Caractère

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Certains me disent renfermé, inexpressif, froid, distant et snob. Qu'importe l'avis des autres, au final... Moi, je me dis simplement mystérieux.
Je ne suis pas un grand causeur, non plus. Bien que j'adore riposter et avoir le mot de la fin. Pourtant, je préfère de loin agir. Agir, ce que j'ai dû faire petit. Ce que je fais de mieux, finalement.

Je fais partie des Emeraudes. Et oui, on n'échappe pas aux traditions ! Meute ancestrale, dont chacun de mes aïeux revendiquaient son appartenance, avec fierté. A croire que, moi, anomalie génétique quelconque, ne suis qu'un louveteau ramassé à l'arrache, en aucun cas bercé par le fait d'appartenir à une des meutes les plus... Craintes ? De Wolf Temporale. Avec, à présent, la plus mauvaise des réputations, aussi. Mais, c'est encore autre chose, ça.
Dans mon propre clan, je ne me sens pas à ma place. Décalé, déplacé, défectueux, aussi. Défectueux pourquoi ? Je n'aspire pas aux mêmes ambitions que mon frère. Ni aux mêmes ambitions que mes parent, du moins, en devinant ce qu'elles étaient. Du moins, je suis le seul, en y songeant, à vouloir me tirer de là. De cette meute. De ces loups stratèges, intelligents. Moi, je ne suis leur égal qu'en combat. Ou, peut-être même que je les dépasse, tiens ! Mais, pourtant, je reste à l'écart. Ecart, qui, s'est accentué d'année en année. Pour finir par être un ravin, nous séparant, la meute et moi. Le seul Emeraude dont je veux bien, c'est mon frère. Helgrind.

Lui et moi c'est... Tout ce qui me tient à coeur. Et, aussi mon seul point d'encrage chez les Emeraudes. Le seul pour qui, j'ai fais tout ça. Depuis le début, en fait. Helgrind, c'est pas mon jumeau. C'est bien plus. Serait-ce notre triste histoire, qui aurait rendu de tels liens possibles ? Notre début de vie des plus difficiles ? Qui sait ? Pas moi. Et, je n'en cherche pas vraiment la cause. L'important, c'est qu'il soit là. Sain et sauf. Oui, nous sommes nés, entourés d'autres loups. Pourtant, notre mère, après avoir finit d'enfanter mon frère, a succombé à la fatigue de l'accouchement et ses douleurs. Triste fin.
Quant à notre père, ce sont les combats qui l'ont emportés, loin de nous. Je crois bien que c'était peu après la mort de notre mère. Mais enfin. A la charge d'une Nourrice, Helgrind et moi furent éduquer convenablement. Pour terminer, tous deux, Gardiens. Bien que nous avions une Nourrice, cette dernière ne passait pas tout son temps avec nous. Ce qui nous permit de développer tout deux notre sens de la débrouillardise.

Je ne me mêle que rarement aux autres, ce qui, explique pourquoi peu de loups de mon clan ne me connaissent. Ou, aient conscience de mon existence. Et pourtant, cinq ans déjà que je foule les terres Vertes. Cinq ans de trop, si vous voulez mon avis. Cinq ans à me tenir à carreaux, dans le moule familial. Mais, pas de bol pour mes ancêtres, j'ai plutôt l'esprit rebelle, moi. Je pense me libérer tout soudain de ce moule...

La gent féminine ? Ben.........
Ouais, là, vous me posez une colle ! Non, à cinq ans, j'ai toujours pas trouvé de louve. Faut dire, elles sont quand même spéciales. Qui ose prétendre le contraire ? Non mais soyons sérieux. Ces femelles sont : lunatiques, manipulatrices, aguicheuses, bon je dois l'avouer aussi charmantes. Néanmoins, prenez garde ! Ce sont simplement des démons, sous des apparences communes et attirantes. Voici mon point de vue les concernant. Après, je peux bien changer d'avis. Trouverai-je l'exception qui confirmerait a règle ?

