Retrouvailles tendues || Abandonné par Thron. A ARCHIVER.

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La terre, encore humide des chutes de neige passées, était un tapis mou et songieux sus les coussinets de l’Emeraude. Cette louve, n’était autre que Gladiatore. Ses petits étaient nés, Typhon avait disparu on ne sait où.
La Protectrice n'allait pas s'en plaindre - la louve sombre avait retrouvé son poste dès que ses louveteaux avaient été assez grands pour se débrouiller un minimum seuls -, mais, elle n'irait pas s'en plaindre : moins elle voyait le Rubis, mieux elle se portait.

Après sa mise bas, la femelle avait senti un poids en moins en elle, et, après quelques semaines d'allaitement intensif, Gladiatore avait recommencé à s'entraîner. Il fallait qu'elle soit à la hauteur des Verts. Et, à celle de Tohivo, qui avait accepté avec bonne grâce de la remettre à son grade initial. Par contre, la nouvelle de la mort d'Enkara et la disparition subite de Snow Black l'avaient un peu perturbée. Bien qu'elle serve avant tout la meute, elle avait noué des liens forts avec ses Alphas précédents.
Mais, elle faisait avec. Tout en gardant espoir dans le fait de débusquer ce loup qui avait agi dans l'ombre et de le pourfendre elle-même, de ses crocs acérés. Pourtant, aujourd'hui, la louve avait laissé ses sombres plans de vengeance de côté afin de mener à bien une autre idée.

Gladiatire voulait retrouver Arès.
La relation entre elle et le mâle était... Spéciale. De plus, pour une dure à cuir comme cette Emeraude là, le lien qui les unissait semblait plus tenir de l'extraordinaire.
Néanmoins, la Protectrice ne se faisait aucune illusion : Arès n'était pas au courant. De rien, pas même des petits. Qu'elle s'était faite violée ? Encore moins.
Mais, Gladiatore avait bien l'intention de le mettre au courant de la naissance. De leur existence, en fait.

La silhouette sombre, et légèrement enrobée, la louve gardant des "séquelles" de sa gestation, filait à toute allure parmi la forêt de Sapins. La graisse accumulée s'évacuait relativement vite, d'ici une semaine ou deux, on ne verrait plus la différence.
Il pleuvait, tout était humide. Plus de neige, rien que la pluie. Un bon jour, en somme, du point de vue de la louve sombre.

Elle posa la patte antérieur dans une flaque, à toute vitesse, avant de continuer son chemin, sans se soucier des gerbes d'eau qu'elle venait de projeter au passage. La plaine aux Oiseaux n'était plus très loin.
De là, à terrain dégagé, sans forêt pour entraver son appel, Gladiatore appellerait Arès.
En espérant qu'il se souvienne d'elle.

HRP:

Arès c'était posté sur une colline, surplombant toute la Plaine aux Oiseaux. Depuis son entrainement intensif sur les terres du grand nord, il avait appris à ce forger l'esprit. Il faisait très humide aujourd'hui. Le vent s'engouffrait dans les poils du grand mâle. Il avait couru un très long moment, sans doute une très grande partie de Wolf Temporal sans s'arrêter. Il était monter sur les pyramides, il avait grimper la montagne aux ancêtres, il avait traverser à la nage les marais. Tous ça en courant. Il était essouffler mais il en le montrait pas, sa respiration était stable même si ses poumons le brûlait. il faut dire que faire tous ça en courant, avec un rythme très régulier et sans s'arrêter, ça à de quoi fatiguer tous les loups.
Arès pris une grande inspiration et ferma les yeux. Il se concentra sur les bruit environnant. Ses oreilles touffu bougeait au moindre son. Les arbres, les animaux et même le vent. Rien ne lui échappait. Bientôt, ce fut au tours d'un bruit assez particulier d'attirer l'oreille affûter du loup gris. C'était un animal qui venait de marcher dans une flaque dans la forêt. Facile à entendre, il était jute à côté d'elle. Il dressa ses oreille en arrière et attendit. Un animal courait, vers lui. Il reconnu l'animal en question, un loup. Un mâle? Il avait l'air un peu lourd. Le loup gris ouvrit lentement les yeux, se leva et se retourna, tout aussi lentement. Il observa la forêt sans un bruit. Un émeraude. Il sentait de loin. Bon, un petit combat ça fait du bien.

Arès inspira un bon coup et se figea. Il reconnaissait cette odeur, il la reconnaissait entre mille. Son coeur accéléra et il resta figer un moment, jusqu’à ce qu'elle apparaisse devant lui et même à se moment là. Il se contentait de la regarder avec un air d'imbécile étonné.

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Plus besoin de pousser un hurlement, il est sous ses yeux orageux. A peine avait-elle dépassé le couvert des arbres, que Gladiatore s'était retrouvée face à un loup. Trop obnubilée par les potentielles retrouvailles, la louve n'avait même pas relevé cette odeur, n'avait pas pris la peine de l'analyser.

Soufflant encore, elle toisait le mâle. L'endurance n'allait pas revenir de suite, il faudrait du temps. Avec toute la droiture dont pouvait encore faire preuve l'Emeraude, elle s'approcha du mâle. Ce dernier, dont elle put aisément traduire l'expression, aurait pu ouvrir grand la gueule que cela aurait donné le même résultat.

