L'endroit idéal pour se paumer... [ Privé Seth ]

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Une belle après-midi débute au-dessus de nos têtes sur Wolf Temporal. J'ai quitté le territoire Émeraude lorsque que le soleil était haut dans le ciel, quand il faisait très chaud. Sur nos terres, la neige a quasiment fini de fondre. Il en reste encore sur les arbres et dans les étendues d'herbes. J'ai vu un beau stalactite en sortant de mes terres. Il était très long et pendait du haut d'une branche, sur un arbre. Il y en avait d'autres autour de lui mais ils étaient tous bien plus petits et maigrichons face à ce pique de glace impressionnant. Je l'ai surtout remarqué en me cognant contre l'arbre en question. J'ai juste eu le temps de me reculer avant que le stalactite ne tombe juste devant mon museau. Je l'ai manque de très près. Avoir la truffe écorchée par un stalactite, avouez quand même que ça craint. Mais il était si gros et il a fait un gros bruit bien clair en se fissurant par-terre, juste à mes pattes. Je suis d'ailleurs resté bête un long moment, à regarder ce machin fendu sur le sol. Je le regardais fondre petit à petit sans bouger. J'évitais même de cligner des yeux, si bien qu'ils ont fini par me piquer au bout d'un moment.

Enfin bref... Je suis maintenant en dehors des limites de ma meute. Je rapidement traversé les autres terres, sans m'y attarder et en évitant au maximum de rencontrer des loups résidents sur ces territoires. J'ai quand même subis une belle chute dans l'eau boueuse des marécages du côté des Rubis. Je suis encore crade et je tâche le sol de mon passage. Je sens que j'empeste à des kilomètres à la ronde et que même la meute vivant à l'autre bout de Wolf Temporal pourrait me retrouver rien qu'en suivant cette puanteur. J'arrive près d'une petite rivière dont l'eau semble claire. Je souris et m'y aventure lentement. Je me laisse couler puis je remonte en enlevant cette crasse nauséabonde de ma fourrure blanche. Une fois à peu près propre, je reprends ma route. Tout au long de mon chemin, je pense à l'épidémie qui emporte toujours plus d'animaux chaque jours. Le gibier " potable " manque et l'écho de plusieurs morts dans les meutes voisines vient nous alerter. Je prends enfin conscience de l'étendue des dégâts, que chacun est susceptible de mourir dans les jours qui viennent. Quand j'y pense un peu plus, j'avoue que ça me fiche la trouille. J'ignore réellement si on pourra s'en relever, de cette crise virale qui fait des ravages partout où elle passe. Je soupire et traine des pattes lorsque je marche. Sans le voir, je me dirige vers les terres libres de Wolf Temporal.

Il doit être le milieu de l'après-midi lorsque j'approche des mythique pyramides de nos terres. Les si hautes et si mystérieuses pyramides. Ces édifices renferment tant de mystère qu'aucun d'entre nous n'a su en trouver la moindre réponse. Je sais comme tout le monde qu'elles sont truffées de dangers. Comme des pièges, ou bien le risque de se perdre dans ces couloirs qui s'étendent au cœur de ces monuments. Je sors de la jungle qui les entoure tout en gardant mes yeux verdâtres " implantés " sur ces pyramides. Je me dirige vers l'une d'entre elle et commence à tourner autour, afin de trouver une entrée. Je remarque une sorte de porte cachée par des ronces et par des plantes grimpantes. Je tente d'écarter ce mur végétal mais je finis par m'entailler avec l'une des ronces qui me barrent la route.

- Aïe...

Je lèche ma patte qui commence un peu à saigner. Je fais de mon mieux afin de ralentir le sang qui coule. La douleur n'est pas trop forte donc je peux marcher. Après avoir formé une légère ouverture, je pénètre à l'intérieur de ces murs de mystère et de malice. Je m'avance dans ces longs couloirs remplis d'inscriptions étranges mais si belles à la fois. Je marche pendant quelques minutes avant de m'apercevoir que ma patte recommence à saigner. Je soupire et m'assois contre un de ces murs gravé. Je commence à lécher ma patte quand tout à coup, un bruit étrange résonne dans les couloirs. Je lance en me redressant un peu mais en restant un peu appuyé contre le mur.

- Qui va là ?!

Je scrute tout autour de moi, les yeux dans l'obscurité. J'écoute mon écho me répondre, à l'affut du moindre bruit.

