Course poursuite, où, aucun des deux ne tient à perdre l'autre

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Rappel du premier message :

Gladiatore courait. Son sang battait à ses tempes, son pouls accélérait comme jamais. Son coeur, lu,i était complètement affolé.

Le perdrais-je ?

Cela faisait maintenant plusieurs heures que la louve galopait, maintenant. Mais, bien qu'elle soit essoufflée et que ses muscles la brûlent, la protectrice refusait de se stopper. La louve sombre rattraperait, à tout prix, le loup. Gladiatore ne le laisserait pas s'en aller comme ça.

Et dire que j'ai été assez bête de lui demander de partir

Alors elle courait, plus loin. Plus vite. Elle avait traversé les terres Rubis pour le pourchasser. Gladiatore n'était pas du genre a transgrecer les règles. Pénétrer dans le territoire d'une meute qui n'était pas la sienne... L'Emeraude se répugnait à faire ceci. Et, pourtant, elle n'avaitpas hésité une seconde à le faire, cette fois.
Enfin, elle avait vu le territoire Rubis finir. Et avait débarqué, telle une furie, dans le Cimetière.
C'est là que Gladiatore pensait le trouver. Contente de ne pas avoir parcouru tout ceci pour mettre plus de distance entre eux deux, la louve découvrit, avec soulagement, qu'Arès se tenait sur une petite bute, juste avant les premières tombes.
S'approchant en soufflant comme un buffle, elle s'affala à quelques mètres de lui :

- Dis-donc, elle souffla et reprit son souffle, tu cours vachement vite!

L'Emeraude avait lancé ça pour détendre l'atmosphère. Elle le regardait, des étoiles dans ses yeux.
L'orage avait fait place à une nuit étoilée...

(Dans son rêve)

Arès voyait une louve s'éloigner dans une lumière blanche et ébloissante tandis que le loup blanc s'arachait de son emprise. Il la regardait s'éloigner, inpuissant. Il sentit une lèche sur sa joue et une larme coula à sa suite.

(Réalité)

Arès se redressa brutalement et regarda autour de lui. Ce n'était qu'un rêve, heureusement. Il regarda Gladiatore d'un air étonné. Sa respiration était rapide et son coeur battait vite. Il n'avait quand même pas fait un cauchmar, bizarre... Il se toucha la joue de sa patte et sentit la larme qui avait coulé sur sa joue. Le regard replie d'étonnement il regarda de nouveau Gladiatore. Il se releva, se secoua et fit un sourire amical à la louve.

- Bien dormis?

Il s'étira et regarda le soleil qui l'éblouit. Il secoua la tête et fit un petit rire. Il regarda autour de lui et reposa ses yeux de feu dans ceux de Amare. Il leva la tête et en regardant le ciel:

- On a dormit longtemps...

Toujours le nez en l'air il regarda Amare du coin de l'oeil. Il rigola et pris un air un peu plus serieux.

-tu comptait allez quelque part?

Il fit un petit air de chien battu, histoire de faire craquer un peu la belle Gladiatore.

Invité

Elle savait qu'elle aurait dû se retenir. S'en aller. Loin. Aussi, lorsque la louve sentit Arès remuer et émerger de son sommeil, elle se maudit.

Bien sûr ! Il faut que tu en fasses toujours à ta tête !

L'Emeraude savait qu'elle ne pouvait le quitter s'il était réveillé : le Solitaire serait blessé, et, à cette vue, elle ne pourrait que rester à ses côtés.
Étonnée, Gladiatore remarqua une larme couler sur la joue d'Arès.

Mais, de quoi pouvait-il bien rêver ?!

Du moins, elle supposait que ceci était dû au rêve dans lequel semblait se prélasser le mâle. Se relevant brusquement, il lui sourit :

- Bien dormi ?

La louve allait répondre que non, elle n'avait pas bien dormi. Que cela avait été une des pires nuits qu'elle avait put passer. Qu'elle ne voudrait plus jamais la revivre ni en entendre parler. Mais, cela aurait été un mensonge.
Et puis, il ne la laissa pas répondre. Arès s'étira élégamment. La louve détourna les yeux, car, cette mettait le Solitaire musclé bien en valeur. Feignant de s'intéresser au Cimetière non loin, la protectrice ne le regarda de nouveau que lorsqu'il reprit :

- On a dormi longtemps...

