L'été persiste sur les territoires Temporaliens, pour le plus grand plaisir des loups habitant ces terres. Uniquement chez les Améthystes, la chaleur n'est pas au rendez-vous, et les températures ne dépasseront pas les 20°C. Pour tous les autres territoires, soit les Saphirs, Rubis, Émeraudes et Diamants, les températures dépasseront largement le seuil des 30°C, alors ne restez pas exposés au soleil trop longtemps! |
|
| « Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage ? » | |
| Auteur | Message |
---|
Debesis☯ (っ◔‿◔)っ ☯ ☸ Petite Gourmande du forum ☸
Avertissements : Messages : 104 Date d'inscription : 23/08/2013 Localisation : J'habite à Djibilikipikiki.
| Sujet: « Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage ? » Dim 25 Aoû - 9:05 | |
| - Le baiser frappe comme la foudre, - - L'amour passe comme un orage, - - Puis la vie, de nouveau, - - Se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. - - Se souvient-on d'un nuage ? -
Une goutte. Deux gouttes. Trois gouttes. Un léger clapotis venait me bercer dans mon sommeil. Quand j'ouvris les yeux pour voir ce qui se tramait autour de moi, je découvris que je n'étais pas dans ma tanière, mais dans une grotte. Aussitôt, je me levais, mais me cognais brutalement la tête sur une paroi rocheuse. Je compris donc que le plafond n'était pas très haut. Au centre de la grotte, un petit ruisseau coulait doucement, produisant un bruit apaisant. Dans l'eau, de petites choses rondes couleur nacres brillaient avec le reflet du soleil. Le soleil ? Mais que faisait t-il là... Je rêvais ! Je levais la tête pour essayer de trouver d'où venait cette lumière orangée, en vain. Rien. La grotte n'avait aucun trou dans sa paroi. Comment pouvait t-il y avoir du soleil filtrant à l'intérieur dans ce cas ? Je m'assois, et, à ma grande surprise, mes pattes arrières furent mouillées. Je n'étais pourtant pas dans le ruisseau... A moins que... Il avait doublé de volume en quelques secondes ! Je remarquais qu'il continuait de s'agrandir, et je compris que si je restais là je risquais de me noyer. Un grondement parvint à ressortir de ma gorge, et je leva doucement la tête vers le plafond de la grotte, cherchant une ouverture par laquelle m'échapper. Sans succès. La grotte était bouché de partout. Mais alors, d'où entrait ce ruisseau ? Je cherchais l'ouverture par laquelle passait l'eau, et quelques instants plus tard, je l'eus trouvée. Seulement... Elle était tout petite, et jamais un grand loup comme moi ne pourrait passer par là. Je soupirais. Mourir ainsi, c'était plutôt idiot. Puis je me rappelais d'une chose ! Je ne suis que dans un rêve de toute façon, alors si je meurt ici, ou s'il m'arrive quelque chose ici, cela n'influencera pas ma vie réelle ! Rassuré, je m'allongeais, museau dans l'eau, et je fermais les yeux. Quand je les rouvris, quelques instants plus tard, j'étais à nouveau dans ma tanière. Je souris. Ce n'était qu'un mauvais rêve finalement ! Mais, en découvrant que presque tout mon corps était trempé, je doutais. Je sortais de ma tanière, et je remarquais que j'étais tout essoufflé. Bizarre, j'avais pourtant simplement dormit... C'est alors que je découvris que j'étais le premier levé, et que l'aube allait bientôt pointer à l'horizon. Je compris donc que j'avais encore du temps libre devant moi, c'est pourquoi je me rendis aussitôt à l'arbre lilas, là où je pourrais calmer mes émotions et me reposer calmement, en méditant par exemple.
Quand je fus arrivé, le soleil venait de commencer à monter dans le ciel. Je m'assois près de l'imposant tronc que possédait l'arbre violet, et fermais les yeux. Je ressentais maintenant l'air frais du matin. La vibration des sabots des biches martelant le sol. Les étirements difficiles du réveil de mes camarades. Le souffle rauque du chasseur lève tôt, près à se jeter sur sa proie. Les feuilles tomber avec douceur sur le sol de la forêt. Et bien sûr, l'apaisante odeur des fleurs de l'Arbre Lilas. Mais quelque chose d'autres encore... Une odeur qui m'était familière. Je rouvris les yeux calmement et aperçu, juste devant moi, la silhouette blanche de mon Alpha, Keane. Je la regardais sans broncher, silencieusement.
