Ne pleure pas mon petit, je suis là près de toi !

Par ce matin d’été, je me baladais près du rocher, sur un territoire Rubis. A première vue, rien d’anormal. Je regardais ce magnifique paysage, je le contemplais. Mais, quand j’examinai celui-ci de plus près, je vis un cadavre de loup. A moitié dépecé, bouffé par les charognards, j’étais très écœurée. Je relevai la tête en passant à coté, pour ne pas vomir dessus. Je respirai une grande bouffée d’air avant de partir un peu plus loin. Là-bas, se trouvait un rocher. Un grand rocher Rubis, très certainement visité par ceux-ci, et non par des loups autrui comme moi, où quelqu’un d’autre. Soudain, quand je regardai au sommet, je vis un petit louveteau noir. Il était adorable. Il avait un œil vert, et un œil bleu. Je ne suis pas habituée à voir ce genre de spécimen, mais qu’il était mignon ! Mais en fait, je remarquai qu’il était très petit, tout jeune. J’hochai la tête, en me demandant pourquoi était-il tout seul, sans accompagnateur à cet âge là, et surtout, face à tous les prédateurs. Je le regardai, et sans avoir peur, je m’approchai de lui. J’escaladai le rocher et une fois à ses cotés, je lui demandai :

_ « Bonjour toi ! Que fais-tu ici tout seul ? C’est dangereux ici ! Tu ne devrais pas rester là. Je me présente, Pinky, des Emeraudes. Comment t’appelles-tu mon petit ? »

En lui disant cela, je lui souris. Pourquoi ? Pour ne pas qu’il ai peur pardi !

J'étais arrivé tout près d'un rocher, il ressemblait étrangement à celui ou je m'étais réveillé au près de Falco, je versais une dernière larme, repensant à lui. C'était si dur de devoir continuer, je ne savais même pas si il était toujours en vie, ou même si il était mort... Je secouais la tête, ne voulant plus repenser à des choses comme sa, comment j'avais pu le laisser là contre tout ses loups ? Enfin, à l'intérieur de moi-même, je savais que si je me serai battu contre eux, je serai mort ou presque et que j'avais eu +/- raison de m'enfuir Tout de façon, ce qui est fait, est fait et je ne peux pas changer le passé. Soudain, une louve blanche aux yeux rouge apparut de nul part, je n'avais même pas senti son odeur, surement parce que j'étais trop dans mes pensées...

« Bonjour toi ! Que fais-tu ici tout seul ? C’est dangereux ici ! Tu ne devrais pas rester là. Je me présente, Pinky, des Emeraudes. Comment t’appelles-tu mon petit ? »

Me dit-elle, comme si j'étais un gamin, dac, j'étais pas considéré comme adulte mais je n'aimais pas qu'on me dise que je ne devrais pas faire quelque chose. Je n'allais pas être méchant mais je ne voulais surement pas me laisser faire par une simple Émeraudes ! Pourquoi les autres loups avaient l'habitude de parler d'eux, de se présenter et tout et tout, je voulais juste qu'on parle de MOI ! C'était quand même plus important et plus divertissant de parler de ma petite personne plutôt que d'eux, tout les autres loups étaient-ils égoïstes à ce point ?

Bonjour, je n'ai plus de famille et je ne trouve pas que c'est dangereux, en ce qui concerne mon nom, mon maître m'appelait Llord, il disait que c'était comme cela que "MES" parents mon appelé, je n'y crois pas trop vu qu'on ne donne pas de nom à quelqu'un qu'on abandonne à un vieux loup qui savait à peine se battre...

Je le regardais de haut car j’étais plus grande que lui. Du haut de mes deux ans et quelques mois, il se trouvait normal à mon âge de dépasser un louveteau. Je le regardais. Je ne savais pas quel œil regarder. Le bleu ou le vert ? Je regardais les deux en même temps, enfin... J’essayais. Soudain, il me dit :

-« Bonjour, je n'ai plus de famille et je ne trouve pas que c'est dangereux, en ce qui concerne mon nom, mon maître m'appelait Llord, il disait que c'était comme cela que "MES" parents mon appelé, je n'y crois pas trop vu qu'on ne donne pas de nom à quelqu'un qu'on abandonne à un vieux loup qui savait à peine se battre... »

