Le regard ensorcelé par les enfers, le museau ravagé par le sang de ses proies, les yeux ambre couleur royal, le sourire sadique aux lèvres, Amber était maintenant au pied des murs infranchissables. Il faisait nuit, et la loupiote était parfaitement camouflée dans le noir grâce à son pelage sombre comme les abysses. La loupiote observait le sommet des murs infranchissables, qui, pour elle, paraissaient pourtant franchissable. Enfin bref je vais vous le redire encore une fois pour Amber tout est possible donc ne vous posez pas la question de pourquoi cette loupiote pense que ce mur est franchissables alors que personne ne les a franchis. Pour vous cette petite ressemble au super héros que vous retrouvez dans les dessins animés que nous regardons, nous les bipèdes. Toujours avec le sourire, Amber restait muette. Le silence de la nuit se mélangeait bien avec le caractère de cette loupiote Rubis. Manipulatrice et menteuse, ne faites jamais confiance à celle là. Tu m’excuseras si je t’appelle « celle là » Amber ! Bref. Amber, donc, était au pied des murs infranchissables. Elle regardait le sommet avec quiétude et ne devait pas. Si elle escalade ce mur elle ne reviendra jamais et je pense que je lui ai déjà fais la remarque à plusieurs reprises déjà. Mais sa réponse avait toujours été « je sais ce que je fais, tais-toi t’es pas ma mère idiote je fais ce que je veux, quand je veux ! » Je ne pourrai donc jamais la convaincre. Dans le silence de la nuit, Amber réfléchissait avec un sourire narcissique. Sadique, menteur, idiot, manipulateur, imbécile, comme si elle n’allait pas agir rapidement. La loupiote resta sur place à observer bizarrement le sommet des murs « franchissables » si je peux les appeler comme ça.

Amber posa sa patte droite sur un creux creusé dans la roche, avant de grimper. La loupiote essaya comme elle put et monta sa patte antérieure gauche sur un creux positionné un peu plus haut que le premier. Enfin, elle décida de monter sa patte gauche puis celle de droite, afin de monter. Et bien l’on peut dire que cette loupiote a du cran, elle pourra au moins mourir dans quelques minutes si elle continue comme sa …

Je montais avec grande difficulté sur le rocher. Je montais doucement, car si je tombais, je ne reverrai plus le jour. La nuit avait fait son apparition, et je continuais avec grande douleur de grimper le rocher. Dans la nuit, ma petite silhouette était parfaitement camouflée. Je montais, jusqu’à ce qu’une loupiote intervienne. Je reconnue son âge grâce à sa voix. Elle devait avoir … Allez. Deux mois, même pas. J’étais déstabilisée. Je l’écoutai donc :

_"Euh... tu devrais déplacer ta patte gauche de deux centimètres vers ta gauche il y a un creux qui pourrai t'aider à ta stabiliser et à continuer"

Je tombai. Ma patte avait glissée parce que je ne m’attendais surtout pas à la visite et à l’intervention de quelqu’un. Je tombai d’assez haut et me faisais très mal au dos lors de ma chute. Comme je retombai sur mon dos et non sur mes pattes, je me fis très mal. Je me tortillai dans tous les sens et me plaint à la loupiote :
_ « Imbécile ! Pourquoi tu m’as dis ça à cause de toi je suis tombée ! A l’aide j’ai mal je ne peux plus bouger ! »
Je me tortillai dans tous les sens et lui demanda :

_ « Appelle une druide au lieu de rester plantée là ! »