| Sujet: MAYTOOK → I’M NOT JESUS, JESUS WASN’T FAIR. Mar 14 Aoû - 17:00 | |
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| MOI C'EST MAYTOOK. Surnom :: May. Age :: Quatre ans. Sexe :: Mâle. Clan :: Solitaire. Grade :: Sans foi ni loi. Situation amoureuse :: Célibataire endurci, et amoureux transi. Ambition dans la vie :: Il veut juste qu'on le laisse tranquille. Ton pseudo :: .butterfly Comment a tu découvert le forum :: Ça fait longtemps. x) J'ai été Maytook, il y a longtemps. Vous savez ? Maytook le narcissique. Puis Intense, et Neala. Et après, plus rien. Parce que je m'étais retiré des forums, mais maintenant, je reviens, prête pour vous menez la vie dure. Nan, j'rigole, je me suis assagis. Comment le trouve-tu :: Génial. éè A tu lu le règlement :: Bon By SilverDes questions :: Nooooooooon. Enfin si, je voulais demander si on pouvait me faire un kit, vu que j'ai paumé le mien jésé plus où. Autre :: J'vous nem, c'est pour ça que je suis revenu. |
Caractère Maytook, Maytook , que dire sur cet être pour le moins atypique ? Maytook n'est pas un lecteur de pensée, raté. Maytook a fait plein de choses pas bien dans sa vie. Beaucoup, tellement qu'il a dû en oublier une grande partie. Il faut dire que du haut de ses quatre ans, il a un don pour oublier ce qui lui déplaît. Tout du moins, faire semblant d'oublier. Il a le chic pour détendre l'atmosphère. « Tu vas mourir, mais pas de panique, on sait un peu près à quelle heure. » C'est le genre de chose que lui seul peut sortir, dans des moments complètement improbable.Maytook est d'un naturel joyeux pour rien. Il se complaît dans son mode de vie abject pour les autres, et si on n'est pas content pour lui cela n'importe que peu, il sera toujours content pour lui. Au moins un. Tant qu'il est en vie, et libre, tout baigne. Sa liberté, et sa vie, avant tout le reste. Peut-être même que sa liberté passe avant sa vie, c'est à discuter selon les jours. Dans tous les cas, il ne risquera sa vie que si il y est vraiment contraint, et il préférera prendre la fuite au combat. Les pourparlers au combat aussi. Si il combat, c'est bien parce qu'il a l'intention de prendre la fuite ensuite. Ou qu'il est sûr de gagner mais est-on jamais sûr de quelque chose. De fait, ce jeune loup passe régulièrement en mode couart, et devient un vrai lâche face au danger. Ce n'est pas pour autant qu'il est peureux. Il s'attire des ennuis tout seul, et aime ça. C'est le genre de personne qui ne peut pas s'empêcher de rire quand il a peur, de sortir une annerie quand il sent que tout vas exploser en milliers de morceaux. On pourrait dire que c'est un gamin. Il est immature, borné, têtu comme une mule. Il n'a aucune gêne, il dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Il aime faire sortir les gens de leurs gonds, aussi. Le genre de personne que tout le monde déteste, avec sa gueule d'ange, et son sourire charmeur. Méfiez-vous de lui. C'est le roi des menteurs et de la mauvaise foi, de l'ironie, bien souvent de l'égoïsme, et du sarcasme dans ses grands jours. Régulièrement, il aura juste l'air benêt ou en train de se jouer de son interlocuteur. Maytook est aussi loyal. A sa façon tordue. Il est loyal à ses convictions, et peut être bien les rares amis qu'il a. Même si amis reste un bien grand mot. Mais non, Maytook n'est pas - complètement tout du moins - une boule d'égoïsme qui n'en fait qu'à sa tête et énerve son entourage. Enfin, les gens aiment ça, pas vrai ? Son côté emmerdeur, son charme légendaire, ça plaît aux gens. Et ça lui plait que ça leur plaise. Physique Il fut un temps où Maytook avait un beau pelage, d’un roux profond. Il fut un temps où les autres mâles l’enviait pour se somptueux présent de la nature, il fut un temps où il en était fier, et où les femelles lui courrait après. Mais chaque chose change, Maytook ne fait pas exception à la règle. Il à changer, comme sa vie, si tranquille, il y a longtemps. Il à changer, comme le monde, comme l’endroit dans lequel il déambule chaque jour, un peu plus loin. Repousser ses limites. A quel moment le choc traumatique ne sera plus supportable pour lui ? Il fut un temps où il avait été beau, jeune, intelligent, mais ce temps là semble tristement révolu. Du moins oublié, car Maytook restera toujours le même, malgré tout. Il aura toujours en lui cette partie qui le pousse au narcissisme. Toujours. Il est moche, maintenant, Maytook. Moche, comme le temps qu’il fait dehors. Sa fourrure ressemble plus à un amas de sang sécher qu’à son beau pelage d’hantant, soyeux et envier de tous, ses muscles semblent être réduit à néant. Ce qui lui reste son ses yeux, d'un jaune profonds, qui ont gardés leurs lueurs malicieuses, et ses pattes