Gladiatore courait. Son sang battait à ses tempes, son pouls accélérait comme jamais. Son coeur, lu,i était complètement affolé.

Le perdrais-je ?


Cela faisait maintenant plusieurs heures que la louve galopait, maintenant. Mais, bien qu'elle soit essoufflée et que ses muscles la brûlent, la protectrice refusait de se stopper. La louve sombre rattraperait, à tout prix, le loup. Gladiatore ne le laisserait pas s'en aller comme ça.

Et dire que j'ai été assez bête de lui demander de partir


Alors elle courait, plus loin. Plus vite. Elle avait traversé les terres Rubis pour le pourchasser. Gladiatore n'était pas du genre a transgrecer les règles. Pénétrer dans le territoire d'une meute qui n'était pas la sienne... L'Emeraude se répugnait à faire ceci. Et, pourtant, elle n'avaitpas hésité une seconde à le faire, cette fois.
Enfin, elle avait vu le territoire Rubis finir. Et avait débarqué, telle une furie, dans le Cimetière.
C'est là que Gladiatore pensait le trouver. Contente de ne pas avoir parcouru tout ceci pour mettre plus de distance entre eux deux, la louve découvrit, avec soulagement, qu'Arès se tenait sur une petite bute, juste avant les premières tombes.
S'approchant en soufflant comme un buffle, elle s'affala à quelques mètres de lui :

- Dis-donc, elle souffla et reprit son souffle, tu cours vachement vite!

L'Emeraude avait lancé ça pour détendre l'atmosphère. Elle le regardait, des étoiles dans ses yeux.
L'orage avait fait place à une nuit étoilée...

Arès attendait sur une bute du cimetière de patte ferme. Assis, les yeux fixé dans la direction des terres Emeraude, même si celle qui était apparemment au Rubis ce tenait devant. Il avait rencontrer pas mal de loups qui, surpris de le voire cavaler sur leur territoire, lui grognait dessus, enfin... Il le pensait juste. Après avoir couru comme un malade poursuivie par la mort, il reprenait lentement ça respiration. Arès était très doué pour les sprints et pour l'endurance, assembler les deux était bien plus dure que ce qu'il pansait, mais il avait réussi a courir vite et longtemps sans jamais ralentir ni accélérer.

*Et bien voila un entrainement digne de ce nom.*

Il attendit plusieurs heures sans bouger, il pouvait rester là des jours et des jours si il le fallait. il ne savait pas comment il ferait pour boire et ce nourrir mais il espérait de tout coeur que la louve passe par là. Si il restait là il était forcé de la revoir un jour ou l'autre!

Il avait entendu quelque chose qui approchait en face de lui, ça venait dans sa direction et ça allait très vite. Sans doute les Rubis qui voulait des explications... Il ce grandis le plus possible et pris l'air le plus effrayant, près à ce battre. Il attendis que les loups, pardon, il n'y en avait qu'un, le loup s'approche de lui. Il vit un loup d'un gris très sombre s'approcher de lui. Il repris instantanément un air étonné et détendit tout ses muscles.

* Ça alors! Je ne pansait pas la revoir si vite!*

C'était bien sur Gladiatore qui s'approchait totalement essouffler. Il se leva, surpris de la revoir si vite. Elle s'était affalé a quelque pas de lui et entre plusieurs souffle elle lui dit:

- Dis-donc, tu cours vachement vite!

Il sourire, heureux de la retrouver. La première chose qu'il ne put s’empêcher de faire s'était la taquiner. Il pris un air sérieux.

-Et bien Gladiatore, tu manque d'entrainement. Et puis tu arrive bien tard! J'ai faille t'attendre!

Il rigola et s’approcha de la belle louve Émeraude. Elle avait des étoiles dans les yeux et son regard orage était devenu un magnifique ciel étoilé. Il approcha sa tête de la sien et lui souffla:

-Je plaisante. heureux de te revoir.

il fit un large sourire et regarda les magnifique yeux de Gladiatore.

Il s'était approché. Dès que la louve avait débarqué dans le cimetière, le loup avait pris un air menaçant. Mais, dès qu'il l'avait reconnue, Arès s'était détendu.

Qu'est-ce qu'il est beau, menaçant


Dès que l'Emeraude s'écroula, il lui lança une pique :

-Et bien Gladiatore, tu manque d'entrainement. Et puis tu arrive bien tard! J'ai faille t'attendre!

Elle faillit rétorqué qu'il avait beau avoir une avance sur la course sur elle, mais qu'elle était sûre de l'emporter en combat rapproché.

- Je plaisante heureux de te revoir.

