[libre] Un coup de patte ?

Satan était revenu la ou il était arrivé au tout début, il avait rencontrer une louve dont il ne se rappelait plus le nom, il se creusa la cervelle mais plus moyen, il se souvenait juste qu'elle était partie lâchement après peu de temps. Enfin, il secoua la tête, préférant oublié des souvenirs comme sa, il devait se concentrer sur sa priorité, rentré dans les pyramides et s'amuser à déjoué tout les plans des anciens égyptiens. Il déciderait peut-être d'y élire domicile, c'était un endroit chaud mais pas insupportable, il aimait bien sentir la douce chaleur de l'astre le plus chaud de l’univers sur lui. Il s'approcha d'une pyramide et appuya sur un bouton qui devait apparemment être caché. Une porte s'ouvrit et il pénétra à l'intérieur, les lumières étaient étrangement toujours allumé, comment une flamme pouvait t'elle durer autant de temps sans s'éteindre ? C'était une question qui resterait sans doute sans aucune réponse ! Satan prit le chemin de droite et poursuivit à gauche, il était arrivé dans une salle immense ou reposait un diamant d'une brillance incroyable, il s'en approcha et voulu le toucher de son museau, bien sur, il n'était pas dupe et recula de quelques pas, attrapa un objet dans sa gueule et toucha le diamant, rien ne se passa pourtant, il fut très étonné. Etant dans un cul de sac, il revint sur ses pas, prenant le chemin de droite, il y avait d'autres chemins mais il choisit de continuer. Arrivé dans une pièce un peu plus petite que l'autre, il l'observa de fond en comble, rien, rien du tout, même pas un objet ! Il avança et marcha sur un carrelage qui s'abaissa, une énorme cage tomba sur lui, il fut saisi et recula, se qui coinça sa queue en dessous du grillage, il gémit intérieurement, serrant les dents de toutes ses forces, il ne voulait pas montrer sa douleur même si il était seul. Le problème, c'était ça, il était seul, dans une cage au milieu d'une pyramide et pour combler le tout, personne ne pourrait l'entendre à l'extérieur. Il hurla quand même à l'aide aux autres loups au cas ou, quelqu'un ne serait pas loin.

Invité

Les grincements de portes s’ouvrant résonnaient dans toutes les pièces et Melwin tournait la tête en direction du moindre petit bruit. Il avançait lentement du coup. Mais qu’est-ce qu’il était venu faire ici ? Eh bien, il voulait voir une momie. Un mort qui bouge et qui attaque les gens. Rien de plus fun. Mais jusqu’à présent, mis à part le mur qui lui a lancé des fléchettes, rien ne l’avait attaqué. Il faisait assez attention au chemin qu’il empruntait et le complété avec les différentes odeurs qu’il croisait. Il était entré dans une pyramide par un trou sur le côté, qui ne devait sûrement pas être la porte principale. Il continuait de errer dans les couloirs sans fins lorsqu’il entendit un vacarme métallique suivit d’un long hurlement lugubre. Avec toute les pièces que le son avait franchit, plus les échos multiples, Melwin ne comprenait rien à ce qui était dit. Et dans l’espoir de croiser un loup momie, il accéléra le pas en direction du cri.
Au bout d’un moment, il entra dans une pièce vide, et regarda son voir une cage posée au sol. Au moment où il allait poser sa patte au sol, il regarda en l’air et vit la cage qui attendait patiemment qu’un idiot passe. Il garda sa patte levée. Il sorti de la salle sous les yeux surpris de l’inconnu et revint dans la salle avec une urne funéraire dans la gueule. Celle-ci avait du contenir un cerveau, au vue de cette espèce de bouillie sèche partant en poussière. Il l’a posa au sol et la poussa doucement. La cage fendit l’air et emprisonna l’urne. Melwin sourit. Il poussa la cage pour la déplacer. Mais elle pesait extrêmement lourd et n’émit pas le moindre mouvement. Donc il sauta au dessus pour pouvoir la franchir. Avant de faire le moindre autre pas, il scruta la pièce du sol au plafond pour y déceler un autre piège. Aucun. Il bondi alors à terre et s’avança jusqu’à l’inconnu, un regard moqueur, un sourire mauvais.

- Je vois que la nature n’a pas pourvu de cerveau tout le monde... Il pointa son museau sur l’urne emprisonnée. Où t’es-tu fait aspiré le cerveau.