En hochant la tête, je me posais des questions quand même. Pourquoi n’avait-il plus de famille ? C’est dangereux par là. Même si il di le contraire, c’est quand même dangereux. Je le regardais d’un air assez triste. Le pauvre, il est sans mère, ni père, ni personne. J’eu très pitié de lui. Moi, je rêve d’avoir des louveteaux. Peut-être que je pourrai l’adopter et l’élever comme un vrai petit garçon, mais serai t-il d’accord ? Je préférais faire connaissance avant de lancer le sujet :

-« Quel beau nom que tu as Llord ! Mais pourquoi dis-tu cela ? Tu avais un … Maître ? Ne reste pas là tout seul. Si tu veux tu peux rester avec moi. Je te protégerai pour toujours, et te traiterai comme mon louveteau, je te le promet. »

Finalement, je lança le sujet.

Qu'est-ce que cette louve pouvait bien penser de moi ? Elle me regardait dans les yeux, c'était marrant de voir les gens me regarder, ils ne savaient jamais quoi faire, j'avouais que j'étais tellement spécial que rien que mes yeux pouvaient étonner plus d'un. En tout cas, son simple regard me faisait pensé à des milliers de compliments et j'adorais ça !

-« Quel beau nom que tu as Llord ! Mais pourquoi dis-tu cela ? Tu avais un … Maître ? Ne reste pas là tout seul. Si tu veux tu peux rester avec moi. Je te protégerai pour toujours, et te traiterai comme mon louveteau, je te le promet. »

Elle ne savait donc pas ce qu'était un maître ? Bizarre comme louve, c'était connu des loups qui avaient un maître pour apprendre les bases. Même si avec lui, c'était différent d'un maître, pour moi c'était un ami qui m'apprenait a survivre. Bref, elle voulait me protéger alors que je venais juste de lui dire que j'étais bien tout seul, pff les louves, toujours mère poule alors qu'elle vient juste de me rencontrer. J'avais juste une envie, la rabaisser plus bas que terre et partir comme j'étais venu mais finalement, comme c'était la première louve que me parlait, je pense que je devais être un rien sympathique, juste un petit peu ... Bien évidement je gardais mon air hautain.

Oui, un maître, les loups qui enseignent comment se battre et tout sa. Je n'en veux pas de ta protection, je suis sur qu'il reviendra me chercher tôt ou tard et puis, je suis un Rubis et toi une simple Émeraude, tu ne pourrais pas me défendre.

Je n'avais pas été méchant, juste réaliste, je parierais qu'elle ne saurait même pas attraper un lapin ou une biche !

Je voulais son bonheur, ainsi que le mien. Sa protection était primordiale et le laisser tout seul, il ne pourra pas. Je ne pouvais vraiment pas le laisser comme ça. Même si il refusait, il devrait bien se nourrir un jour ! Alors comment ferait-il ? Il ne pourrait pas et c’est bien pour cela que je lui demande s’il voulait que je l’adopte, et que je l’éduque comme si il était un des miens, de ma famille. Puis, il me répondit, sur la question que je venais de lui poser :

-« Oui, un maître, les loups qui enseignent comment se battre et tout sa. Je n'en veux pas de ta protection, je suis sur qu'il reviendra me chercher tôt ou tard et puis, je suis un Rubis et toi une simple Émeraude, tu ne pourrais pas me défendre. »

J’étais pourtant persuadée qu’un maître était quelqu’un qui ordonnait certaines choses. Mais lorsque Llord me dit qu’il s’agissait de quelqu’un qui enseigne, je compris tout de suite qu’il s’agissait d’un mentor. Alors comme ça un mentor l’éduquait, mais il l’avait abandonné ? Je ne pense pas qu’il reviendra. Mais je n’allais tout de même pas lui dire ça, le pauvre. J’étais vexée. Je suis si fragile ! Je ne pouvais pas le laisser dire des choses pareilles tout de même. Mais je n’allais tout de même pas le disputer ! Je lui répondis :

_ « Tu n’es pas très gentil avec moi Llord. Je veux juste que tu sois bien éduqué, protégé par mes soins ! Et bien si tu ne veux pas de moi tant pis, mais saches que tu le regretteras, car tous louveteau seul, est un louveteau mort ! »

Sur ce coup là, je voulais un peu l’effrayer. Pour lui faire voir que sans moi, il ne restera pas en vie pour longtemps ...

