L'assassin était couché tout près d'un arbre, autour de celui-ci, il y avait des centaines de Lilas, elles étaient magnifique mais Ezio n'y portait guère d'attention. Il restait profondément endormi, son rêve, enfin son cauchemars était remplis d'action. Il était dans une sorte de grotte froide et glaciale, il devait sans doute être en hiver car son pelage et celui des autres loups étaient remplis de neige. Il semblait coincé au fond, les autres loups avaient les babines retroussés, c'était ceux que l'assassin avait tué des années au paravent. Il reculait de plus en plus, hurlant de ne pas s'approcher de lui et que même s'il le tuait, sa famille serait protégée. Soudain, sans qu'il ne puisse bouger, un loup lui donna un coup de patte sur la tête, c'était devenu noir, Ezio n'était plus là...
Il se réveilla en sursaut, son cœur battait la chamade, l'assassin secoua sa tête, ce n'était qu'un simple cauchemars. Il se relevait et tourna son regard vers son ventre, il commençait a avoir fort faim. Il démarra le pas a la recherche de nourriture, ici, il y avait pleins de lapins.
La chasse allait donc commencé, ce n'était pas l'activité préféré d'Ezio mais elle restait nécessaire pour sa survie. A quelques mètres de lui, il y avait un lapin, l'odeur du mâle avait disparu, c'était un Elite et son rôle était de savoir se dissimulé dans la foule. Il était donc dans les hautes herbes, attendant le meilleur moment avant de sauter d'un seul moi sur le lapin et de l'achever. C'était rapide car il ne voulait pas faire souffrir, tel était la loi de son ancienne meute, chaque vie est importante et personne ne mérite de souffrir même la plus insignifiante des vie. Il ferma les yeux quelques secondes et dit au dernier souffle du lapin.

Requiescat in pace

C'était sa famille qui lui avait enseigné ces paroles, chez lui, ils parlaient tous le latins pour ne pas se faire comprendre de tout le monde, c'était plus facile pour attraper en groupe. Il commença a manger le lapin, personne n'était là, il se sentait un peu seul mais bon, c'était mieux ainsi...

Petite imprudente. Avalanche faisait sa première escapade en territoire "ennemi". En fait elle ne savait pas trop où elle était. Mais elle savait qu'elle n'était pas sur le territoire Rubis, et que ce magnifique arbre de couleur mauve appartenait à une autre meute. Mais la louve blanche était vraiment curieuse. Elle venait d'arriver sur ces Terres, et voulait en découvrir toutes les merveilles. Commençant à bien connaitre les terres de sa propre meute, il fallait bien que son terrain d'aventures s'élargisse. Elle n'avait pas bien compris les relations qu'entretenaient sa meute avec ses voisines. La meute dans laquelle elle avait grandit ne comptait pas d'ennemis et était assez isolée. Quand elle s'était retrouvée seule, elle n'avait pas eu à se soucier de fonctionnement de meute, c'est pourquoi elle était un peu perdue à présent. Les Rubis l'avaient accueillie, mais elle n'était pas encore très à son aise et n'avait aucun ami. C'était pourtant son grand objectif en quittant la meute de ses parents où elle avait grandit, où elle était plus détestée qu'autre chose.

Avalanche se doutait qu'elle n'avait pas forcément le droit d'être là, mais tant qu'elle ne croisait personne ... Elle avait juste à être prudente. C'est pourquoi elle marchait lentement, les oreilles et la truffe attentives. Manque de bol, un autre loup avait eu l'idée de se promener dans les parages. La louve blanche le voyait, il était loin, blanc aussi, occupé à dévorer une proie. Peut-être qu'il ne l'avait pas vue ... Elle se gela sur place, se tassant en essayant de se fondre dans la paysage (ce qui n'était pas très malin). Mais s'il ne l'avait pas entendu, il finirait de manger, et s'en irait.

Les oreilles de Ezio se levèrent, il venait d'entendre un bruit, l'odeur des rubis était parvenue a sa truffe . Il continuait de manger son lapin comme si de rien était, si la louve se trouvait être vraiment méchante, elle l'aurait déjà attaqué depuis bien longtemps. L'assassin finit par se relevé pour aller la saluer, elle semblait être terrifié, peut-être que ce n'était qu'un impression mais Ezio allait bien vite la découvrir.

Bonjour, mon nom est Ezio, a qui ais-je l'honneur ?