« Bonjour Keane. » Lui lançais-je. C'était de simples paroles, mais je n'allais tout de même pas l'agresser de question pour entamer une simple conversation.
|
| | | Azazel‡ Iron Fifu King and Boss.
Avertissements : Messages : 1065 Date d'inscription : 28/04/2013 Localisation : Vers l'infini et au-délà.
| Sujet: Re: « Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage ? » Dim 25 Aoû - 16:17 | |
|
Morose, pattes traînantes, tu contournas une fois de plus un autre tronc. Les oreilles basses, signe distinct de ton épuisement qui semblait maintenant permanent, tu rivais ton regard au sol comme le ferait une vieille louve anéantie par les aléas de la vie. Encore une fois, tu étais parvenue à semer Devil - et même cette perspective ne t'enjouait en rien. D'ailleurs, tu commençais lentement à douter des réelles capacités du Garde en tant que surveillant officiel des dominants. Enfin, au moins n'avais-tu pas de baby sitter constamment camouflé dans ton ombre, surveillant les alentours à ta place... Et puis, une anodine ballade en terres Améthystes divisait par quatre au moins le danger possible. Une flaque d'eau se présenta à tes pattes, que ces dernières s'empressèrent de rejoindre, laissant la vase brunâtre recouvrir un peu plus ton poil blanc. Il pleuvait tout le temps, ces derniers jours. La nuit surtout, lorsque tout le monde avait déjà rejoint sa tanière et sa famille, au chaud, dans l'âtre familial. Du moins, voilà un scénario pour d'autres loups que toi. Tu avais tout quitté pour une cause familiale, mettant à profit tes capacités en pensant défendre un honneur à présent longtemps oublié par bien des lupins. Il fallait se faire une raison : c'était fini. Tu étais dominante et avais d'autres priorités... Pourtant, l'amère perspective d'un possible échec te tiraillait, et tu n'avais pas mis encore totalement de côté ta vengeance. Ezio allait payer pour ce qu'il avait fait à tes géniteurs, infligé à ta famille. Il finirait par assumer ses fautes. Et si jamais le Destin ne s'en chargeait pas, tu avais voué la majeure partie de ta vie à vouloir le faire tomber, tu le ferais disparaître donc définitivement et personnellement. Mais, ton manque d'enjouement n'était qu'en partie du à cela. L'autre partie ? Ta tête était occupée à autre chose qu'aux tâches d'Alpha. Depuis le jour où tu t'étais dirigée vers ce Temple dans les terres Libres, tes pensées n'allaient vers qu'un seul loup. Et, bien qu'au début, tu te refusais à te l'avouer, tu avais fini par admettre le fait que ce dernier t'avait effectivement bien marqué. Cette rencontre, mue par un pur concours de circonstances, n'avait été que brève. Mais réussie, en un point. Tu avais eu l'agréable surprise de sentir ses lèvres sur les tiennes, lors d'un élan de ferveur de sa part. Puis, aussi gênée que furieuse, tu avais vite fait d'écourter ce qui commençait à virer en un rapprochement trop rapide entre deux loups. Cependant, le dénommé Hermès ne quittait pas tes pensées, torturant sans cesse tes méninges, te déconcentrant comme jamais auparavant. Beaucoup parlaient de coups de foudre, ou bien d'âme soeur, mais tu avais toujours vécu dans l'idée que ceux qui tombaient dans ce genre de piège n'étaient que de sombres idiots profondément naïfs. Et, en un sens c'est vrai. Mais maintenant que tu en fais toi aussi partie - car l'évidence ne peut être définitivement niée -, que feras-tu ? Toutes ces questions virevoltent, se heurtent sans ménagement dans ton subconscient comme ton conscient. Mais, préférant mettre de côté ces interrogations sans réponses, tu marches. Sans vraiment te fixer de but, regardant simplement tes griffes s'enfoncer dans le peu de boue que la terre n'a pas encore