L'air douloureux ne voulait pas fuir ses traits. Les gouttes d'eau se firent de plus en plus grosse, et, un véritable déluge commença à s'abattre sur la Plaine ainsi qu'un bout de Territoire Vert. Les oreilles trempes, les deux loups foncés se faisaient face.

Le regard brûlant d'Arès la perturbait, mais, elle se décida à ouvrir la gueule :

- Cela fait... Longtemps, que nous ne nous sommes pas revu. Tu vas bien ?

Question anodine ? Comme si, Gladiatore niait ce qu'il s'était passé : ses petits, sa mésaventure qui prenait, à présent fin. Mais, c'est comme ça que la louve avait décidé de recommencer. Car, cette fois, elle ne laisserait pas le Solitaire lui filer entre les pattes.
Tendue, la Protectrice attendait qu'Arès retrouve ses esprits et lui réponde. Ou, qu'il parte. En clair, elle attendait une réaction. Serait-elle positive ? Ou, négative ?

Spoiler:

Arès regardait la louve toujours avec le même air. Elle avait l'air fatiguée. La louve qui avait hanté ses pensés tout l'hiver. A chaque combat dans les terres du grand nord, il pensait à elle, tous le temps. Peut-être parce qu'elle lui manquait. Non, il n'y avait pas que ça. Il mettait toute sa rage dans les combats parce qu'il était en colère. Pourquoi, il ne le savait pas lui même. après tous, c'est lui qui est partie le premier, sans rien dire. Il ne pouvait pas l'expliquer.

Arès cligna rapidement des yeux et secoua la tête. Il reprit un air sérieux et fixa la louve grise avec indifférance. Son charme lui faisait toujours autant d'effet mais elle avait changer. Elle avait... pris un peu de poids... Et elle avait l'air bien moins entraînée qu'avant. Comme si elle n'avait plus fait aucun entraînement de tous l'hiver. Enfin, lui aussi avait changer. Il était plus musclé, légèrement plus grand et son pelage était plus touffu. Même ses yeux avaient foncés, laissant place à de vrais billes ardente.

- Je vais bien, merci. Et toi? Comment te porte-tu?

Le solitaire était totalement trempé maintenant. Son pelage dégoulinait de partout mais ça, Arès s'en fichait, ce n'était pas la première fois qu'il était mouiller. Surtout que, maintenant, il ne craignait plus du tous le froid de Wolf temporal, qui n'est, il faut l'avouer, pas à la hauteur du froid qu'il y a au grand nord.

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Gladiatore crut tout d'abord qu'Arès savait. Il semblait la scruter avec insistance, la sonder. Rien de plus ne pouvait la mettre mal à l'aise. Tant de choses se bousculaient en elle, que la louve ne savait plus où se mettre. Un instant, elle allait tout lui avouer. Mieux valait qu'elle le devance, au lieu de le voir la critiquer, la blâmer, la sermonner. Ou la prendre en pitié.

Arès avait gagné en prestance : devenu imposant - encore plus qu'avant - et avait changé. Ses yeux... Gladiatore connaissait cette lueur malveillante. Celle de la soif de sang. Arès était revenu des terres du Nord. Mais à quel prix ? Avait-il ôté la vie à tellement de loups qu'il en avait pris goût ? Son pelage, plus épais, s'éclaircissait à certaines endroits. Là où, la louve, imaginait bon nombre de balafres dont le Solitaire avait souffert. Mais, en était ressorti plus fort. Et cruel, apparemment. Comment, autrement, qualifier son retour ? Son départ, Gladiatore n'en connaissait pas les raisons. Mais, elle respectait son choix. Si cela avait été pour quelque chose à quoi il tenait... L'Emeraude ne pouvait que l'appuyer.

Le froid commençait lentement à étreindre Gladiatore. Bien que l'hiver soit lentement en train de céder la place à l'été, les nuits restaient fraîches. Surtout lorsqu'elles étaient pluvieuses. Le ciel fonçait lentement, laissant la lune monter en son centre, lentement mais sûrement.

Des Terres Rubis, la lune paraissait parfois rouge. Quoi de plus normal, lorsqu'on regarde son reflet, dans le Lac de sang ? Lasse de cette vision, la louvarde s'était levée et avait entreprit une sortie nocturne. En effet, Oblivion n'aimait déjà pas les Rubis. Leur constant acharnement à se rabaisser parmi, leurs luttes au pouvoir dans le dos de l'Alpha, ces caractères coincés et hargneux, les grondements et les glapissements de douleur, la jeune loupiote en avait marre. Elle se sentait plus adulte que le plus âgé des loups Rouges qu'elle avait put voir. A cette pensée, ses muscles se tendirent et elle fit un effort pour ne pas hurler son mécontentement. Il lui fallait accomplir sa mission, celle qu'elle s'était fixée. Sans remords, ni arrières-pensées. Tel un robot conscient et doué de réflexion. Il ne fallait rien lâcher, tenir jusqu'au bout, si on tenait à atteindre son but. Cela, Oblivion l'avait compris bien tôt. Alors qu'elle avait entendu les rumeurs sur son père et sa mère, la manière dont ce premier avait violenté cette dernière... Répugnant. De plus, il se permettait de folâtrer avec une autre louve. Des autres louves.

