L'été persiste sur les territoires Temporaliens, pour le plus grand plaisir des loups habitant ces terres. Uniquement chez les Améthystes, la chaleur n'est pas au rendez-vous, et les températures ne dépasseront pas les 20°C. Pour tous les autres territoires, soit les Saphirs, Rubis, Émeraudes et Diamants, les températures dépasseront largement le seuil des 30°C, alors ne restez pas exposés au soleil trop longtemps! |
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| | Deux soeurs adoptives mais peu d'amour fraternel |    |
| | Auteur | Message |
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Kisha
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Date d'inscription : 23/11/2011
 |  Sujet: Deux soeurs adoptives mais peu d'amour fraternel  Sam 3 Déc - 10:43 | |
| J'étais une solitaire et je venais de poser un pied dans le territoire des Saphirs. Pourtant on ne pouvait voir sur mon visage aucun remord. Non, je ne regrettais rien. Je ne voyais aucune raison pour laquelle on aurait pu m'interdire d'entrer dans ce territoire qui était jadis gouverner par mon père et ma mère puis par moi-même. J'étais ici chez moi, quoiqu'il advienne, de n'importe quelle meute dont je pouvais faire parti, c'était ma maison, mon territoire. Si vous avez quelque chose à y redire, venez, et tâtez de mes crocs qui ont déjà bien combattu. Je ne suis pas une louve peureuse, vous pouvez en être sûr. Jamais personne de ma famille ne l'a été d'ailleurs. Ma mère était peut être légèrement folle et suicidaire mais pas peureuse pour un sous, mon père était un grand dominant, mon oncle était le dominant des Rubis, Seth. Je pense que vous pouvez maintenant aisément voir que j'ai de l'hérédité. Je pense que vous pouvez aisément comprendre que je suis une louve forte, que contrairement à ma mère je sais me battre et que si vous me cherchez, vous me trouverez. Oh non je ne vous demandez pas de me craindre, loin de là. Je ne veux pas régner par la terreur, en fait je ne veux pas régner tout court puisque ma soeur m'a prit cette place qui m'était pourtant mienne. Ma soeur? Mais que dis-je! Cette infâme louve que mes parents ont adoptés et à cause de qui je suis devenue une solitaire. Je n'ai jamais eu de mépris pour les solitaires, j'en ai même aimé un ou deux. Mais j'étais Saphir, j'étais fière de l'être. Maintenant que suis-je? Une âme perdue, brisée, emplie de haine. Mais cette haine je la contrôle et elle toute dirigée vers toi, chère soeur adoptive, chère petite Écume.
Voilà, je me trouvai à présent devant la cascade. Cette cascade que j'ai jadis tant admiré, cette cascade sur laquelle nous nous sommes rencontrés, Écume. Je la regarde encore notre belle cascade bleuté. Je sais que mes parents y sont beaucoup resté eux aussi. Mes parents, je les ai même encore tellement. Je m'avançais alors vers cette cascade et j'en bus une gorgée avant de lever la tête et de regarder vers le sommet de la cascade. Le vent venais de tourner et je venais de sentir une odeur, la tienne. Enfin, nous allions nous retrouver mais à quel prix? Je pense que ni toi ni moi ne le savons encore mais montre toi que je plante les crocs de ma vengeance dans ta chaire. |
|  | | | | Sujet: Re: Deux soeurs adoptives mais peu d'amour fraternel Sam 3 Déc - 11:21 | |
| Je marchais. Ou plutôt, j'errais, ombre solitaire parmi les hauts arbres impassibles. La neige craquait doucement sous mes pas, fin manteau qui était tombé la nuit. Le jour se levait doucement, quelques oiseaux courageux se mettaient à chanter, mais se tairont bien vite, en quête de nourriture. Ma fourrure était constellée de flocons délicats et fragiles, et emmêlée, sous la morsure glaciale de ce vent hivernal. Mes yeux bleu erraient d'un détail à un autre, ne restant jamais accroché trop longtemps.
En cet instant, jamais on aurait pu reconnaître en moi la fière louve, au regard enflammé par la passion de vivre. J'en avais assez. La vie s'écroulait autour de moi, ceux que j'aimais disparaissent, mourraient, condamnés à m'être arraché, inlassablement. La blessure que m'avait laissé Noam, brûlait encore dans mon coeur, ouvert à vif, saignant. A quoi cela servait-il d'aimer, si l'on finissait par souffrir cent fois plus que ce que l'on a reçu? Je secouais la tête.