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Vous vous êtes déjà trouvés impuissant ? Moi oui, en voyant bon nombre de loups affamés. Je fixais ma dominante l'air de dire " Je veux les aider. ". Quand on y réfléchit, j'aurais pu le faire de mon plein gré. Sans attendre. Mais le fait d'être bêta m'empêchait tout écart de conduite. Je me tenais droit comme un i attendant docilement un ordre. Et plus j’attendais plus je me sentais mal à l'aise. Finalement j'eus enfin ma mission. Un bref salut et un sourire avant de quitter au galop la meute. Je sentais l'air frais me revigorer. Cette épidémie n'aurait pas raison de moi, de Thalia, de ma meute. C'est que quand j'ai quelque chose à faire, soyez tranquille j'irai jusqu'au bout. Tel est mon caractère. Déterminé. Passons. Je recherchais une proie de qualité. Grosse et saine, pas un vulgaire lapin malade. Enfin, passons. Je remarquai un loup de ma meute me doubler. Je grognai un peu avant de lui dire de partir en direction de la belle cascade et de la forêt. J'avais un lieu précis où aller. On m'y avait envoyé lors d'une récente mission, je devais recueillir bon nombre d'information. Les pyramides. Non vraiment aucunes proies là-bas, mais autour une énorme jungle resplendissait. Des créatures étranges y vivaient. Par contre, ce n'était pas sans dangers.

Ma course folle continuait. Si bien que j'arrivai à l'entrée de cette forêt tropicale. Des arbres avec des trucs jaunes au sommet poussaient de ci et là. Des lianes par milliers. Des fleurs aux couleurs chatoyantes. Une beauté. De puissants cris me déroutèrent. Qu'était-ce ? Un truc poilu avec de grands membres plus souples que ceux des loups gambadait dans les arbres. Je grondai furieusement lorsque la chose s'approcha un peu. Un herbivore aucuns doutes. Je me préparai à bondir sur lui. En une seconde à peine la bête gisait au sol se débattant avec son corps étrange. Ses hurlements devaient avoir avertis plus d'une proie. Je l'achevai en lui brisant la nuque. Un peu cruel, mais rapide et efficace. Je l'emportai avec moi jusqu'aux pyramides. De grandes constructions triangulaires. Il fallait faire attention à là où on allait. Se perdre dans ces couloirs étaient la meilleure façon de mourir. Mais grâce à l'odeur de l'animal j'arriverai à me repérer. Je rentrai donc dans ces gros triangles.

De beaux dessins recouvraient les murs. Si bien que j'aurais pu en passer du temps à les étudier. Un léger bruit de pas me fit revenir à la réalité. Je m'étonnai et posai ma prise au sol. Je n'étais pas seul. Un autre loup venait de rentrer. Je grognai un peu avant d'essayer de localiser et identifier l'intrus. Mes qualités de bêta furent une grande aide. C'était un mâle seul et visiblement un peu blessé. Je gonflai un peu le poitrail pour paraître plus imposant. Toutes manières j'étais déjà un adversaire de taille. J'avançai dans un petit couloir serré. Plus je progressais plus il s'élargissait. Si bien qu'à un angle j’aperçus le loup. Il avait un pelage blanc immaculé comme le mien. Peut-être un peu plus petit par contre... J'avais un avantage au moins. Je m'approchai n'avant pas encore décidé quelle attitude adopter.

" J'espère que vous n'êtes pas là pour piquer ma proie ? "

J'avais le regard implacable et froid. Je ne céderais rien. Je m'assis. Pour un peu j'aurais juré me voir dans une glace en plus jeune...

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Je n'y vois rien, il fait tellement sombre là-dedans. Les dessins, enfin, les gravures qui se trouvent sur les murs froids accentuent l'obscurité des couloirs par leurs couleurs sombres. J'arrive à distinguer d'étranges formes qui m'entourent. Des traits, des animaux bizarres sont inscrits sur les côtés. Je les regarde avec insistance car l'ombre des lieux m'empêchent de bien voir les choses dès le premier coup d’œil. Aucun bruit ni aucune présence ne se manifeste depuis le bruit que j'ai entendu tout à l'heure. J'en profite donc pour admirer les symboles encrés dans ces murs de pierre gelée. Je tends mon cou pour pouvoir mieux voir les choses qui se trouvent plus haut. Je me sens d'un coup tellement seul dans cette antre d'obscurité et de silence. Je n'ai jamais ressenti ça avant. Cette solitude pesante et sans fin. Une solitude peinte d'une multitude de symboles étranges qui ne cessent jamais de s'étendre devant moi, au-dessus de moi et autour de moi. Une solitude dont il sera, j'en suis sûr, très compliqué d'en sortir. Même si je ne m'y suis pas aventuré très profondément, il ne sera pas très facile de quitter ces murs.