- Et dire que c'est mon père.

Le dégoût et l'incompréhension hantaient cette petite âme, trop jeune pour percevoir toutes les notions des actes commis, toutes les couches. Elle les interprétait à sa manière, alors. Impuissante face à ce que sa mère avait subit, elle se sentait redevable dans ce malheur. Ayant gardé tout ceci pour elle, Oblivion avait bien eu l'intention de venger sa mère. Elle l'a toujours, d'ailleurs.
A présent, la loupiote foulait de ses petites pattes les Terres Libres. Elle voulait relier les Rubis aux Émeraudes, retrouver sa mère pour quelques instants. Sa mère qu'elle ne connaissait que si peu, cette dernière se faisant tellement discrète et mystérieuse. Sauf lorsque la protection de la meute reposait en partie sur ses épaules, là, Gladiatore n'hésitait pas à sortir de ses habitudes. Pour le peu de fois que sa fille l'avait vue à l'oeuvre, celle qui avait tout fait pour réintégrer son grade était impressionnante. Bien qu'un mâle puisse l'être d'autant plus, cela n'enlevait rien en la crainte qu'Oblivion ressentait lorsqu'elle croisait le regard ombrageux de sa propre génitrice. Néanmoins, cette dernière avait beau exceller en affrontements, elle ne se débrouillait absolument pas avec des petits. Comme avec les adultes. Lorsqu'il s'agissait de parler, s'ouvrir, la louve grise ne pouvait que mal réagir. Se bloquer, se raidir, se fermer aux autres au lieu du contraire.

La pluie tombait à flot, ici. Véritable déluge. La fourrure trempée, Oblivion s'apprêtait à longer une partie du Désert, prenant sa limite comme oint de repère, afin de retrouver les vallées luxuriantes des Émeraudes. Y croiserait-elle un autre loup ? Non, encore mieux.
Une odeur qu'elle aurait pu reconnaître entre toutes lui assaillit le museau. Sa mère.

Presque aussitôt, un hurlement fin et aigu parvint aux oreilles de la Protectrice Émeraude. Elle n'avait pas eu le temps de répondre à la question du mâle, et c'est tant mieux.
Avec un frémissement, l'instinct maternel prenant le dessus, la mère se tourna en direction de l'appel poussé par sa fille, tournant dos à Arès. Les oreilles dressées, pointées vers l'avant, la Protectrice attendit un instant avant de rejeter la tête en arrières et de pousser, à son tour, un long hurlement. Plus grave et confiant, il amènerait Oblivion jusqu'ici. Effectivement, la mère percevait chacun de ses petits différemment et arrivait à déduire qui était dans les parages ou non, qui nécessitait de l'aide ou non, qui était en danger ou non. Alors que pour d'autres, chacun de leur appel était indissociable, Gladiatore arrivait à trancher et savait qui utilisait telle ou telle intonation. Toutes sortes de différences dont elle ne prendrait même pas la peine de prêter attention en temps normal. Oblivion avait simplement lancé un appel, une question : Ou est-tu, maman ?

Gladiatore ne s'y faisait pas. Ne s'y ferait jamais, certainement. Mais, faisait avec. Comment, sinon ? Ce statut... Il ne lui allait pas. Mais, c'est quelque chose que l'on obtenait, pas avec qui on naissait. Et, la louve devait encore le comprendre.

Alors que la louve reportait son regard sur la forêt environnante, scrutant l'obscurité à la recherche d'une petite ombre qui avançait laborieusement, elle reprit conscience du mâle à ses côtés. Avec lenteur, elle lui refit face.

- Il est temps que je te présentes... Oblivion. Ma fille. Il y a Athos et Amber, aussi. Ainsi que Zan. J'ai décidé de m'en séparer, ou, ils ont décidé de rejoindre leur père, chez les Rubis. Elle arrive.

Effectivement, la louvarde s'était mise à galoper dès qu'elle avait perçu le ton maternel. Avec le sentiment de voler, la loupiote tapait furtivement le sol de ses pattes. Le souffle quelque peu court, l'allure maladroite, elle finit par arriver sur la petite clairière où se trouvait sa mère. Ainsi qu'un autre loup. Oblivion se stoppa tout net. Qui était ce grand mâle ? Avec ce regard brûlant et cette haute stature ? Cet air si peu amène, et qui, pourtant, ne lui causait aucune frayeur ?

- Maman ... ?

Ce ton, enfantin et innocent, impliquait une lourde question. Qui c'est ? Qui c'est, ce grand loup ? Qui c'est pour toi ?
Gladiatore le perçu, mais, décida d'en faire abstraction. Avec un grondement très léger, elle quitta Arès des yeux et tourna la tête vers sa progéniture :

- Viens, n'ai pas peur. Je suis là et il ne te fera aucun mal.

