Je veux jouer avec toi moi ...

Primevère s'aventurait sur les Territoires Diamants. A deux mois, il ne savait pas très bien marcher. Mais à deux mois, il commençait déjà à jouer ! Le petit louveteau attendait sa mère. C'était le matin, elle était partie s'occuper de quelque chose, dont Primevère ne savait pas de quoi il s'agissait. Donc, le petit attendait, patiemment le retour de Kimi. Le soleil commençait à faire son apparition, la rosée arrivait, un coup de vent passa, et Primevère eu des frissons. Il y avait pleins d'arbres de toutes les couleurs, des fleurs de toutes tailles et de toutes formes, envahissaient ce Territoire. Primevère commença à s'ennuyer. C'est vrai que pour un louveteau de cet âge là, rester tout seul pendant quinze minutes n'était pas ce qu'il y avait de mieux à faire lorsque l'on pouvait s'amuser autrement. Le petit loupiot s'ennuyait. Il se leva, et essaya de marcher. Il arriva à faire déjà trois petits pas. C'était une grande réussite. Le petit voulait jouer avec quelqu’un, mais il était tout seul. Il y avait juste quelques guêpiers d’Europe qui volait au dessus de l’arbre orange, à la droite de Primevère. Il les regarda, puis sourit. C’était la première fois qu’il en vit un aussi jolie que celui là. Puis, un papillon arrive. Il était rouge, avec quelques petites pointes d’oranges sur les ailes. Le petit préféra observer le papillon, et sourit encore. Puis, Primevère demanda au papillon :

_ « Tu dois être un monarque toi ! Tu viens jouer avec moi ? »

Primevère se releva et essaya de se diriger vers le papillon. Le monarque était placé un peu plus au dessus de Primevère. Il butinait les roses, et s’envola un peu plus loin. Primevère essaya de marcher à nouveau, et tomba. Il bougonna, et ressaya. Il avait déjà fait deux pas de plus. Une fois à coté du papillon, le petit se mit sur ses deux pattes arrière, et essaya d’attraper le papillon. Le monarque s’envola dans le ciel, et Primevère fût déséquilibrée. Il tomba dans les rosiers et se fit mal. Primevère saigna à la patte et dit :

_ « Aïe ! »

Primevère essaya de se relever, mais avec sa blessure, il avait du mal à se déplacer. Il resta prit au piège dans les rosiers et pleura. Le petit louveteau se mit dans un coin et ne bougea pas, attendant que sa mère adoptive revienne, il continua de pleurer …

Wilfa.

La jeune Rubis, sous le prénom de Wilfa, avait décider d'aller marcher un peu sur les autres territoires. La louve rouquine avait hésité entre le territoire des Saphirs, ou celui des Diamants. Après avoir longuement réfléchis, elle décida d'aller sur ceux des Diamants. Pourquoi ne pas leur rendre une petite visite, hein ? D'un pas décidé, elle prit sa marche envers eux. Son but ? Découvrir leurs territoires. Aujourd'hui, elle avait un peu la flemme de se battre avec qui que se soit. Mais si l'adversaire s'en prend à elle, elle n'hésitera pas à lui faire la peau. Wilfa était une femelle mais assez violente, il faut dire. Non seulement elle aimait avoir le goût du sang dans sa bouche, mais elle aimait bien chercher la petite bête. D'un côté, elle est comme ça. On ne peut pas vraiment faire grand chose. Bref. Après avoir marcher jusqu'à leurs terres, Wilfa huma l'air un petit peut avant de reconnaître le territoire où elle se trouvait: la plaine aux couleurs. Beurk ! Le nom du territoire n'aimait pas vraiment à Wilfa. Elle poussa un petit grognement dans le vide. Elle continua de marcher en silence quand soudain, au loin, elle vit une petite silhouette. Un louveteau. Rien de plus énervant d'être à portée des petits. Ça crie, sa joue tout le temps, ça pleure ... Wilfa n'aime pas non plus les louveteau. D'ailleurs, personne ne sait si elle va en avoir un jour. Bref, Continuant de fixer le petit être qui semblait s'ennuyer, elle s'approcha très lentement et en faisant le moindre bruit possible. C'est alors que le petit vit un papillon et se mît à jouer avec lui.

- Tu dois être un monarque toi ! Tu viens jouer avec moi ?

Wilfa poussa un "pfff" après avoir entendu ça. Comme si un papillon allait jouer avec un loup. Elle prit le temps de s'asseoir et d'observe le petit en silence, pas très loin de lui. Puis, il se redressa pour tenter d'attraper mais le petit insecte s'envola plus haut. Puis, le petit perdit l'équilibre et tomba en se faisant mal après avoir toucher un rosier avec sa patte.