Je constate que mes yeux se sont un peu plus habitués à l'obscurité, même si je ne suis dans la pyramide que depuis quelques minutes. Je remarque la fine lumière qui vient de l'entrée éclairer très légèrement l'intérieur du monument de pierre. Une lumière un peu trouée à cause des branches qui entourent la porte. Je regarde cette lumière silencieusement en sentant le sang chaud couler le long de ma patte blessée. Je ne réagis pas et garde les yeux dans le vide. Je laisse le silence m'envahir. Je ne ressens rien, je n'entends rien, je regarde juste cette lumière danser au gré du vent qui fait bouger les branches à l'entrée. J'ai l'impression de ne plus rien percuter. D'être à moitié mort, incapable de réagir à quoi que ce soit. Je sais bien qu'une mini flaque de sang se forme par-terre, juste autour de ma patte.

Je finis par reprendre mes esprits en voyant une ombre s'approcher vers moi. Elle semble grande puis elle rapetisse au fur et à mesure. Je la fixe sans la perdre de vue une seule seconde. Je me prépare à riposter au cas où cette chose voudrait me faire du mal. Je suis toujours appuyé contre le mur et donc, je parais moins grand. Mon dos est courbé, une de mes pattes pisse le sang et je reste en appuie sur le mur et sur mes pattes arrière. L'ombre laisse place alors à un animal. Je m'apprêtais à lui sauter dessus mais lorsque je découvre ce loup de couleur claire, je me laisse tomber un peu en arrière, contre le mur. Je ne vois aucun véritable danger. Juste un loup avec une odeur de Saphir. Je me souviens alors que ce ne sont pas nos alliés. Je suppose que même un Rubis m'aurait grogné dessus, que nous soyons alliés ou non. Je soupire et regarde ma patte dégouliner. Je pousse un nouveau soupire et relève la tête lorsque ce loup me parle. Je le regarde de haut en bas et lui réponds.

- Euh... Non.

Je ne dis rien de plus. Je me contente de la regarde avec un air interrogateur sur le visage. Je renifle l'air comprimé dans la pyramide et perçois le parfum étrange d'une proie étrange venue d'une jungle étrange. Je ne sais pas très ce que c'est comme proie. Je m'en fiche, je trouverai de quoi manger plus tard.

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Je regarde tranquillement les magnifiques peintures. Elles en sont presque envoûtantes. Qui me dit que c'est choses ne sont pas réelles. Ce serait marrant de croiser une de ces créatures sur deux pattes. J'en imagine bien une voulant me tuer... Je secoue la tête. Non franchement ce serait le meilleur moyen pour se perdre. Ca resterait néanmoins une aventure délirante... J'interrompt ma réflexion pour me penche sur le loup en face. Qui est-il au fait ? Émettons l’hypothèse une, qui est qu'il a été attiré par l'odeur de ma proie. Ou l'hypothèse deux, qu'il se soit réfugier ici... Il a une patte ensanglantée donc la deux est la plus plausible. Une flaque de sang s'étend peu à peu et finit par toucher mes pattes. Je les secoue vivement et les nettoie avant d'aller dans un endroit propre. J'aime pas vraiment voir des gens souffrir, mais il est d'une meute adverse vu son odeur. Un grognement franchit ma gueule à cet instant. Il n'est pas dangereux mais je préfère être sur mes gardes.

Une torche, qui était jusque là éteinte et posé sur un bon équilibre, vient de tomber. Un vent assez fort s'engouffre par l'entrée près du loup adverse. Sans doute une petite tempête de sable... Va falloir attendre avant de ressortir. Le mâle me fait enfin un léger signe de vie. Il me regarde. Puis il répond. Je viens d'y penser, j'ai laissé la carcasse de la bête plus loin. Je cours la chercher en me guidant avec l’odorat. Mes yeux ne me sont pas vraiment utiles. Je vois enfin la proie. Toujours intacte, ouf. Mais enfin qui pourrait y toucher vu qu'il n'y a que l'autre & moi ici ? Je souris et la ramène chez le blessé. Je dépose doucement la bestiole contre le mur en face de lui. Peut-être qu'il a dit non, mais au cas où... J'analyse plus méticuleusement les chemins. Il y a deux couloirs menant à l'entrée où nous sommes. Celui qui allait vers ma proie, et un autre avec un air assez... Sinistre. Je frissonne à cause de la basse température présente dans la pyramide. J'espère ne pas avoir attraper l'épidémie qui circule...

" Qui êtes-vous ? "

Je n'attends pas vraiment sa réponse et traverse malgré quelques petites accroches les ronces. Une fois de l'autre côte je me dirige vers l'arbre le plus proche et en tire des feuilles ainsi que des lianes. Je reviens avec mon chargement. Je m'enfonce une épine en franchissant les plantes. Je la retire délicatement et regarde la petite, minuscule plutôt, blessure. Une once de malaise me gagne. Je tangue et finis par me ressaisir. Y a t'il du poison là-dessus. Je donne mon paquet au mâle.