Ce ton, confiant et assuré, impliquait un avertissement. Tiens ta langue, Oblivion. Tiens ta langue sinon ça risque de mal se passer. Tiens ta langue, car même moi, je ne reconnais plus ce loup.
Oblivion ne le perçut pas, trop jeune pour ce faire. Timidement, elle rejoignit sa mère et se frotta contre ses antérieurs, de manière à se rassurer et à se réconforter. Tant de sentiments se bousculaient en Oblivion. Tantôt elle tenait à lui dire à quel point elle lui manquait, elle voulait aussi lui parler des Rubis, leur comportement. A quel point elle s'y sentait mal, même après quelques jours. Elle voulait lui parler de Typhon, aussi. De son père. Mais, la Rubis était aussi occupée à examiner ce loup. Presque aussi ardemment que Gladiatore le faisait.

Comment prendrait-il la nouvelle ? Comprendrait-il ? S'en prendrait-il à Oblivion ? Oserait-il ?! A cette possibilité, Gladiatore fit glisser sa fille jusqu'à ses flancs, dans son ombre, et se mit un peu plus en travers, de sorte à faire barrière entre Arès et elle. La Protectrice ne reconnaissait pas le mâle. Celui avec qui elle avait partagé quelque chose de bien plus fort que les combats, celui avec qui elle avait parlé et même rit. Son regard brûlant se faisait plus douloureux. Oblivion, elle, penchait la tête afin de toiser ce loup étrange, avec qui sa mère semblait entretenir un lien. Un compagnon ?
Une joie s'empara de la petite louvarde, alors qu'elle restait en place auprès de sa mère : cette dernière aurait un mâle, dans sa vie ? Savait-il ce qui s'était passé ? L'épaulait-il ? Serait-ce grâce à lui qu'elle a surmonté cette épreuve, qu'Oblivion qualifiait comme tout bonnement horrible ?
Alors qu'elle avait été incapable de protéger sa mère, en fait, elle ne pouvait rien faire. Elle n'était pas encore née. Alors même qu'elle était le fruit de cet acte odieux, elle s'en voulait. Après tout, Oblivion ne serait pas là, sa mère n'aurait pas souffert, Dans ce cas, cela n'aurait pas été sa mère. En tout cas, la loupiote se savait non voulue. Tout comme ses frères et sa sœur. Mais, elle se demandait tout de même si ces derniers s'en rendaient compte. Sa part de maturité pouvait être intéressante, mais, cela restait un fardeau. Aussi, se rendait-elle compte de l'ébranlement de sa mère lorsque cette dernière avait les petits à sa charge. Mais, Oblivion savait, le sentait, que Gladiatore donnerait tout pour les protéger. Et, la loupiote n'était consciente que de la moitié dont la mère pourrait faire, ou sacrifier, pour protéger sa progéniture. A laquelle elle semblait si distante et cependant si attachée...
La voix d'Oblivion s'éleva à nouveau, plongeant ses yeux marrons dans ceux de feu d'Arès, elle demanda :

- Qui es-tu ? D'où viens-tu ?!

Pas le moins du monde timide, la loupiote avait finit par sortir de sa cachette imposée, déjouant la protection maternelle, et s'était approchée du loup. Gladiatore, restant silencieuse afin de ne pas effrayer sa fille qui lui tournait le dos, afficha un air agressif. Rien qu'un avertissement pour Arès. Car, il suffisait qu'il ne fasse qu'un pas de travers en sa direction, et la louve lui sauterait à la gorge. Sans même réfléchir.

Oblivion, quant à elle, penchait la tête, curieuse et en pleine observation. Tous les détails s’emmagasinant dans son esprit, les expressions du mâle, les multitudes d'émotions dans son regard. Tout resterait gravé.

- Tu es décontenancé.

Gladiatore s'assit, son air agressif avait disparu dès le ton, plus confiant, de sa fille. La voir approcher le grand mâle, cette petite ombre frêle et brisée si facilement avancer vers une véritable machine à tuer n'était pas évident à maîtriser. Et pourtant, elle décida de lui faire confiance. Suivant la direction que prenait le museau d'Oblivion, elle observa elle aussi le Solitaire. Effectivement, il y avait du vrai, dans ce que la petite disait. Et, la franchise de sa fille la fit sourire.

- Je te présente Arès. Loup Solitaire. Il est ici par pur hasard. Hasard que je remercie néanmoins...

Regardant affectueusement Oblivion qui avait tourné la tête vers sa mère, Gladiatore afficha un sourire, tout en réprimant la petite pour sa naïveté : jamais détourner les yeux d'un danger. Puis, alors que sa fille tentait de faire ses propres déductions, elle la rappela vers elle. Toisant Arès un instant, elle attendit une réaction. Avec crainte, c'est vrai. Et si il décidait de ne plus vouloir voir Gladiatore ? S'il prenait ces petits êtres issus des propres entrailles de la louve comme une trahison ? S'il se trompait et ne tenait pas à savoir la vérité ? S'il serait si aveuglé par ce sentiment, amer et froid qu'est la trahison, qu'il ne tiendrait même plus à apercevoir la Protectrice ?
Elle avait tant de choses à lui dire, mais pas en présence de sa fille ou l'un de ses autres petits. Ni même en présence de son Alpha, pas même si on le lui ordonnait. Il fallait qu'Arès sache. Parce que ce secret était trop lourd à porter, impossible à oublier. Un véritable poids, qu, de jour en jour, enfonçait un peu plus la louve sombre avec lui.