- Aïe !

Elle poussa un soupire. Enfin bon, le petit semblait être comme ça de nature. On ne pouvait rien y faire. Wilfa eu donc une idée. Oui, une idée. La simple idée d'aller le surprendre un bon coup. Elle se leva et s'approcha de lui en silence. Elle était derrière lui donc il ne pouvait pas la voir. Après s'être approché un peu plus de lui, elle se plaqua au sol pour être sa hauteur. D'une voix sèche, elle envoya valser un mot.

- Bouh !, dit-t'elle en redressa sa tête après que le petit l'ai vu. Qu'est-ce que tu fais ici, tout seul ?, demanda-t'elle durement.

Wilfa était déjà partie pour parler sèchement. De toute façon, elle pouvait en profiter un peu. Le petit n'allait pas lui faire grand chose. Et oui, non seulement elle est chiante et égoïste, mais elle est aussi sadique et elle aime ça.

Primevère boudait. Il était tombé dans le trou où il était emprisonné par des masses de roses avec des épines piquantes qui font très mal. Primevère était très fragile. A deux mois, il ne pouvait pas rester tout seul. C’était l’après-midi, et sa maman Kimi n’était toujours pas revenue. Le petit louveteau était seul, dans le trou. Il ferma les yeux, et espérant que sa mère revienne, il entendit une voix sombre. Obscure, mais pas trop sadique. Cette voix disait :

-« Bouh ! Qu'est-ce que tu fais ici, tout seul ? »

Primevère sursauta. Il se retourna et aperçut une louve rousse au dessus de lui. Primevère sursauta et eu très très peur. L’on ne vous a jamais dit de ne jamais faire peur à un louveteau ? Il aurait pût faire un arrêt cardiaque, mais ce n’était pas le cas, donc ne parlons pas de ça. Primevère avala sa salive et ne répondit pas. Il eu trop peur pour répondre à la louve rousse. Le petit louveteau continue de regarder la louve sans ne rien dire, et, en se méfiant, il ravala sa salive de nouveau avant de poser son regard sur ses pattes. Elles tremblaient tellement ! Il avait peur. Sa queue rentrée dans le ventre, il baissa la tête en signe de soumission envers la louve.

Il continua de baisser la tête et en fit de même avec ses oreilles.

Le petit louveteau était bloqué sous de multiples ronces. S'il pensait que Wilfa allait le sortir de là, il fait fausse route. Wilfa n'a jamais aidé personne. Ce n'est pas aujourd'hui qu'elle va commencer. Et encore moins avec un louveteau maladroit. De plus, elle n'aime pas les louveteaux. Pour elle, c'était des êtres vivants bruyant, désobéissant et plus que chiant. Oui, la louve rousse n'aimait pas les enfants. D'ailleurs, on pouvait bien se demander si un jour elle en aurait. Au fond d'elle, elle voudrait mais pas pour tout de suite. Aucun loup ne lui plaît et elle est assez difficile sur ça. Le petit ne répondit pas. Le seul geste qu'il a fait, s'était se mettre en position de soumission. Que c'était drôle d'embêter les plus petits que soit ! Wilfa laissa un rire sadique sortir de sa bouche. Que sa mère arrive ou pas, Wilfa en profitera pour lui faire peur. Et puis bon. Si sa mère vient, Wilfa fera de son possible pour ne pas se rabaisser à elle. Quelle horreur de se faire dominer par les autres ! Pour elle, s'est une preuve de soumission. Hors de question qu'elle soit soumise devant sa mère ou son père. Elle redressa les oreilles vers le petit.

- Oooooh ... alors comme ça, on a peur de moi ? Comme c'est touchant. Je me sens plus forte.

Elle le regardait, là, dans son trou, un sourire sadique aux babines.

Invité

Primevère avait peur. Voir une louve lui faire peur lui faisait … peur. La grande louve rousse lui avait fait peur et Primevère s’était encore plus recroquevillé sur lui-même. Le petit louveteau attendait sa maman Kimi mais ne la voyait pas revenir. Primevère avait rabaissé ses oreilles et sa petite tête, en regardant la louve. Elle le voyait se soumettre, et se sentait donc plus forte. Primevère la balaya du regard et se souciait que la louve allait être Rubis. Primevère trembla et eu très peur. Pour un louveteau de cet âge là, ce n’était pas le moment de lui faire du mal. Primevère écouta la louve lui dire :

- Oooooh ... alors comme ça, on a peur de moi ? Comme c'est touchant. Je me sens plus forte.

