Sur le chemin de la vie. Pv Megan.

Invité

Une ombre noir se dresse. C'est Neil. Il marche depuis des jours à la recherche de ce frère perdu. Est-il encore en vie ? Hm ... Dans ses souvenirs lointains, il se souvient d'avoir vue ce sale petit rat dégout. Son sang bouillonne de vengeance, de sang, de vérité. Un bruit, ses oreilles bougent pour détecter l'origine de ce dernier. Rien. Il ne voit rien. Il grogne. Un grognement sourd, étouffé. Il s'avance encore dans cette jungle où tout se ressemble. Son frère n'est pas ici. Ce traitre ... Il ne sait pas exactement où aller. Il suit le chemin qui est tracé devant lui. Cette vengeance l'obstine tellement qu'il en oublie de se nourrir, de boire, de vivre. Il ne fait même pas attention au magnifique paysage qui s'offre à lui. La beauté de la nature ne le touche pas, il s'en fout. Tout ce qui compte pour lui, c'est ce qui lui sert de frère. D'autres passent leurs temps à draguer, à charmer pour enfin pouvoir, espérer, former une famille. Quel schéma dégoutant. L'amour ... Une belle erreur de la part de Mère Nature.

Il s'arrête devant une étendue d'eau. Il penche la tête vers le liquide bleu transparent pour se désaltérer. Il s'allonge, les pattes croisés, la tête posé dessus. Il baille, longuement. Il s'ennuis. Sa vie n'est que synonyme de sang, de justice. Il n'a pas d'amis. Est-ce grave ? Pas le moins du monde. Il est fier de ce qu'il est devenu. Une fierté que personne ne peut briser. Maintenant, il attend, là, sans rien faire, sans bouger une oreille. Il préfère voyager de nuit, c'est mieux. Il est telle une ombre furtive que personne ne peut toucher ou même attraper.

Megan

« La nuit est là. L'obscurité est apparue tard en cette soirée printanière, mais à présent, elle est complètement là. Seule la lune s'oppose à la nuit, offrant ses rayons lumineux à la zone libre des terres de Wolf Temporal. Une petite ombre s'avance dans la pénombre, sachant quand même où elle va. C'est bien évidemment moi, Megan, une louve de un an, Emeraude. J'observe une lumière plus loin dans la forêt où je me trouve. Cette forêt est vraiment pleines de broussailes, difficile de s'y retrouver, mais j'y arrive. Cette lumière que je perçois m'intrigue et un bruit vient se mêler à cette lumière. Comme si de l'eau tombait, une seule goutte même. J'accélère mon allure, cherchant de plus en plus l'origine de ce bruit et de cette lumière. J'arrive à m'extirper de la forêt, et je fais face à une rivière, où les rayons de lune se reflètent. Tout s'éclaire dans mon esprit, c'était ça la fameuse lumière. Quant au bruit, je cherche encore sa provenance. Je tourne la tête de droite à gauche sans succès. Mais lorsque je regarde à nouveau devant moi, je vois une ombre, se camouflant parfaitement dans la nuit, qui bouge un tout petit peu. Je distingue alors que c'est un loup lorsque celui - ci tourne la tête et que je vois son regard bleu ciel. Je le fixaix de mes yeux foncés, sans faire l'ombre d'un geste.

Invité

Il est entre le monde des songes et celui de la réalité. Rêver, lui ? Jamais. Les seules pseudos rêves qu'il fait ce sont ceux où il voit son frère mourir entre ses crocs. C'est tout ce que son esprit arrive à faire naitre. La vengeance donne peut-être un but dans la vie mais, elle peut aussi vous détruire à petit feu. C'est le cas pour ce grand loup noir. Est-ce qu'il s'en soucis réellement ? Non. Il n'en a que faire de ce détruire, on meurt tous un jour autant que son but soit accomplis avant que cela ne lui arrive. Il dresse lentement la tête pour tenter d'apercevoir quelque chose de l'autre côté du lac. Rien. Pas un bruit, pas un signe de vie. Pourtant, il sent une odeur. Une faible odeur. Il tourne la tête sur le côté. Toujours rien. Il se redresse, il observe les alentours. Même résultat. Il sait qu'il y a quelqu'un seulement il ne le voit pas. Tant pis. Il n'a aucune envie de se mettre à la recherche de cet individu indésirable.

Il reprend sa route sans plus se soucier de cette présence. Si c'est un ennemi ... Il sortira de sa cachette pour venir m'attaquer. Il a le dos tourné face à la source de cette odeur ... Cela fait donc un moment propice pour ce prédateur tapis dans l'ombre. En réalité, si il fait ça, c'est seulement pour que cette personne sorte de sa cachette. Il n'aime pas les faibles, les lâches, ceux qui attaquent par derrière ... Il sera bien vite fixé quant à la nature du pseudo prédateur.

