à toute allure quand il me vit arriver. Je le suivais de très près, mettant toutes mes forces dans cette course effrénée. Puis, ma proie alla se cacher dans un monticule rocheux. Je n'imaginais même pas que ce tas de pierres se trouvait ici. Pourtant, je grimpai sur ces roches, poussée par la faim. Mais, je ne fis pas attention et ma patte se coinça entre deux gros cailloux. Prise dans mon élan, ma patte se tordit entre ces rochers. Un cri sec jaillit de mes entrailles et je fis bien attention en la retirant de là. J'essayai de me relever mais de faiblis tout de suite. Je ne pouvais plus m'appuyer sur cette patte. Elle était hors d'usage pour le moment. Je ronchonnai lorsque je vis ma proie partir loin d'ici. Je rentrai donc lentement au camp, bredouille. Je me couchai au milieu des loups, le ventre vide et la patte tordue.

J'ouvris les yeux, réveillée par les gargouillis de mon estomac. Je soufflai, constatant que ma faim ne s'était pas calmée. Je m'assis, testant ma patte pour voir son état. La douleur était toujours présente et je ne pouvais pas marcher sans boiter. Je soufflai une seconde fois et me levai tout doucement à cause de cette patte tordue. Je ne pris pas la peine de m'étirer et me dirigeai instinctivement vers les réserves de la meute. Puis, en tombant face à des caisses vides, je me souvins de notre situation. Je tournai des talons, en boitant, pour aller respirer dans les terres libres. Je préférai y aller en marchant, pour ne pas endommager d'avantage ma blessure. J'atteignis donc gentiment la jungle en subissant les horribles grondements de mon ventre. A bout, je relevai la tête et criai, faisant s'envoler les oiseaux se trouvant dans les arbres.

- J'AI FAIM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je devais manger, je n'en pouvais plus. C'est alors que j'entendis des voix non loin de moi. Je tournai la tête vers ces dernières, me demandant ce qui pouvait bien se trafiquer. C'est alors que je me rappelai qu'une chasse collective avait été organisée par Megan, la nouvelle dominante. Un sourire étira mes lèvres blanches et allai rejoindre les loups rassemblés pour cette traque. Je sortis des fourrés et plusieurs loups se trouvaient déjà en présence de la dominante, perchée sur une sorte d'estrade. Les présents suivirent les ordres de l'Alpha et se présentèrent. Une druide et deux traqueurs étaient venus. Je les regardai rapidement et me présentai à mon tour. Je m'avançai de quelques pas, faisant de mon mieux pour ne pas boiter et pris à mon tour la parole.

- Je suis Jamie, protectrice.
Une fois cela dit, je me replaçai parmi mes congénères. J'allais donc chasser avec eux. En espérant qu'aucune dispute n'éclate, on ne récupéra rien sinon. J'avais la dalle donc, j'espère qu'on arrivera à attraper quelque chose.
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Darwin

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MessageSujet: Re: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeSam 15 Juin - 19:49


