Détour sans retour ? Libre

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Luciole avait complètement bouleversé son rythme de vie depuis plusieurs semaines. Il n'allait plus trop faire de chasse nocturne, et se contentait de maigre repas durant la journée. Le printemps montrait le bout de son nez, et les proies saines se montraient quant à elles de plus en plus rares. Le loup à la fourrure brun rousse était roulé en boule dans sa tanière, le museau enfouit sous son ventre pour se tenir au chaud durant les froides nuits de printemps. Le chant des oiseaux, s'élevait dans les airs, mais le vagabond n'en avait que faire. Il préférait pour une fois resté bien au chaud dans son repère plutôt que de sortir. De plus, blottit tout contre lui, une jeune louvarde à la fourrure crème parsemé de reflets doré et noirs, était également roulé en boule. La jeune femelle, était à peine âgé de cinq mois, et appartenait au clan émeraude. La petite louvette, venait depuis plusieurs jours dormirent auprès de son père, car sa mère d'adoption avait été emporté comme de nombreux loups par l'épidémie qui semait le chaos et la mort dans la contrée de Temporal. Alors, pour avoir auprès d'elle une présence rassurante et réconfortante, elle s'était rapproché de son père, elle avait du mal à se faire une place dans la meute des émeraude, sachant que sa véritable famille, ceux avec qui elle partageait les liens du sang, étaient tous des nomades sans attaches. La jeune louve se réveilla avant son père, elle posa son museau légèrement sombre sur le dos de son paternel, et regarda entre les racines de la vieille souche pour observer l'extérieure. Après une courte hésitation, la jeune louvarde se leva et sortie avec facilité de la tanière. Sa silhouette était fine et élancée, pas très grosse, même plutôt maigrichonne elle dégageait tout de même un certain charme. Elle était assez petite et pas le moins du monde musclée, en revanche, Libellule se révélait assez rapide, discrète et agile, du coup elle aimerait bien devenir espionne pour le compte des émeraudes.

La louvette crème se dirigea dans la jungle, malgré qu'elle n'avait pas grandit dans ce milieu hostile, son père lui avait apprit à ne pas avoir peur de la jungle et de s'en faire une alliée bien précieuse. La petite émeraude, trouva une petite source où elle s'abreuva, avant de repérer juste à quelques mètres d'elle, un lapin, qui semblait en bonne santé. La jeune louve au regard envoutant et mystérieux, au couleur doré avec des reflets bleus, dans ce cas là, il était difficile pour Luciole de la renier, car elle avait hérité de son regard. Libellule était silencieuse, se faufilant avec le moins de bruit possible, elle bondit avec légèreté sur le petit animal et lui brisa la nuque rapidement pour lui éviter des souffrances inutiles. Libellule entendit des pas se rapprochés d'elle, vite, l'émeraude dissimula son butin, qu'elle viendrait chercher plus tard pour le ramener aux émeraudes. Elle s'immobilisa et attendit que la source du bruit se montre, c'était son père, Luciole, qui venait de la rejoindre, il lapa lui aussi l'eau fraîche, puis planta son regard doré aux reflets bleus sur sa fille, tout en l'invitant, sans un mot, à prendre le chemin des pyramides. Les deux loups à la fourrure différente, mais présentant de fortes similitudes dans le caractère, marchèrent côte à côte jusqu'au pyramides. Gigantesque temples à la grandeur passée, où seul la nature avait tous les droits.

Luciole s'arrêta au bas des marches, tandis que la jeune émeraude commençait déjà à grimper les hautes marches de pierre, recouverte de mousse et de lierre. L'émeraude montait tout en jetant quelques coups d'oeil derrière elle, avec un regard malicieux. En quelques bonds son père fut bientôt à ses côté avant de la doublé dans les derniers mètres. Libellule s'assit bien droit devant l'entrée, observant la jungle et les oiseaux qui s'envolaient vers la ligne d'horizon. Luciole observait lui aussi, tout autour de lui, puis durant un bref instant, il leva son museau vers les cieux et laissa échapper un long hurlement. Si d'autres loups étaient dans les environs, ils étaient prévenus, que lui, le grand Luciole était là, au sommet des pyramides.

Il dormait, allongée dans une petite tanière juste à coter de celle de son père. Il était roulé en boule, la chaleur de son corps le réchauffais des nuits froides et tempérées. Luciole leur avait apprit à construire eux même leur tanière. Lune n'avait pas tellement été d'accord au début, voulant rester dans la gâterie, même si avec Luciole le mot gâté n'existe pas. Néanmoins, Lune avait du se faire à quitter le corps chaud de son père pour devenir plus débrouillard. Sa petite tanière faisait au moins sa taille, se qui éviterai à de multitude de prédateur de vouloir le tuer. Seule sa soeur avait encore l droit de dormir avec lui, juste parce que aucun de la famille de la voyais souvent. Le jeune loup brun bailla, puis s'étira. Sa couleur brune était parsemé de poussière et de boue, Lune n'aimait pas trop être sale. Le jeune solitaire se leva de sa tanière et en sortis. Il fut prit d'un légé frisson en sortant, y'a un instant son corps était encore chaud, et la il était sortis dans une température plutôt tempéré mais néanmoins pas chaude. Il s'ébroua faisant virevolter sa magnifique fourrure pour extraire la saleté. Puis dans un grognement non méchant, mais plutôt paresseux, il se redressa et trottina vers la jungle. Lune tituba à moitier, le temps de se rappeler comment on marchais vraiment. Le jeune loup se rappelais encore l'odeur de sa mère, le doux parfum maternel et de lait. Lorsqu'elle l'appelais Khan et non Lune. Personne ne connaissait son véritable nom, sauf sa famille.