Megan

« J'avançai furtivement, ayant repéré l'ombre noire, perchée au dessus d'un canal d'eau, qui passait en plein milieu d'une jungle, un endroit peu rassurant en tant normal. Mais ne l'oublions pas, je n'ai peur de rien, même pas de la mort. J'ai tellement vu de cadavres à ce jour, qu'en voir un ne me surprend même plus. Mais alors plus du tout.. Pour en revenir à cette étrange ombre, je commençais à apercevoir très distinctement sa silhouette, notamment sa tête, qui ne cessait de se balancer de droite à gauche, comme je l'avais fait précédemment pour essayer de voir d'où l'odeur provenait. Et si cela trouvait même, le loup au pelage obscur était en train de faire la même chose, et il se trahissait lui même. Pourquoi ? Car par la suite, il s'arrêta et fit comme si de rien n'était. Or, en ayant fait les mêmes mouvements que moi, il se trahissait. Un sourire mesquin se dessina sur mon visage qui pouvait lui très bien se distinguer dans l'obscurité, mon pelage étant des plus clairs. Seul le bout de mon museau était noir. Je m'avançais, mon regard fixant le sol, pour voir où je marchais. J'évitai de justesse une brindille qui aurait craquée sous mon poids, et qui aurait tout de suite mis la puce à l'oreille du loup. Je retins un soupir de soulagement. Je continuais ma marche, passant par la forêt plus à l'arrière du canal, et je regardais en plissant les yeux les moindres faits et gestes du loup. Je ne savais pas pourquoi j'avais eu cette idée de m'aventurer en pleine nuit sur d'autres territoires. Mais bon, ce sera toujours uen expérience de plus, n'est - pas ? C'est toujours ça de gagner, même si j'y laisse ma peau. A présent, j'avais fait le tour, et j'étais face au canal, camouflée par les épaisses broussailles. Je m'avançai jusqu'à être au rebord et regardai mon reflet dans l'eau, illuminé par les reflets de la lune. Mais je repris vite mes esprit, je n'allais pas lâcher ce loup d'une semelle. Je regardai vers la gauche, et apercevais toujours sa silhouette. Je décidai alors de m'allonger, le plus doucement possible pour ne pas provoquer de bruit, et une fois que cela fut fait, mon regard n'arrêta pas une seule seconde de fixer l'inconnu.

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Il s'avance encore. Il sait qu'elle est tout prêt. Il la sent. Ce petit jeu l'énerve doucement. Les parties de cache-cache ne sont pas le genre d'activité qu'il préfère. Il sent son sang bouillonner légèrement ses veines. Il ne va pas tarder à péter une durite si ce loup ne sort pas bien vite de sa cachette. La nuit continue de tomber tandis que les rayons du soleil diminuent peu à peu. L'obscurité ... C'est son élément favori. Rien de telle pour une attaque surprise. Malheureusement, sa patiente n'est pas assez grande pour parvenir à tenir aussi longtemps. Il tourne la tête, elle se cache quelque part. Il grogne, un grognement sourd et rauque. Il s'assied, comme ça, d'un coup sans aucune raison valable. Il regarde droit devant lui persuadé qu'elle se cache juste là, à quelque mètres de lui.

« Sort de ta cachette ! J'ai passé l'âge pour ce genre d'enfantillage ! »

[i]Il fronce les sourcils, ses oreilles bougent constamment. Il cherche un bruit ... Le bruit de sa voix où le bruit d'une branche qui craquerait sous son poids. Finit de jouer ! Si elle veut jouer avec lui, cela sera avec ses propres règles et non les siennes.[/color]

Megan

« La peur ... J'allais peut - être la connaître aujourd'hui. J'étais cachée derrière les branchages, et cette partie de cache - cache semblait l'agacer ; il poussa alors un cri strident et rauque qui me fit sursauter. Je n'aurais jamais cru sursauter pour ce genre de choses. Je me surprenais même à être recroquevillée, les pattes sur mes deux oreilles. Trop tard. J'avais marché sur une brindille qui avait craquée sous mon poids. De toutes les manières possibles, le loup allait me démasquer, alors autant m'avancer moi même. C'était la première fois que je ressentais autant d'angoisse, et un étrange sentiment me parcourait. Serait - ce la peur ? Non, impossible ... Je suis Megan, je n'ai peur de rien ! Je marchais à travers les hautes herbes, et finissais ma course, près du loup. Pour une des premières fois de ma vie, je n'étais pas très confiante. Je voyais l'imposant loup devant moi, qui faisait facilement deux ou trois têtes de plus que moi. Moi, je n'avais qu'un an et six mois. Son regard bleu ciel me transperça, et je restais figé, comme si l'on venait de me congeler. »