Wilfa & les Rubis


Le matin s’était levé sur les terres de Wolf Temporal. Comme à son habitude, Wilfa s’était endormie non loin du camp de sa meute : les Rubis. Cette jeune louve n’aimait pas vraiment avoir de la compagnie vingt – quatre heures sur vingt – quatre. Elle aimait pouvoir se sentir un peu dépendante en dehors de sa propre meute. Et sachez – le, quoiqu’il en soit, elle n’apprécie pas vraiment les Rubis non plus. Wilfa est assez compliquée, il faut l’avouer. Elle n’aime personne, elle grogne sur tout ce qui bouge – même sur des choses qu’elle ne voit pas – et pourtant, elle aime rester au sein de cette meute. Se sentir utile, pour une fois dans sa vie. Au lieu d’être une solitaire et de se faire attaquer à chaque territoire où elle souhaite aller. Là, dans le cœur de cette meute, elle se sent plus forte qu’avant. Si nous retournons dans le grand passé de Wilfa, elle était née chez les Saphirs. Mais son comportement n’avait tellement pas plu aux autres qu’elle l’a quitté, laissant sa famille derrière elle. Comme si une page d’un livre s’était envolée dans le ciel pour ne plus jamais revenir. Et c’est ce qu’elle a fait. Elle n’est jamais revenue sur ses pas. Tourner le dos c’est tourner le dos. Bref. Lentement, elle reprit ses esprits et se souvint qu’elle s’était endormie au pied d’un gros arbre. Pivotant ses oreilles dans tous les sens, elle entendit le chant des oiseaux. Une belle journée commence ? Peut – être. Grommelant dans le vide, elle redressa sa tête avant de bâiller en poussant un gémissement. Tous ses crocs blancs étaient dégagés. Puis, elle regarda autour d’elle. Tiens ? Aucune odeur de Rubis ne lui chatouillait la truffe. Restant en boule au pied de l’arbre, elle balaya la végétation du regard. Personne. Même aucune proie ne chatouillait la truffe de Wilfa. Bizarre.
Quelques minutes après, elle se leva enfin. Elle étira chacun de ses muscles et se secoua fortement afin d’enlever toute la poussière de la nature qui s’était posée sur son pelage de diverses couleurs. La faim se faisait sentir petit à petit. Elle se lécha chacune de ses babines. Mais pour le moment, il fallait faire quelque chose d’autre. Aller vers la nouvelle dominante : Megan. Depuis quelques mois déjà, elle avait repris le pouvoir sur la meute. De plus, elle était devenue mère. D’ailleurs en parlant de ça, elle n’avait pas encore vu les petites truffes de ces fameux petits. Peu – importe. Ça ne l’intéressait pas plus. Wilfa en train de s’intéresser aux louveteaux ? Préparons un déluge quand ceci arrivera. Ce serait limite un exploit, dans sa vie, en tout cas. Elle se souvint alors que cette fameuse dominante avait prévu une sorte de regroupement pour faire quoi ? De la chasse. Rien de plus épuisant. L’air grognon, elle prit une marche tranquille, suivant les traces dessinées sur le sol boueux que les autres avaient laissé derrière eux. Ses muscles se contractaient à chacun de ses pas. Ils se serraient tous. Ses oreilles étaient pointées en avant en cas d’alerte, et elle marchait tête basse laissant ressortir son garrot comme un félin. Aujourd’hui, elle avait envie de courir et être fière de sa monture. Assez souvent, elle aimait se vanter de son physique. Pourtant, il n’y avait rien d’impressionnant. Juste un peu plus grande que les autres femelles et possédant une carrure qui prenait, de jours en jours, du volume. Bientôt, elle ressemblera plus à un mâle qu’autre chose. Pourtant, Wilfa s’en fichait totalement. Elle s’en fichait pas mal des critiques sur elle. Des mensonges. Des rumeurs et d’autres choses inutiles de ce genre.