Mais Lune leur avait interdit de l'appeler comme sa, même si parfois ils n'en font qu'a leur tête. Le jeune solitaire préférai s'appeler comme la déesse de la nuit, et comme son grand père, Oeil de Lune. Luciole ne parlait pas souvent de lui, mais quand l'occasion se présentais, Lune n'en ratais pas une et aimait bien écouter les histoires du courageux Oeil de Lune et de la belle Nocturna, sa grand père. Il ne les avait jamais connu, malheureusement pour lui. Mais le jeune louvard aurai aimé leur parler. Lune s'aventura alors dans la jungle, les arbres avait changé pour laisser place à des magnifique palmiers dressés solidement sur le sol. Lune connaissait bien la jungle, car il y allait presque tout les jours. Il était même passées souvent devant la grande pyramide. Mais Luciole leur avait interdit d'y pénétré. Lune n'aimait pas trop désobéir à son père, déjà qu'il n'aimait pas trop les éduqués lui et son frère, Dastan. D'ailleurs, en parlant de Dastan, Lune regarda autour de lui, aucun signe de son frère au pelage sombre. Le jeune loup soupira de bonheur, car Dastan était une pile électrique, même si il ressemblais beaucoup à Lune. Car oui, il faut avouer que Lune et Dastan son les mêmes que Luciole, si vous avez rencontré Luciole et que vous le trouver chiant, attendez de voir les deux autres. Seule sa petite soeur Libellule était calme et son caractère était différent de toute sa petite famille. D'ailleurs, Khan n'avait jamais compris pourquoi elle préférai rester chez les Emeraudes plutôt que de vivre une vie libre au cotés de sa famillle. Enfin bon, c'était les chois de Libellule.

Lune entendis un légé bruit devant lui. Une nouvelle occasion d'embêter quelqu'un ? Le jeune solitaire laissa un sourire froid et mesquin sur ses babines, avant de prendre la direction du bruit. Il trottina mais se retrouva alors à faire une roulade au sol. Lune venait de trébucher sur quelque chose qui dépassait de la terre. Le jeune loup se releva péniblement en murmurant des injures incompréhensibles. Il déterra alors un peu le sol pour y trouver un cadavre de lapin. Lune souris, heureux d'avoir trouver la cachette d'un loup qui avait enterré son encas. Lune prit alors la carcasse du lapin dans sa gueule, pour pouvoir la manger en suite. Le jeune loup décampa vite fait bien fait, au cas ou il reviendrait. Il continua son chemin, le cou du lapin dans la gueule et les pattes arrières trainant sur le sol sec. Il se dirigea vers la pyramide, on la voyais déjà au loin. Il continua son petit chemin ainsi, le lapin commençais à peser lourd dans sa gueule mais il fut bientôt arrivée pour pouvoir le manger en haut des marches. Sur la pyramide, on avait une incroyable vue sur toute la jungle que Lune apprécias beaucoup. Le jeune solitaire sentis alors une odeur familière, l'odeur de son père et de sa soeur. Il se dirigea avec hate vers la pyramide, d'ou, tout en haut des marches Libellule et Luciole se tenais devant la porte de la pyamide. Lune se dépêcha vite de monter les marches pour les rejoindrent, heureux. Il était crevé, car c'était essoufflant pour un louveteaux de courir dans des marches. Une fois tout en haut, il déposa le lapin avec un regard cynique et un sourire mesquin. Tyique de son père, une mimique à la Luciole quoi. « Vous avez vu se que j'ai trouvé ? J'ai même pas eu besoin de le chasser moi même ! Qu'elle idiot celui qui la caché, il aurait pu trouver mieux ! » dit t-il d'un ton arrogant, dépassant presque sarcastique. Le jeune loup contempla sa jeune soeur et son père, fière. Lune était un peu voleur, fallait le dire. Mais il faisait comme il pouvait pour survivre, et si l'occasion de voler la nourriture des autres se présentais, il hésitait pas.

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Luciole faisait les cent pas en haut des marches, il attendait, sachant parfaitement qu'un petit parasite viendrait t pourrait ainsi le défier. Libellule quant à elle observait le paysage, et les points cardinaux pour se repérer dans l'espace. Elle avait beau être rêveuse, elle n'en demeurait pas moins stupide et se révélait même très intelligente. Enfin, il fallait avouer que Luciole battait des records, se dissimulant comme étant assez stupide, alors que la réalité n'était qu'une pâle illusion, cependant, nombre d'imbécile tombait dans le panneau. Libellule repensait à sa famille, un peu à sa mère qu'elle avait très peu connue comme celle-ci était morte peu après leur naissance. Elle se remémorait de vieux souvenirs chez les émeraudes, avec une pointe de nostalgie, la douceur et la bienveillance de Kalona. Même si, la jeune émeraude ne l'avait pas connue très longtemps, elle lui manquait beaucoup. Et, à tous cela il fallait ajouter la disparition de Mélisto, sa soeur aînée, personne ne savait où elle était partie, mais débrouillarde et indépendant, Libellule se faisait peu de souci pour sa grande soeur. En revanche, elle avait la chance, enfin si l'on peut dire que c'est une chance, de croiser très souvent ses deux frères, Dastan et Khan. La louvarde à la fourrure crème jeta un coup d'oeil à son père, ce dernier continuait de tourner en rond, laissant montrer son impatience. La louvette préférait ne rien dire, pour éviter d'énerver encore plus son père. Libellule, se demandait quelle bêtise pouvait bien faire ses frangins, sans doute en train d'énerver quelqu'un, ou bien ils se disputaient mutuellement, ou roupillaient tranquillement dans un coin.
Luciole faisait toujours les cents pas, son regard doré aux reflets bleuté ne cessait de scruter le bas des marches de la pyramides, dans l'attente de la venue de quelqu'un, il aurait bien aimer croiser, un solitaire, ou un diamant, ou alors encore plus amusant, un rubis ou un opale. Se disputer avec un émeraude était plus difficile, en raison que sa fille appartenait à ce clan, et que les émeraudes avaient prit soin de ses enfants plus généralement, durant une période. Le grand loup brun s'immobilisa lorsqu'une odeur familière vint lui chatouiller le museau, il tendit un bref regard à la louvarde qui se tenait en retrait. Libellule avait, elle aussi, sentit la présence familière, elle restait immobile, pour éviter de gêner son père.

