Cette journée était radieuse. Malgré les légers flocons virevoltants, la bise glacée et le sol verglacé, le soleil froid perçait par moment entre deux cumulus épais, et illuminait le paysage de ses pâles rayons. Rien ne semblait vouloir venir perturber l'harmonie qui régnait au sein de la meute des Diamants. Debout sur une petite butte, un massif loup blanc observait la vie du clan s'écouler avec attention. Se concentrant particulièrement sur les louveteaux encadrés par la garde sévère des Nourrices. Inquisiteur, Heshvan détaillait chaque louveteau, de celui qui jouait à celui qui dormait, en passant par le plaignant. Bientôt, l'un d'eux passera sous sa tutelle, et apprendra les rudiments de la vie en communauté comme il se doit. L'Arctique soupira. Oubliant les marmots bruyants, le grand blanc posa alors son regard incandescent sur Colombine. La jeune louve arctique était simplement allongée sur un rocher, veillant sur le sommeil d'un des morveux. De son emplacement, Heshvan devinait son expression sereine, celle qu'elle arbore toujours en présence de ses petits protégés. Expirant profondément, l'Arctique fit demi-tour et descendit lentement de son promontoire, prenant la direction du Lac aux Reflets.

Quelques minutes de marche suffirent pour que le grand blanc arrive sur les rives du lac. Seulement, le loup se figea juste avant d'apercevoir son reflet. Il n'était soudain pas très sûr de lui. Était-il obligé ? Heshvan s'ébouriffa vigoureusement. Était-il devenu stupide ?! Qu'est-ce qui pouvait tout à coup l'effrayer ? Bombant le poitrail, l'Arctique fit encore un pas, puis deux, et se dévisagea dans le reflet que le lac encore limpide lui renvoyait. Plus rien ne bougea plus alors, même le vent sembla s'arrêter au niveau du Mentor Diamant, comme si celui-ci se trouvait dans une bulle. Lentement, le grand blanc s'assit. Et attendit. Une minute. Deux minutes. Trois. Toujours rien. Mais l'Arctique ne frémissait même pas. Patientant toujours aussi inlassablement.

Soudain, les yeux cristallins du loup s'éclairèrent. La surface du lac venait de frémir. Silencieusement, gracieusement, de fines ondulations venaient troubler la lisse étendue bleue, se dirigeant droit sur Heshvan. Ce dernier observait songeusement ses griffes lécher par l'eau glacée, avant de relever légèrement les yeux pour détailler quatre silhouettes fébriles et fragiles. Mais leur regard, eux, étaient féroces, parfaitement ancrés dans la réalité. Heshvan sentit ses épaules s'affaisser de lui-même, comme éprouvées de devoir soutenir le poids de sa faiblesse et de sa mélancolie. Soul. Jérémiah. Père. Mère.

Le grand blanc resta immobile peut-être dix minutes supplémentaires, peut-être plus. Le Temps n'avait plus d'attaches sur lui, il coulait sur son pelage immaculé comme une goutte de pluie. Il resta ainsi transi par la vision de sa famille disparu, le regard terne et coupable. Il aurait pu faire ceci ou cela pour les sauver, tant de choses et si peu à la fois. L'Arctique entrouvrit la bouche, manquant de murmurer ses lamentations à de pauvres reflets. Mais le plus petit, le plus frêle, celui de sa mère, sembla aussi s'exprimer derrière la barrière aquatique. Evidemment, le Mentor n'entendait rien, mais il releva les oreilles, attentifs, comme comprenant ce que la louve blanche voulait lui dire. Soudain, Heshvan se redressa, décollant légèrement les cuisses du sol, et avançant une patte assurée vers sa famille qui lui tendait elle aussi les pattes. Mais à peine l'Arctique eut-il effleurer l'eau de sa griffe que la vision de ses frères et de ses parents s'évanouirent, en même temps que la joie inexprimable d'Hesh'. Le loup polaire reprit patte dans la réalité et sa dure loi. Ils étaient partis... tous....