HRP:

Arès ne comprenait plus. Gladiatore venait de lui tourner le dos. C'était peux être ce petit bruit aigu qui l'avait attiré. Elle poussa un long hurlement et attendit un moment avant de se retourner vers lui. Il vit une petite ombre se détacher de la forêt. En même temps, Gladiatore lui expliquait que c'était ça fille, Oblivion et qu'il y en avait trois autre. Ils était tous Rubis car elle voulait ce séparer d'eux.

Le coeur d'Arès fit un bon dans sa poitrine lorsqu'il appris qu'elle avait des enfants mais il resta stoïque, le visage indifférant. Il restait bien campé sur ses quatre pattes, regardant la loupiote se frotté aux pattes de sa mère. Gladiatore cachait le louveteau comme pour faire barrière entre eux. Comme si Arès allait lui sauter dessus. C'est vrai qu'il était bien plus féroce qu'avant, il ne se souciait plus d'attaquer une femelle ou un vieillard. Mai les enfants, il ne trouvait aucun plaisir à les tuer. Il regardait attentivement la petite et sa mère puis s'assit, signe qu'il n'attaquerait pas. Il regarda la loupiote s'approcher et ignora l'air agressif de Gladiatore. Il écouta la petite, le visage toujours indifférant.

Arès fit un léger sourire en coin, presque imperceptible. Cette louvarde lui rappelait Gladiatore. Une petite qui n'a pas froid aux yeux même si un loup de cinq fois sa taille est devant elle. Mais sa remarque lui fit perdre son sourire presque instantanément. Il fronça les sourcils et lui répondit d'une voix grave mais pas menacente.

- Et qu'est ce qui te fait dire ça petite?

Le grand loup gris ne savait toujours pas comment prendre l'information de Gladiatore. devait-il être en colère, ou dégoûté? Peut-être devait-il être blessé, ou jaloux. Ou peut-être heureux. Heureux pour elle. En faite, il était tous sauf heureux. Il avait juste envie d'étriper le sa**p qui lui avait donné ses enfants, le tuer lentement, dans la douleur. Il avait envie de haïr Gladiatore pour sa trahison, il avait envie de renvoyer ses gosses d'où ils venaient d'un seul coup de patte et surtout, il avait envie de se blâmer. Il se dégouttait lui même, il avait été si naïf, de croire qu'un jour, on lui accorderait un peu de bonheur. Il se dégouttait, il avait envie de se faire souffrir pour son erreur monumental et, pour la première fois depuis son retour sur Wolf Temporal, il voulait retourner dans les terres du Nord. Là-bas, il n'y avait pas de place pour les sentiment et là-bas, il pourrait subir la même souffrance qu'il avait connu. Son coeur était lourd tellement lourd qu'il avait envie de l'arracher de ses propre pattes. Il s'en voulait, il en voulait au monde entier, il en voulait a l’univers entier et même au dieu des loup si il existait. Depuis ce jour où il avait tous perdu, rien n'allait plus dans sa vie. Il était pourchasser par le malheur et les fantômes du passé. Il lui arrivait même de se demander pourquoi il était venu sur ce monde cruel. Peut-être pour être le bouc émissaire de ses fou*u dieux. On l'élève dans la terreur, on lui offre un peu de bonheur puis on lui enlève tous pour le laisser mourir à petit feu. Et bien ils avaient réussi, il mourait, même si ce n'était pas physiquement, son âme mourait, sa flamme s'éteignait peu à peu. Il allait devenir une coquille vide. Il avait cru, un court instant, que Gladiatore raviverait cette flamme, il croyait qu'elle l'aimait vraiment, il croyait qu'elle l'attendrait. Mais au lieu de ça, elle flirtait avec un autre loup, et ça Arès ne l'acceptait pas. Il c'était laisser manipuler, il c'était laisser influencer. Mais tous ça, c'était fini, plus jamais, il ne tomberait entre les griffes d'une femelle, jamais.

Le loup gris restait totalement imperturbable malgré les penser qui le tourmentait. Rien ne perçait son regard de feu. Il restait indifférant. Il avait bien envie de leur lancer un regard plein de dégoût et de partir mais il se retenait. Allez savoir pourquoi. Au lieu de ça, il restait là, assis sur sa bute à les regarder l'une après l'autre d'un air indifférant. Seul un léger mais sinistre grognement s'échappa de sa gorge. Il ne le voulait pas vraiment, ça lui avait juste échappé. Il pris une grand inspiration puis expira à fond pour tenter de se calmer, se qui ne marchait pas du tout mais il savait se contrôler.

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Le Solitaire semblait bien le prendre. Aucune réaction impulsive de sa part, n'indiquait pas, cependant, s'il vivait bien cette nouvelle situation. Ce que Gladiatore passa outre, ne se souciant que de l'extérieur et de ce qu'Arès voulait bien laisser transparaître. Alors, que, qui mieux que cette louve pouvait savoir que la fourrure ne faisait pas le loup ?
Elle l'avait apparemment oublié.