Les deux loups restaient parfaitement immobile, seul le vent venait faire ondulé leur fourrure. Bientôt une fine silhouette, relativement petite, mais très identique à celle du grand vagabond se dessina à l'orée de la jungle. La petite silhouette se mouvait avec une certaine légèreté dans la clairière, pourtant, on sentait comme une lourdeur dans ses mouvements. Il ne fallut pas longtemps aux deux loups pour savoir qui s'aventuraient auprès d'eux. Le jeune lupin à l'odeur de la solitude rejoignit le loup au pelage brun roux et la louvarde crème. En découvrant son fils, Luciole laissa échapper un soupir d'agacement, mais resta silencieux, il tourna les talons pour s'approcher de l'entrée de la pyramide. Libellule observa son frère avec un sourire qui s'estompa bien vite, lorsqu'elle s’aperçut que son frère tenait dans sa gueule le lapin qu'elle avait chassée quelques instants plutôt. La louvarde à la fourrure crème étouffa un grognement dans sa gorge et planta un regard, malgré elle, accusateur et rageur sur son grand frère. De plus, son frère se vantait de l'avoir volé, sans avoir besoin de faire beaucoup d'effort.
Luciole se retourna vers son fils et lui lança un regard lourd de reproche, enfin son fils faisait ce qu'il voulait. Mais le loup solitaire trouvait bien bas de voler la nourriture des autres. Lui préférait chasser et tuer sa proie plutôt que de se nourrir d'un animal déjà tuer par quelqu'un. Enfin, Khan faisait bien sur ce qu'il voulait, après tout Luciole ne l'avait pas vraiment éduqué, juste apprit à se débrouiller. Libellule continuait de fixer son frère avec son regard toujours aussi embrumé de reproches. D'une voix claire et énervée, ce qui ne lui ressemblait pas du tout, elle rétorqua à l'attention de son frère:

- Et tu trouve sa glorifiant ? Tu aurais du penser à celui qui l'avait chasser et cacher pour aller le récupérer plus tard !

Luciole n'entra pas dans le conflit, les histoires de familles ne l'intéressait que rarement, et faire la police n'était en rien sa préoccupation première.

Lune déposa le lapin sur le sol, pour pouvoir respirer. Il fixa alors son père, il lisait son mécontentement dans son regard. C'était sa faute aussi .. Lune avait beaucoup de mal à chasser, à 5 mois on ne se débrouille pas aussi bien que sa ! Le pire, c'est que Luciole ne les aidaient même pas. Mais bon, c'était Luciole, il ne fallait rien s'attendre de lui. Donc d'un coté, si Lune avait volé cette proie c'était une partis sa faute et pas la sienne. Quand à sa soeur, elle grogna sur son frère et lui piqua une petite engueulade. Lune leva les sourcils, ses traits parfaitement bien creusé, comme dans du marbre. Il souffla alors, non pour montré qu'il était las, mais pour montré qu'elle l'ennuyais un tentinais beaucoup. Lune lui tire la langue, réponse parfaitement à la Luneienne. Il regarda alors son père, perplexe. « C'est faute aussi ! Tu m'aide pas à chasser ! » rétorqua t-il. Il regarda alors à son tour sa soeur, a croire qu'elle était jalouse que Lune est trouvé un lapin sous ses yeux. Eh bien le chasseuse n'avait qu'a pas l'abandonner la, de plus il avait vraiment mal caché sa proie vue que Lune ce l'est prise en pleine poire. Celui qui avait essayé de le cacher s'y était vraiment mal prit. Le jeune loup haussa les épaules, si Kalona serait encore la il saurait parfaitement chassé et n'aurai pas eu à voler le lapin. Lune détourna la regard quelque minute pour admirer les gravures et les dessins sur les mur. Le jeune loup fit une mine si surprise qu'il se déconnecta complétement de la réalité, oubliant son paternel et sa jeune soeur. Il y avait toute tonnes de description, des dessins, des hommes avec des armes se battant, même des hommes chassant des .. loup. Lune eu un hoquetement de surprise en voyant ses dessins. Il ne connaissait pas ses chose avec des armes, mais les loups appelait sa des monstres. Pourtant, il ne ressemblait pas des monstres.