«Je ne veux rien que c'qui est à moi »

♪

Qu'elle journée. Elle avait beau être bichonnée par les mâles, Cléopâtre s'ennuyait. Elle stopa alors les petits soins et ce leva. La meute était bien vide aujourd'hui. Ils étaient surement partis faire mumuse dans les bois. Cléopâtre décida donc de quitter le camp. Sa mère Ziva avait repris le travail et était partit en mission avec Galak. Tuer quelqu'un, surement. C'était assez bizarre d'avoir des parents qui tuait, mais cela ne perturbait pas Cléopâtre, qui avait d'autre chose à faire. Comme construire son empire par exemple. Elle avait déjà fais le tour des dominants libre. Elle avait remarquée le dominant des Diamants qui n'avaient personne. Pour une loupiote de quelque mois, son ambition était térrible. Sa mère en avait marre d'essayer de la remettre sur le droit chemin, à force elle n'essayais même plus. Cléopâtre marchait dans une grande forêt, les flocons tombait doucement sur le sol. La loupiote n'y prêtait guerre attention. Elle venait d'avoir une petite idée d'ou aller. Elle allait faire un tour chez les Diamants, tient. Histoire de voir comment c'est bisounours ce portait. Les Opales avait interdit au louveteaux de partir de la meute, mais comme toujours la première à ne pas respecter les régles était Cléopâtre. On ne lui donne pas d'ordre, c'est elle qui les donne. D'ailleurs la dernière fois elle avait faillis ce faire étriper par le dominant. Mais aussi surprenant soit t-il, elle s'en fichait royalement. Et si il la bannissait de la meute ? Encore mieux, au moins elle recevra d'ordre de personne. Elle voulait son empire, sa meute rien qu'a elle et elle l'aura. Si elle devait être la compagne de quelqu'un qu'elle aime pas, et bien soite. Du moment qu'elle a le pouvoir, le reste elle s'en fiche. Ma pauvre Cléopâtre, toujours aveugler par ta soif de pouvoir et de puissance. Tu ne remarque même pas que tes parents ne font plus attention à toi. M'enfin bon, comme tu t'en fiche, c'est pas si grave. En faite, la loupiote adressais la paroles qu'à son frère, Noctis. Il avait beau être trouillard et gentil, cela n'empêchais pas la loupiote d'aimer, pour une fois. Même si elle savait très bien que sa mère lui avait confié sa garde. Son frère était une nounou. Rien de plus ridicule.

Même pendant que ses parents travaillaient, Cléopâtre faisait baver les nounous et les mentors. Normal, elle veut être au pouvoir, et comme elle le dit si bien, personne ne lui donne d'ordre. Chacun s'en tient à ce qu'elle donne. Une Reine quoi. La louve continuait de trottiner, elle avait largement dépassée le térritoire des Opales maintenant. Peur de rien, elle a peur de personne. Que se soit Rubis à Diamants, elle ne craignait rien, c'était elle qu'il fallait craindre. Des soumis, tous des soumis celons elle. D'ailleurs, quand elle aura son royaume, son empire, sa meute, le premier qui ne se soumettra pas à elle sera bannis. Cléopâtre voulait se sentir supérieurs, aimée et dominatrice. Tout était beau d'un coup, tout beau tout rose. Avec une odeurs de sucré et de jolie petit lapin. Oui, une odeurs écœurante qu'étais les Diamants. La louve fit un sourire dominateur et cynique, amusé de découvrir le monde des bisounours. Le truc avec Cléopâtre, c'est qu'il était difficile de la cerner, sa voix est envoutante, séductrice et ensorcelante. Pourtant elle arrive à être sec et cynique dans ses paroles, quand elle parle, c'est comme une reine, elle prend cette même voix supérieurs et ordonnant, mais en gardant son intonation un peu charmeur. Bref, il n'y avait pas que dans sa voix et dans son cerveaux que Cléopâtre était reine, dans son physique si beau à damné les dieux, elle se tenait toujours comme une dominante séductrice et folle. Elle avait aussi toujours ce petit sourire en coin, cynique. Et ses yeux, si ambre, si flamboyant, qu'on se demande si il vont vous manger. On se perd dans son regard, son regard est un piége. Il envoute, et manipule à sa façon. Cléopâtre continua sa petite marche, plus elle se rapprochait, plus son sourire sarcastique grandissait. Elle arriva alors prêt d'un lac. Dérrière ce lac, il y avait de belles montagnes qui se dressais. Cléopâtre remarqua alors un loup blanc. Une grand loup blanc. Mais bon comme elle était encore une loupiote, c'était normal. Elle le fixa, de son regard manipulateur, et se mis à ricaner doucement, lentement.