La louve continuait de vouloir s'occuper de moi, pourtant, je ne lui avais jamais rien demandé ! je vivais seul, je vis seul et je vivrais toujours seul, pour la simple raison que j'étais bien. D'accord, j'étais dans une meute mais je n'étais pas toujours avec eux, j'aimais avoir des moments seul, a pouvoir me sentir mieux, oublié mon maître et aller de l'avant. Elle, elle gâchait tout, avec ses airs de maman poule, elle m'énervait mais j'essayais de ne pas trop le montrer, je cachais mon ennuie et le remplaçais par un sourire forcé.

_ « Tu n’es pas très gentil avec moi Llord. Je veux juste que tu sois bien éduqué, protégé par mes soins ! Et bien si tu ne veux pas de moi tant pis, mais saches que tu le regretteras, car tous louveteau seul, est un louveteau mort ! »

Si je n'étais pas gentil avec elle, c'était parce que Pinky était trop direct avec moi, si elle voulait un louveteau elle n'avait cas se trouver un mec !
Je me trouvais parfaitement éduqué, je n'avais rien a me reprocher, j'étais mieux protégé sans un grande louve dans mes pattes. Si j'avais survécu si longtemps s'était parce que j'étais assez coriace, j'étais un rubis pas un moins que rien. Je relevais ma tête fièrement et lui dis tout en me retenant de partir et de la laisser planté là.

Et bien si je ne suis pas gentil avec toi, je ne t'empêche pas de partir et si je meurs, c'est que je devais mourir ! Je ne fuirais jamais mon destin.

Je le trouvais bien mignon comme ça, comment il parlait. Il était trop mignon quand il parlait, car il voulait faire sa petite vie, tout seul alors que je suis bien placée pour le recentrer sur le droit chemin, moi qui était comme lui auparavant, mes parents m’ont vite recadrés avant que je ne sombre dans l’obscurité. Car avant, j’étais la loupiote la plus téméraire de la portée et quand je voulais vivre ma vie comme Llord, j’avais failli mourir. Je le regardais en souriant et en hochant la tête avant de l’écouter dire.

-« Et bien si je ne suis pas gentil avec toi, je ne t'empêche pas de partir et si je meurs, c'est que je devais mourir ! Je ne fuirais jamais mon destin. »

Je rigolais, mais je m’arrêtais. Alors comme ça il avait un destin ? Lequel ? Malgré tout ce n’étais pas mes affaires. Mais je voulais son bonheur, moi qui ai toujours recherchée de l’attention et qui n’ai pas eu la chance d’en avoir alors l’affection que je n’ai pas eu je la redonnerais même si je n’ai pas eu la chance de l’avoir. Je rajoutai, dans mon discours à la quête du bonheur d’un orphelin.

-« Je respecte tes choix, mais songe, Llord, que tu mourras bien un jour ou l’autre. Je ne veux absolument pas te faire peur, juste te rendre compte du danger que tu encoures. J’étais comme toi avant. Mais je n’ai jamais reçue cette attention que je peux te donner aujourd’hui. Tu verras, je ne pense pas que tu sois bien heureux ici, comme ça. Si jamais, je suis là, je le serais toujours Llord. »

Sur ce je fis marche arrière, je repartie vers la sortie et étant déçue, je me demandais bien comment le petit allait s’en sortir…

Cette louve continuait de me donner des ordres, enfin, pas vraiment des ordres mais je le prenais comme tel. Maintenant elle s'était mit a rigoler, je me mordais les lèvres, j'en avais marre qu'on se moque de moi... Elle me disait qu'elle n'avait pas eu la chance d'avoir des parents qui lui montrait leur affections mais moi je m'en fichais complètement car je n'ai pas connu mes parents alors je ne peux rien regretter. La seule personne que je regrette, c'était le loup avec qui j'avais vécu depuis que je m'étais réveillé de mon "coma" ou j'avais perdu la mémoire.

Ce n'est surement pas toi qui me fera peur, jamais je n'aurais besoin de l'aide de qui que ce soit

J'avoue que j'avais été méchant sur ce coup là mais je ne voulais pas la blesser, juste lui dire le fond de mes pensées. Je la regardais se retourner pour partir au loin, d'un coté je voulais la suivre et m’excuser mais ma fierté était bien plus forte alors je restais là, a la regarder s'éloigné petit à petit.

[Fin ?]

Je déplace aux archives.