Lune revenu alors à la réalité, observant Luciole et Libellule. La jeune louve avait eu un ton vraiment fort et en colère. Lune avait été surpris car Libellule ne criait jamais. Jamais. Jamais. Cette voix forte lui avait fait repensé à Radja. Oui, sa soeur avait cette même voix, douce et esquise. Khan avait presque sourit sur le coup. Mais il savait que si il aurait sourit devant elle il se serai pris une torgnole le pauvre. Il s'asseya alors, il manquait quelque chose .. Ah oui, Dastan. Le plus flemmard et paresseux des quatre. Car bien sur, il manquait la quatrième. Mais Lune ne l'avait jamais vraiment connu, Mélisto. C'était sa soeur ainée, enfin, c'était Dastan l'ainé, mais elle, elle était en dessous de Dastan, donc l'ainé quand même. Mais elle était partit loin, un beau jour, sans même les prévenirs. Lune avait encore perdu une personne chère. Mais il se contentais d'enfermer toute cette tristesse au plus profond de lui même, avec une porte bien verrouillée. Jamais il se permettrait de pleurer devant quelqu'un, jamais. Il se souvient encore les nuits ou il se cachais pour pleurer la mort sa mère et Kalona. Personne ne s'était rendu compte de ses yeux rouges et gonflés. Les yeux gris orageux du petit mâle détourna le regard de sa soeur pour se poser sur le magnifique paysage de temporal. C'était beau, très beau. Lune resta un instant à le regarder, il aurait pu rester des heures ainsi, mais l'envie d'aventure et de bouger revint, et il ne pensait plus qu'a une chose qui l'extait au plus haut point : rentrer dans la pyramide. Il fixa sa soeur et dit d'un ton hautin : « Et alors ! T'es jalouse parce que je l'es trouvé avant toi ! » ricana t-il. Lune était très provocateur, et l'envie d'embêter sa soeur était très forte.

Mais pour l'instant, la seule envie du mâle brun était de rentrer dans la pyramide, il fixa alors on père, et dit d'un ton cynique : « Alors ? On reste la à attendre ce paresseux de Dastan ou rentre dans la pyramide ? Personnellement, je vote pour la deuxiéme option, car si on attend Dastan, demain on y est encore ! » le ton employé par Lune était carrément amusé et sarcastique. Mais il avait pas tord, Dastan était très paresseux et se déplaçait vraiment lentement. Luciole le savait bien lui aussi. Et comme Lune était un louvard superactif, il ne voulait qu'une chose : Bouger, bouger, bouger. Lune esquisa un sourire presque sadique et s'approcha des yérogliffe, du moins, les espèce de dessin. Sans le faire exprêt, il déclencha un bouton qui fit ouvrir la porte. Le jeune louvard remua la queue, exité comme jamais de ce nouveaux terrain de jeux. Lune aimait l'aventure, et l'idée de rentrer dans une pyramide était euphorique pour lui. Il n'aimait pas rester sans rien faire, attendre que le temps passe. Il préfére vivre à fond sa vie, comme s'aventurer dans des lieux mystérieux ou embêter le premier venu, comme son père fait à chaque fois. Lune avait beaucoup pris exemple sur Luciole quand il était petit, il avait bien mémorisée les scénes de son père quand il embêtait des gens. Et si sa mère était pareil .. Lune avait vraiment la qualités pour. Pour le plus grand malheur des autres. Mais le meilleurs pour le solitaire, c'est quand il fait ses coups bas à deux avec son frère Dastan, une bonne équipe. Surtout que Dastan est le première à faire des bétises. Et bien sur, si cela se montre intéressant, Lune suit.

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Libellule n'appréciait pas du tout les airs que prenait son frère. Elle avait beau être petite et maigrichonne, et bien qu'elle soit plutôt du genre à se laisser marcher sur les pattes, cela ne l'empêchait pas en cet instant de bouillonné de colère. La louvarde crème se retenait tant bien que mal pour ne pas explosé. Elle était la benjamine de la famille, et sans doute la plus calme et la moins violente de tous. Luciole n'écoutait même pas les remarques de son fils, il scrutait les murs, observant les hiéroglyphes, malgré que cela ne l'intéressait pas le moins du monde. Libellule, quant à elle ne détachait pas son regard doré aux reflets bleu de son aîné, avec des lueurs de mécontentement et de reproche. Khan, tenta une remarque à son père, la jeune louve observa son père et son frère, vu les réactions de son père depuis le début, le reproche de son frère allait sans aucun doute passé au dessus du grand loup brun roux. Libellule croisa le regard de son frère et pour une fois soutint se regard. Elle se jura intérieurement qu'elle n'allait pas le laisser sans tirer de cette manière. Si, elle avait réussie à attraper le lapin, son frère aurait très bien put en faire de même. Mais non, Monsieur Khan était bien trop feignant pour cela. De plus, si elle avait cacher son butin rapidement, c'était justement pour éviter de se le faire voler, et comme Luciole arrivait, elle avait fait tout cela dans la précipitation. Son frère se détourna des deux lupins pour regarder les murs où dans la pierre était gravé des milliers de dessins, d'hommes chassant des loups. Libellule ne put s'empêcher d'adresser un regard à son père pour l'inciter à rendre justice, ais Luciole n'en fit rien.

Luciole scrutait l'horizon, il savait très bien que Dastan son fils aîné, avait mieux à faire quelque part et qu'il ne les rejoindrait que plus tard dans la journée, voire seulement cette nuit pour dormir au chaud. Le loup brun roux croisa le regard de son fils qui les observaient lui et Libellule. D'ailleurs son frère ne se gêna pas pour la provoquer, lui assenant de sa voix hautaine, qu'elle était jalouse qu'il l'ai trouvé avant elle. Libe redressa fièrement la tête, ce qui ne lui ressemblait pas du tout mais elle allait a son tour provoquer son frère. D'une voix calme et légèrement hautaine, tout comme le faisait son frère, elle répondit:

- Non je ne suis pas jalouse ! Moi, je ne suis pas une vulgaire charognarde qui me contente des restes des autres, hum.

Luciole laissa échapper un ricanement à la remarque de sa fille, et croisa le regard de son fils, comme pour lui dire, "bien fait, fallait pas la chercher". Libellule poursuivit sur un ton un peu plus coléreux et remplit de reproches:

- Et puis, d'abord, effectivement je l'avais trouvée avant toi, puisque c'est moi qui l'ai cachée et tuée !