▬ « Qui est votre décorateur ? » lacha t-elle sur un ton amusé et cynique. « mes pauvres yeux faiblissent ! » Grogna t-elle dans un rictus et une grimace. Elle regarda le loup blanc de haut, comme elle en avait l'habitude.

Le grand blanc n'eut point tout le loisir de contempler la surface à présent insipide et vide du Lac aux Reflets. Tandis qu'il se rasseyait mollement, les regard mi-clos redevenu aussi froid que la bise qui lui caressait les oreilles, une petite voix le sortit de ses pensés.La voix était arrogante et mauvaise, à croire que les entrailles de l'interlocuteur n'était faite que d'ulcères et d'abcès déjà crevés et saignants. Heshvan posa un oeil sur sa gauche, là d'où vient la voix... et écarquilla les yeux. Était-ce véritablement cette loupiote qui venait de parler ? L'Arctique tourna sa tête complètement, estomaquée. Il en avait vu, des morveux qui voulaient faire la loi, mais là, ça dépassait toutes les frontières de l'effronterie et de la magnificence. Le grand blanc arqua un sourcil. La petite dégagea un aura très particulier, envoûtant et apaisant, bien qu'elle ne laisse point paraître cette impression quand elle ouvre la bouche. Le Mentor était tenté de ne rien répondre, mais cette petite insolente semblait bien avoir besoin d'une correction que ces parents ne lui donnait pas. Oui, Heshvan était convaincu qu'elle avait des parents. Se comporter ainsi, avec cette trempe, à cet âge, en étant Solitaire, ça ne colle pas jusqu'à la dernière condition. Ou alors, elle fait partie d'une meute, comme veut bien le faire croire l'odeur fumée et mystique qu'elle porte et qui l'accompagne partout où elle pose les pattes. Les nouveaux Opales sont bien plus téméraires et moins discrets qu'autrefois, semble-t-il. Le grand blanc se leva et se dirigea lentement vers la loupiote. Son regard était redevenu neutre et lointain, le Mentor Diamant n'exprimait à nouveau plus rien. Arrêtée devant ce petit oisillon fier et impérieux, il souffla de sa voix rauque:

« Je croyais que les jeunes devaient respect à leurs aînés. » Et à Heshvan de s’asseoir de nouveau, le regard posé sur celui de l'enfant à quelques pas devant lui. Le grand blanc ne répondait pas à la provocation des prunelles autoritaires de la loupiote, bien que ce fut tentant et extrêmement facile. Mais voilà. C'était TROP facile. Pas de son âge, et encore moins de son rang, donc. Tant de cynisme à un âge si peu avancé était étonnant, extraordinaire. L'Arctique se demandait bien d'où pouvait venir un caractère de cochon pareil. Mais il ne fallait jamais sous-estimer les Opales. Ils étaient capable de tout, peut-être même d'aller jusqu'à corrompre leurs plus jeunes recrues. Heshvan ne les détestait pas, mais il préférait se méfier des enfants de Méphistophélès. Juste au cas où.

« Et puis, que fais-tu si loin de ton nid, oisillon ? » Le surnom pouvait prêter à confusion, et notant déjà le caractère de la loupiote, Heshvan se doutait qu'elle allait réagir au quart de tour, le sang chaud et le regard sévèrement répressif. Un maigre sourire naquit sur les babines du grand blanc, bien que ces yeux restèrent perpétuellement creux et sans vie. Moqueur ou paternel, le sourire ? Les deux notions paraissaient indissociables sur le visage de l'Arctique en l'instant. Comment démêler le vrai du faux. Posément, Heshvan lissa le pelage de son poitrail, songeur. Ouvrira-t-il les yeux de cette petite reine sur une vérité qui l'aveuglait alors ?