absorbé. Tes pattes frôlant ou parfois écrasant les brins d'herbes éparses et rares. Le ciel est découvert, laissant le soleil réchauffer ce qui est encore frais en ce début de journée. Le vent est tout aussi présent, s'inflitrant entre les troncs que jonchent ce terrain pour parvenir jusqu'à toi et s'engouffrer dans ton pelage d'un blanc rayonnant. Bientôt, les effluves d'un parfum tout aussi lourd que présent se présente à tes naseaux, te signalant que tu arrives bientôt à l'Arbre Lilas. Cet effluve te remémores la fois où Black Widow, dominante assassinée par les Rubis, s'était présentée aux autres comme étant leur nouvelle Alpha. Ce souvenir fugace permit à ton cerveau de mettre le mâle Diamant de côté et de songer à autre chose que ce baiser endiablé. Découvrant enfin l'origine du parfum, dépassant un buisson sans grand entrain, tu marques un temps d'arrêt : une fourrure étrangement similaire à celle de celui qui occupe toutes tes pensées t'apparaît, se tenant près du tronc certainement millénaire de l'Arbre dont la meute Améthyste peut être si fière. Aurait-il osé se pointer jusqu'ici ? Un Diamant parcourant des terres plus dangereuses qu'il ne pourrait l'imaginer pour finir par se poser ici-même ? Venait-il même pour ... Toi ? Bloquée par ces suppositions, tu finis par faire un pas, puis un autre. L'odeur de lilas se fait si lourde que tu n'as même pas l'occasion de vérifier son odeur, approuvant tes soupçons ou désarmant ton espoir. Car oui, c'était bel et bien un fin sentiment d'excitation et d'espoir qui remuait ton coeur. Le revoir était tout ce que tu souhaitais, sans pouvoir vraiment exécuter ce désir par crainte qu'il ne te reconnaisse pas. Ou que tu lui paraisse inintéressante. Par simple crainte de l'opinion qu'il pourrait avoir de toi et... Tu avais espéré trop tôt. Ce n'est même pas lui. En t'approchant par la droite, tu avais remarqué que ce n'était qu'un des tiens. Et l'odeur caractöristique venait appuyer cette évidence. Ce n'était que Debesis, un Elite que tu avais déjà rencontré auparavant. Telle une rincée froide, ton esprit embrumé par tant de possibilités se secoua. Ta déception du se lire un instant avant que tu la camoufles sous des traits impassibles et froids, ceux que tu arborais en présence des loups de ta meute. Comme tes parents te l'avaient appris, tu laissas le "subordonné" t'adresser d'abord la parole pour lui répondre ensuite. - Debesis, fis-tu en inclinant la tête pour un salut des plus formels. Jour de congé ? Tu n'appréciais pas le moins du monde ces règlementations qui régissaient les contacts entre différents loups et t'y soustrayais le plus souvent possible. Te positionner en tant que dominante n'était pas aussi évident qu'on pouvait le penser et te mettait le plus souvent mal à l'aise. Néanmoins, la bonne éducation enseignée par tes Bêtas de géniteurs lorsque tu n'étais encore que loupiote te servait de bien des manières. Détournant ton regard de celui du loup, ce dernier te rappelant étrangement l'oeil azur d'Hermès. Décidément, les points communs s'accumulaient. Pour ton plus rand malheur. Mal à l'aise, tu te secouas à nouveau afin de "montrer qui était le chef ici" afin de ne laisser planer aucun doute quant à ton autorité. Les Améthystes étaient reconnus pour leurs coups bas et leurs tours de manipulation. Mais aussi pour leurs analyses imbattables et, lorsqu'ils avaient ne serait-ce qu'une once d'avantage, ils sautaient sur l'occasion afin de profiter d'une situation bancale et des profits qu'ils pourraient en tirer si jamais ils gagnaient parti. Mieux valait se méfier de tout un chacun, si on tenait à ressortir indemne de cette aventure que d'autres se plaisent à nommer vie .