Mais déjà son frère n'écoutait plus, et n'avait qu'une envie, soit celle de rentrer dans la pyramide. Khan remuait dans tous les sens, cela ne dérangeait pas les deux autres, questions d'habitudes. Luciole hocha la tête lorsque Lune précisa qu'il préférait l'option de ne pas attendre Dastan. Libellule rétorqua avec une certaine froideur envers son frère:

- De toute manière, Dastan doit être en train de chasser, lui!

Libellule se leva et passa devant son frère. La louvette à la fourrure crème, aux reflets dorés noirs ne décolérait pas. Sans le faire exprès, Lune permit l'ouverture de la porte pour entrée dans la pyramide. La porte de pierre s'ouvrit dans un bruit sourd, produit par le frottement entre le sol en pierre et la porte de la même matière. Luciole ne laissa aucune émotion transparaitre, ce n'était pas une première pour lui, il connaissait les pyramides, et en avait déjà explorer une. Le nomade au pelage brun roux se dirigea vers l'entrée et se faufila dans le couloir sombre. Libellule observa avant de bouger, regardant son père entrer, le couloir sombre qui se dessinait devant Luciole puis son frère aîné, d'une voix légèrement peureuse elle répondit:

- T'as ouvert t'y va en premier !

Lune eu à peine le temps de profiter de cette nouvelle aventure, car Libellule était déjà collé à lui. Le faite qu'elle essais de véxer Lune l'amusait tout au point. Pendant que mademoiselle fit sa petite remarque et sa crise, il se contentait de sourire comme un con et d'asques-ter parfois. Même si il s'en foutait un peu. Voilà alors la partis la plus intéressante, qui, d'un coté vexa un peu son frère. Lune était un vulgaire charognard. Luciole défendait Libellule. Lune fit une grimace, une nouvelle vision de sa soeur lui traversa l'esprit : Chouchoute, petite princesse. Lune soupira, mais il montra pas que cela le blessais. Lorsqu'elle lui dit que le lapin était le siens, le jeune louvard grogna et prit une voix blessante. « Tsss de toute façon tu te crois tout permis parce que tu viens d'une meute ! Tu le veux ton lapin ? » grogna t-il. Lune prit le rongeur dans sa gueule, et le balança aux pattes de sa soeur. « Je vais vous prouver que je suis pas un charognard ! » dit t-il d'une voix convaincante. Le jeune loup dévisagea sa petite soeur, et descendis les marches de la grand pyramide, revenant alors la jungle feullus. Il regarda alors derrière lui, pour s'assurer que sa soeur et son père le regardais toujours. De toute façon, vu de la pyramide on pouvait facilement l'apercevoir. Il se lanca alors dans un petit chemin en courant, puis il s'arrêta pour humer le sol. Qu'allait t-il chasser ? Quelque chose de gros, quelque chose qui prouvera que le petit solitaire n'est en aucun cas charognard. Cette vision des choses le vexais totalement. Sa soeur l'avait insulté, et comme Lune est susceptible, il allait pas en revenir. Il continua de humer le sol, plusieurs odeurs vain lui chatouiller le museau : Lapin, ours, loups, chevreuil.

Il décida de suivre la piste du chevreuil en tournant à gauche. De loin, il n'apercevais plus que de fine silhouette sur la pyramide : L'une blanche et l'autre brune. Si seulement Dastan était la, Lune s'ennuiera moins sans son frère. Le jeune solitaire continua sa petite course folle pour s'arrêter prêt d'une rivière, d'ou, il buva quelque petite gorgé. Il reprit alors son chemin en traversant l'eau, les pattes presque mouillés. Il trouva alors enfin, un petit peu plus loin, une horde de chevreuil. Lune se apis au sol, ses sens toute en éveil. Il n'avait pas intérêt à rater cette fois, sinon sa soeur lui ferai rappeler cette chasse pendant des semaines. Le jeune loup se considérait souvent comme le vilain petit canard de la famille, tout le monde n'étant pas très sympathique avec lui. Comme un membre rejeté. Mais il devait avoir du caractère pour survivre, c'était la seule solution. Il s'avança doucement et gracieusement dans les grandes herbes. Il ne voyait rien sur son passage certe, mais il pouvait sentir l'odeur forte du gibier. Cette odeur était tellement forte que une fois que Lune s'en approchais, son instinct prenait le dessus : Poursuivre cette nourriture. Le jeune loup s'arrêta un moment pour calculer sa trajectoire. Un chevreuil sur la gauche, un autre sur la droite, et un juste en biais. Il fixa alors le rocher. Si il pouvait surgir des herbes pour sauter sur le rocher et atterrir sur un chevreuil, se serait gagné. Il s'approcha alors un peu plus, le premier chevreuil dressa les oreilles et huma l'heure. Il avait sentit le louvard. Lune fit alors un bond des hautes herbes, majestueux et gracieux, comme une gazelle.