Arès l'avait taquiné, mais, la guerrière n'avait pas bougé. Gladiatore avait ravalé les paroles qu'elle était prête à lui balancer. Elle était trop contente de le voir!
Leurs têtes étaient si proches... Les deux combattants se perdirent dans les yeux de l'autre. Perturbée par ce brusque rapprochement, la louve ne put s'empêcher de baisser les yeux.
Tournant la tête, elle s'éloigna de la chaleur brûlante de celui qu'elle avait pourchassé, se leva et fit quelques pas. S'asseyant plus loin, en tournant ostensiblement le dos à Arès.
Gladiatore examinait le Cimetière. Lui lançant par derrière, la louve sombre fit une réflexion :

- Comment as-tu su que je viendrai ?

Puis, ne tenant as à perdre une miette de la réaction du loup, l'Emeraude se tourna vers lui.

Arès admirait les beau yeux de Gladiatore mais celle-ci baissa les yeux. Elle c'était éloigner de lui et été désormais dos à lui. Elle lui lança une réflexion par derrière. Arès ce redressa, fit un sourire en baissant la tête et la releva. Gladiatore c'était retourné vers lui et il plongea ses yeux de braise dans ceux de la louve.

-Je n'en savait rien. J'attendait juste te croisé un jour. C'est pour ça que j'ai attendu ici, pas bien longtemps mais bon...

Un petit rire sortie de sa gueule et il reprit.

-J'aurait attendu des jours entier ou même peut-être des mois pour pouvoir te revoir. Tu m'avait dit que ce n'était pas le bonne endroit, donc je me suis déplacer et tu a dit que ce n'était pas le bon moment, alors j'aurait attendu.

Il fit un sourire doux et chaleureux tout en ce rapprochant de la louve. Il s'assit à deux pas d'elle et la regarda amicalement.

Arès gardait tout de même ses distances. Il avait dû sentir que Gladiatore était un peu perdue. N'arrivant pas tellement à réfléchir à, comprendre ses sentiments, la louve lui en était reconnaissante.
Assis à quelques mètres d'elle, Arès regardait Gladiatore. Tournant enfin la tête vers lui, Gladiatore perçu son regard.

Amical

L'Émeraude savait qu'elle voulait bien plus que de l'amitié avec ce loup.

Encore, faudrait-il que tu le lui prouves

Gladiatore sentait qu'il fallait, aussi, qu'elle remédie à tout cela. Son attitude, était celle d'une biche effarouchée. Elle essayait, sans cesse, de mettre de la distance entre eux.
Alors que la louve crevait d'envie de se pelotonner contre Arès.
Mais, l'Émeraude n'avait pas ressenti ce genre de sentiments depuis belle lurette. Néanmoins, Gladiatore se sermonna.

Tu es Emeraude, non?! Alors prouve le !

Prenant son courage à deux pattes, Gladiatore planta, avec profondeur, son regard dans celui du mâle. Se levant, elle parcourut les mètres qui les séparaient et tout en s'appuyant contre lui, fermant ses yeux,la louve sombre lui fit une léchouille sur le museau. Rouvrant ses yeux, l'Emeraude examina la réaction d'Arès. Elle ne voulait pas en perdre une miette.

Arès eut à peine le temps de finir sa phrase que les magnifique yeux de Gladiatore ce planta dans ses yeux avec une intense profondeur. La louve c'était levé et avait parcouru la distance qui les séparaient l'un de l'autre. Elle se blotti contre lui et, en fermant les yeux, elle lui fit une lèche sur le museaux. Elle rouvrit les yeux et le regarda. Arès n'avait pas très bien compris ce qui ce passait et la lèche que la sombre louve lui avait faite le surpris. Il regarda Gladiatore d'un air étonné en bougent un peu les oreilles, troublé. On ne lui avait pas fait ça depuis très longtemps. On va dire que, avec son ancienne compagne, ils n'étaient pas en très bon terme depuis un moment. A cause d'Arès et sa folie des combats, comme toujours. Mais il était Beta à l'époque il devait bien se battre pour protéger sa meute. Mais il n'a jamais put ce rattraper car elle est morte avant.

Arès continua de regarder Gladiatore comme si elle venait d'une autre planète. Il secoua vivement la tête et reposa ses yeux dans ceux de la louve. Il lui fit un sourire, lui déposa une lèche sur le museaux et posa sa tête sur celle de Gladiatore.

Ce petit moment de bien être était, pour Arès, était un vrai moment de bonheur. Gladiatore s'était soudain éloignée. Elle le regarda et posa une question qui frappa le loup gris. Il resta figé quelque instant passant et repassant la question de la louve dans sa tête. Un courant d'air qui lui semblait glacial le traversa.