Dernière édition par Keane le Sam 31 Aoû - 8:27, édité 2 fois |
| | | Debesis☯ (っ◔‿◔)っ ☯ ☸ Petite Gourmande du forum ☸
Avertissements : Messages : 104 Date d'inscription : 23/08/2013 Localisation : J'habite à Djibilikipikiki.
| Sujet: Re: « Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage ? » Lun 26 Aoû - 11:19 | |
| Pv Keane
Quand la louve était arrivée vers toi, tu avais pu lire une lueur de déception dans ses yeux lorsqu'elle t'avait reconnue. Pourtant, elle l'avait aussitôt cachée en détournant son regard du tiens. En réalité, c'était assez étrange, du moins pour toi, ce qui venait de se passer. Au début, quand elle était arrivée vers toi, elle avait l'air heureuse, déterminée, mais au moment où elle t'avait reconnu, elle paru déçu. Évidement que ça t'avait vexé ! Tu n'imaginais pas que ta propre Alpha était déçu de voir l'un des membres de sa Meute... Tu hésitais à lui demander si quelque chose n'allait pas, mais tu te retins, sachant que si elle avait tenter de cacher cette déception, c'était peut être qu'il y avait une raison. Même si tu étais curieux, tu ne voulais pas entrer dans la vie privé de l'Alpha Améthyste. De toute façon, tu ne pouvais pas. Quoi-que... Mais restes-en là. Aller trop loin pourrait te jouer des tours, des mauvais tours. Keane était certes une jolie femelle, ainsi qu'une bonne Alpha, mais pour le moment, tout s'arrêtait là. Tu ne lui avais presque jamais parlé depuis ton arrivée dans sa meute, ce n'est pas comme si, si tu lui posais une question indiscrète, elle allait te répondre aussitôt. Non non non. Comprends qu'elle n'a peut être pas assez confiance en toi. C'est certainement le cas d'ailleurs. De plus, son air déçu n'était peut être pas à cause de toi, simplement qu'elle espérait peut être voir quelqu'un d'autre... Mais ? Tiens ? Si c'était le cas, qui était le mâle qu'elle voulait retrouver ? Étrange. Dans la Meute Améthyste, tu n'avais pourtant pas vu si Keane était proche d'un mâle ou non, et surtout, lequel. L'Alpha cachait donc bien son jeu. Tu ne dis rien, restant de marbre face à la femelle couleur nacre. La louve réfléchit quelques instants -ou du moins elle laissa un certain temps s'écouler- avant de prononcer :
- Debesis. Jour de Congé ?
Elle était tout aussi froide et sérieuse que d'habitude. Pourtant, Tu avais lu une autre émotion dans ses yeux, qui t'avait étrangement réchauffé le cœur, et qui t'avait presque fait sourire. Oui, parce que tu ne peux le nier, toi non plus tu ne souris pas très souvent. Tu es la plupart du temps très silencieux, et tu aimes t'éloigner des autres de temps en temps, rester en solitaire, pour réfléchir. Réfléchir à quoi ? Ça, bizarrement tu ne veux pas le dire. Est-ce si personnel que ça ? Au point de le cacher à tout le monde, même à tes proches ? Tes proches... Il ne t'en reste pas beaucoup. Du moins, tu sais que ton frère est ici, parmi nous. Mais tu ne sais pas à quoi il ressemble, ni son nom, sa meute, et encore moins son grade. Mais lorsque tu étais venu ici dans le but de retrouver Faith, tu avais croisé de nombreux loups, qui t'avaient, pour la plupart, confondu avec quelqu'un. Ils disaient que tu lui ressemblais comme deux goûtes d'eau, mais que vous pouviez vous différencier par vos yeux. En effet, on te l'avait décris comme étant un mâle identique à toi. Même carrure, même pelage, et surtout, il avait l'un des yeux exactement de la même couleur que