Le jeune solitaire attérit sur le rocher, mai a peine l'avait t-il touché qu'il prit appuie pour attérir sur un chevreuil. Le jeune solitaire s'écroula lourdement sur le sol avec le gibier, le mordant au coup et le griffant de ses pattes arrières. La bête bougea, poussant des couinement et hurlant. Les autres étaient partit dans un mouvement de peur, abandonnant leur conjoint, prit au piége dans les crocs de Lune. Il s'arrêta alors de bouger, sentant la mort arriver bras ouvert. L'herbivore poussa un dernier jappement avant de s'endormir pour toujours, dans l'éternité. Lune se releva, remarquant des traces de lutte partout autour de lui. Il sourit triomphant. Il prit alors le cou du chevreuil entre ses crocs, et fit demi-tour vers la pyramide. Il traversa un petit champs, pour passer en suite par la rivière. Le chevreuil l'handicapais un peu, mais le plus important était le faite que Lune l'ai eu. Le jeune solitaire traversa la petit rivière, se remouillant les pattes d'avantages. Il s'approcha alors d'un arbre, pas loin de la pyramide et cacha le chevreuil dans un buissons. Il était a peine remarquable, la couleur d' l'herbivore était trompeur avec celui des broussailles. Il sauta alors sur les marches, les montant deux par deux. Il arriva devant sa soeur, et dit d'une voix presque sympathique : « Tu vois ! Je suis capable ! Garde ton lapin et je t'offre mon chevreuil comme cadeaux d'excuses. » annonça le brun. Lune ne s'excusait que très rarement, mais quand il le faisait c'était sincère, et il aimait beaucoup sa petite soeur, trop pour ne pas se battre avec. Luciole entre alors dans un couloir sombre. Libellule fit une remarque qui ne déplus pas à Lune, oui il allait entrer le premier. Le jeune louvard regarda sa soeur avec de la mesquinerie dans le regard. « Ta les chocottes ? » ricana t-il. Le jeune loup tourna la tête et suivis son père dans le couloir sombre.

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Libellule regardait son frère, oui elle était vexée que son frère l'a traite d'imbécile pour avoir mal caché sa proie. Lune l'insultait en se moquant du choix qu'elle avait fait en restant dans une meute. Mais peut-être qu'un jour, lorsqu'elle aurait plus confiance en elle, elle se libèrerait des chaines de la meute qui l'emprisonne. Enfin, pour l'instant les émeraudes lui convenait parfaitement même si elle se sentait parfois comme étrangère à la meute. Khan, empoigna le lapin en le balançant aux pattes de sa soeur, qui le contempla surprise. Puis dans un grognement, il lui rétorqua qu'il allait lui montrer qu'il n'était pas un charognard. La louvarde crème, l'observait, le loup brun venait de rentrer dans le jeu, et il le prenait très au sérieux, alors que la louvette n'avait fait que répondre pour se défendre. Libellule suivit son frangin du regard lorsque celui-ci redescendit la pyramide en trombe vexé, semble-t-il. Luciole s'arrêta et observait son fils du coin de l'oeil repartir dans la jungle. La louvarde émeraude prit le lapin dans sa gueule et descendit à son tour, elle planqua la proie, cette fois elle la cache bien afin que plus personne ne l'a lui vole. Puis la jeune louve remonta les grandes marche de pierre, en attendant que Khan ne réapparaisse. Luciole, lui, laissait échapper des grognements d'agacement, car ce petit jeu commençait à l'ennuyer ferme, et il préférait aller s'amuser dans la pyramide, plutôt que d'entendre les deux louvards se chamailler sans cesse. Finalement, Lune revint quelques instants plus tard, trainant quelque chose derrière lui. Luciole l'avait déjà ignorer et continuait d'observer le long couloir sombre dans lequel, il s'aventura une énième fois. Libellule, quant à elle, regardait son frère, sa colère était en train de retomber, puisque son frère venait de lui rendre son bien. Le jeune solitaire remonta rapidement les marches et d'un ton plutôt sympathique, ce qui ne put empêcher sa soeur d'esquisser un léger sourire de satisfaction, il lui répondit, qu'il en était capable, et il lui offrait le chevreuil comme excuse. La louvette à la fourrure crème aux reflets doré hocha la tête en signe d'acceptation.

La remarque de la louvette sembla plaire à son frère, de toute manière, elle savait qu'il mourrait d'envie d'entrer avant elle dans la pyramide. De plus, oui elle avait peur, et ne le cachait pas le moins du monde. Khan ne se fit pas prier pour le lui faire remarquer avec un ton mesquin. D'une voix maladroite et mal assurée elle rétorqua sur la défensive:

- Et alors ? Y a pas de honte a avoir peu. N'es-ce pas Khan ?

Libellule savait très bien que son frère ne supportait pas le nom que lui avait donné leur mère. Elle regarda néanmoins son frangin s’aventurer dans le sombre couloir à la suite de leur père. Libellule les suivit, pour une raison qui lui était totalement inconnue. Les murs du couloir était recouvert de tout un tas de dessin, qui étrangement lui semblèrent familiers, mais ne trouvant pas réellement le lien avec ce qu'elle connaissait. Luciole était déjà devant, il s'arrêta un instant, lorsque la lumière de l'entrée se dissipa le plongeant alors dans les ténèbres, ses yeux s'acclimatèrent rapidement à l'obscurité, et il put poursuivre son chemin. Le grand loup à la fourrure brun rousse, fut plusieurs fois obligé pour éviter les toiles d'araignées et les bloques de pierres qui ressortaient des murs. Le vagabond s'amusa même à provoquer son fils en détachant des toiles d'araignées avec sa queue pour les envoyer virevolté dans les airs pour qu'elles se reposent sur le museau de Lune.

Le solitaire finit enfin par apercevoir le bout du couloir, enfin voir, si l'on parle de voir avec le museau, car en réalité il avait senti un courant d'air, ce qui indiquait par conséquent, ou bien une sortie ou alors une salle, dans tout les cas, il allaient tomber quelque part. Finalement, Luciole déboucha dans une grande salle, qui était éclairé, par des petites fenêtres placées en hauteur.