Il y avait un petit louveteau noir qui s'approchait de Satan, il n'hésita pas à lui dire ce qu'il pensait du grand mâle. Satan serra les crocs, si il voulait sortir de ce trou à rats, il avait intérêt à ne pas se faire mal voir par le louveteau. Il s'assit et fit un sourire forcé, certes, il se voyait qu'il n'était naturel mais faire un sourire différent de celui quand il voit une de ses victimes sur le sol était un exploit et il méritait tout les applaudissements. Cependant, comme toujours, sa fausse gentillesse s'écarta vite pour laisser place à la colère dès que le louveteau lui dit "Où t’es-tu fait aspiré le cerveau." C'est était de trop pour Satan et et attrapa d'un coup de crocs les barreaux de fers rouillés, en relâchant prise, il y avait 4 immenses trous, bien sur, il aurait du y penser plus tôt, qui dit ancien, dit fragile et sa mâchoire était redoutable, il continua des claquer des dents sur le métal. Pour finir, le premier barreau céda. Il sourit sadiquement et déclara d'une fierté immense au petit crétin qui osait faire son malin.

Tu verras quand j'aurai abattu tout ces barreaux, je te ferai la même chose et nous verrons qui est équipé d'un cerveau ou pas !

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- Mais … Monsieur s’énerve ?

D’habitude, Melwin rabaissait les autres pour rien. Mais là, vraiment, l’autre loup était stupide. Il était enfermé, et il n’avait même pas essayé d’arracher les barreaux jusqu’alors. Le loupiot esquissa un sourire et se leva. Il fit le tour de la cage pour sortir de la salle par la porte opposée à celle par laquelle il était entré. Alors qu’il se trouvait dos au loup, il tourna la tête pour le regarder.

- Me menacer ne te rends pas plus intelligent.

Et il franchit la porte. Celle-ci menait à un couloir étroit et sombre. Il attendit quelques minutes le temps que ses yeux s’adaptent à l’absence de luminosité, et il recommença à avancer. Il marchait sur les empreintes du loup. s’il avait survécu en marchant ic, sur ces dallesi, il en serait de même pour lui. Il regarda autour de lui et vit une petite brèche dans la paroi. Il redressa ses oreilles en entendant un autre barreau tomber au sol. Il baissa la tête et l’enfila par curiosité dans le trou. La fissure devait être longue sur plusieurs mètres. Il cria alors :

- Si tu n’étais pas aussi gros, ça irais plus vite !

Sa voix résonna dans la fente, mais elle ressortait de partout. Les échos se répondait. Melwin jouait. À un jeux dangereux certes, mais il jouait. Il s’amusait à faire un cache cache géant avec le l’inconnu. Le jeune loup au pelage chocolat savait qu’il avait encore du temps devant lui, au vue de la corpulence du noir, il fallait encore un ou deux barreaux. Sans compter sa queue prise dans le grillage.

Il énervait vraiment le grand mâle, l'envie de l'avoir entre ses crocs devenait de plus en plus grande ! Cependant, Satan s'occupait toujours de détruire les énormes barreaux rouillés. Dès que 3 barreaux se cassèrent, il sorti et dit au louveteau.

Que tu essaies de faire ton malin ne fait que de me montrer que tu es faible, tu te cache derrière tes paroles, c'est pitoyable !

Dit-il en crachant sur le sol, il avait une voix un peu plus moqueuse, il n'aimait pas ce louveteau et il ne comptait pas se laisser faire si facilement par un "moins que rien". Le petit louveteau l'avait aussi traité de gros mais il n'avait pas trop réagi pour sa, ce n'était pas de la graisse qu'il avait mais des muscles. Le petit le fixait à travers une fente, sa voix résonnait dans toute la pièce donc Satan n'arrivait pas à savoir d'ou le son venait, il secoua la tête, soit il prenait le louveteau dans son propre jeu et le faisait manger la poussière soit il s'en allait comme si de rien était et le laissait là. Le choix ne lui semblait pas être compliqué mais pourtant il marquait un temps d'hésitation. Finalement, il se redressa, fière et imposant et déclara au jeune louveteau qu'il n'avait pas envie de perdre son temps avec des gamineries.

Je préfère te laisser jouer tout seul, je n'ai plus l'age d'être con...

Sur c'est mots, il prit le pas, attendant de voir la réaction du petit louveteau, soit la rencontre se terminait là soit il allait continuer à embêter le grand noir.