Arès tourna la tête sur le côté comme pour fuir le regard de la sombre louve. Un silence pesant planait sur le cimetière. Arès avait horreur de parler de son ancienne compagne. Il pris une grande inspiration et planta ses yeux dans ceux de la jolie Gladiatore. Il décida d'être franc et de lui dire la vérité.

-J'ai déjà eu une compagne je l'avoue. Mais elle est morte, cela fait maintenant 5 mois. Donc pour répondre à ta question, non il n'y a pas d'autre louve. Je suis un pur solitaire qui ce débrouille et voyage seul. Même si voyagé en compagnie d'une certaine louve ne serait pas désagréable...

En prononçant ses derniers mots il fit un regard complice à la louve. Il se rapprocha de la sombre louve et lui déposa une lèche sur l'oreille, histoire de la rassurer un peu.

Arès vit bien que Gladiatore fuyait son contact. Et la louve le regardait avec insistance.

*A se que je voit, elle veut tout savoir...*

Il avait un regard neutre sans expression. La question que la jeune louve lui posa par la suite ne put que le troubler. Il tourna de nouveaux la tête de côté et retroussa une partie de ses babines avec un air qui ressemblait a du dégoût. Effectivement il ne put s’empêcher de penser à sa meute, qui lui inspirait que du dégoût et de la pitié. Il vit à côté de lui deux petites fleurs bleus côte à côte. Il fut surprit puis retroussa les babines comme si l'un de ses ennemis était apparut. De la colère se reflétait dans ses yeux mais on pouvait toujours distinguer cette tristesse. Il écrasa l'une des deux fleurs violemment et repris ces esprit peu à peu.

*Mince... Qu'est ce qu'elle doit penser maintenant...? Je n'imagine même pas la tête que doit faire Gladiatore en ce moment... Si elle n'ai pas déjà partie...*

Un petit rire en coin sortie de sa gueule. Il n'osa as regarder la louve après ça. La patte toujours sur la fleur, il la ramena vers lui et pris son courage à deux pattes. Il releva la tête et fit son sourire habituel, son sourire un peu malicieux et son regard taquin. et regarda Gladiatore droit dans les yeux.

-Je ne l'ai pas oublier c'est vrai.

Arès avait le coeur lourd, il n'aimait pas parler de ça, surtout en sachant que, chaque mots qu'il peut dire, peut séparer toujours un peu plus la belle Amare et lui.

Gladiatore gardait le silence et ça ne plaisait pas beaucoup à Arès qui mourrait d'envie de savoir à quoi pansait la jeune louve. Il la regardait avec le même expression mais sans le sourire cette fois. La belle c'était levé subitement et c'était approché de lui langoureusement. Son air charmeur faisait beaucoup d’effet à Arès. Il la regardait tourner autour de lui. Arès eut soudain des pulsions qu'il eut du mal à contrôler. Il avait une folle envie de lui sauter dessus mais se retint.

La queue touffu de Amare avait effleuré son museau et Arès loucha en l'agitant un peu. On aurait crut un petit louveteau qui regardait un papillon posé sur son museau, étonné. Ses pulsions était de plus en plus forte, sa respiration avait accéléré, son coeur battait de plus en plus vite et contrôler tous ça devenait trop difficile pour le Solitaire.

Il aimait beaucoup la jolie queue touffu de la louve et ne put s’empêcher de tenter de lui faire une petite lèche, qu'il rata de peu. Un peu déçu, il regarda les formes si bien dessiné de la louve. Le coeur battant et remplie d'envie il se leva doucement et poussa sur ses puissantes pattes arrière pour s'élancer sur Gladiatore. Il n'avait pas put s'en empêcher et savait que la louve esquiverait, mais il l'avait fait et c'était trop tard.

Arès fut surpris d'avoir réussi à avoir la louve. Il sourire, il savait très bien qu'elle l'avait fait exprès. Ils firent un roulé boulé et à peine s'était-il remis sur ses pattes que la louve lui sauta dessus et plaqua pour une seconde fois le grand loup gris. Dans leur chute, Arès ne put retenir un petit grognement, mais une fois au sol le sourire lui revint. Gladiatore planta son magnifique regard orageux dans les yeux de feu du loup. Il était tout simplement magnifique, si il le pouvait il regarderait les yeux d'Amare pendant des heures entières. Elle frotta son museau au sien et lui fit une petit remarque.

C'est vrai que, là, il ne pouvait pas dire le contraire et cela l'amusait. Il rigola et lui fit une léchouille sur le museau.

- Seulement si tu es mienne.