[ dsl la musique collait trop xD]

Lune observa les dessins sur les murs. Il était largement plus beau et plus gros que ceux de dehors. Il planta son regard orageux dans des drôle de pharaon avec des lances. Il se demandais si ce genre d'animal avait déjà vécu ici. Cela restais un grand mystére pour tout le monde, sur l'île de Wolf temporal, on pouvait vraiment s'attendre à tout. Lune soupira, il Observa sa soeur quelque minute, toujours dans l'entré. Le jeune solitaire se demandais bien se qu'il pouvait lui apprendre, chez les meutes. En tout cas, l'enseignement n'était pas vraiment la même, Lune était plus libre, il n'aurai jamais supporter recevoir l'ordre de quelqu'un, déjà qu'avec son père c'est assez difficile, alors des meutes, ce serait encore pire. Le jeune solitaire sourirai toute seul à cette pensé, se qui pouvait laisser planer des doutes. Il continua d'observer les scripte. Il y'a avait même quelque petites statut en forme de loup, Lune s'en approcha et les toucha avec son museau. C'était dur comme de la pierre, le petit solitaire fit une grimace avant de s'éloigner de ses quelque petite statut ridicule qui ne l'intéressais pas du tout. Il regarda alors sa soeur entrer, mais quelque chose lui déplut dans sa phrase. Il n'y avait que sa mère qui avait le droit de l'appeler Khan. C'était elle qui lui avait donné se nom, et le prononcer rappelais le douloureux souvenir de sa mère. D'ailleurs, c'était un sujet sensible au oreilles de Lune. Le jeune solitaire continua de fixer sa soeur avec froideur. Il plongea son regard orageux dans le siens, et dit d'un voix idiote : « Khan ? C'est qui sa Khan ? Connait pas. » mentit-t-il. Ouai, sa soeur n'allait pas tellement rentrer dans son jeux, met Khan ne pu s'empêcher de faire sourire sarcastique et amusé à sa soeur.

Il se retourna alors juste pour voir si son père continuai d'avancer, mais il n'était carrément plus la. Lune laissa alors sa soeur, il l'embêterai plus tard. Il s'avança dans le couloir sombre et étroit. Il réussit à rattraper Luciole, la différence de taille entre son père et lui était assez frappante, mais Lune s'en fichais, il était plus grand que Libellule, c'était le principal. Il continua alors d'avancer, il y'avait plein de toile d'araignée partout, le jeune loup se racla la gorge, il n'aimait pas les toiles d'araignée, sa s'intallais partout dans le poil et sa te collait. Le jeune louvard grommela lorsque son père les détachas avec sa queue pour que sa aille dans sa tête. Lune fit un bond en arrière en secouant la tête et en éternuant. Il s'ébroua pour faire valser les toiles d'araignée sur sa soeur. Il continua alors d'avancer, un sourire cynique au babine. Déjà que Libellule était peureuse, alors des toiles d'araignée, imaginez. De toute façon personne avait le droit d'embêter sa soeur, sauf Lune. Oui, y'avait que lui qui avait le droit de l'embêter, personne ne serait intelligent pour trouver les mots pour la véxer. Bref, Lune se prenait pour dieu, mais il s'en foutais, c'était dieu. Le jeune louvard continua son chemin, jusqu'à déboucher dans une grande piéce coloré et plein de doré. Un humain serait fou la dedans. Le jeune louvard dépassa son père pour aller jeter un coup d'oeil dans la piéce. Il fixa alors les objet, faisant le tour et reniflant parfois des vases. Il continua de visiter cette petite piéce, bien interessante.

Il s'arrêta alors devant une grande boite, pouvant contenir un homme. Lune fixa cette drôle de boite, appelé sarcophage. Elle était bizarrement debout. Lune mit des coup de pattes pour essayer de l'ouvrir. La porte finit par ceder sous les coup, dévoilant une momie au bandelette blanche. Lune la fixa,il n'avait jamais vu se genre de chose, du moins pas dans sa vie courrante. Il la renifla, curieux, mais la senteur était très ancienne, le jeune solitaire n'arriva pas à mettre la mains sur une odeur pareil. Il haussa les épaules, et d'un sourire cynique, il dit d'une voix sarcastique : « Ha ! Regarde elle te ressemble ! » ricana t-il en parlant à Libellule. Lune n'avait vraiment rien d'autre à faire que d'embêter sa soeur. Il y'avait quelque touffe de cheveux blanc qui sortait des bandelette. Lune s'asseya alors, continuant de regarder la momie. Un grondement raisonna alors au plus profond de son corp. Lune leva les oreilles interpelé, il pencha alors la tête et se rapprocha de la momie. Un second grondement retentit. Il recula, surpris qu'une tel chose puisse faire autant de bruit. Mais la momie ne bougeait pas, peu être qu'elle était vivante mais à l'intérieur ? Lune regarda sa soeur « Oh ! Elle ronfle pire que toi ! » sourit t-il cyniquement. Oui, second pique lancé à sa soeur. Mais lorsque Lune tourna la tête, la momie était debout devant lui. Le jeune solitaire fit un bond en arrière et recula. Ils allaient s'amuser.

[On fait intervenir le PNJ ? ]

Avertissements : Messages : 45 Date d'inscription : 12/05/2012

Rien ne bouge, rien ne vit, rien ne semble pouvoir sortir de ce sommeil ultime. Un silence de mort règne entre les murs de ce temple sacré faits de pierre. Un rat passe par-là mais il est seul. Il semble perdu, faible et innocent. Un piège s'actionne sans qu'il ne l'ait voulu. Une trappe s'ouvre sous les pattes griffues du rongeur. Il tombe et un couinement aiguë résonne dans tout le temple. Prisonnier à jamais de ces murs, l'animal rend son dernier souffle quelque part, dans un endroit ignoré de tous. Tous, mis à part les momies, ces corps bandés dont l'esprit reste enfermé entre ces murs. Elles peuvent profiter chaque jour du calme et du silence des lieux. Des lieux qui s'accordent bien avec leur réputation. Effrayants, mystérieux et inquiétants. Mais depuis quelque jours, des êtres viennent troubler le repos des spectres. Ces derniers détestent être dérangés. Leur sommeil éternel ne doit pas être interrompu, sous peine de ressentir de terribles souffrances, pouvant aller jusqu'à la mort ou bien au fond d'un piège qui se trouve dans la pyramide.