les tiens. Ce qui était rare, car on ne croise pas des loups possédant des yeux bleus-azur tous les jours. Mais on avait bien insisté sur le fait que lui, avait les yeux verrons, c'est-à-dire qu'il avait un œil comme les tiens, et un autre couleur or, quelque peu ambré. Il est sûr qu'un loup avec de tels yeux ne passent pas inaperçu, et que, si les informations que l'on t'a fournis sont exactes, dans le cas où tu croises ton frère, tu le reconnaitras obligatoirement. Sauf si tu perds la mémoire, ce qui est bien sûr peu probable. Mais, durant ton voyage jusqu'aux Terres de Wolf Temporale, tu avais oublié de demander aux loups qui t'avaient informés de l'apparence de ton frère, le nom de celui-ci. C'était assez idiot de ta part. On te sert la réponse pour laquelle tu es venus jusqu'ici, et toi, tu ne la prends pas. Et s'il n'était pas ici ? Non, impossible, plusieurs loups différents avaient insisté sur le fait que tu le trouverais dans les Terres de Wolf Temporale. Mais c'est si grand... Surtout sachant que ton frère ne fait pas partie de ta Meute. C'est sûr, sinon, tu l'aurais déjà rencontré depuis ton arrivé. Faire connaissance avec tes camarades de Meute, c'est l'une des premières choses que tu as faite en arrivant chez les Améthystes. Et... Et si, lors d'une guerre... Tu te bat contre sa meute, et tu le vois, foncer sur toi... Lui, ne te reconnaitra pas, sauf si une rumeur atteins ses oreilles comme quoi il a un frère sur les Terres de Wolf Temporale. Ce qui... Serait très rare. Que ferais-tu ? Aurais-tu le courage de l'affronter, en choisissant ta Meute, ou oserais-tu lui expliquer en vitesse la situation, et te battre à ses côtés ? Le choix est rude. Mais tu choisiras ta Meute. Car c'est elle qui t'a accueillit, nourrit, protégé. C'est comme ta famille. Lui... N'est que ton frère, il n'a rien fait pour toi, si ça se trouve, il n'a même pas cherché à te retrouver ! Mais si, au contraire, il a tout fait, jusqu'à changer de Meute plusieurs fois, jusqu'à quitter tout ce qui lui était cher pour toi...? Non, impossible. Jamais il n'aurait fait ça. Toi même, qui cherche à le retrouver, tu ne fais pas ça. Car de toute façon, c'est juste pour un frère ! Un frère ne vaut pas ta meute quand même ! C'est comme si tu devais choisir entre la vie de ton frère, et la vie de ta Meute. Ne choisirais-tu pas ta Meute...? Bien sûr que si ! Eh bien voilà, oublie la panique qui te ronge, oublie le un peu, pense à la survie de ta Meute, pense à protéger ta Meute. Ton seul but, en tant qu’Élite, n'est pas de retrouver ton frère, mais de protéger et servir au mieux ta Meute. Rien de plus. C'est tout ce qu'on te demande. Voue-toi corps & âme à ta meute, et tu n'auras plus à te soucier d'autres chose que celle qui te nourrit, te protège, te loge. Ta Meute, c'est comme ta Mère, tu ne peux donc que l'aimer.
« Pas vraiment non, simplement que j'avais besoin de réfléchir un peu seul. Comme à mon habitude voyez-vous. » Oui, tu la vouvoyais. Simple marque de respect. Tu ne lui avais jusqu'à maintenant que très peu parler, et de plus c'est ton Alpha, alors mieux vaut ne pas te montrer trop familier, du moins au début. « L'aube vient de pointer, j'ai encore un peu de temps, j'en profite, simplement. & vous, que venez-vous faire ici ? » Demandas-tu calmement. Tu ne la soupçonnes de rien, tu lui pose simplement la question, pour savoir.
|
| | | Azazel‡ Iron Fifu King and Boss.