Un sourire ornait son regard de feu. Un rire filtra de sa gueule lorsqu'il releva la truffe en l'air. Coulant un regard vers Gladiatore, Arès reprit son sérieux et demanda :

- Tu comptais aller quelque part ?

Son air de loup battu suivi. La louve s'y était bien attendue... Et s'était armée. L'attitude n'eu aucun effet sur elle. Extérieurement, du moins.
Fixant un instant le Solitaire, la louve finit par déclarer :

- Oui, j'en avais l'intention.

Puis, ne se sentant plus le courage d'attendre, demanda brusquement :

- Non mais tu sais au moins ce que nous avons fait ?! Aurais-tu seulement la conscience de ce que je ressens pour toi ...

Se ravisant vers la fin, Gladiatore baissa le volume, sachant qu'elle en avait trop dit. Néanmoins, la louve lança un regard de défi au mâle. Se grandissant, l'Emeraude ne passait plus pour l'innocente et fragile louve. Non. Elle était protectrice Emeraude. Et pas qu'un peu... La tête haute et fière, elle défiait ouvertement Arès de rire ou d'avoir une réaction déplacée.

- Oui, j'en avais l'intention.

Après avoir entendu ça Arès dressa ses oreilles touffu et se redressa, reprenant son sérieux. Cette déclaration avait fait l'effet d'un coup de couteau dans le coeur, mais il ne laissa rien paraître. Gladiatore sous-entendait qu'elle voulait mettre un terme à cette aventure, à cette histoire qui venait à peine de commencé. Il avait mal, il n'avait ressentit cette sensation qu'une seul fois et c'était juré de ne jamais la laisser envahir de nouveau son coeur. Il se barricada et se renferma sur lui même, ne laissant plus passer la moindre émotion. Tout ça c'était trop beau pour être vrai. Sa première rencontre. Il ne croyait plus en l'amour depuis un moment et c'était bêtement laisser prendre au jeu de se poison que pourtant tant de personne aimait. Tous ces gens était bien ignorant. En se laissant prendre au jeu de l'amour ils se détruisaient tous petit à petit sans le savoir. Mais Arès devait bien avouer que avec Amare, ce n'était pas un désagréable, c'était même quelque chose de plutôt agréable.

- Non mais tu sais au moins ce que nous avons fait ?! Aurais-tu seulement la conscience de ce que je ressens pour toi ...

Son air de défi et de fierté ne plaisait pas à Arès, surtout pas venant d'elle. Arès se grandit à son tour et la regarda d'un oeil impassible. Tous ça sa ne faisait qu'enfoncé le couteau dans la plais et Arès n'aimait pas du tout ça. Su un ton très neutre il lui répondis, calmement, sans rien laisser paraître de sa douleur intérieure.

- Nous avons simplement dormit. Où est le mal?

Il laissa traîner un moment de silence avant de répondre à son autre déclaration.

- Mais je t'en pris éclaire ma lanterne...

Arès appréhendait beaucoup la réponse de la louve et n'avait pas vraiment envie de l'entendre de peur d'être plus blessé encore. Il baissa la tête.

*Finalement, ce n'est peut-être pas la louve faite pour toi. Peut-être que la louve qui te correspond le mieux c'est une louve qui à le même caractère que l'autre... Une que tu pourra protéger et qui ne te tiendra pas tête. Tu aime être le plus fort et rassurer une jeune louve avec ta carrure musclée et élancée. Oui ça tu adore ça. Mais sa ne te dérangerait pas de faire une exception. Juste pour la belle louve qui était devant toi. Même si ça risque de ne pas marcher. Et tu en à la preuve en ce moment même...*

Il inspira fort et releva la tête vers la louve s’arment contre toute réponse déplaisent. Protègent psychologiquement son coeur avec tout les protections possible et imaginable. Le protègent encore plus que d'habitude. Il attendit la réponse de la belle louve.

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- Nous avons simplement dormit. Où est le mal? Mais je t'en pris éclaire ma lanterne...