Mais, le pire - ou le meilleur - c'est qu'elle fut vexée qu'il n'ait pas réagit violemment. Même pas au point de se lever et de partir. Rien, seulement émit un grondement rocailleux. Et se contenter de toiser sa fille. Fille, qui, par ailleurs, s'était permise une remarque que Gladiatore n'avait pas prise en compte, alors qu'elle aurait dû. La vérité sort de la gueule des louveteaux, non ? Mais, pour l'Emeraude, ceci n'était que du bafouillage enfantin, rien de plus. Alors même qu'Oblivion allait sur ses huit mois.

Le sinistre bruit s'étant échappé de la gueule d'Arès, Oblivion prit rapidement ses distances. Reculant avec un air craintif, sans avoir une once de soumission néanmoins, la loupiote vint toucher de sa queue sa mère. Simple geste rassurant et réconfortant, rapport parents-enfants. Les protecteurs et les protégés.

- T'approche pas.

Le ton grave et inquisiteur de la jeune Rubis contrastait avec son regard inquiet. Elle sentait que quelque chose n'allait pas, qu'elle dérangeait. Mais, Oblivion n'avait aucunement l'intention de s'en aller. Après tout, elle n'était qu'une louvarde. Savoir quand se retirer s'acquérait avec la maturité. Il lui faudrait encore un long chemin, avant de pouvoir se rendre compte des choses qui l'entourent dans leur ensemble. La loupiote montrait par ce mouvement qu'elle avait entièrement confiance en les compétences de sa mère pour lui remettre ainsi sa protection. N'est-ce pas cela, être un enfant ?

- Il ne te fera aucun mal.

Gladiatore en était à présent convaincue, Arès ne toucherait pas à sa progéniture. Il semblait trop fier, trop loyal pour s'attaquer à plus jeune et petit que soit. La louve sombre laissa filtrer le respect et l'amour, qu'il soit amical ou non, dans son regard sombre.

Il faisait nuit à présent, le peu de feuilles dont disposaient les arbres s'agitaient par la brise qui était arrivée avec la lune. Haute dans le ciel, ce n'était encore qu'un fin croissant illuminé. Le Désert Rouge n'était plus que noir, laissant la nuit l'engloutir.

L'Emeraude tenait à dire ce qu'elle avait sur le cœur, ce qu'elle avait jusque-là vaillamment gardé pour elle. Mais, pas en présence de sa fille. Bien que cela la concerne, Oblivion n'avait pas à être mêlée à ça si jeune. Pas tout de suite, pas maintenant. Peut-être un jour ? Si seulement Gladiatore savait.

Oblivion avait connaissance des méfaits de son père. Ce loup ignoble, qui, pourtant, lui avait donné la vie par son acte effroyable. Typhon. Un Rubis parmi tant d'autres, il méritait bien son clan. A se demander pourquoi la loupiote avait rejoint les Rouges... Simplement par esprit de vengeance. Bien qu'elle aime son père, il fallait le mettre hors d'état de nuire. Oblivion était si jeune mais avait déjà des ambitions bien plus grandes que sa propre taille. Vous direz qu'il en faut, pour vivre ? Dans son cas, je dirais qu'il en faut pour mourir... Avec un tel projet, elle irait jusqu'à se mettre en danger. Pas très malin. Mais, que demander à un loupiot ?
Observant un peu plus Arès, Oblivion pencha la tête, à présent rassurée par les paroles de sa mère.

- Arès... Drôle de nom. Le mien veut dire oubli. Et le tien ?

Voilà comment un jeune pouvait vous tourner la conversation d'une toute autre manière. Sans le faire exprès, la jeune louvarde venait de rassurer la Protectrice : elle ne poserait plus de questions désobligeantes. La louve sombre se releva, telle une ombre protectrice sur la chair de sa chair. Elle se sentait constamment obligée de veiller sur ses petits, comme si un fil conducteur les reliait à la louve. Cela s'estomperait-il, avec le temps ? De nouvelles questions, sans avoir aucune affirmation. En même temps, Gladiatore tenait à rester auprès de sa fille, mais, l'envie de se trouver seule avec Arès la taraudait. Impuissante, elle ne pouvait s'expliquer avec le mâle.

Ce dernier, s'était assis, dardant son regard sur les deux femelles.

- J'avais l'intention de faire une chasse nocturne... D'abord seule. Tu veux te joindre à nous, Arès ?

Le nous, sa fille et elle. Oblivion tourna brusquement la tête vers Gladiatore, se demandant si le "nous" la concernait aussi. A priori, oui. La loupiote hésita à faire une remarque, mais, se ravisa et alla se placer près des pattes maternelles. De là, elle attendit, tout comme sa génitrice, la réponse du Solitaire.

Gladiatore avait menti. Elle ne devait sa présence en ces lieux qu'a l'envie lancinante de revoir ce Solitaire au regard troublant.

