Caractère

Insane ? C'est ce genre de loup un peu... Chiant. Toujours à taquiner les autres. Il aime bien la compagnie et se fait rapidement des amis, en théorie. Il n'aime pas les bagarres et encore les sadiques. Superficiels. Cela passe bien au-dessus de la tête du clair. Mais si vous le provoquez, il répondra. Peut-être pas physiquement, mais verbalement ça oui. On a du mal à cerner ce qu'il pense, car il n'exprime jamais ses émotions, juste ses avis et ses opinions. Il ne pleure ja-mais. Question de principe. Il ne veut pas avoir l'air d'être une tapette. Ensuite on peut rajouter à cela que môsieur aime bien de temps en temps aller voir la gente féminine. Les louves qu'il préfère ? Celle qui se veule être des princesses ! Il trouve ça à pleurer de rire tellement c'est pathétique et facile de les mettre dans tous leurs états. Seulement, il en a un peu peur aussi, car il apprécie tout particulièrement ces filles. Pour lui, l'amour le priverait de sa liberté. Oh oui, car Dieu sait que 'Sane tient à sa liberté ! Même si on peut dire qu'être seul, c'est triste, la vie de solitaire ça lui convient parfaitement. De toutes manières, il n'aime pas franchement les meutes. Vivre au crochet des autres, recevoir des ordres, diriger des gens, vivre en communauté... Non, c'est son truc. Cela dit il respecte les choix de chacun, après tout c'est leur vie, ils en font ce qu'ils veulent, il s'en contre fiche. Si vous êtes une belle louve qu'il apprécie tout particulièrement, vous verrez son côté pervers et doux. Tout dépendra de vous. Il n'est pas encore fait pour un être un père en revanche, ne vous bercez pas de douces illusions. En revanche il ferait le parfait compagnon dont vous rêviez. Pour chacune il s'adapte, mais arrivera-t-il à tomber vraiment amoureux et ouvrira-t-il alors les yeux ? Ca c'est à vous de le faire.

Physique

Insane c'est un loup blanc de la tête aux pattes. On le confond donc avec la neige en hiver et dans toutes les autres saisons, c'est pas facile de ne pas se faire remarquer. En plus de ça, il prend grand soin de ses poils ce qui fait qu'ils sont toujours d'une brillance à couper le souffle. Avec une fourrure fournie et douillette il peut sembler imposant, mais en réalité, à part ses gros muscles, il est très maigre. Il s'épuise donc rapidement, mais sur les combats de courtes durées, il brille. Pour les courses aussi, il a une grande vitesse, mais l'endurance et à revoir. Sa queue est longue et assez touffue, à un point qu'on a l'impression qu'elle se prend pour une serpillière. Il a un grand museau fin qui attrape le rhume s'il n'est pas enfoncé les épais poils. Des yeux d'un bleu océan déconcertant qui vous hypnotisent sur place si vous le fixez. Des griffes et des crocs affûtés et conçus pour tuer et déchiqueter. Une silhouette massive, mais pas vraiment finalement. Des oreilles assez grandes qui entendent tout et n'importe quoi. Des pattes de taille normale. Voilà qui résume bien le physique du beau mâle. Autant dire qu'avec ces atouts, il est simple de charmer les filles...

Histoire

Tu ne trouvais pas ça cruel, il y a quelques temps, de raconter ton passé. Ca t'amusait et tu y prenais beaucoup de plaisir. Se remémorer les vieux combats, la misère dans laquelle on vivait, l'état dans lequel tu étais confiné.

Il y a de cela 2 ans & demi, on t'a arraché à ta mère, à ton père, à ta soeur qui était presque morte à cause d'une maladie, mais heureusement ton jumeau il était bien là. Les humains sont arrivés, armés jusqu'aux dents avec le même regard dédaigneux sur la petite troupe. Tu as beau y repenser, il n'y a eu que deux coups de feu. Tu n'as rien pu faire. En 3 secondes tu étais neutraliser tout comme ton frère. Le reste de ta famille ? Tu ne sais pas s'ils sont en vie ou non. Dans une négligence totale, on t'a jeté dans un camion, seul contre le métal froid et l'eau qui se reconstituait à nouveau en glace autour de tes poils. Le voyage aura duré 3 jours. Sans eau ni nourriture. Au fur et à mesure, on a commencé à vous entasser les uns sur les autres. Nombreux sont morts. Toi, casé dans un coin, regardant vaguement par la seule petite fente avec vue sur l'extérieur, tu ne disais rien. Il y avait les brailleurs, ceux qui partaient les plus vites. Tu aurais bien voulu leur dire qu'ils ne faisaient que réduire le peu de vie en vous, tu aurais pu. Seulement ton instinct te disait de ne pas t'en mêler. La seule chose qui te préoccupait c'était ton jumeau, ton tant aimé jumeau. A la fin, il ne restait plus q'une vingtaine dans ton fourgon qui se retenaient à leur misérable existence. Il y a eu des ricanements, puis des pas et des plaintes venant des loupiots vers la sortie. Ils sont venus te voir. On regardait ton air absent et là, ils n'ont plus souri. Ton regard froid et empli de haine les a scotché sur place. Un blond les a basculés et t'as pris en mode sac à patate. " Celui là, il est bon pour la zone 'ECE A.'... " Tu ne savais pas de quoi il parlait, en revanche quand tu as reçu les soins et la batterie de test, tu t'es douté de quelque chose. Il était clair & net que si vous aviez été traité comme ça, on vous remettait sur pieds juste pour vous remettre plus tard dans un piteux état. En d'autres termes, on allait vous user, vous raccommoder, pour une tâche ingrate que les humanoïdes ne ne voulaient pas accomplir.