fines et légères, lui permettant de se déplacer très vite. Il est moche, oui, à force de se prendre des claques, ça finit par laisser des traces. Un nez cassé, des cicatrices, la peur au ventre. Le monstre, il lui avait arraché ses rêves en les brisants sur ses phalanges. Il lui avait laissé un goût de sang dans la bouche, il lui avait coupé le souffle, écrasé sa cage thoracique dans ses mains de fer. Vilain monstre. Maytook, il ne les compte plus, les nuits blanches pourtant si noir, et son visage en à prit les marques. Des yeux fatigués, des traits tirés. Une carcasse, une épave en train de flotter à la surface de l'eau, un naufragé parmi tant d'autres. Un corps dans la masse. Mais Maytook n’a pas dit son dernier mot, le vrai Maytook est en train de se réveiller. Ne pas se fiez aux apparences, regardez au-delà de son état. C’est ce qu’il veut que les autres fassent pour lui, c’est ce qu’il veut plus que tout. Il veut redevenir l’oiseau qui volait à mille lieux au dessus de Wolf temporal, le monstre sans visage, le coureur de jupon. Maytook. Il ne désire que mettre son passé en putréfaction, le laisser à l'état de miasme. Se démarquer. Être une pierre noire au milieu des galets blancs. C'est ça son truc. Histoire Tôt ou tard, au cours d'une vie, surgit une question inévitable : à partir de quelle intensité le choc traumatique n'est-il plus supportable pour la personne ? Chacun a sa réponse, mais dans le fond, on aboutit toujours à une nouvelle question : Quelle est la volonté réelle de survie de la personne ? Voici ce que Maytook a apprit au cours de la sienne : Le pire est toujours à venir. On croit avoir vu la chose la plus terrible, l'horreur monstrueuse et bien réelle qu'est la réalisation de nos cauchemars, et dont on ne se console qu'en se disant qu'il ne peut rien exister de pire. Et que même s'il y a, notre esprit se brisera à sa vue. Mais il y a pire, l'esprit ne se brise pas et, d'une façon ou d'une autre, nous continuons. Nous pouvons saisir que pour nous tout joie s'est définitivement retirée du monde, nous pouvons regretter de ne pas être celui qui est mort, mais nous continuons malgré tout à avancer. Parce qu'il n'y a rien d'autre à faire. Il est mort, mort, mort M-M-M-Maytook. Il faisait moche et le jeune loup regardait les gouttes d'eau tomber. Il regardait, regardait, et comme vide, son corps était là, mais son esprit ailleurs. Maytook, il est mort se jour pluvieux. Comme une poupée qui se brise en deux, mort, morte, mort. Il s'est levé, il courait trop vite, voulait trop vite descendre cette pente. Et il a glissé. Cette flaque lui a fait faux bon, tout allait lentement, il voyait tout passer devant ses yeux. M-M-Maytook est tombé, alors qu'il ne voulait pas encore mourir. Il avait la vie devant lui, mais c'est quand vous voulez vivre que la mort toque à votre porte. Cric, crac, croc. Ses os se sont brisés. Les yeux rivés sur le ciel gris, il s'est endormi avec comme seule musique : Tic, tac, tic, tac. Tu entends Maytook ? C'est ta vie qui s'écroule. Il ne voulait pas mourir, May. Il voulait continuer sa vie, sa vie de solitaire traqué par les amantes qu’il avait trompées, sa vie sans but précis, à part celui d’être heureux, sain et sauf, à l’abri, avec ses femelles, du gibier, et un peu de belle musique. Il voulait encore entendre les oiseaux chantés le matin, à l’aube, pour lui annoncer le lever du soleil. Il voulait sentir les rayons de ce dernier lui traverser son pelage roux, brillant, soyeux, magnifique. Il voulait refouler une enfance bâclée, un père dominant qui le poussait à prendre sa place, alors qu’il n’en avait aucune envie. Une mère terne et absente. Plume, son amour oublié. Sa fuite, ses années passées dans le froid, dans la nuit. Dans l’ombre. L’ombre du doute. Devrais-je y retourner ? Devrais-je rejoindre ma famille, que j’avais quitté à l’âge d’un an seulement ? Combien de fois s’était-il posé ces questions ? Ces chansons non chantés ? Oh, il aurait voulu pouvoir les poser de nouveau, mais la vie en à décidé autrement. M-M-M-Maytook, il est mort se jour pluvieux, comme une poupée qui se brise en deux. On l’a soigné, on a eu pitié de cette pauvre poupée de chiffon, de ses os brisés. Il agonisait dans le froid, le froid qui le traversait de toute part. Certains loups ne sont pas tous égoïstes, pas comme lui, M-M-M-Maytook. Une vieille guérisseuse l’a remit sur patte, et après une année à se battre pour survivre, il a put repartir, repartir, comme si il avait un travail à terminé. A accomplir. Qui a dit que les chats, et seulement eux, possédaient neuf vies ?
Dernière édition par Maytook le Mer 15 Aoû - 12:26, édité 9 fois |
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