Lui demanda t-il tout gentiment, jamais il ne montrait une once de méchanceté pour les autres loups, même a ses pires ennemis. Il restait une partie de son lapin qu'il comptait manger mais finalement, il eut l'idée de lui proposer une petite partie. Il observait la louve blanche sous toutes ses formes, elle était joli et ne semblait pas méchante, m'enfin, Ezio savait que derrière chaque sourire, il pouvait se trouver le plus horrible des tueurs.

Voulez vous prendre l'autre moitié ?

Après de longues minutes d'attente, minutes pendant lesquelles Avalanche était immobile et attentive, le loup se leva. Le cœur d'Avalanche fit un bond. Elle ne voulait pas se battre. Elle n'aimait pas se battre, même pour jouer, ça l'énervait, et ça finissait toujours mal. Pourtant le loup ne lui sauta pas à la gorge. Il était plutôt calme et s'avançait tranquillement vers elle. C'est là que la louve remarqua ses yeux d'un bleu profond. Ses propres mirettes brillaient d'émotions, avec la peur retombée, et ce léger stress d'avoir à se sociabiliser.

Bonjour, mon nom est Ezio, a qui ais-je l'honneur ?

Lui dit-il. Ce loup, cet Ezio était poli. Cela plaisait à Avalanche. Elle même ne lui voulait pas de mal. La pression retombait peu à peu. Elle lui répond gentiment, avec un sourire adorable :

« Je suis Avalanche. Enchantée. »

Elle ne voulait pas aborder le sujet de leur meutes différentes. Ce serait peut-être un sujet qui pourrait énerver Ezio, lui donner envie d'être méchant avec la jeune louve ... Il était si gentil, il lui demanda :

Voulez vous prendre l'autre moitié ?

Avalanche n'avait pas spécialement faim. Mais par politesse elle accepta, remuant légèrement sa grande queue touffue.

« Je prendrais bien quelque morceaux. Je vous remercie »

Doucement, avec quelque prudence dissimulée, elle s'approcha du lapin mort. Elle ne se méfiait pas assez, il pouvait s'agir d'un piège, un moyen de la déconcentrer pour l'attaquer par derrière ... Elle devrait faire plus attention.

Ezio continuait de sourire, la louve semblait être gentille, elle possédait aussi un joli nom, Avalanche.

Ravis de faire votre connaissance.

Lui dit-il tout simplement. Elle accepta de manger un peu de son lapin, l'assassin, quand à lui, s'assit a ses cotés, observant le ciel. Avalanche semblait bien plus décontracté que tout à l'heure, elle s'était approché de lui sans crainte alors que les deux meutes étaient ennemis. Ne le savait-elle pas ? Non, c'était impossible et Ezio le savait, quoi qu'il en soit, c'était pour ça qu'il ne lui donnait pas toute sa confiance, après tout, cela pouvait-être un piège, il restait cependant détendu, ne montrant aucun signe de crainte ou autre. Finalement, il décidait d'entamer la conversation avant que le silence n'arrive.

Vous êtes née sur ces terres ?

Avalanche s'était à présent mise à découper des morceaux de lapin avec ses crocs, aussi blancs que sa fourrure, bientôt teintés de rouge. Mais elle était en présence d'un inconnu, elle n'allait pas manger en risquant de tâcher sa belle robe blanche. C'est pourquoi elle s'appliquait. Ezio était un loup avec de vrai bonnes manières. La louve n'était pas habituée à ce qu'on la vouvoie. Elle se souvint qu'ils n'étaient pas de la même meute. Il devait le savoir, mais il ne l'avait pas attaquée. La rivalité entre les deux meutes ne devait pas être si forte. Bien qu'un peu tendue, Avalanche trouvait très agréable la compagnie du loup blanc. Il était calme, et cela l'apaisait. Il lui demanda :

Vous êtes née sur ces terres ?

Cela se voyait tant que ça qu'Avalanche n'était pas d'ici ? Ça devait être l'histoire de leurs meutes respectives, elle ne les conaissaient pas. Peut-être étaient-ils sensés se battre ? Dans ce cas, pourquoi ne pas profiter de sa position sans défense ? Ça ne devait pas être ça, elle devait arrêter de stresser. Entre deux bouchées, elle lui répondit :

« Non, je ne suis pas d'ici. Et vous ? »

Avalanche non plus n'était pas née sur ces terres, elle ne devait pas être là depuis longtemps, si ça aurait été le cas, la louve aurait déjà tenté de le tuer. Avalanche faisait attention a manger proprement, peut-être voulait-elle montrer de bonne manière à Ezio ? Après avoir laissé un long moment de silence, l'assassin finit par lui dire.