Aujourd'hui, une de ces momies qui est enfermée, bien au chaud dans son sarcophage doré profitait de son repos. Aucun battements de cœur ne semble retentir dans les couloirs. Le corps recouvert de bandelettes à la capacité d'entendre le moindre cœur qui bat entre les murs de la pyramide. Si jamais un bruit l'alertait, elle s'éveillerait et se chargerait de faire régner à nouveau le calme dans le monument. Soudain, des griffes viennent rapper le sol de l'édifice. La momie détecte un rythme cardiaque, puis deux, puis trois. Trois êtres vivants sont entrés. Malgré cette intrusion, le corps reste de marbre, ne bouge pas et garde son statut de mort. C'est alors qu'on pénètre dans sa salle de repos. Elle sent le sol vibrer, elle ressent la vie de ces créature entrer dans son antre sans vie. Une semble plus grande que les deux autres. Un coup est alors frappé sur la porte de son cercueil doré. Le vieux couvercle finit par céder. La momie sent la chaleur d'un jeune animal devant elle. Agacé par ce jeune être vivant, la momie se dresse sur ses jambes squelettiques et attrape rapidement celui qui l'a réveillé. Elle le soulève par la peau du coup, en poussant une sorte de grondement grave et sourd. Elle le place juste devant sa face un peu décomposée et continue de gronder. Elle compte bien punir cet importun.

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Libellule savait très bien que son frère allait tiquer, lorsqu'elle l'avait appelé Khan, et il fallait bien avouer que le jeune loup avait couru dans le piège au lieu d'ignorer la remarque, sans doute était-il trop difficile de passer au dessus de la réflexion. La jeune louve à la fourrure crème laissa passer lorsque Lune détourna en faisant mine d'ignorer qui était Khan. Dans tout les cas, Lune trouva un nouveau moyen d'embêter sa petite soeur, tandis que la jeune émeraude avançait tranquillement dans le couloir sombre, son aîné prit un malin plaisir à lui envoyer des toiles d'araignées sur la tête. Dommage pour lui, car malgré qu'elle était assez froussarde, il fallait tout de même un peu plus qu'une toile d'araignée pour l'effrayer. La jeune louve restait fidèle à elle même, elle ne dit rien et poursuivit sa route sans dire un mot, observant les moindres mouvements ou bruits suspects.

Luciole était devant, laissant les deux louvard se chamailler, il ne les écoutait même pas, cela devenait un rituel, et ce qui ne l'intéressait pas, il n'écoutait pas. Bref, le grand loup à la fourrure brun rousse observait la grande salle dans laquelle il venait d'entrer. On y voyait clair et toute la lumière provenait du haut des murs, l'un des vaisseaux de lumière venait se placer sur une sorte de table où était poser un drôle de truc à l'apparence d'humain. Le vagabond en avait déjà croiser durant un de ses voyages, les deux pattes, comme les loups qu'il avait croisé les nommaient, lançaient un drôle de machin qui avait le même bruit que l'orage et ressemblait vaguement à une boule de feu. La seule chose que Luciole savait a propos de ces animaux là, c'est qu'il fallait rester loin d'eux et ne jamais se montrer. Il étouffa un grognement dans sa gorge lorsqu'il observait Khan en train de renifler la table.

Libellule entra à son tour dans la salle, elle observa avec une certaine curiosité mélangé à de la peur. Une chose était sure, elle ne voulait surtout pas s'approcher de la chose posée sur la table, et au vue de la réaction de son père, le sarcophage semblait être un danger. La jeune louve sursauta lorsqu'un oiseau posé sur une grande statue de pierre s'envola par la fenêtre dans un battement d'aile.
Luciole observa le volatile s'en aller et observa longuement la salle, il cherchait déjà la sortie. Le grand loup se détourna de la table et longea les murs, son corps fin et athlétique frôlant les parois, il cherchait de l'air pour y trouver la prochaine étape. Il pouvait entendre derrière lui, son fils observer la momie dans son tombeau, tout en comparant cette chose immonde avec sa soeur.
Libellule laissa échapper un soupire, elle se fichait pas mal des répliques de son frère, aussi blessante qu'elle puisse être. La louvarde était lasse d'avoir à se défendre et préférait le laisser gagner, Lune se lasserait bien vite de ce petit jeu stupide.

Luciole entendit un frottement dans son dos, lorsqu'il jeta un coup d'oeil il put constater avec surprise que la momie venait de se réveiller. Le vagabond lança un regard noir à son fils, lourd de reproche. Et, le lupin se promis de le tuer dés qu'il serait sortie de la pyramide. Libellule, observa laissant échapper un cri de surprise et de faire un bond pour rejoindre son père et se coller contre lui. Cependant lorsque la momie souleva Khan dans les airs, le soutenant par la peau du coup elle ne put s'empêcher de lâcher un rire, tandis que son père, éclata de rire. Sur un ton moqueur et arrogant, le vagabond brun roux ajouta:

- Bon, on te laisse régler tes comptes avec euh ... cette chose. Tu nous retrouves plus tard.

Sans perdre un instant, Luciole marcha sur la dalle qui permettait d'ouvrir la porte menant à la salle suivante.

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[ J'archive ce rp car il n'a pas eu de réponse depuis longtemps. ]