Après une bonne séance de marche à travers la nature, elle arriva enfin vers les autres. Enfin … Pas tout à fait encore. Elle voyait simplement les silhouettes au loin. Elle remarqua directement celle de Megan, perchée en haut de son promontoire pour passer l’annonce. Elle continua de marcher, laissant le bout de ses pattes s’enfoncer dans le sable. Puis, elle eut une sale envie de courir. L’envie qu’elle avait tout le temps en étant petite. Ca faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas sentie. Sa tête lui disait d’avancer plus vite. De sentir le sable lui fouetter le pelage laissant derrière elle une sorte de nuage. Mais elle ne voulait pas. Cela ne lui ressemblait pas. Ce n’était pas elle. Aillant marre de sentir cette sorte d’envie, elle finit par passer au trot. Un trot normal, sans rapidité. Soudain, elle se laissa aller. Elle était encore éloignée des autres. Son trot devenait de plus en plus rapide avant de passer à un galop sauvage. Ses pattes retombaient lourdement sur le sol, laissant des traces presque floues derrière elle. Un léger nuage de sable se levait sur son passage. Ses oreilles s’étaient retournées et sa queue se laissait emportée par le vent. Elle redécouvrit une chose. La chose qu’elle avait perdue depuis quelques années. L’envie de courir. De se sentir libre. Il manquerait plus qu’un partenaire pour faire la course sur une immense ligne droite. Elle le faisait avec ses deux frères. Coursé jusqu’à être complètement épuisé. Tellement, qu’ils n’avaient plus le courage de se lever pour aller manger. Les foulées devenaient de plus en plus grandes. Les muscles de ses pattes se serraient à chacune des foulées. Ses épaules se contractaient puis se décontractaient. Ils travaillaient tous. Elles les sentaient petit à petit. Son pelage dégageait des vagues sur le long de son corps. L’air lui fouettait le museau, sans même avoir mal. Malheureusement, toute bonne chose a une fin. Plus elle avançait à travers la plaine sablée, plus elle se rapprochait des autres. Il était donc grand temps de ralentir. Doucement, elle força sur ses pattes avant afin de ralentir petit à petit et pas brusquement. Ses pattes avant s’enfoncèrent de plus en plus dans le sable, laissant quelques grains survoler avant de retomber sur le sol. Les foulées devenaient de plus en plus courtes et son allure ralentissait lentement. Elle aurait bien voulu continuer tout droit et ne plus jamais s’arrêter. Mais reprenons – nous. Wilfa savait qu’elle n’était pas comme ça. Elle savait que cette personnalité ne lui correspondait pas. Elle aimait faire sa chieuse et chercher les embrouilles un peu partout. Mettre son grain de sel là où il ne faut pas. Prendre des risques. Créer des combats. Des combats jusqu’au sang. Elle aimait ça. Ce mode de vie. Ne pas avoir un autre, aillant envie d’avoir plus de liberté. De calme. Bref. Revenons à nos moutons. Elle passa alors au trot et continua les quelques mètres restant à cette allure. Une fois arrivée vers les autres, elle resta derrière. Hors de question de s’enfoncer dans cette foule de Rubis. Elle préférait restée seule, derrière et de faire comme s’ils n’étaient pas là. Ses yeux perçant scrutèrent la dominante. Elle avait mérité cette place, malgré tout. Elle sera une très bonne dominante et Wilfa l’appréciait légèrement. Même si leur ancienne rencontre ne s’était pas bien terminée. Ni commencée, d’ailleurs. Mais elle savait que cette petite avait un bon avenir devant elle. Regardant les autres, elle prit place sur le sable, laissant délicatement posé son train arrière. Elle leva à nouveau les yeux vers sa dominante.

- « Wilfa, gardienne. »

Puis, elle se tut. Elle n’avait pas envie de dire autre chose. C’est une présentation faite en quelques mots seulement. Cela suffisait pour elle.
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MessageSujet: Re: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeDim 16 Juin - 17:14