Cléopâtre continuait de fixer le loup, qui était toujours dos tourne. Un sourire amusé sur ses babines, Cléopâtre ne se lassait jamais montrer sa présence aux autres. Et plus ils l'insultaient, plus cela lui donnait envie de rester. En faite, vous vous débarrasserez jamais de Cléopâtre, c'est une louve qui dès qu'elle a envie de quelque chose, fait tout pour l'obtenir que ce soit impossible ou même utopique. Les désirs de cette loupiote sont tellement nombreux qu'on ne les comptes même plus. Enfin bref, toujours es t-il que la loupiote allait dire que c'est pas conseiller de lui parler le dos tourner, quand il eu enfin l'idée de se retourner. Il était grand, très grand. Beau, au oui la jeune louve ne cessa pas une seconde de le regarder de haute en bas, les yeux et le sourire charmeur. Il était très musclé, à mon avis celui ci était un guerrier de première catégorie, le genre de loup super fort et qui met ses adversaires à terre. C'est yeux était neutre, ce qui n'étonnait en aucun cas Cléopâtre. A peine c'était -il tourné qu'elle devinait qu'elle genre de loup il était. Le genre de loup torturé par on passé, un peu dans le genre : Pourquoi ? Ou j'aurais pu les sauver ! Mouais, malgrés sa petite taille de loupiote, Cléopâtre n'était pas comme les autres loupiots de son âge, elle en avait dans la tête, beaucoup dans la tête. Un peu comme les intellos. Elle est très observatrice et devine facilement qu'elle genre de loup elle a devant elle. Celui ci était celui qui n'adressais la paroles à personne et qui était torturé par ses profond souvenir. Enfin, je me répète. Il s'avança alors devant la loupiote, elle le fixa de haut, parce que plus il se rapprochait plus monsieur avait l'air de vouloir lui montrer que lui aussi pouvait ce faire haut. Ha, la bonne blague. Ce n'es pas comme sa que tu va faire peur à Cléopâtre. Il finit par lui répondre, une phrase assez noble quand même. Oui, mais Cléopâtre ne respecte personne à par elle même. C'est elle la reine, et personne d'autre. Elle n'a peur de personne et c'est elle qui donne les ordres, pas le contraire.

▬ « Je ne respecte personne à par moi même.» Lacha t-elle, toujours avec son ton de reine dominatrice et puissante. Le loup se mit alors à parler une seconde fois, et cette fois ci, le nom oisillion ne plus pas du tout à la reine. Cléopâtre le regard déjà, avec un air ennuyeux. Oh non, elle s'ennuyait. Elle le regarda, la mine sévère. C'est parents, ils ne la comprenaient pas. Il ne voulait pas l'aider à être reine et sa mère voulait mettre à terme à cette manie de vouloir gouverner. Non, Cléopâtre ne pouvait le tolérer. Seule son frère Noctis avait l'air de la comprendre, bien qu'il passait ses jours à dormirs, à être gentil et à avoir peur de son grand père, Cleithos. Non, en faite seule Cleithos la respectait comme il se doit. Il aimait bien son caractère de petite reine et avait même promis de l'aider à le devenir. Parce que Cleithos était le lus craint de tout WT. Au fire et à mesure que le temps passait, ces nombres de victimes augmentait. Il faisait ni chaud ni froid à la loupiote. Cléopâtre n'avait en aucun cas peur de lui. De toute façon, même si il était d'accord avec elle, il ne pouvait pas rester insensible face à Ziva, sa mère. Donc il faisait mine d'être d'accord avec elle à chaque fois. Mais Cléopâtre n'était pas dupe, elle voyait bien la fierté au fond de lui. Cléopâtre avait une assez grande famille. Et tout cela, relié à Cleithos. Elle avait a tante Kira, et les enfants de Cleithos en même temps, ses oncle et tante. Oui, c'était compliquer. Bref, la louve fixa le grand mâle, toujours en le prenant de haut.