Je venais rejoindre ma mère, ainsi que Oblivion, ma sœur. Je n’étais pas tendue aujourd’hui ? J’avais passée une bonne journée, donc ça passait. J’arrivais maintenant au désert rouge. Il faisait presque nuit et le sable ne volait pas, encore une chance. Je marchais à une allure normale, moyenne. Ma mère. C’était plus pour Glad’ que je venais. Avant je venais aussi voir ma sœur, mais elle ne veut pas de moi. Mais je l’aime Oblivion ! Comment renier sa sœur sans aucunes raisons ? En pensant à cela, je versai une larme. A cause du vent, cette larme se fit emporter par celui-ci. Je la regardais s’éloigner de moi, petit à petit. Puis, je m’arrêtai. Je m’assis et regarda autour de moi. Personne. Je ne voyais personne à l’horizon. Alors, je continuai ma marche nocturne. Sans savoir où j’allais, je marchais, en espérant aller dans la bonne direction, pour revoir maman. Quelques minutes avaient passées. Je marchais tête baissée, en espérant arriver près de ma mère. Seule, face à la mort, je continuais ma « quête ». Soudain, mes oreilles furent attirées par une conversation. Un dialogue était lancé par des loups. Je m’arrêtai et releva la tête. Puis, que vis-je ? J’aperçus ma mère avec Oblivion. Enfin je les retrouve ! Enfin. Plutôt dire je la retrouve. Maman me manquait. Depuis le départ des Emeraudes, je ne la voyais que rarement. Je courais vers elle. Mais, quelque chose clochait. J’entendais maman parler, mais elle ne parlait pas à ma sœur. Je me rapprochai alors à vive allure et vit un loup. Un loup gris, qui parlait à maman. Je m’approchai d’eux, et n’allais pas directement vers maman. Je me dirigeai vers le grand loup, et, d’un air intrigué, je lui demanda :

_ « Puis-je savoir pourquoi tu parles à ma mère !? »

D’un air dégouté, je lui grognai dessus. Je me tourna ensuite vers maman et lui fit un câlin.

Arès restait assis en silence. La petite s'était reculée quand il avait grogner, on voyait bien l'air inquiet dans ses yeux, malgré sa voix assurée Non, Arès ne comptait pas approcher, il n'avait que faire d'une petite qu'il ne connaissait même pas. Il avait même envie de s'en aller mais il ne le faisait pas car c'était fuir la réalité, se faire passer pour un lâche qui n'est pas capable de regarder la vérité en face. Gladiatore assura sa fille qu'il ne lui ferait aucun mal. Arès hocha légèrement la tête en signe de confirmation et continua d’observer les deux femelles. Il faut dire qu'il n'est pas très bavard se loup. Oblivion repris la parole en lui demandant que signifiait son nom. Le sien voulait dire oubli. Il fit un petit sourire en coin de lèvre et répondu sur un ton neutre.

- Arès est le nom du dieu de la guerre et du massacre dans la coutume humain. Eum... Chez un peuple qu'ils appellent les Grecs si je m'en souviens bien
.
Il enroula sa queue sur ses pattes et regarda la loupiote. Il reporta ensuite son regard sur l'Emeraude qui venait de se relever. Il aurait aimer détourner le regard ou baisser les yeux mais c'était impossible, du moins pour lui. Gladiatore venait de l'inviter à une chasse nocturne. Il réfléchit quelques instant. Ça pouvait être l'occasion de parler à Gladiatore, restait juste à éloigner sa fille assez longtemps pour pouvait rester seul avec elle. Oh, il n'avait pas besoin de la faire disparaître de la vue de sa mère, juste assez loin pour ne pas qu'elle entende. Il fit un léger sourire et hocha la tête positivement.

- Et bien pourquoi pas, je n'ai pas manger depuis hier matin et je commence à avoir un petit creux.

Il se leva et s'appreta à aller vers les louve lorsqu'un petit loupiot s'approcha de lui, le scrutant d'un air inquiet. Il, ou plutôt elle d'après sa voix aigu, lui demanda pourquoi il parlait à sa mère. Et bien, encore un des rejetons de Gladiatore, c'était le défiler aujourd'hui? Arès suspendit son mouvement et soupira. Il regardait la petit du coin de l'oeil et leva un sourcil lorsque le rejeton lui grogna dessus d'un air dégoûter. A se moment, il eut une irrésistible envie de briser la nuque de cette petit prétentieuse mais réussi de justesse à se retenir. Il avait juste retrousser ses babines et avancer d'un pas. Son poil avait bien hérisser aussi. De justesse.
Il se secoua pour remettre son pelage en place et repris un posture fière en regardant Gladiatore. Si il y avait bien quelque chose qui l'insupporait c'était qu'on le prenne de haut. Et surtout quand c'était quelqu'un de bien plus faible que lui qui le faisait.

- Et bien, quelle politesse! Tu devrais mettre tes gosse en garde Gladiatore, avec cette attitude, ils se feront croquer en moins de deux.

Il s'approcha de Gladiatore et de ses fille et s'arrêta devant la nouvelle arrivante. Il approcha sa tête après avoir jeter un coup d'oeil à Glad', histoire de la prévenir qu'il ne lui ferait pas de mal.

- T'as d'la chance d'être la fille de Gladiatore, gamine.

Il se redressa et se retourna vers l'Emeraude.