" Tenez, ne refusez pas, ce n'est pas dans mon habitude d'être aussi gentil. J'ai la nette impression qu'il y a un petit poison donnant de vertiges sur ces épines... "

Avertissements : Messages : 45 Date d'inscription : 12/05/2012

La pyramide était calme. Très calme. Dans les profondeurs d'un couloir remplis de sombre, se cachais une pièce dorée. L'or remplissais la salle d'un doux parfum et d'une splendeur magnifique. Au font de cette pièce coloré, se cachais un cercueil avec une tête de chacal. À l'intérieur un momie bandée y habitais. La bandelette se surpris alors elle même se pouvoir respirer dans son habita. Elle ne pouvait pas voir, du moins, les bandelettes cachaient sa vue. Mais elle pouvais sentir la présence de loup dans sa pyramide. Elle lev alors lourdement la porte de son cercueil et sortis, faisant un pas sur le carrelage dorée. Depuis combien de temps la bandelette n'avais tel pas eu de visite ? Assez longtemps pour lui laisser une minute souvenir. La petite momie avança alors, bras tendu comme si elle allait accueillir quelqu'un dans ses bras. Elle poussa des jérémiades incompréhensible entre ses bandelettes. Elle marchais à travers la pièce et se dirigea dans un couloir sombre.

Elle se servis alors de son ouïe pour repérer les deux loup. Elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas sortir de la pyramide, la limite était comme une mur invisible qui l'empêchais de passer. Mais elle connaissait sa pyramide par coeur et savait ou trouver les bon piège pour s'amuser un peu. Elle entendis alors des pas raisonner dans le grand hall. La momie tata le mur pour ouvrir une porte, elle trouva alors le levier et le baissa pour se réfugier dans des passages secrets.

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Appuyé contre mon mur devenu un peu rougeâtre, j'observe l'attitude du grand blanc, enfin grand je me comprends... A peine plus âgé et à peine plus haut que moi. Et ça se permet de prendre de grands airs... Ce saphir semble avoir un grade important mais bon, comme tous les hauts-gradés, il doit se la péter et s'amuser à donner des ordres à droite et à gauche. Je les connais ces loups qui se croient tout permis seulement parce qu'ils sont Alphas ou bien Bêtas. Toujours la même chose avec eux. Enfin... Je sens un vent plutôt frais parvenir jusqu'à nous. Une sorte de cri étouffé semble résonner dans les entrailles de la pyramide lorsque le vent souffle. On dirait qu'elle gémit. Mais je sais très bien qu'il s'agit du torrent d'air frais et non de la pyramide elle-même. Ce courant d'air passe doucement mais à la fois brutalement dans mon poil blanc. Un frisson assez puissant et rapide fait vibrer mon corps. Bouh il ne fait pas chaud ici ! Je ferme les yeux et rentre ma tête dans mes épaules sous l'effet du froid. La température a nettement baissé depuis mon entrée entre ces murs. Lorsque je détends mon cou et rouvre les yeux, le Saphir blanc n'est plus devant moi. Je ne le cherche pas du regard et constate que de petites particules ont pris place dans mes poils. J'arrive à distinguer très difficilement de petits grains de sable. J'ai remarqué avant de rentrer qu'il y avait un peu de sable devant l'entrée de la pyramide. J'en conclue que le vent a apporté ces petits morceaux jusqu'ici. Je soupire avec bruit lorsque je décide de m'occuper de ma plaie. Je me tourne légèrement et lèche la blessure avec soin.

* Puta*n cette ronce devait être trop grosse ! *

Je m'exclame ça à moi-même dans mon esprit. Il est vrai que je saigne vachement à cause d'une saleté de plante qui se trouvait là sur mon chemin. Lorsque je redresse la tête, à l'alerte d'un bruit, le mâle blanc et se retour avec un chargement entre les crocs. Je regarde tout le machin posé par-terre ne sachant pas trop quoi en faire. Une de mes oreilles se baisse, je lève un sourcil et regarde le Saphir qui semble blessé mais très peu. Je pousse légèrement le paquet du museau et je lui réponds.

- Merci mais non merci. Nous n'avons pas été piqués par les mêmes plantes je crois. Votre entaille est disons... Moins profonde et moins large que la mienne.

Je me redresse et me lève complètement et regarde la mini plaie du mâle. L'origine de cette blessure est différente de la mienne. C'est très clair. Je reste debout, ma patte blessée légèrement relevée.

Une bruit étrange se fait entendre au loin. Mes oreilles pivotent et je scrute les couloirs. Un autre loup parmi nous ? Je renifle l'air ; aucune odeur familière. Je me dresse autant que je le peux, les oreilles bien droites et le regarde à l'affut.

- Vous avez entendu ?

Je fixe les couloirs avec un silence sans pareil.

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