▬ « Cléopâtre. Et cela ne te regarde pas !» Lui lança t-elle. Puis, ayant une expérience avec les Opales, elle le regarda de nouveau de haut avec son regard flamboyant. « Tu es le genre de torturé toi, ce lui qui ce morfond dans ses souvenirs et qui ce construit une carapace au niveau des autres » Un énième sourire au lèvre s'afficha. « Je parie que les autres ne savent pas comment t'aborder avec toute cette musculature merveilleuse, tu dois leur faire peur, dit, grand soldat » Finit t-elle par dire d'un ton assez séducteur. Elle ne pouvait rester insensible face à cette beauté.

« Je ne respecte personne à par moi même. »

La réponse avait au moins le mérite d'être claire. Heshvan fronça les sourcils, sa queue tressautant dans sa réflexion. Tant d'impolitesse dans un si petit corps... Le grand blanc s'imaginait mal le tableau pourtant déjà peint et achevé devant lui. Mais l'Arctique fut satisfait de voir que le surnom d' "oisillon" n'était absolument pas passer inaperçu, à ça non. Elle l'écrasait - du moins, le pensait-elle - de toute la sévérité de son regard, lui faisait pressentir toute sa dimension de reine, d'impératrice. Son nom ne laissait d'ailleurs aucune autre alternative. Elle gagnait en puissance avec un tel nom, si impérieux, si royal... Les Opales ne faisaient décidément rien à moitié.

Heshvan n'avait nullement besoin de savoir d'où elle venait, il le savait déjà, après tout. Le grand blanc resta ainsi, assis bien droit, la queue de nouveau immobile et le visage figé. La loupiote poursuivit sur sa lancée, analysant le loup polaire qui lui faisait face. Les yeux de l'Arctique se posèrent sur ses pattes. En plus d'être directe, elle avait aussi le mérite d'être observatrice, voire inquisitrice. Le grand blanc se leva souplement, silencieusement, revenant auprès du Lac aux Reflets. Ses parents et ses frères avaient définitivement disparus, repartis dans les limbes jusqu'à un prochain rendez-vous. La surface était vide, et pour une fois, Heshvan n'avait pas besoin d'autres présences que celle de l'invitée et la sienne. La pédagogie reprenait le dessus.

« Tu as raison sur toute la ligne. Ou presque. » Le regard à la fois cristallisé et limpide de l'Arctique se posa sur la loupiote, un geste ample de la queue l'invita à le rejoindre près du lac. Heshvan reposa les yeux sur l'emplacement où sa mère se tenait toujours: pile en face de lui.

« Torturé, nostalgique, imposant, silencieux, certes. Mais soldat... Le mentor s'assit, les yeux clos cette fois, laissant une bourrasque lui emmêler le pelage juché sur ses épaules. Il secoua lentement la tête, expirant en douceur: Non. Mais tu as assez de raison pour rapidement trouver mon rôle au sein de la meute des Diamants, l'oisillon. » Elle ne pourra pas lui enlever cette nouvelle habitude maintenant. C'est lui qui choisira quand il voudra la nommer Cléopâtre, reine des reines. Le grand blanc rouvrit les yeux sur l'enfant, attendant la réponse à son raisonnement. Il attendrait le temps qu'il faudra de toute façon.