C'est la bouche grande ouverte que je regardai ma dominante prononcer ces mots. Chacun lui vouait un respect des plus gentils aux plus méchants de cette terrible meute les dominants restaient les maîtres. Du plus rebelle au plus sage aucun n'avait le choix. Cet horrible caractère qu'inspirait la meute n'était égal qu'à sa beauté. Le bruit des pas de ses loups emplis de rage annonçait le début de cette chasse mouvementée. Les visage démontrant l'horreur et la mort. La lourde musique qui accompagnait ces regards ; la haine. La haine qu'avait tous ces loups. Tous ici avaient subis ou avaient fait subis la mort, c'est ici qu'ils avaient affirmé la terreur. Sur les larges terres de Wolf temporal se trouvait des milliers de loups mais seulement quelques uns étaient venus. Je les regardais un par un, terrifiée. J'analysais le moindre de leurs actions. Ils avaient tous un point commun. Tous avaient le visage froid démontrant leur colère. N'étant qu'une méprisable gamine à leur yeux, je me sentais de trop. Mes pas si légers marquaient à peine le sol sableux. Tous, sur leur visage nous pouvions deviner de la méprise, de la honte ou des sourires sadiques assouvissant leurs désires en tuant, en faisant couler le sang, en semant la terreur et les pleures. Les pleures de ces pauvres mères perdant leurs enfant, leurs compagnons ou alors le pleur des enfants terrifiés, traumatisés par tant de rage. Pourtant, aujourd'hui ce n'était qu'une partie de chasse. Mais pourquoi ? Car des méprisables nous avaient volé. Voilà d'où venait ces grimaces de terreur ? Non, je ne crois pas.. Je pense que ceux-ci sont liés à leurs sentiments, à leurs souvenirs ou alors sont-ils simplement nés ainsi... La faim rongeaient chacun d'entre nous, toujours du plus fort au plus faible, chacun était touché. Gamine que j'étais, naïve que j'étais, faible que j'étais, changer je ferai. De mes petits yeux ronds et brillants je regardai, froidement ma jeune dominante. Elle était à peine plus vieille que moi et elle était déjà à la tête d'une meute aussi difficile. Je l'admirais, petite qu'elle était autant en taille qu'en âge elle paraissait si grande. Cette louve savait s'imposer. Si elle était née comme moi j'ai vécu elle se serait fait dévorer, tuer. Les caractères abominables seulement des occupants de la meute l'aurait rongé de l'intérieur pour n'en faire qu'un tas de vieux os qui se feront tout de suite ronger par les plus malheureux... Mes yeux, dirigés vers un sol sec, j'écoutais tous ces étranges caractères se présenter. Un part un, prenant leur temps. Du ton le plus froid et sec au plus chaleureux jusqu'au rire narquois de ces horribles hyènes. L'attente était terrifiante. Toute tremblante mon regard se détournait discrètement vers chaque loup. Rayne, une druidesse avec un regard aussi troublant que celui d'une hyène affamée. Djöfullinn,  un traquer à l'allure d'un puissant combattant. Enëldrin un traqueur à la carrure d'un ours, un visage reflétant parfaitement l'horreur et une mort sanglante. Ma chère sœur, Jamie. Protectrice à la carrure d'un puissant mâle qui, d'un claquement de dent te ferait regretter amèrement ta familiarité avec elle. Enfin, Wilfa, gardienne. Recherchant la mort et le combat à chaque ruelle, la peur qu'elle inspire est telle un requin se précipitant sur sa proie, ne laissant pas même une once de chance pour qu'elle s'échappe. Et au milieu de tous ces horribles caractères, il y avait moi. Lumen, future druidesse. Faible d'esprit et physiquement, dégoûtant les miens, les tueurs sans pitié. Je relevai les yeux avec un minimum d'assurance.Tout le monde, étant présentés, il ne restait que moi et seulement moi et alors la chasse commencerait. J'entrouvris la gueule pour prononcer ces mots. La pression montait, mon pouls augmentait à vive allure, mon souffle stressé et irrégulier. Mes gouttes de sueurs ruisselaient le long de mon masque facial. Mes yeux étaient mouillés et s’apprêtaient à pleurer. J'avais peur. J'étais loin de Jamie. Je la regardai espérant voir de l'encouragement envers moi de sa part mais ce n'était pas le cas. Celle-ci ne me regardait même pas. Je me sentais... Affreusement seule et frustrée. Une larme coula doucement, frayant son chemin sur mes poils fins et doux. Mais une seule larme coula. Je fermai de toutes mes plus puissantes forces mes yeux et les rouvris lançant un regard assuré vers tout d'abord Rayne, Djöfullinn, Enëldrin, Jamie, Wilfa et terminai sur Megan. Je fis quatre pas en avant, je regardais une dernière fois autour de moi et emplis de confiance j'annonça.
« _ Mes parents m'ont donné comme nom, Lumen. Je suis apprentie Druidesse. »

Je fermai alors mes yeux pour les rouvrir une seconde plus tard. Je tournai ma tête à gauche, puis à droite et enfin devant moi. Ça y est, la chasse allait pouvoir commencer...
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MessageSujet: Re: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeMer 19 Juin - 13:16

Ordre définitif de passage au RP:

La dominante regardait tous les membres de sa meute qui arrivaient chacun leur tour, ne semblant pas pressés. Et pourtant, ils auraient dû montrer un peu plus d'énergie et de volonté en arrivant, il ne fallait pas oublier que les stocks de nourriture avaient été entièrement vidé et que, pour survivre, cette chasse organisée par la Rubis s'imposait. Mais il fallait tout de même les comprendre. Depuis la veille, voir l'avant-veille, les Rubis n'avaient mangé que de très petites quantités de nourritures, et n'étaient donc pas en très grande forme. Megan soupira avant d'écouter chacun des membres se présenter tour à tour. Très peu de Rubis étaient venus pour cette chasse, comme si voir mourir leur meute ne les dérangeait absolument pas. Ils n'étaient qu'une dizaine tout au plus. Megan, grâce à sa mémoire, était arrivée à retenir le nom de tous en un rien de temps. Tout d'abord une certaine Rayne, une druide, qui lui paraissait bien étrange dans son attitude, elle semblait masquer quelque chose, Megan devait en savoir plus, elle avait été druide, elle aussi, avant de succéder au trône, à la tête de la meute. Puis vint un certain Djöfullin, un nom assez complexe à prononcer. Un traqueur semblait-il, il serait très utile, malgré sa mine agressive. Puis un autre traqueur vint ce présenter. Un certain Enëldrin. Ce nom ne t'était pas inconnu, bien au contraire, tu avais entendu parlé de lui, sans te rappeler où exactement. Comme le précédent, Enëldrin semblait être agressif, et semblait se foutre complètement de la meute, même s'il avait fait l'effort de se déplacer jusqu'ici. Megan espérait qu'il n'y ait pas que des traqueurs et druides ici, il fallait d'autres loups d'autres rangs tout de même. Arriva une certaine Jamie, protectrice. Un sourire s'étira le long des babines de la dominante, montrant sa satisfaction. Mais se sourire s'estompa brusquement, lorsque Wilfa se présenta, une gardienne. Elle la connaissait. Ô oui elle, qui l'avait limite insultée alors qu'elle était encore sous le choc. Megan grimaça, mais se concentra sur une autre présentation, celle d'une certaine Lumen. Une apprentie druide. Il lui semblait bien que c'était la soeur de Jamie. A vérifier. Megan se redressa sur ce qui lui servait de promontoire, avant de déglutir, et de tousser pour capter l'attention de tous, car le brouhaha incessant de tout à l'heure avait repris. Lorsque le calme régna, faisant apparaître une atmosphère étrange, la dominante reprit la parole.