[Il n'est pas blanc mais noir :) ma signature ce n'est pas lui ]

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[Je ne sais pas... J'me suis embrouilée XD]

Melwin baissa la tête et regarda ses antérieurs. Ils étaient très musclés et robustes... pour son âge. Mais à 7 mois, on est loin d’être un loup fort et impressionnant. Alors oui, Melwin se cachait derrière des mots, en attendant d’avoir la taille suffisante pour rabaisser ces loups sans esprit. Après quelques secondes silencieuses, le loupiot entendit la déclaration du loups. Cela piqua au vif Melwin qui retroussa ses babines d’agacement. Si seulement il n’était pas si jeune, il ferait ravaler ses propos à ce loup ! Mais bon, en attendant, il fallait qu’il trouve un autre moyen pour avoir le dessus sur les autres loups et le monde. Le jeune loup réfléchit quelques secondes, histoire de trouver sa réplique.

- … Dit celui qui attendait comme un con qu’on vienne le délivrer. Laisse-moi rire !

Melwin sorti la tête de la fente et se retourna. Et il continua de déambuler dans les couloirs sans fin, succédant de temps à autre à une salle piégée par quelconque attrape nigault. Il entra alors dans une chambre. Des amphores anciennes étaient posées autour d’un tombeau, qui devait contenir LA momie qu’il cherchait. Mais avant de faire le moindre pas, il scruta la salle du sol au plafond. Rien. Il s’avança alors rassuré. Mais à peine la patte posée au sol que la dalle s’enfonça. Il s’aplatit immédiatement au sol, anticipant des fléchettes empoisonnée ou autre. Mais rien ne se passa. Simplement un grincement se faisait entendre, résonnant dans la chambre et sûrement dans toute la pyramide. Melwin restait là, cherchant des yeux ce qu’il avait bien pu provoquer. C’est alors que les rouages de la mécanique qu’il avait mit en marche commença à abaisser un pan de mur. Soudain, du sable fin commença à s’écouler. Et plus le mur descendait, plus le débit augmentait. Maintenant, des litres et des litres de sable s’écoulait. Melwin se retourna et se mis à courir le plus vite possible. Vers la sortie qu’il connaissait. Mais à chaque fois qu’il prenait de l’avance sur l’avalanche de sable, il se trompait de chemin et était obligé de revenir sur ses pattes pour le retrouver. Il rentra dans une salle. Et il se stoppa net en revoyant le loup. Il l’avait oublié celui-là !

- Court !

Mais depuis quand se préoccupait il de la survie de ses congénères ? Sans attendre la moindre réaction, le loupiot se mit à cavaler vers l’encablure opposée à la salle, ils n’étaient pas si loin de la sortie au moins. En entendant le sable s’écouler aussi vite, Melwin comprenait pourquoi la pyramide était pourvue de couloirs inclinés, facilitant donc l’écoulement.

[Ps: Je fais en " je " car j'ai plus facile ^^ ]

Je n'aimais pas du tout ce qu'il venait de me dire mais je ne devais pas me laisser faire par un simple louveteau ! Mais en même temps, si je lui répondais quelque chose, sa lui prouverait que je me laisse facilement énerver. Je décidais donc de garder mon calme comme je pouvais., je continuais de marcher lentement mais pas comme un vieillard, je laissai chaque de mes pattes percuter le sol avec une tel violence qui si quelqu'un se trouvait en dessous, il était mort.

Soudain, il y avait comme un tremblement de terre, les pièces tremblaient, je regardais dans tout les sens, cherchant à savoir ce qu'il se passait, je pensais au louveteau que j'avais rencontré, il avait surement fait une connerie ou alors quelqu'un d'autre était rentré ici ? Je levais mon regard saphir vers le plafond, il y avait du sable qui s'écoulait sur ma figure, je fis un bond sur le coté et me secouais. Tout s'enfonçait dans le sable, les lumières s'éteignaient à cause de l'étouffement du feu. Je ne voyais plus rien. Je voulais aller chercher le loupiot mais finalement, il était déjà en train de courir et m'hurla aux oreilles que je cours. Je n'étais pas si con que sa, je savais bien ce que je devais faire !

Suivant mon instinct, je décidais de fermer les yeux même si il restait quelques lumières, je me concentrerais mieux sans voir quoi que ce soit. Je courrais de toutes mes forces, dépassant le louveteau, en étant à coté de lui, j'avais une envie sadique, le pousser pour qu'il tombe mais au lieu de cela, je le poussais un coup et je continuais mon grand "galop" ! Je sentais enfin l'air chaud de l'extérieur, la porte était là devant moi, j'ouvris les yeux et croyant pouvoir passer, je vis que la porte se fermait peu à peu et le loupiot était à quelques mètres. Je me plaçais entre la porte qui descendait et le sol, ralentissant sa descente, je hurlais au louveteau.