Invité

Ses grands yeux bleus sont rivés sur cette partie de la forêt. Est-ce que l'individu va se montrer ? Est-ce qu'il va prendre la fuite ? Il est attentif aux moindres bruits, aux moindres signes de présence. Il grogne. Il n'en peut plus d'attendre ainsi. Un craquement. Ses oreilles ses dressent automatiquement. Il n'est pas loin. Il est tout prêt. Cette maladresse va lui compter la vie. Quel insouciant. Et là ... Il écarquille les yeux. C'est une femelle qui l'épie depuis tout ce temps ? Il se relève, choqué. Il n'en croit pas ses yeux. Une femelle ... Quel honte, pour lui. Il se rapproche d'elle, il sent ses muscles se tendent et se détendent. Si elle croit qu'il va s'en sortir comme ça ... Elle ne le connait pas encore.

« Une femelle ... Une gamine ... Dire que je pensais me retrouver en face d'un grand loup ... Je suis déçu, dégouté. Un crime ... Je dois réparer cela. »

Il sourit. Un sourire de psychopathe ... Un sourire de meurtrier prêt à passer à l'attaque. Il tourne autour de cette pauvre malheureuse. Que va-t-il lui faire ? Quelle punition serait la meilleur ? Il réfléchit, il visualise. Qu'est-ce que cette femelle redoute le plus ? Quelles sont ces pires craintes ? Hum ...

« Quelle est ta plus grande peur, petite ? »

La silhouette sombre commençait peu à peu à se rapprocher de moi. J'entendais sa seule et unique respiration, et de mon point de vue, il semblait énervé. Mon coeur, quant à lui, commençait, au fur et à mesure des minutes interminables, à s'emballer, comme si j'étais rongée par l'angoisse. Qu'allait - il me faire ? Quel sort me réservait - il ? Je n'en savais encore strictement rien, mais je savais qu'il n'allait pas me faire de cadeau. Le temps qu'il s'approche, j'aurai pu m'enfuir en prenant mes pattes à mon coup, mais je ne fuyais jamais un combat, quitte à mourir, je préférais garder mon honneur et ma dignité. Je commençai à déglutir avec difficulté, et mes membres tremblaient alors que l'individu semblait se moquer de moi. Après un court instant, il reprit la parole, me posant une question. Croyait - il vraiment que j'allai répondre à ... ça ? Plutôt mourir que de cracher le morceau. Etant légèrement prise de panique, je ne savais même pas quoi répondre à cela. Je commençai peu à peu à rétablir mon équilibre et à bien me tenir sur mes quatre membres, les tremblements s'étant enfin estompés. Il fallait tout de même que je réponde quelque chose ... Mais quoi ? Telle était la question. Si je répondai en protestant, ne voulant pas lui répondre, j'allai passer un mauvais quart d'heure. Mais en revanche, si je me contentais de me taire, il allait me prendre pour une lâche et allait me faire endurer d'atroces souffrances. A bien y réfléchir, dans les deux cas, il voudrait me faire du mal. Alors plutôt protester et montrer que j'avais de la répartie, plutôt que de me taire comme une enfant sage. Je n'étais pas une enfant sage, et je ne le serai jamais. Mon regard foncé dans le sien en revanche teinté de bleu, j'osai répondre à ses affirmations.

_" T'as un problème ? Crois - tu vraiment que je vais répondre ? Tu t'enfonces la griffe bien profondément dans l'oeil dans ce cas. "

Qu'il en prenne de la graine ! Quoi qu'il me fasse, je n'allai pas me laisser abattre comme un vulguaire tronc d'arbre que les humains coupent selon leurs envies. Ce que je détestais par dessus tout c'est que cet abonimale ... Rubis ? Ah bah tiens, un Rubis, et je venais seulement de m'en rendre compte. Bref, revenons à nos moutons, ou plutôt à ce loup dans ce cas bien précis.Donc, ce que je haïssais de tout mon coeur, c'est que cet individu me manque de respect. Pas de manière directe, mais j'étais sûre et certaine que c'était son intention, vu l'intonation qu'il prenait en m'adressant quelques mots. Je lui lançai un regard noir, le dévisageant du regard.