Cléopâtre continuait de le regarder. Il semblait un peu touché par les observation de la petite reine. Elle avait deviné le tout sur tout. Et lui, il n'avait aucun information sur elle, sauf sa meute et son nom. Mais son nom, elle le savait, c'était un nom puissant. Sa mère ne lui avait surement pas donné pour rien. Mais en le donnant elle n'avait pas conscience des conséquences qui lui arriverait. Bref, la louve continuait d'observer le grand mâle arctique. Elle lui avait vendu son nom, ses statistique de loup déprimant, et son odeur lui avait également vendu sa meute. Cléopâtre n'aimait pas sa meute, puisqu'elle détestait obeir. Elle pensait sincèrement que quand l'heure d'apprendre lui sera venu, l'heure ou on lui choisira un mentor pour l'enseigner et lui donner des ordres, elle quittera la meute. Si il fallait devenir solitaire, tanpis pour elle, elle s'en moquait. Elle préférait vivre seule que recevoir des ordres toute sa vie. C'est elle qu'on devait servir, et pas le contraire. Le loup admis alors qu'elle avait raison. Cléopâtre fit un sourire vainqueur en coin. Elle avait toujours raison, elle était comme sa, et fallait l'accepter. La louve continua d'écouter le grand mâle arctique. Il cita tous ce que venais de dire la loupiote, qui laissa échapper un soufflement comme quoi y'avais pas besoin de redire les choses, elle avait raison point final. Mais il s'arrêta au mot soldat. Cléopâtre leva les oreilles bien droites, le regard toujours aussi stricte et impérial. Il disait qu'il n'était pas soldat, mais qu'elle devinerais assez facilement ce qu'il était. Allons bon, Cléopâtre le savait déjà. Son allure de grand loup et sa façon de s'opposer à elle comme si il en avait l'habitude lui laissait dire qu'il était mentor. Celui qui apprend au jeune comment se débrouiller dans la vie, celui qui donne des ordres. Celui que la jeune reine fuiera quand elle en aura atteint l'âge exacte. Cléopâtre avait beau rester silencieuse, ce qui n'était pas surprenant étant donnée qu'elle ne parlait pas pour ne rien dire, son physique et sa position en disait long. Elle état assise, un peu comme un sphinx, la tête levé, bien droite et dominatrice.

▬ « Tu es mentor. Celui qui apprend au autres et donnes des .. ordres.» Le dernier mot avait été prononcé assez sarcastiquement, avec un petit ton hautain et qui montait dans les égus. Cléopâtre se mit alors à sourire cyniquement, les yeux presque moqueurs. Son visage flamboyant grâce à ses yeux brillant. Puis, il se retourna et allait vers le lac. Il refixa son reflet dans l'eau. Cléopâtre devina alors tout de suite ou ils se trouvaient. Elle n'avait pas vraiment tilté au début, trop occuper à détailler ce beau loup. Le lac des reflets. D'après les échos, on pouvait apercevoir le reflets de souvenirs, et aussi les rêves. Mais n'oubliant pas les cauchemars quand le lac l'avait décider. La jeune Opale su alors tout de suite que le mentor avait du avoir vue son passé dans le reflet. Bref, tout cela était bien beau, enfin, pour lui, mais Cléopâtre s'impatientait. Elle n'était pas ici pour pleurer avec lui et lui servir de toutou de compagnie. Le genre d'épaule sur laquelle s'appuyer. Elle voulait son nom, tout de suite, et maintenant. E aussi, elle laissa échapper un juron au mot oisillion. Elle était reine, bon sang ! Et lui alors c'était quoi ? Le gros matou affamé et obèse qui essaie désespérément d'attraper un oiseau dans l'arbre ? Cléopâtre sourit à cette pensé.

▬ « Quand je serais enfin souveraine, cette endroit sera à moi. » Dit t-elle en se baladant et en arpentant les lieux de haute en bas. Elle tourna alors la tête vers lui. « Qu'elle est ton nom, le dépressif ? Il ne faut pas s'appuyer sur le passé, sinon il te mort et ne te lâchera jamais. » Ajouta t-elle en suite, en se tenant comme une louve séductrice. Le loup l'invita à le rejoindre. Cléopâtre hésita un instant, puis réfléchis. Elle avança alors pour le rejoindre et aperçus son reflet à elle dans l'eau. Mais elle était maline, elle allait pas laisser ses faiblesses et ses souvenirs lui monter à la tête pour le voir dans l'eau. Au contraire,elle préférait plutôt ce voir en grande reine, avec ses serpents. Oui aussi, Cléopâtre aime les serpents. Elle sait leur parler, sans se faire mordre. Et pire encore, elle avait un serpent de compagnie, elle l'avait appelé Isis. Dans le reflet on pouvait voir une louve au pouvoir, avec quelque serpents autour d'elle. Sa meute lui avait donnée quelque surnoms à ce faite. La vipére des opales, charmeuse de serpents..ect. Un sourire vainqueur et dominateur apparu sur le visage de la louve.