Avertissements : Messages : 1065 Date d'inscription : 28/04/2013 Localisation : Vers l'infini et au-délà.
| Sujet: Re: « Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage ? » Sam 31 Aoû - 15:37 | |
| Il te fallut un instant pour assimiler les paroles de Debesis, que ces dernières traversent la brume qui semblait maintenant omniprésente dans ton crâne et qu'elles viennent se heurter à ta conscience. La façon dont il s'adressait à toi, avec juste la déférence qu'il fallait et son vouvoiement sans arrières-pensées te mis mal à l'aise, n'ayant jamais voulu être socialement plus élevée. A présent, il fallait t'y faire et ne rien montrer de ton malaise ou de tes doutes. Etre implacable et inflexible, sans pitié. A la hauteur des Améthystes. Mais voilà, Hermès venait sans cesse hanter tes pensées sans te laisser quelconque répit. Tu risquais bien rapidement de te retrouver dans des situations plus que précaires, si tu continuais ainsi. Aussi, fallait-il te resaisir un peu. Te réveiller. Sortir de cet état léthargique dans - lequel t'avait plongé Hermès et son envoûtante aura - qui était devenu constant et croquer à pleines dents tes responsabilités. Tourné ainsi, Dieu sait que cela n'avait aucun sens : on croquait à pleines dents la vie. Non ses devoirs. Néanmoins, il était temps. Temps de trouver des solutions. Temps de s'entourer de loups en qui tu avais confiance. Une brusque image du loup Diamant voila tes yeux et tu dus faire un effort pour directement l'écarter de tes pensées, sans quoi elle viendrait te pérturber le reste de la journée. Mais, dès que tu reposais ton regard d'ambre liquide sur le mâle Améthyste, aussitôt t'apparaissaient des ressemblances non négligeables et des parallèles étonnants avec Hermès. Aussi, te vint à l'idée que, peut-être, avaient-ils un lien de parenté. Et que Debesis puisse t'indiquer où se trouvait son prétendu parent serait donc possible. Cependant, ton réalisme et ta fierté te freinèrent une fois de plus, réalisant - eux contrairement à toi - que ce genre d'interrogations aurait pu : 1) tarir ta réputation; 2) attiser la suspicion. Deux bonnes raisons afin de ne rien tenter de ce côté-là. Aussi, mettant de côté avec insistance le souvenir lanciant de ce mâle brun, tu feignis t'intéresser à l'instant présent et levas les oreilles en direction de Debesis, leurs pointes d'encre orientées vers la gueule du mâle afin d'en capter clairement ce qui en sortait. Un pauvre sourire s'épanouit sur tes babines, laissant apparaître ta fatigue et ta lassitude. - Je viens me reposer. Enfin je venais. Il faut quand même que j'apprenne à connaître ma meute si je veux arriver à quelque chose.Tu te forçais à t'approprier ce que tu ne considérais même pas comme acquis. Ta meute... Cela semblait juste trop. En concurrence avec Faustin au poste de dominant, tu te rabrouais souvent comme quoi le vieux mâle aurait fait mieux. Tu avais eu l'occasion de rencontrer ce loup qui passait pour un adulte d'un âge certain et pour quelqu'un d'excécrable. Mais, il s'était révelé être le seul Améthyste - ainsi que loup de tout Temporal - sur le quel tu pouvais réellement compter. En qui tu miserais toute ta confiance, tellement votre rencontre t'avait marqué. Et tu doutais bien de pouvoir rivaliser avec un esprit aussi droit que le sien. Lui qui était d ela vieille école et fervent partisan de la cause Opale. Opale qui n'est plus, d'ailleurs. On entendait par-ci par-là que Faustin était un parent du dernier Alpha Opale en date, mais rien de très sérieux pour que tu puisses prendre ça comme une preuve concrète. Enfin, finalement, de ce Faustin, tu en savais très peu. Si ce n'est que ce dernier avait bel et bien une famille qu'il s'était lui-même construite. Des loupiots que tu connaîtrais assez rapidement, certainement. Tu avais eu l'occasion de croiser le vieux Chef Assassin lors d'une chasse que menait ce dernier. Ayant perçu son odeur lors de ta propre ronde, tu t'étais dirigée vers ce fumet méconnu et l'avait découvert. Bien que croûlant lentement sous le poids des années, ce loup gardait un