Dépêche !

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Melwin continuait de courir, mais ses pattes encore courte ne le rendait pas aussi rapide que l’inconnu au pelage noir. Ce dernier le rattrapa assez vite et d’un coup de museau sur son postérieur, lui redonna de l’élan. Le loup le dépassa. Melwin écarquilla les yeux de terreur. La porte de sortie se refermait. Et à la distance où se trouvait le louveteau, il n’aurait jamais le temps de sortir. Il allait donc mourir ainsi, étouffé par du sable ? Il ralentis son allure, étant sûr de sa fin misérable., dans sa course et franchit la porte. Mais il s’arrêta et se cala sous la porte, ralentissant sa course. Melwin accéléra la cadence avant même l’injonction du loup noir. Il franchit le seuil d’un dernier bond. Il s’arrêta net une fois en sécurité. Il se retourna et dévisagea une nouvelle fois l’inconnu. Il ravala sa salive en même temps que sa fierté. Il s’était ouvertement moqué d’un loup, qui venait sûrement de lui sauver la vie. Il inclina sa tête en signe de remerciement, mais aucun son ne sortit de sa gueule. Remercier de vive voix était vraiment trop pour lui, il fallait pas abuser non plus. Au bout d’une longue minute silencieuse. Le petit se décida à parler. Il se racla la gorge et fit un pas hésitant vers le loup.

- Melwin. Et toi ?

Il était reconnaissant envers quelqu’un. Chose incroyable pour un loupiot sans cœur. Il esquivait le regard, le portant sur quelques arbres ou brindilles sans intérêt. Le fait d’être redevable le déstabilisait atrocement.

Heureusement, le louveteau venait de passer, avant que je me fasse écrasé, je fis un bond sur le coté. Je respirais fort, sa faisait longtemps que je n'avais plus forcé sur mes muscles, j'avais compris que je devais reprendre l'entrainement pour ne pas risquer de me faire tuer de cette façon là ! Je finissais par reprendre un souffle normal, je tournais la tête vers le loupiot qui finit par me remercier, je savais bien que quand on se essayait de faire son malin, il devenait dur de devoir remercier quelqu'un, j'avais été un loup comme sa au paravent et je le comprenais. Je lui montrais un léger sourire. Après quelques minutes, le louveteau rompit le silence pour me dire son nom.

Satan

Cela faisait longtemps que je n'avais plus rencontrer un loup comme moi, j'avais envie de rire mais en même temps, je voulais le narguer, je n'en fis rien, gardant mon sérieux comme un vieux loup.

Je tournais mon regard sur la pyramide qui s'enfonçait de plus en plus, bientôt, on ne voyait plus que la pointe. Je me posais une question, y avait-il quelqu'un d'autre dans cette pyramide ? Quelqu'un qui serait entrain de souffrir le martyr enfuis dans le sable. Je ne savais pas. Je me retournai de nouveau vers le loupiot, le fixant de mon regard saphir, je lui posai une question, je n'étais pas très bavard mais je détestais le silence.

C'est toi qui à jouer avec la mort ?

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Le loup noir lui rendit un sourire en guise de réponse à son geste de reconnaissance. Il ne semblait pas plus bavard que lui et les deux loups sombres restèrent à quelques pas l’un de l’autre dans un silence absolu. Melwin laissa trainer son regard sur ce curieux personnage. Il était plutôt grand, mais Melwin n’étant encore qu’un loupiot, tout le monde était plus grand que lui... Il avait quelques poils blancs autour de son museau. Il était musclé aussi, ce qui lui avait permit de courir vite, et surtout de soutenir cette fichue porte. Si Melwin aurait pu se sortir de cette pyramide sans son aide, il l’aurait fait, il aurait voulu autre chose qu’être redevable. Mais il n’avait pas eu le choix.
Le jeune loup tourna la tête pour capter le dernier souffle de cette pyramide qui s’enfonçait dans le sol meuble. C’est à ce moment que le loup noir déclina son identité. Sans ajouté un seul mot de plus. Cela était parfaitement inutile. Mais beaucoup de loup aimaient parler pour ne rien dire. Ce qui n’était pas son cas, et apparemment n’était pas le cas non plus du noir. Mais, étrangement, ce silence était pesant. Finalement, lorsque Satan rompis le silence, Melwin en fit comme soulagé.