    « Bien. Merci à tous d'avoir fait le déplacement jusqu'ici. Nous aurions pu faire la chasse sur les territoires Rubis, mais nous trouverons plus de proies ici même, dans cette jungle. Nous allons faire deux équipes. Menées par moi même et un de vous afin de veiller sur le groupe que vous dirigerez. Nous sommes donc sept. Il y aura une équipe de quatre, et une équipe de trois. »


Elle reprit sa respiration, avant de reprendre, ne laissant la parole à personne.


    « L'équipe de trois sera dirigée par moi même. Avec moi viendront Rayne et Enëldrin. L'autre équipe sera donc constituée de Jamie, Wilfa, Djöfullin et Lumen. Jamie, tu seras à la tête de cette équipe, je compte sur toi pour veiller sur ta soeur et le reste du groupe. Si vous avez des questions, c'est maintenant. »

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MessageSujet: Re: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeMer 26 Juin - 16:09

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MessageSujet: Re: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeMer 26 Juin - 17:33

Spoiler:


Pas trop tôt, ces présentations. Enfin terminées. Je m'ébroue, avant de poser un regard attentif sur Megan, écoutant ses instructions. Mes oreilles balancent lentement, je gesticule à peine. J'ai pas besoin d'instructions pour chasser. Si j'ai envie de le faire, je chasse seul. Et encore, c'est juste un passe-temps, si je suis venu ici. Je ne serais pas venu si j'avais eu la flemme de me déplacer jusqu'ici. Et voilà que je suis obligé de chasser avec un groupe d'énergumènes tous aussi fous et bizarres que moi ? Purée. C'est bien ma veine, 'tin. Jamie, à la tête du groupe. Génial. Wilfa, qui semble agressive et hautaine. Elle a intérêt à pas faire sa maligne celle-là. Et Lumen, ah ah ah, laissez-moi rire ! Cette louve, là ? Parmi les Rubis ? C'est une blague ? Je l'ai vue pleurer à l'instant lorsqu'elle s'est présenter, et elle ose venir chasser parmi nous ? Peuh. Une meute de dingues, je vous dit. M'enfin. Maintenant que les groupes sont formés, autant commencer. Je tourne les talons et me dirige sur le côté, fixant les autres loups. Jamie est peut-être le chef de groupe, je fais toujours tout tout seul et je n'ai pas à recevoir d'ordres. Certes, il aura des consignes à nous donner, mais des ordres, non. Un rictus affreux se dessine sur mon visage. J'ai besoin d'un peu de sang. Sans réfléchir, je me mords d'un seul coup très fort la patte. Pendant quelques secondes, je sens mon corps envahi de frissons. Euphorique, le regard perdu dans le vide, je me redresse lentement les babines en sang, et me dirige vers mon groupe.

« Bon, on la commence cette chasse ? Elles arrivent quand les consignes ? »

Mon ton de voix est sec et tonique. Après tout, il fait bien se faire respecter, nan ?