Le lendemain matin, tu avais retrouvé un peu la pêche. Assez pour te rendre compte que ton frérot n'était pas loin. A nouveau placé enfermés, mais cette fois-ci dans des larges et spacieuses cages en fer coupant, tu pouvais analyser tes congénères, tes nouveaux compagnons. Tous ou presque avaient la même rage mystique que tu ressentais. Une boule chaude s'est blottie contre toi et tu as aperçu ton jumeau, blessé de la tête aux pattes, mais s'accrochant à ce souffle, irrégulier mais indispensable ! Le sur lendemain, après avoir mangé un peu tu n'as toujours pas voulu parler aux autres. Ton attention toute entière était sur ton frère avec qui tu étais aux petits soins. Seulement après une semaine à vivre ainsi, il a bien fallu qu'il se passe quelque chose, alors on va a emmené dans des grands ronds de terre, par deux. Vous ne pouviez vous échapper. C'est là que tu as compris. Des gens se faufilaient dans les tribunes pour voir deux petits et minuscules louveteaux s'affronter. Le sang des précédents et les touffes de poils ornaient déjà le sol. Tu as longuement regardé le petit en face de toi. Il a grogné, tu n'as rien fait, il a foncé sur toi, tu t'es accroupi, il s'est complètement manger le mur. Dans votre état, c'était déjà grave comme action. Tu t'es retourné. T'es approché et a chuchoté. " Dans la vie il y a deux grandes règles, être à la hauteur, ou ne pas être à la hauteur. " Sur ce, et sans ménagement, tu l'as achevé. Une pointe de regret pour cette mort inutile. Des gens t'ont engueulé, comme quoi il ne fallait pas le tuer, juste le mettre K.O. Mais la mort était mieux pour ce pauvre gosse. Les billets verts ont volé et tu es à nouveau rentré voir ton frère. Lui aussi il se débrouillait bien. Il faut dire que c'était assez simple contre des pauvres gamins désorientés. Voilà à quoi s'est résumé votre quotidien pendant un an. Pour le moment vous n'affrontiez que des mâles peu expérimentés, mais plus vous montiez sur la pyramide, plus c'était dur.


Oui avant ça t'aurait été égal de raconter ou non cette histoire aux loups.


C'était en été, toi et ton frère jusqu'à maintenant aviez eu des coups durs ou pas, mais pour l'instant vous ne vous étiez pas affrontés. Seulement, il y a eu ce jour fatidique. On vous a fait sortir en même temps et tu as gémi. Les gens ont été surpris de voir le caïd que tu étais perdre son sang froid et se rebeller aussi violemment contre ton 'entraîneur'. Ton frère n'a rien fait. Si ce n'est regarder devant lui l'air totalement déconnecter de la réalité. Après des heures de lutte acharnée, on a réussi à vous faire rentrer tout le deux dans le grand rond surnommé, la porte vers les enfers. Personne ne savait ce qui se passait après que vous ayez été battu. Vous tuez-on ? Mystère. Tu ne voulais pas combattre, mais après les décharges électriques que vous aviez reçu, ce n'était plus pareil. En une fraction de seconde, pendant que ton frère gémissait sous un nouveau coup de bâton, tu t'es projeté et a placé ton coup entre ses crocs ayant un sourire, un rictus puis un début de malaise. Il a resserré et n'a compris qu'au goût du sang qui était dans sa gueule. Il a lâché prise. Tu étais sonné, tu voyais trouble. Tu étais détrôné. Le terrible loup surnommé Insane le fou, le vengeur, la bagarreur, l’indétrônable. Un coup de sifflet a signalé la fin et des gens t'ont tiré on ne sait où tandis que tu entendais les cris de protestation des gens et de ton jumeau.

Aussi étonnant que ça puisse paraître, tu t'es réveillée dans une salle d'opération blanche à griller les yeux sur place et là tu t'es détendu. Tu te sentais mieux et pourtant tu t'en voulais ! A un point ! Si tu avais su, tu aurai laissé ton frère être à ta place en ce moment même plutôt que d'endurer le calvaire des combats de loup. Une société protectrice des lupins t'avaient recueilli. En 3 mois, on t'a remis sur patte. Ton caractère avait quelque peu changé, mais le fait de revoir ton frère était de plus en plus fort. Puis il y a eu des séances d'adaptation au milieu sauvage et enfin, ta première rencontre avec des louves. Tu as cligné des yeux ébahis. Puis une autre partie de toi est entré en action. Tu as réussi à toutes les avoir dans tes bras. Toutes à la seule exception de Maybe. Elle ne parlait à personne, à toi encore moi qu'aux autres. Elle t'intriguait. Oh ça oui qu'elle t'intriguait. Enfin, il y a eu le moment tant espéré, la remise en liberté. Tu as essayé de retrouver les combats de loups où tu étais avant, dans l'espoir sot de tous les massacrer là bas et de sauver ton frère. Mais des loups t'en ont dissuadé et tu as renoncé à cette idée. Mais le rêve de retrouver ton jumeau lui, tu l'as toujours avec toi. Insane, le frère complètement dévergondé, le tombeur, le méchant, vilain Insane. On t'en aura donné des surnoms... Mais au final, Insane le fou te convient bien. Parce que pour la société, être fou c'est être débile, alors que c'est juste être différent et poursuivre dans une idée qui relève du miracle.


Le voilà son passé. Personne à part ses anciens 'compagnons' n'est au courant. Il faut dire que le peu à dire est glauque et Dieu sait que les gens s'apitoient sur les gens avec un passé glauque et Dieu sait aussi à quel point ils s'en foutent quand tu leur racontes.

" Dans la vie il y a deux règles : être à la hauteur ou ne pas être à la hauteur. "