- Et oui, c’est bien moi … Chacun son tour de faire des conneries

Et Melwin rit. Cela devait être pour la première fois de sa vie. Enfin, la première fois qu’il riait de bon cœur et non pour se moquer.
Melwin était un peu plus en confiance avec ce loup qui lui ressemblait plus qu’il ne l’aurait cru. Il était loin de l’admirer, mais il l’appréciait, un peu. Cependant, il ne s’approcha pas. Le jeune loup était un peu plus en confiance, mais il ne baisserait pas la garde aussi vite. Quelque chose dans le regard du loup n’était pas clair. Comme s’il refoulait un mal, une nature mauvaise et destructrice. Et ça, il le sentait à des kilomètres à la ronde, étant lui même un loups amoral. Il n’était encore jamais tomber sur plus manipulateur et psychopathe que lui, mais cela devait bien exister. Et puis il était encore trop petit pour se défendre convenablement si jamais il se faisait attaquer.

- Malgré ton comportement plutôt amical, tu ne me paraît pas totalement fréquentable. Cacherai-tu quelque chose ?

C’est ce qu’on appelle mettre les pieds dans le plat. Quelque chose que Melwin savait faire mieux que personne. Il aimait être direct pour obtenir les informations qu’il avait besoin. Et là, ce qu’il voulait savoir, c’est à quel point Satan était-il mauvais.

J'en étais sur, c'était lui qui avait fait sa, je ris de bon coeur avec lui, il semblait plus détendu mais quelque chose d'autre se lisait dans son regard. Il restait un peu méfiant, c'était normal, déjà mon nom ne portait pas de suite confiance ! Il finit par me poser une question, je voulais rigoler de nouveau mais je gardais mon sérieux, moi cacher quelque chose ? Effectivement, j'avais énormément de secrets mais peu de personne les connaissaient. Je m'assis calmement.

C'est vrai, je ne suis pas des plus fréquentable, en vérité, beaucoup de personne me croient mort, faut dire que j'étais au paravent, un alpha qu'on craignait et c'est pourquoi, on a essayé de me tuer.

Dis-je en repensant à ce combat qui avait été si douloureux, je serrai les dents, me disant que si ce loup là aurait été face à moi, je l'aurai abattu lentement pour qu'il ressente tout ce qu'il m'a fait enduré comme mes pertes de mémoires et 1 an ou j'étais un loup tout gentil pour je ne sais quelle raison. Je détestais être gentil mais ce n'était pas pour sa que je tuais chaque personne que j'avais face à moi ! Je me relevais, finalement je n'aimais pas être assis, j'étais un peu trop nerveux de nature. Mon regard se leva haut dans le ciel, me demandant qui était le nouveau dominant de mon ancienne meute et qui était sa compagne. Si il avait faire du mal à ma soeur et ma mère...

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Le loup n’esquiva pas sa réponse, à l’étonnement du loupiot. Mais il ne montra rien paraître et se contenta d’écouter, les oreilles attentives. Après la courte histoire que raconta Satan, Melwin détailla de plus près le loup noir. Il portait effectivement des stigmates d’un ou de plusieurs combats violents. Les cicatrices paraissaient un peu anciennes mais l’évènement ne devait avoir eu lieu que un à deux ans auparavant. Ce loup était plutôt maigre et paraissait fragile, ce qui contrastait avec sa vie d’avant. Mais des mois et des années d’errances peuvent changer le physique d’un loup. Malgré tout, il conservait une bonne carrure, était agile, et fort. Il n’était pas très futé, à en croire sa prise au piège dans la cage. Mais tout le monde fait des erreurs, ce n’est pas Melwin qui en doutera, lui qui était à l’origine de l’enfouissement d’une pyramide entière. Le loupiot restait silencieux. Sur lui, sur son passé. Le loup noir paraissait pensif, comme s’il se remémorait des scènes. Contrairement à lui, Melwin ne se les remémorait jamais. Parce qu’il n’avait aucun lien affectif avec son passé. Il n’avait jamais développé quelconque lien affectif en fait.

Le jeune loup observa le loups se relever à peine s’être assis. Il devait sûrement ne pas tenir en place. Melwin, en général, était quelqu’un de beaucoup plus calme, posé. C’est donc avec sa démarche nonchalante, comme à son habitude, que Melwin s’éloigna de quelques pas. Il tourna la tête en lui lançant un regard accompagné d’un petit coup de museau, l’invitant à marcher quelque pas avec lui, le temps de sortir de la jungle. Mais son regard était suffisamment froid et vide pour qu’il garde quelques mètres de distance. Il reconcentra son regard devant lui et commença à marcher. Sans vraiment se soucier si Satan le suivait ou pas.

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