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MessageSujet: Re: • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? • Mission n°1 : Comment ont-ils osé ? I_icon_minitimeDim 30 Juin - 10:58

    « Bien. Merci à tous d'avoir fait le déplacement jusqu'ici. Nous aurions pu faire la chasse sur les territoires Rubis, mais nous trouverons plus de proies ici même, dans cette jungle. Nous allons faire deux équipes. Menées par moi même et un de vous afin de veiller sur le groupe que vous dirigerez. Nous sommes donc sept. Il y aura une équipe de quatre, et une équipe de trois. L'équipe de trois sera dirigée par moi même. Avec moi viendront Rayne et Enëldrin. L'autre équipe sera donc constituée de Jamie, Wilfa, Djöfullin et Lumen. Jamie, tu seras à la tête de cette équipe, je compte sur toi pour veiller sur ta soeur et le reste du groupe. Si vous avez des questions, c'est maintenant. »


Ainsi furent les paroles de Megan qui siégeait sur son promontoire, dominant l’assemblée de toute sa hauteur et dardant son regard sur chacun des membres qui avaient daigné répondre à l’appel. Il s’agissait ici d'une mission de la plus haute importance, qui relevait sûrement de la survie de la meute toute entière. Et Enëldrin y avait répondu, aussi invraisemblable que cela pouvait paraître. Jamais sûrement l’on aurait cru qu’il puisse s’intéresser un tant soit peu à la meute qu’il avait rejoint alors qu’il n’avait même pas un an, banni de son clan précédent parce qu’il avait involontairement tué son frère. De ça, il ne s’en souvenait que trop bien et à cette unique pensée, un sentiment d’injustice profond et de colère le submergea, lui qui ne souhaitait que s’abandonner à la violence. Il se demandait ce qu’aurait été sa vie s’il avait continué de vivre dans cette meute, si son frère n’était jamais mort, si rien de tout cela n’était arrivé. Tout d’abord, il n’aurait pas été là à écouter les ordres inutiles de sa dominante à laquelle il vouait un irrespect total, il n’aurait peut-être pas été le loup si hargneux et violent que l’on connaissait et il n’aurait pas connu Kimi, cette louve qu’il avait été sur le point de tuer. Mais il ne l’avait pas fait car une force invisible l’en avait empêché, et cette louve se retrouvait maintenant mère de ses enfants par son entière faute. Au fond, il n’était plus le même qu’avant. Il n’avait plus cette volonté farouche d’éliminer tous ceux qui ne s’écartaient pas de son passage, de répandre la terreur et de faire couler le sang abondamment. L'arctique aux prunelles sombres planta ses griffes acérées dans la terre meuble, labourant le sol, le meurtrissant sans éprouver le moindre sentiment. Il se sentait las, vide, dénué de toute vie. Il n'avait plus la force. Absolument plus la force de se battre pour survivre, pour garder sa place au sein du clan. Il n'était plus comme avant, même plus capable de se comporter comme il l’avait toujours été, lui le loup farouche sans foi ni loi. Même plus capable de tuer alors que tout son corps vibrait d’excitation à planter ses crocs dans une chair tendre et fraîche, dégoulinante de sang. Tout ça à cause de son passé qui le hantait, le poursuivait, impitoyable, jusque dans ses pensées, jusque dans ses rêves qui avaient tôt fait de se transformer en cauchemars épouvantables. Il lui fallait oublier, mais oublier était un bien grand mot quand on ne savait comment faire pour enterrer tous ces souvenirs. Le guerrier au pelage d'ivoire poussa un profond soupir, exhalant son haleine sanglante qui se mélangea bien vite aux effluves de la forêt qui embaumaient l'air.

    « Au risque de répéter ce qu’a dit l’autre imbécile: on y va? J’ai pas envie d’y passer toute la journée non plus. »