Son sourire taquin réapparut. Le loup gris n'avait jamais froid aux yeux et était même, parfois, très direct, quand il voulais quelque chose il avait pour habitude de tout faire pour l’obtenir. Il regarda Gladiatore de son regard de braise du façon langoureuse. Lui aussi pouvait jouer de son charme et faire les yeux doux!

Arès vit le sourire cruel que la belle Amare portait désormait sur ses lèvres. Il fut intrigué me ne le montra pas. Elle s'était détacher de lui et il en profita pour se relever.

- Hum, je ne sais pas...

Le loup gris fixa Gladiatore qui s'eloignait en lui jetant un regard par dessus son épaule.

- ... tu as de la concurrence, tu sais ?!

Cette déclaration fit mouche et Arès la regardait,figé. On pouvait entrevoir plusieur émotions dans le regard du loup. De l'étonnement, de la tristesse, un peu de colère et il était aussi un peu déçu. Il lança sur un ton sérieux:


-Qui sont-ils?!...

Il pris son habituel sourire malicieux et continu sur un ton plus taquin:

-...Que je les tue les uns après les autres!

Son sourire malicieux se changea bien vite en un sourire cruel et déterminé. C'était se sourire que Arès avait toujours avant ou pendant un combat, un sourire qu'il n'aurait jamais voulu montré à Gladiatore. Mis c'était plus fort que lui. Ce sourire, cette expression... Elle en térifiait plus d'un... Un sourire effrayant, un regard à glacé le sang et une soif de combat et de sang incalculable. Même si ses yeux avait la couleur du feu, qui est pourtant chaud, ils étaient froid comme la glace.

Sa redant compte de tout cela, Arès secoua la tête et pris une expression très neutre tout en fixant Amare.

Le loup regarda Gladiatore qui s'était retourné vers lui en sursautant. Elle était gueule ouverte, comme étonné.

- Tu n'oserais pas ?....

Son ton suppliante ne fit aucun éffet sur Arès, qui était noyé dans une envie de combat pronfond.

-J'me gênerais, tien!

Il regarda Gladiatore avec ses yeux de feu, glacant, et son sourire cruel. La belle louve s'avançait vers lui élégamment avec un air innocent et soumis, qui plaisait particulièrement au loup gris qui avait pris son expression neutre.

- Et, de toute façon, ils sont trop nombreux.

La louve, qui était désormait assez proche, lui murmura alors autre chose:

- Mais, tu sais... Le partage est quelque chose d'important...

Arès la regarda de ses yeux stoïque. Il fit, soudain, un petit sourire en coin. Ah ça le faisait bien rire ça! Gladiatore lui avait dit ça sur un ton moqueur et malicieux, comme se qu'il faisait à leur première recontre. Arès lui repondit en murmurant lui aussi, le sourire en coin de babines, d'un ton malicieux mais aussi légèrement sensuel.

-Oh, mais qu'il soit 10 ou 1000 je les attends, je les prend tous en même temps si ils veulent. Et s'ache que je ne partage jamais mes victoires...

Ce rendant compte de se qu'il venait de dire Arès releva la tête et repris à haute voix, toujours avec son sourire en coin.

-...Ni mes conquêtes!

Il baissa la tête et fixait Amare avec des yeux reflétant une grande cruauté.

Arès regardait Gladiatore intensément, la cruauté dans ses yeux s'attenuait peu à peu. Son regard se faisait désireux, comme si il voulait que Gladiatore céde à son charme.

- Moi, une conquête ?

La louve avait clignoté plusieur fois des yeux et avait bien l'air étonnée. Ca amusait bien le loup gris ça. Il continua à la regarder avec toujours plus d'intensité et de sensualité. Amare s'était assise un peu vexée et avait soupiré:

- Pourquoi ne t’énerves-tu pas ? N'exploses-tu pas ? Tu n'es donc pas jaloux ?

Ce fut au tour d'Arès d'être étonné. Il approcha sa tête de la louve au yeux orageux et brillant, remplie d'innocence, et lui fit un beau sourire en lui soufflant:

- M'énerver? Pourquoi donc?

Il releva la tête et fixa Amare avant de continuer:

- Tu sais je n'est aucune raison d'être jaloux. Parce que le premier loup que je vois te tourner autour... Je le tue.

Il avait dit ces derniers mots, un grand sourire au visage. Il en riait presque. Comme si s'était un jeuxou un divertisement. Ce qui, pour Arès était le cas.

[Oh c'est trop chou >-< xd]

Arès ne vit pas la belle louve le percuter de plein fouet et le faire basculer en arrière. Le loup fut bien surpris et en une seule petite second ils se retrouvairent tous deux l'un sur l'autre.Arès eu une sensation de déjà vu et fit un petit sourire.