Il commençait à l'agacée... A faire l'idiot qui ne comprenait pas. En plus, il avait pris son expression neutre. Qui confirma la crainte de Gladiatore.

S'en ficherait-il donc ?

Elle se torturait avec ses sentiments ?! Ceux dont elle s'en fichait éperdument auparavant ? La protectrice elle-même trouvait cela étrange. mais, elle passa. Se concentrant sur Arès, Gladiatore essaya, en vain, de trouver un sentiment quel qu'il soit. Même dans le regard du Solitaire, rien ne perçait. Pas même de la colère. Que se passait-il ? La louve sombre décida de répondre à sa question. Cherchant les bons mots, elle déclara sans avoir perdu son air de défi mais s'était dépouillée de cette fierté :

- Tu crois franchement que je serai restée si je ne ressentais rien pour toi ?!

Son ton était empli de colère. Colère qu'elle décida d’atténuer avant de reprendre :

- Je... Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas comment réagir face à ça.

La louve appuya bien le ça. Elle était maintenant dépassée et perdue. Ses oreilles tombantes et sa tête baissée témoignaient de sa détresse.

Pourquoi me fait-il ça ?!

Gladiatore tenait fautif Arès. Ce loup avait fait ressortir des choses inconnues en elle. Qu'elle qualifiait de... Aucun mot ne pouvait parvenir à décrire ceci. Le dégoût ? Non, pas autant mais presque. La protectrice savait que beaucoup de loups croyaient en "l'âme soeur". Terme qu'elle n'avait jamais eu à employer dans son vocabulaire... Ni même un " je t'aime". Gladiatore n'avait pas été élevée de cette façon. Chez elle, c'était les actes qui comptaient. Seuls eux. Et, les sentiments étaient bafoués et réduits à néant. Si bien que, l'amour, Gladiatore ne le connaissait que sous une forme. Celle des combats. Enfin, l'avait connu. Car, la louve réalisait maintenant qu'elle commençait à s'enticher d'un certain Solitaire.

Après avoir bien réfléchi, la louve décida de se confier. Chose qui ne lui correspondait pas.

- Je ne sais pas... Ce que c'est que ce tourbillon qui m'emporte lorsque tu poses ton regard sur moi. Je ne sais pas ce que veut dire mon coeur lorsqu'il s'emballe lorsque je ressens ton odeur. Je ne sais rien.

Elle avait relevé la tête en direction du mâle. La colère et la détresse se mêlaient dans son regard qui prenait vraiment la forme d'un orage, maintenant. Puis, sans crier gare, une larme coula. Sûrement la première depuis longtemps.

Arès restait impassible, préparer à la réponse de la louve. Il la regardait, laissant aucune émotions traverser ses yeux flamboyant. Il est or de question qu'elle parte comme ça, Arès ne voulait pas. La laisser filer comme ça n'était pas son genre, il l'en empêcherait coûte que coûte, par la force si nécessaire. Mais d'un autre côté il ne pouvait pas l’empêcher de partir, Arès en était bien conscient.

- Tu crois franchement que je serai restée si je ne ressentais rien pour toi ?!

Son ton coléreux fit baisser la tête du loup gris. Il regardait toujours la louve et continu d'écouté Gladiatore qui avait baissé le ton.

- Je... Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas comment réagir face à ça.

Arès releva la tête, son air neutre c'était atténué et il regardait la louve, une lueur de tristesse dans les yeux. Il restait silencieux, sans dire un mot, la fixant encore et toujours, il ne la lâchait pas du regard. Peut-être par crainte qu'elle s'en aille. Il venait de se rencontrer la veille et ressentait déjà des sentiments pour elle.

*Impossible, pas si vite.*

Arès ne croyait pas aux coups de foudre, n'y aux âme-soeurs. Il avait même perdu fois en l'amour. Un loup comme lui, un vagabond, un chien galeux qui erre sans bute sur des territoires hostiles sans craindre la mort ne mérite pas l'amour d'un quelconque être. Un loup assoiffé de sang et de combat ne devrait pas avoir l'amour d'une si belle créature, qu'elle face partie d'une meute ou non. Est-ce vraiment raisonnable? C'est bien trop dangereux de rester avec lui et il ne voulait pas qu'il arrive quoi que se soit à Gladiatore, même si elle sait se défendre, si il lui arrivait qu'elle que chose par sa faute il ne se le pardonnerait jamais. Peut-être qu'il ferait mieux de disparaître de sa vie, faire comme si leur rencontre n'avait jamais eu lieu. Ça la protégerait sans doute mieux.