Comme le pensais Primevère, la louve allait se sentir plus forte. Et bien c’était le cas. Le petit louveteau borgne l’écouta tout en tremblant et recula encore un peu plus loin dans le petit fossé pour se coller au fond du trou. Primevère trembla et claqua des dents en signe de peur assez violente. Diamant contre Rubis. Si l’on prend un loup de chaque meute entre celles-ci, c’est vrai qu’il y a une énorme différence. Primevère la regarda froidement et avala sa salive avant de lui lancer :

_ « J’attendais ma maman et je suis tombé par ma faute. Je veux jouer avec quelqu’un moi … »

Le petit louveteau baissa le regard et attendit tout en tremblant.

Wilfa & Primevère

Bon, il fallait tout de même arrêter de ce petit jeu. Si ça continuait, elle allait le tuer à force. Il était déjà traumatisé. Elle voulait presque en rire mais cela ne servirait à rien. Elle riait déjà de l'intérieur.

- J’attendais ma maman et je suis tombé par ma faute. Je veux jouer avec quelqu'un moi …

Oh, alors comme ça il voulait jouer avec quelqu'un ? Dommage, il n'est pas tombé sur la bonne personne. Wilfa jouer avec des louveteaux ? Jamais. Personne ne l'a vu jouer avec un louveteau. Et personne ne la verra. Elle soupira d'agacement. Que faisait-t'elle là, à parler avec un petit ? Elle avait d'autre chose à faire. Des choses plus amusantes et importantes que de voir le museau d'un petit complètement traumatisé. De plus, elle était capable de le laisser dans ce pétrin. Elle gronda et partit du champ de vision du petit. Juste pour lui donner un petit coup de pression. Comme pour lui faire croire qu'il allait y rester. Quelques secondes après, Wilfa revint et très rapidement, enfonça sa tête dans le trou. Vous savez, tel un requin qui attaque ses proies. On ne l'entend pas venir. C'était exactement ça. De plus, elle avait poussé un grognement. De quoi le faire sursauter un peu. Avec sa mâchoire, elle prit le petit entre ses crocs, serra doucement et le retira du trou. Elle le reposa au sol et le regarda de haut, espérant qu'il n'eu pas très peur quand la Rubis est venu d'un coup. Et tout cela se passa très vite. C'était une première pour elle de l'avoir sortit de ce trou. Normalement, elle préfère les laisser périr dans leur trou. Après tout, ils n'ont cas faire attention. Elle ne saura jamais là pour jouer les super héros.

- Fais gaffe la prochaine fois, petit, dit-t'elle avec sérieux.

Aucun sourire ne figurait sur son visage. De toute façon, elle en souriait plus.

J’avais peur d’elle. Son regard était très méchant. Je suis Diamant, elle est Rubis. Je suis louveteau, elle est adulte. J’avais tellement peur qu’elle me tue ! Je ne connais pas ce genre de caractère. Chez moi, tous les loups sont gentils. Je suis Diamant c’est normal. Elle est Rubis, et a l’air un peu plus gentille que les autres. Mais mieux vaut ne pas la sous-estimer, après c’est une rubis, et non une Emeraude. Je l’observais me sortir de là. Elle est gentille pour une Rubis ! Pensais-je en souriant. Une fois sorti du trou, elle me dit :

_ « Fais gaffe la prochaine fois, petit. »

Je baissai les oreilles et me dit que c’était vrai, que j’étais quand même un petit maladroit. Je baissa la tête et en me soumettant, je lui dit :

_ « Oui vous avez raison, je suis maladroit, je l’avoue. Je vous remercie de m’avoir sortie de là, même si c’est exceptionnel. Je dois retrouver ma mère, je devais l’attendre ici. L’avez-vous vu quelque par ? »

Je releva très légèrement la tête en lui parlant, mais c’était tout, rien de plus.

Wilfa & Primevère

- Oui vous avez raison, je suis maladroit, je l’avoue. Je vous remercie de m’avoir sortie de là, même si c’est exceptionnel. Je dois retrouver ma mère, je devais l’attendre ici. L’avez-vous vu quelque par ?

Quelle gentillesse de vouvoyer Wilfa ! Elle se sentait un peu plus fière. Et oui, elle était comme ça. Elle était née comme ça et restera comme ça. Rien ne la changera. Même pas un loup. Quoique ... Si elle trouve l'amour un jour, elle sera peut être plus tendre mais cela ne l'empêchera pas de toujours détester ce qu'elle n'aime pas en ce moment. Elle leva les yeux ciel, les faisant tourné, comme si elle s'en fichait de ce que venait de dire le petit. Sa mère. Elle ne connait pas sa mère et ne sait même pas qui s'est. Mais bon, ça devait sûrement rester une Diamant. Et qu'elle idée de laisser son petit seul. Voilà ce qui arrive quand on laissait les louveteaux sans surveillance. Elle soupira bruyamment, restant perché sur ses pattes.