Bientôt, j'entendis les fracas des tonnes d'eau de la cascade, qui tombaient. Tiens, elle n'avait pas encore gelé. Nous n'étions qu'au début de l'hiver, cependant, c'était compréhensible. Et la saison froide ne s'annonçait pas particulièrement froide justement... Alors que j'arrivais vers la cascade, une odeur qui avait accompagné toute mon enfance envahit ma truffe, avec la force du souvenir presque oublié. Tsuki.
Je levais la tête, en alerte. Que faisait-elle ici? C'était-il passé quelque chose? J'avais ouï dire qu'elle était devenue Solitaire, après être partie de la meute... Les oreilles mobiles, je repérais le bruit de sa respiration, pas très loin de là. Je m'avançais, silencieuse, même si je savais qu'elle m'avait déjà repéré. Le vent avait tourné depuis longtemps. Mais je ne dérogeais pas à mon habitude, et marchais à pas doux, jusqu'à me trouver en face d'elle, débouchant des fourrés. Seul quelques mètres nous séparaient.
Je restais immobile, en face d'elle, respiration en haleine. Il y a longtemps que je ne l'avais pas vue... je ne savais pas comment elle réagirait. |
| | | | Kisha
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| | Sujet: Re: Deux soeurs adoptives mais peu d'amour fraternel Sam 3 Déc - 13:58 | |
| Elle apparut enfin devant moi, Écume. Cette traîtresse qui m'avait prit ma place, voler mon grade. Elle était là, celle qui était le fruit de ma haine et même plus que cela. Elle se tenait devant moi, immobile. M'avait-elle reconnu? J'avais bien changer depuis la dernière fois qu'on s'était vu. Des cicatrices parsemaient maintenant mon beau pelage d'un blanc immaculé, mais en cette saison on les voyait beaucoup moins, mon pelage d'hivers très épais les recouvrait. Mais on voyait que je m'étais endurcit. Je n'avait pas vraiment changer en corpulence, j'étais toujours d'une taille ridicule, même par rapport à ma soeur adoptive mai qu'importe, j'étais forte. Certainement la louve grise m'avait-elle reconnu car elle était toujours immobile. Elle aurait du me prendre pour un intrus et essayer de me faire dégager à tout prix. Pourtant je l'étais, intruse. Peut être ne le réalisait-elle pas encore. Dommage pour elle certainement.
Mais elle serait vite fixée parce que moi non plus je n'avais pas bougée. Je restais en face d'elle, la fixant de mes yeux couleur violet, couleur rare née du mélange de ceux de mes parents. Les yeux glacés de mon père et les yeux doux de ma mère. Et dans ce violet profond, on pouvait voir une haine, une haine profonde, de la colère, une envie de meurtre. Oui, on pouvait lire bien des sentiments négatifs dans mes adorables yeux. Jamais pour cette louve grise, à présent dominante je ne ressentirais un quelconque respect, une quelconque envie de faire la paix, une quelconque affection. Je la déteste et la détesterais toujours, cette louve ignoble à cause de laquelle je me suis retrouvée solitaire. Mais non je n'attaque pas, je reste là sans bouger sans même ouvrir la gueule. Que pense-t-elle? A-t-elle peur de moi? A-t-elle envie de m'ignorer? Qui suis-je pour elle? Une gêneuse? Sûrement, elle me voit peut être comme un parasite mais le parasite que je suis doit être le parasite le plus fatiguant et le plus tenace de la terre. Mais je finis par briser ce silence qui allait pourtant si bien avec le bruit du vent et la neige qui tombait pour nous recouvrir. Mon pelage d'un blanc immaculé me confondait déjà avec cette neige. En cas de combat, sûrement aurais-je l'avantage.
-Tu me reconnais? Traîtresse.
Autant lui annoncer la couelur immédiatement, elle serait fixée. |
| | | | | | Sujet: Re: Deux soeurs adoptives mais peu d'amour fraternel | |
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| | | | | | Deux soeurs adoptives mais peu d'amour fraternel | |
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