*Non!*

Il s’extirpa de ses penser et se concentra sur la louve qui allait apparemment parler.

- Je ne sais pas... Ce que c'est que ce tourbillon qui m'emporte lorsque tu poses ton regard sur moi. Je ne sais pas ce que veut dire mon coeur lorsqu'il s'emballe lorsque je ressens ton odeur. Je ne sais rien.

La louve releva la tête et Arès vit bien la colère et la détresse de la louve. Il la regarda, la tristesse était toujours là, on le voyait bien dans son regard de feu. Il ne put que baisser la tête, pour se protéger, pour ne pas que Amare voie cette tristesse. Il se repris un peu et releva la tête, et à se moment la une larme coula sur la joue de Gladiatore. Il se leva et partie dans sa direction, rapidement. Il ne pouvait pas s'en empêcher et il ne voulait pas s'en empêcher. Il lui déposa une lèche furtive sur le museau et se colla à elle, passant une patte sur sa nuque. Il baisa la tête et ferma les yeux. Il essayait tant bien que mal à contenir ses larmes, il ne pouvait pas fondre en larme devant elle, impossible, inimaginable, même si il voulait le faire au fond de lui mais le loup gris avait sa fierté. Or de question de la briser à cause de stupides larmes.

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Arès s'était approché. Avait posé sa patte sur la nuque de la louve et avait fermé les yeux. L'amour, ou l'amitié, qui émanait du Solitaire dégoûtait la protectrice d'elle-même.

Je ne mérite pas l'attention qu'il me porte... Je n'en mérite aucune d'ailleurs!

Gladiatore bouillonnait intérieurement. C'était injuste ! Elle portait des petits qui n'avaient pas été souhaités. La louve n'avait même pas connu le géniteur de sa future progéniture. Elle n'avait pas eu de mot à dire : le Rubis s'était appropriée l'Emeraude. Purement et simplement. Il l'avait mise portante, et, il comptait à présent sur la louve pour lui livrer les petits dès leur naissance en bonne et due forme. Répugnant. Si ce stupide mâle pensait que Gladiatore se soumettrait à ce traitement... C'est qu'il ne savait absolument pas qui était la protectrice. Quelles idées elle défendait, A quoi elle avait été formée depuis petite... C'est ce qui dérangeait le plus l'Emeraude : le loup s'était approprié son corps. Ils ne se connaissaient même pas. C'était tout bonnement répugnant !

Autant de dégoût pour elle-même... Même si la louve savait pertinemment qu'elle n'y était pour rien. Ce Rubis lui avait volé une part d'elle-même. Emportée par le gouffre qu'il avait laissé derrière lui, dans son sillage. Gladiatore observa un instant Arès. Lui, fermant toujours les yeux, semblait perturbé. Ou déchiré. Oui, ce terme convenait mieux. Tout son être semblait prendre une grande décision... La quelle ? Gladiatore n'attendit pas pour le savoir. La louve se dégagea de la chaude étreinte du mâle.

- Tu... Je ne peux pas. Ce serait te trahir. Et, tu m'es déjà trop précieux pour ça.

La protectrice avait pris de la distance avec le Soliatire. Encore. A la grande désapprobation de ses hormones... Cherchant son regard, elle attendait une réponse.

Arès serait Gladiatore contre lui. Tout se chamboulait dans sa tête et il détestait ça. Lui qui c'était promis de ne plus jamais éprouver ce genre de chose. Le loup avait toujours les yeux fermés. Son cœur lui faisait mal, ça aussi il c'était juré de ne plus jamais le ressentir. Il ouvrit les yeux et voulu s'éloigner un peu de Gladiatore mais celle-ci le pris de vitesse. Elle se déroba, encore, de son contacte.