- Comme si je connaissais ta mère, moi, dit-t'elle d'une voix rauque et dure.

Elle regarda un peu autour d'elle. Non, aucun loup en vue. Même pas de père. Enfin ... Il faudra qu'il en aille un, pour commencer. Et, bizarrement, elle repensa à la sienne. Celle qui lui a donné la vie et en échange, Wilfa l'a abandonné. C'était vraiment pas gentille de sa part mais que voulez-vous ... Elle est devenue méchante et une sans-coeur. Mais elle n'y pouvait rien. C'était comme ça et pas autrement. Regardant devant elle, dans le vie, elle son visage se décontracta un instant. Il se mit presque à ... rayonner. Mais très vite, elle se rendit compte qu'elle ne devait pas faire ça. Non. Elle regarda le petit, en baissant son regard orange-doré.

- Et puis tu n'as pas de père pour venir te chercher ?

Elle fronça légèrement les sourcils.

Je remerciais avec un cœur grand comme ça la louve de m’avoir sauvé. Si elle n’était pas là, je serai mort de froid dans ce trou bizarre. Il commençait à faire froid, c’est vrai. Je regardais la louve et attendit qu’elle me réponde. Je n’avais que quatre mois, et j’attendais toujours maman Kimi. Quand à mon père, je n’en avais pas… Soudain, la louve commençais à froncer légèrement les sourcils. Puis, elle me répondit :

-« Comme si je connaissais ta mère, moi. »

Je la regardai et leva la tête. Non, elle n’étais pas obligée de connaître ma maman Kimi. Puis, toujours en fronçant les sourcils elle dit :

- « Et puis tu n'as pas de père pour venir te chercher ? »

Je baissai la tête ainsi que les oreilles et dit tout en étant un petit être fragile :

_ « Non, je n’en ai pas. J’ai que Maman Kimi, moi. Comment vous appellez-vous ? »

Je pensais à ce qu’elle avait comme famille. Avait-elle de la famille ? Mais Primevère préférait quand même rester discret ? La louve rousse restait quand même une louve adulte Rubis, et Primevère un loupiot de quatre mois Diamant. Primevère continua de la regarder, et ne fit rien, même pas un léger sourire sinon la louve le recadrera très certainement.

Wilfa & Primevère

Elle continua de regarder le petit de ses yeux orange. Lui, on aurait dit qu'il la fixait de ses petits yeux. Elle ne se sentit pas gêné. Au contraire. Elle leva un sourcil, continuant de fixer le petit être fragile.

- Non, je n’en ai pas. J’ai que Maman Kimi, moi. Comment vous appelez-vous ?

En quoi ça le regarde ? Wilfa n'avait pas l'habitude de dévoiler son nom à tout le monde. Seul les membres de sa meute le savait. Il voulait savoir son nom afin de dire à sa mère qu'une méchante louve au nom de Wilfa est venu lui faire peur ? Ça n'arrivera pas. Pour le moment, elle voulait simplement lui dire de l'appeler "W". Oui, "W", rien d'autre. Comme un prénom anonyme, vous savez. Bref. Elle redressa ses oreilles et poussa un petit grognement.

- En quoi ça te regarde, petit ?, dit-t'elle en se redressant. Je m'appelle Wilfa.

Elle ne voulait pas lui demander son prénom. Pour elle, ce louveteau restera anonyme. Peut être que quand il sera plus grand, ils se croiseront. Qui sait. L'avenir nous réserve encore des tas de chose. Surtout pour lui. L'avenir lui prépare des surprises. Il va grandir et peut être ce souvenir d'elle. Ou l'oublier. Peut importe. Wilfa n'est sûrement pas la louve qui reste dans le coeur des autres. C'est quelqu'un qui possède un caractère bien trempé. Personne ne l'aime. Normal, non ? Une Rubis ne peut pas se faire aimer par tout le monde. Elle lui tourna le dos lentement. Puis, elle se mît à marcher.

- Cela n'était qu'une rencontre passagère. Oublie - moi, maintenant. J'ai autre chose à faire.

Wilfa n'allait pas se retourner. Le petit louveteau inconnu va devoir attendre sa mère seul. Seul, comme un grand. Il va devoir patienter le retour de sa mère. Elle prit au petit trot, revenant sur ses pas. Retournant dans sa meute, comme si de rien n'était. Soudain, elle passa au galop et sortit du champ de vision du petit. Comme un fantôme qui disparaît si soudainement, dans les vastes horizons.

[RP Fini, à archiver :3.]