- On s'la fait cette partie de chasse?

Forest dark & lifeless.

F♥ck our dreams, f♥ck our life.

▬ I. In front of death.

Je le regardais bizarrement. Nan mais d’où il parle comme ça à ma mère celui-là !? Tu la connais au moins ? Ok maman ne m’aime pas, elle n’a jamais voulue mon arrivée dans ce monde. Mais bon, même avec ça je l’aime moi. Je suis prête à rester à ses cotés du moment qu’elle ne me fait aucun mal. Je en veux pas qu’elle soit mal, ni avec quelqu’un qu’elle ne connaît pas. Je sais que cela est absurde, mais je suis capable de tout pour maman, même à tuer un louveteau. Je l’aime, même si elle ne m’aime pas, je l’aimerai toujours … Je tournai mon visage vers Arès, le mâle tout gris tout pas beau. BEURK ! Dégoutée … J’étais dégoutée de voir son visage de vieux. Je me dirigeai alors vers lui et en haussant la tête lui parlais d’un air menaçant, malgré mon âge je restais sûr de ce que je faisais malgré mon âge et ma petite taille d’imbécile.

-« D’où tu parles à ma mère imbécile !? Ce n’est pas parce que je suis la fille de ma mère que tu n’as pas le droit de me toucher ok !? Viens te battre si t’es un loup ! Quoi !? Ne me dis pas que t’as peur chochotte ! Allez viens, viens te battre ! »

Je grognais légèrement comme si je le menaçais. Je remuais la queue pour lui dire que même si j’étais une fille, je savais me battre et que j’avais déjà fais des morts. Qu’il vienne me montrer ce qu’il a dans les flancs ce gros plein de puces ! AHHH ! Que ça m’énerve les chochottes comme lui ! Brrr !!!

▬ II. Oh ! Crazy world ...

Nan mais il a quoi à me regarder comme ça !? Et en plus il demande à ma mère de chasser ? Que j’escorte Maman oui ! Plutôt mourir au combat. AHHH ! Minable de loup gris ! Même moi je suis sûre que je suis plus forte que ce stupide loup gris ! Grrr ! Je grognais de plus en plus fort pour lui montrer qui était la chef ici. En tant que Rubis, Papa ne pourrait même pas me protéger. Il est trop timide, mais je l’aime quand même. Malgré son caractère je resterai toujours à ses cotés puisque Maman ne veut pas de moi. Mais ce n’est pas une raison pour que je ne m’intéresse pas à sa vie privée ! Non d’un loup ! Je grognais sur le loup gris qui demandait gentiment à maman d’aller chasser, avant de lui dire :

-« Vas ! tu veux te battre ?! Viens chochotte !!! »

Je grognais en remuant sévèrement la queue, je me demandais bien ce qu’il attendait pour ne pas se battre, espèce de chochotte va. On dirait une fille tellement qu’il est nul …

▬ III. In the yummy world.

J’en avais marre des loups qui abandonnent leur vie. C’est vraie quoi. Ce loup gris et moche qui regardait ma mère, je ne vais pas vous le cacher plus longtemps, je vais l’avouer, c’est vrai que j’avais vraiment envie de lui faire la peau à ce crétin. En regardant Oblivion, je savais que je faisais quelque chose de moche, de pas bien en provoquant ce gosse grand comme un ch’val. Je me redressai, regardant ma mère, et dis telle une princesse sur son trône d’argent aux perles d’or.

-« Chère Maman, voulez-vous épouser ce grand débile aux cheveux gris ? Non, je m’en doutais. Je me tourne vers le mâle et rajouta. Dans ce cas je suppose que tu n’as rien à faire ici vieux crétin ! A l’attaque ! Oblivion escorte maman jusqu’à la tanière, moi je m’occupe de lui ! CHARGEZ !!!! »
J’accourais vers le loup gris et sautais sur lui. Je ne lui faisais pas mal du tout, je lui mordillais juste les oreilles. Que vouliez-vous que je fasse d’autre ? Je ne suis qu’une enfant, et cela m’arrange de temps en temps …

Invité

[Bon, et bien, abandonné par moi-même. Personne n'a réclamé vouloir le continuer, on peut le mettre aux archives. Merci d'avance =)]

[ Et bien je peux changer de réponse, mais ça me dérange quand même parce que je me dis aujourd'hui que j'ai écris tout ça pour rien.]

[J'ai aussi écrit tout ça. Et, plus que toi même. Mais, je vois ça autrement. Ca m'a permit de m'améliorer et de jouer une première fois Oblivion. Après, je pense que, que tu modifies ta réponse ou non, ça ne changera rien. Faites ce que vous voulez, je ne répondrai plus avec Gladiatore et Oblivion. Après, tu as bien intégré cette première. Ca va être dur de continuer sans moi-elle. Mais, en fait, tu peux bien la jouer toi-même, fais comme tu veux. Je vais pas perdre du temps en répondant à un RP qui ne m'inspire pas, me forcer à répondre... Aucune envie. J'ai d'autres choses à faire.]

[Et si je supprime mes réponses ? :o Tu pourra le continuer avec Arès ? Je préfere que tu le continue en te faisant plaisir Wink

]