En parlant de mon esprit rebelle, oui, je tiens toujours à faire ce que bon me semble. C'est, d'une part, pourquoi je n'ai pas suivi Tarek au combat. Je garde mes distances par rapport aux autres loups, particulièrement mes Alphas, en fait, pour éviter à recevoir des ordres. Ce qui reviendrait à être autant une mauvaise chose pour eux que pour moi.
Pour eux, je risquerais de répondre de manière peu diplomate. Pour moi, je mettrais, ainsi, ma vie en danger.

Vous devez vous demander pourquoi je ne suis donc pas Solitaire ? Parce que je ne suis justement pas seul. Tout revient donc à Helgrind. Oui, en fait, c'est lui, ma vie. Lui seul a encore réveillé en moi un instinct protecteur. Le vrai. Cela va au-delà des liens du sang, plus profond. Plus ancré.
Pour lui, je suis prêt à me mettre dans n'importe quelle situation. Je l'ai eu fait, déjà, par le passé.

Oui, je suis peut-être bien accroc à mon frérot...

Physique

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Grand et baraqué. Voilà ma base. Pour partir dans les détails : un poitrail puissant et large, des pattes musclées, tout comme mes cuisses. Des yeux jaune clair, différant totalement de ceux de mon frère. Mon pelage, épais et chaud, me sert lors des hivers ressentis. Tandis que, l'été, muant facilement, je perds facilement du volume pour passer en "tenue d'été". Pratique, quoi. Ma fourrure, brun foncé sur le haut de mon corps, et, commence à s'éclaircir en descendant. Jusqu'au blanc. J'ai deux pommettes blanches, ainsi que l'intérieur de mes oreilles. Ma queue, bien proportionnée, est uniquement beige et brune foncée. Cette dernière, longue, me permet d'assurer un équilibre quasi parfait. Tout en moi évoque la puissance. On me l'a souvent répété pour que j'en prenne moi-même conscience. Mon air stoïque, affiché constamment, est à peu près la seule expression dont je suis capable. Parfois, je dis bien parfois, vous me verrez relever les coins de mon museau. Cette grimace, qui, en fait, devrait ressembler à un sourire, signifiera certainement que je me moque de vous.

Gardien de profession, je suis aussi à l'aise en endurance qu'au combat. J'aurais bien put me proposer comme protecteur, mais, je supposais que cela allait plus m'apporter d'ennuis qu'autre chose...

Histoire

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Je suis né d'une portée de deux louveteaux. Il y a de cela 5 ans. Un bail, n'est-ce pas ? Mais, ma vie, se résume presque à dix lignes. C'est finalement court, quand on y pense.

Ma mère. Morte dès qu'elle nous a mis au monde, Helgrind et moi. Affaiblie et meurtrie par la mise bas, je suppose. Nous n'avons jamais eu l'occasion d'en parler avec mon père.
Père, qui, est mort peu après. S'étant engagé dans un combat ardu, il y perdit la vie. Laissant deux orphelins.

Ces derniers, mon frère et moi-même, devinrent grands. On leur ertira leur Nourrice attitrée, et, les laissai vivre leur vie. Ils décidèrent de rester chez les Emeraudes. L'un, suivant les souhaits de l'autre. Le premier, c'est moi. Simple mouton, suiveur ou encore trop stupide pour penser à ses propres désirs ? Non. Simplement protecteur. Et soucieux du sort d'un autre que lui.
Quatre ans passés dans la meute que l'on souhaite tout simplement quitter ? C'est long. Très long. Ô combien ce loup avait souhaité se tirer. Ne se sentant nullement à sa place...

A présent, il est à deux pattes de se décider. Tout lâcher et, faire ce qui lui plaît. Mais, ceci reste un choix difficile. Car, au sein des Emeraudes, se trouve son point d'ancrage. Sa dernière famille. Son frère.