- Tu... Je ne peux pas. Ce serait te trahir. Et, tu m'es déjà trop précieux pour ça.

Arès leva la tête vers le ciel en fermant les yeux et soupira. Et voila ou ça le menait toujours, ce genre de chose. Dans tout les cas il fini déçus. Il baissa la tête et rouvrit les yeux. Il regarda le sol mais à aucun moment il ne croisait les yeux de la louve. Le trahir disait-elle. Ça lui était égal qu'on le trahisse ou pas. De toute façon, tout le monde le trahissait, alors il avait l'habitude. Il regarda à côté de lui et scruta une tombe située non loin de lui. Cette tombe lui rappelait des souvenirs. Il regarda ensuite tout autour de lui, toujours en esquivant le regard de la louve et vit toute ses tombes autour de lui. Il ramena son regard à ses pattes. "Trop précieux", c'est mots, personne ne les avait jamais prononcer pour lui. Et il ne les aimait pas. Il ne croyait pas en ces mots. Pourquoi? Dieux seul le sait. On ne peu pas savoir se que pense vraiment Arès, même lui ne sait pas vraiment se qui se passe dans sa tête. C'est d'ailleurs l'une des raisonne qui l'ont poussées à faire cavalier seul. Il fit un sourire en coin et releva la tête, plantant son regard de feu dans ceux de Gladiatore. Il lui fit un sourire amical et hocha négativement la tête.

- Tu n'as pas à te justifier. C'est de ma faute, je suis arrivé comme ça, sans prévenir alors que tu dois surement être prise.

Il lui fit un grand sourire, même si au fond de lui il avait mal. Il se leva et se dressa bien droit sur ses pattes.

- Je suis désolé de t'avoir embêtée Amare. Je suppose que si nous continuons à nous voir, tu auras des problèmes et je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.

Il baissa la tête et hésita quelque minutes, il fit demi-tour et au bout de trois pas s’arrêta de nouveau. Etait-il bien sur de le vouloir? Voulait-il vraiment la quitter et partir comme hier? Voulait-il vraiment disparaitre de sa vie? Il ne le voulait pas vraiment non. En tout cas même si il disparaissait de sa vie, Gladiatore elle ne pourra jamais disparaitre de sa mémoire, et sa il le savait d'avance. Il baissa la tête et resta figé un moment, incapable de bouger, les yeux fermés très fort.

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Elle s'en voulait. Ce n'était pas la faute du mâle. Simplement un coup du sort. Le Solitaire n'y pouvait rien. Un sale coup du sort. Rien que d'y songer, cela mettait à Gladiatore la nausée. La protectrice n'était pas à l'aise avec les sentiments. Plutôt du genre robot, elle n'avait pas encore été confrontée à de pareilles décisions.

Arès se leva et partit. Mais, avant de quitter le Cimetière, le mâle se stoppa. Tantôt de l'espoir tantôt de la déception se lisait dans le regard de l'Emeraude. Cette dernière avait tant voulu que le Solitaire reste à ses côtés, mais, elle souhaitait cogiter seule. La laisser seule ruminer des pensées noires. Seule pour réfléchir à son futur. Assise, Gladiatore attendait que le mâle reprenne sa marche pour s'éloigner à son tour. Une minute passa, mais Arès n'avait, apparemment, toujours aucune envie de s'éloigner. Pourquoi ? La protectrice préféra ne pas y songer. La culpabilité lui pesait. lourd, très lourd. Mais pourquoi coupable? Elle n'avait rien demandé. Aucun besoin, donc, d'en rajouter une couche. Gladiatore plissa les yeux, tentant d'analyser, imaginer ce qu'il se tramait dans la tête du loup. Ce qui était en total désaccord avec ce qu'elle venait de décider...

Ce loup me rend dingue

Secouant la tête, avec l'intention de remettre ses idées en place, l'Emeraude se leva. Fixant le Solitaire de manière distante, elle décida :

- Si tu ne t'en vas pas, c'est moi qui partirai.

Sur ces mots, la louve sombre se détourna du mâle. S'en aller. Loin. Loin de lui. Et de l'amer sentiment de trahison qui lui brûlait le coeur. Mais, qui, lui resterait présent.

[RP terminé !]

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