Je viens d'assez loin, avant j'étais dans une autre meute.

Le mâle ne voulait pas trop parler de sa vie a n'importe qui, c'est pourquoi il montrait quelques signes de gêne en parlant de ça. Bien que toutes sa vie était faites pour agir dans des causes justes, protéger ses amis ainsi que sa famille. Tuer, c'était ce qu'il avait toujours fait, c'était pour ça qu'il n'aimait pas en parler même si la louve n'avait pas du tout insisté. Il finit par se relâcher et continuer la conversation.

Vous venez d'ou ? Si vous ne voulez pas répondre, sa ne me dérange pas du tout.

Ainsi Ezio non plus n'était de cet endroit. Lui aussi avait du beaucoup voyager, il devait avoir de nombreuses histoires à raconter. Mais il avait l'air gêné en parlant de son passé, comme s'il avait quelque chose à cacher, ou qu'il ne voulait tout simplement pas en parler. Elle ne lui avait pas demandé de lui dévoiler toute son histoire, mais peut-être qu'elle n'aurait même pas du lui demander d'où il venait. Avalanche, qui était du genre à ne pas vouloir poser de questions indiscrètes ou sensibles, s'en voulait un peu de le mettre mal à l'aise, lui qui lui avait généreusement offert la moitié de son lapin. Moitié qu'elle venait de terminer de déguster. Discrètement, elle passa sa langue rose sur ses babines, pour faire disparaître toute trace de sang qui pourrait être disgracieuse. Alors le loup blanc lui demanda :

Vous venez d'où ? Si vous ne voulez pas répondre, ça ne me dérange pas du tout.

Avec un sourire gentil et tout à fait charmant, Avalanche lui répondit :

« Je viens d'une meute très loin d'ici, à l'est je dirais. J'ai fait beaucoup de chemin pour arriver ici. »

Ça ne la dérangeait pas de lui dévoiler d'où elle était originaire. Ce n'était pas un secret, et de toute façon elle ne comptait pas y retourner. La louve devina qu'il ne fallait pas retourner la question à Ezio, elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise en le faisant parler de son passé, alors elle s'essaya avec le présent :

« Vous êtes sur ces terres depuis longtemps ? Vous-y plaisez-vous ? »

Ezio était moins mal à l'aise, la louve blanche n'avait pas cherché a savoir plus sur lui. Il restait assis a l'écouter, alors elle aussi venait de très loin, contrairement à Ezio, elle venait de l'est, l'assassin venait du Sud. Avalanche lui demanda s'il était ici de puis longtemps, le mâle pensait être là depuis 1 an plus ou moins, pendant ces années, il avait eu des bons comme des mauvais moments, surtout avec Pinky qui restait ancré dans son cœur, Ezio avait réussi a passer au delà de cette triste histoire mais il restait encore un peu d'elle au fond de lui.
L'assassin ne laissa pas entrer le silence, même s'il pensait beaucoup ces temps-ci, il ne voulait pas laissé dans le vide une nouvelle connaissance.

Je suis ici depuis 1 an, ces lieux sont vraiment agréable, les autres loups également bien que certains ne sont pas trop recommandable.

Ainsi Ezio se plaisait se ces Terres. Cette réponse fit chaud au cœur d'Avalanche. Elle aussi espérait se plaire sur un territoire qu'elle considèrerait comme chez elle. Ce n'était pas encore le cas chez les Rubis. C'étaient des loups assez froids pour la plupart, et elle n'en avait pas rencontré beaucoup. D'après sa nouvelle connaissance, les autres loups étaient agréables. La louve n'en avait pas rencontrés beaucoup, mais Ezio était un bel exemple. Il ne la brusquait pas et était calme. C'était vraiment appréciable pour la jeune blanche, qui appréciait ce calme, et qui était maintenant parfaitement détendue. Elle cherchait alors un nouveau sujet de conversation pour ne pas laisser de silence gênant s'installer.

« Je ne sais pas si je dois vous demander ça ... Vous êtes de quelle meute ? »

Elle avait osé. Avalanche ne savait pas, vraiment, elle ne se doutait pas de l'animosité qu'il y avait entre leur meutes respectives. Elle redoutait quand même que le loup se mette en colère.