Gladiatore bascula à coté de lui et se blottit cotre lui avant de s'endormire. Le loup la regarda et fut assez surpris de la vitesse à l'à quelle Amare s'était endormit. Il fit un beau sourire plein de tendresse et regarda la lune qui brillait au dessus d'eux.

D'un coup le mâle pris un aire bien interrogateur et tourna vivement la tête vers Gladiatore

*Pourquoi c'est toujours moi qui est en dessous*

Certe le loup n'avait pas vraiment forcé car pris de cours par la louve et fatigué, il n'avait pas pu, et pas voulu, réagire. Il rigola et Bascula sur le flanc, du coté de Gladiatore, qu'il entoura de ses pattes musclées et ferma les yeux. Après tout c'était peu être la louve qui était faite pour lui...

[N'est-ce pas ?! xD]

Rompue de sommeil, la louve se réveilla vers la mi-journée. Clignant des yeux devant l’astre solaire, la protectrice évalua les alentours, sans bouger. Procédure établie par ses soins depuis peu, en fait, dès son ascension de grade au sein des Emeraudes.
Ne jamais révéler que l’ont est réveillé avant de jauger les environs. On doit s’attendre à tout. A une brusque attaque, une alerte ou encore à se retrouver au creux des pattes d’un loup. Ce que l’Emeraude ne réalisa pas tout de suite…
Se maudissant intérieurement d’avoir eu le réflexe d’ouvrir les yeux, Gladiatore les referma brusquement. Là, elle eut tout le loisir de se remémorer et de passer en revue le Cimetière et les collines à proximité.
Hier soir, la louve avait cédé et s’était blottie contre Arès. Oui, le beau combattant qu’elle venait à peine de rencontrer. Elle sentit ses pattes sur elle. Musclées et longues, en travers de ses côtes. Ce contact affectueux l’effraya.
La louve n’avait jamais été confrontée à pareille situation. D’habitude, l’Emeraude s’arrangeait pour éviter les prétendants. Il faut croire que la nature du Solitaire niché contre son flanc l’avait intriguée. Au point de violer ses propres règles et sa routine.
L’air frais était le bienvenu, aérant son épaisse fourrure foncée. Car, le soleil, presque à la moitié de son parcours stellaire, tapait fort.
Elargissant ses sens, Gladiatore vérifias qu’aucun quidam se trouvait aux alentours. Puis, déduisant que non se concentra sur la respiration de celui qui avait partagé sa nuit. Constante, la louve déduisit qu’il était assoupi. Entreprenant de s’extirper de son étreinte sans le réveiller et silencieusement, l’Emeraude commença à gigoter.
La louve avait l’intention de partir. Prendre la fuite. Comme ces pitoyables charognards l’avaient fait lors de cette guerre qui avait opposé Emeraudes et Solitaires. Mais, là, il n’était point question de combats. Juste d’un amour naissant.
Ce que la louve craignait étaient ces sentiments complexes, inconnus et nouveaux qui emplirent sa cage thoracique, lorsque Gladiatore posait les yeux sur Arès. Ce dernier, bien endormi, avait l’air innocent et songeur d’un louveteau.
Un instant interloquée, fixant de son regard ombrageux ce loup, la protectrice décida de continuer ce qu’elle avait débuté. Se tortillant, la sombre louve pria un quelconque dieu pour qu’Arès ne se réveille pas maintenant.

Arès s'était assoupit juste après cette dernière penser et dormait, désormais, d'un doux sommeil. Le soleil tapait maintenant sur son pelage gris et épais, une agréable brise souflait sur son visage, ce qui lui procurait un peu de fraicheur.

Le loup était au beau milieu d'un rêve très plaisant à son gout. Dans son rêve, ses crocs était refermés sur une nuque orné de poils d'un blanc pur, souillé par le sang qui se dégagait de sa plait. Le loup gigotait entre ses pattes pour s'extirper et Arès relachait son emprise le laissant doucement glisser entre ses pattes.

(la réalité-->)
Arès tendit une patte, toujours endormit, sentant que quelque chose se défilait entre. Il sortie sa langue rose et se lècha la babine gauche avant de doucement refermer sa puissante machoire. Il tendit un peu plus la patte et un petit gémissement, semblable à celui d'un petit louveteau en paine, sortie de sa gueule.

- T'enva pas...

Le loup l'avit dit d'un ton innocent, presque triste. Bien sur, il dormait toujours et avait parler pendant son sommeil. Il rabatit sa tête contre son torse, les oreilles légèrement en arrière.