Les coins de ses lèvres frémirent et il planta son regard hargneux où se lisait  une certaine forme d‘irrespect pour la louve, en relevant la tête. Les mots avaient fleuris d'eux-mêmes sur ses lèvres satinées tandis qu'un sourire énigmatique s'ébauchait sur son visage fermé par la folie, la violence et l'amertume qui ne le quittaient plus, désormais. Ses compagnes de chaque jour, de chaque heure, de chaque seconde qui s'écoulaient. Le Temps. Cette divinité malveillante qui s'échappait entre nos griffes et que l'on ne pouvait retenir. Oh oui, l'on était loin de ce temps où Enëldrin gambadait dans les prairies, insouciamment et sans se préoccuper de son avenir. Il était loin ce temps où ses parents étaient encore auprès de lui, l'aimant comme personne n'avait jamais aimé leur progéniture. Il était loin ce temps où le guerrier immaculé était heureux de la vie qu'il menait. Mais la mort de son père avait bien vite désenchanté cette féerie éphémère et, par dessus tout, l'exil que lui avait imposé sa mère, des années et des années plus tard, incompris et abandonné par sa propre famille. Abandonné pour toujours, seul à jamais. Exclu et rejeté par tous, renfermé sur lui-même. C'était d'ailleurs ainsi qu'il avait développé son caractère et son attitude des plus farouches et hargneuses, à se ressasser de noires pensées, seul comme toujours. Et même en ce moment, alors qu'il se trouvait en compagnie de quelques membres de sa meute, le danger suintait dans les moindres mouvements d'Enëldrin et l'air était irrespirable, lourd de défiance et de menaces malgré cette fraicheur estivale qui s'insinuait sous le pelage dense du guerrier, et venait le mordre telle une furie. Son corps s'était figé face à l'individu qui dominait l’assemblée formée  et marquait une immobilité des plus impressionnantes alors que seuls ses poils blancs virevoltaient, remués par la douce brise matinale qui s'engouffrait dans son pelage d'ivoire, lui procurant un bien-être considérable. Et il était là, lui l'arctique rejeté et craint par tous, face à sa dominante dont il se méfiait autant que son pire ennemi. Il ne savait pas de quoi elle était capable, ce quelle avait dans les tripes et ce qu’elle comptait imposer à sa meute. Il espérait seulement qu’elle soit à la hauteur des dominants précédents, auquel cas il n’aurait aucun scrupule à lui vouer un irrespect encore plus grand qu’il ne le faisait déjà.  Il attendait donc avec impatience que la chasse débute, pour partir aux côtés de sa dominante et d’une certaine druide qu’il ne connaissait même pas. Pourquoi l’avoir choisi lui, alors qu’il était évident qu’Enëldrin était le plus irrespectueux de tous ceux qui se trouvaient ici, alors qu’il était l’un des moins dévoués ? Peut-être voulait-elle le surveiller de plus près. Mystère.
Le grand blanc se délectait de ce silence qui s'était installé et qui sonnait à ses oreilles comme une mélodie muette. Comme si le Temps s'était arrêté, et que les minutes et les secondes ne s'écoulaient plus, suspendues dans l'air. Comme s'il était devenu sourd, par cette absence de tonalité, par l'absence du chant des oiseaux et des craquements de branches. Tout ici n'était que désolation, tout ici était immobile, en suspens. Et lui, s’était arrêté au milieu de ce tableau étrange, l'allure altière et son regard d'épervier se baladant sur chaque détail du paysage qui se dessinait sous ses yeux d'un rouge sang effroyable, sur chaque membre de la meute qui se tenait à ses côtés.  Un regard capable de vous faire hérisser les poils sur l'échine et à vous faire trembler de peur sans que vous puissiez vous contrôler. S'abreuver du désespoir et de la peur des autres, Enëldrin raffolait de cela et pour rien au monde il ne s'en serait passé. Voir ses proies se recroqueviller et le supplier d'une voix presque éteinte l’excitait au plus haut point et à cette unique pensée, un sourire se figea sur son visage. Un sourire qui ne relevait pas de la joie mais un sourire sarcastique, et moqueur vis-à-vis de tous les corps inertes qui défilaient dans sa tête, sous ses yeux. Au fond, la vie n'était purement et simplement qu'un jeu. Un jeu cruel, certes, mais un jeu, avec des gagnants et des perdants. Et si l'on voulait gagner, il fallait être plus fort mais aussi plus impitoyable que les autres. Il ne fallait pas être affaibli par le temps qui passait, et être prêt à tous les coups pour accéder à la première place. C'était la loi du plus fort, et ça, personne ne pourrait jamais le changer, même avec toute la bonne volonté du monde. Pour ce qui était du cas d'Enëldrin, qui se classait lui-même dans cette catégorie, il usait de son charme pour attirer la gente féminine mais aussi de sa force pour mettre ses ennemis à terre et les écarter de sa route déjà toute tracée.
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Bon, je mets cette mission aux archives. A 3,5 ça le fait pas. éè
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