certain charisme qui t'aurait certainement impactée si tu n'avais pas déjà ce Diamant dans ton coeur. Faustin, qui n'avait pu attrapper à temps sa proie qu'il traquait depuis le matin même sans relâche, t'avais montré une première once de compassion lorsque tu avais abattu à sa place son daim. Pensant d'abord qu'il en serait vexé, tu t'étais tenue à l'écart avant qu'il te prie de manger à ton tour. Aussi, vous aviez tous deux partagé un repas juste avant de réellement savoir qui était l'un et l'autre. Ensuite seulement, aviez-vous fait un tant soit peu connaissance. Pourtant, tu en savais suffisamment pour te faire une nette idée sur ce mâle au caractère secrètement empreint de sensibilité. Il cachait certes bien son jeu - après tout avait-il du en vivre des choses. Bien mieux que toi, qui n'étais encore que novice dans ce genre de choses. Cependant, il te faudrait apprendre, et ce plus rapidement que tu ne l'avais souhaité. Mais tu te savais dans une position qui nécessitait rapidité et efficacité. Le temps était devenu un luxe que, désormais, tu ne pourrais te permettre. D'ailleurs, te sentant seule et vulnérable à la tête de ce clan, il te faudrait bientôt t'entourer de loups de confiance et responsables. En qui tu pourrais placer espoir et craintes, qui sauraient - autant que tu l'espèrais - servir la meute Améthyste comme ils le devraient. Pourtant, dans ce clan que tu t'astreignais à redorer sans grand résultat, tu ne voyais pas tant de loups qui seraient capables de telles choses. Mais enfin, faudrait-il tout de même en trouver. Mettant de côté tes doutes comme le reste, tu adressas à Debesis un regard droit et quelque peu adoucit :
- Tu peux me tutoyer, si jamais... As-tu déjà eu l'occasion de croiser Pinky ? La cheffe Elite. |
| | | Debesis☯ (っ◔‿◔)っ ☯ ☸ Petite Gourmande du forum ☸
Avertissements : Messages : 104 Date d'inscription : 23/08/2013 Localisation : J'habite à Djibilikipikiki.
| Sujet: Re: « Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage ? » Mar 3 Sep - 19:52 | |
|
Tu restais perplexe. Même si tu n'avais parlé avec Keane que très rarement, tu savais qu'à ce moment là, maintenant, elle n'était pas comme d'habitude. L'illumination dans ses yeux était plus forte qu'avant, c'était très étrange, cela changeait, durant une minute, elle semblait heureuse, puis, juste après, son esprit devenait embrumé, la petite lumière qui brillait, quelques temps plus tôt, avait disparue, comme si ton Alpha était déçu. Pourtant, elle ne cessait de te fixer, et tu n'y comprenais plus rien. Tu avais comme l'impression qu'elle te confondait avec quelqu'un qui lui était cher. Son frère peut être ? Son compagnon -non non, elle n'en avait pas, du moins, si c'était le cas, tu n'en savais rien- ? Non, impossible. Si Keane avait des liens si proches d'un loup, ça se saurait. Elle était très étrange aujourd'hui, et tu te dis que tu aurais surement dû l'éviter et la laisser se reposer tranquillement, elle en avait certainement besoin. Toi aussi d'ailleurs, tu aurais dû rester seul dans ton coin, et réfléchir tranquillement, comme d'habitude. Mais le destin a choisit que tu sois dérangé, et elle aussi. Tu n'y peux rien après tout, car on ne peut pas changer le cours de la vie. C'est impossible. Personne n'en ai capable. Lorsque tu répondis à la louve en la vouvoyant, elle parut assez gêné, et tu compris que l'intention que tu avais prise n'avait réussit qu'à la mettre à l'aise. Au moment où tu compris que tu ne devais plus recommencer cela, elle te rétorqua, d'un lasse sourire :
- Je viens me reposer. Enfin je venais. Tu te retins de lever les yeux au ciel. Oui c'est bon, tu as compris que tu gênais, que tu la dérangeais, pas besoin de te le rappeler. Il faut quand même que j'apprenne à connaître ma meute si je veux arriver à quelque chose.
Et c'est maintenant que tu t'en rends compte ? EN COURS
|
| | | | Sujet: Re: « Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage ? » | |
| |
| | | | « Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage ? » | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|