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Il détaille la louve des pattes à la taille. Elle est jeune, un jeune louve qui n'a sûrement pas encore l'expérience nécessaire pour battre un loup adulte. Son pelage est clair, des fines pattes comme toutes louves qui se respectent. Des yeux ... Oh ! Magnifique. Il sourit, un sourire qui s'estompe bien vite. Il doit rester sérieux, il doit se concentrer. Elle semble avoir peur de lui ... Quoi de plus normal ! Il n'a pas l'air d'un enfant de cœur ... Ce n'est sûrement pas à lui qu'il faut demander pour garder des enfants. Il préfère les tuer plutôt que de les protéger contre une quelconque menace. C'est ce qu'il devrait normalement faire avec cette petite. Il entend la louvette parler. Il l'écoute attentivement. Il se retient même de rire face à son comportement de petite effrontée. Elle a du courage ... Plus qu'il ne le pensait. Cela rend davantage le jeu amusant.

Il tourne autour d'elle comme un rapace le ferait autour d'une carcasse. Il ne montre pas les crocs, ce n'est pas nécessaire. Il fait ses cercles de plus en plus petit jusqu'à ce que son pelage frôle le sien. Leurs corps se touchent presque. Cela le fait frissonner. Pour une fois, il va s'en prendre à une jeune âme innocente. Il ne la quitte pas des yeux. Quand les cercles fut trop petit pour qu'il continue son manège, il s'arrête net devant elle. Son museau collé contre le sien. Il sent son cœur s'accélérer rien qu'à l'idée de son plan horrible.

« Je crois savoir ce qui ne te plaira pas ... Tu vois ... Je ne suis pas le genre de loup à fréquenter ... Je suis le genre de loup qu'on fuit très facilement. Je te laisse le choix, petite. Tu t'excuses de m'avoir épier et je ne te ferais rien, soit tu joues encore les têtes brûlées et je passe à l'action ... »

Il semble amusé par la tournure que prend les évènements. Mais il ne laisse rien transparaitre. Il recule de quelque pas en arrière. Son regard toujours fixé sur le corps frêle de la louve. C'est la proie du jour ... Si elle tient un temps soit peu à sa vie, elle ferait mieux de choisir la première option. Dans le cas contraire, il se fera un réel plaisir de mettre en action ses paroles. Il ne bluff jamais. C'est ça le plus effrayant avec lui.

Les évènements prenaient une tournure intéressante … Pour le Rubis. Oui en effet, pour moi, on ne peut pas dire que ce soit vraiment une partie de plaisir, loin de là. Il me sourit bizarrement. Ses intentions n’ont pas l’air d’être bonnes, ce type est un Rubis en même temps, ça ne m’étonnerait qu’il soit malintentionné. Mais je dois avouer que ça me fait quand même un peu peur. Il reprend très vite sa mine sans expression, ne laissant paraître aucun sentiment sur son visage. Il me tourne autour, comme si j’étais une proie dont il se fait la joie d’anéantir. Je déglutis avec difficulté mais malgré moi, je n’arrive pas à bouger, comme si je ne sais quoi clou mes pattes au sol. Peut-être est-ce parce que je n’ai pas l’habitude de fuir. Cela me remet sur le droit chemin. Mais il n’empêche que je sais que c’est déjà perdu d’avance. Je n’ai aucune chance face à un loup aussi puissant et imposant que lui. Je ne le quitte pas une seule seconde du regard. Toujours en me tournant autour, il s’adresse à moi. Est-ce du chantage ? Je n’aime pas ça moi … Soit je m’excuse en me mettant à genou, et mon honneur est salis, soit je reste sans rien faire et il met ses plans à exécution. Mais qu’est-ce qu’il a derrière la tête ? J’avoue que j’aimerais bien le savoir, mais si j’osai lui poser la question, je m’en mordrai les pattes, aucun doute là-dessus. Je n’avais pas peur de la mort. Mais mourir de cette façon, jamais je ne le tolérai, même si on ne choisit pas souvent la façon dont on meurt, sauf lors des suicides. Allais-je en sortir indemne ? Je ne savais pas, mais je n’allais pas tarder à le savoir. Peut-être allais-je mourir ce soir ? Peut-être bien … Sauf si ce Rubis se contente de bluffer, rien que pour me faire peur. Je me redresse, montrant que je ne me soumets pas devant lui, et lui lance un regard hautain. Rien n’est finit. Au contraire, cela ne fait que commencer. Mais s’il croit que je vais me soumettre comme un larbin, il s’enfonce la griffe dans l’œil. Je ne suis pas prête à tout pour rester en vie, jamais mon honneur ne sera salit, même si, je l’avoue, l’honneur de ma mère m’importe peu, tellement elle me répugne. Le bon côté des choses, si je mourrai ce soir, c’est que je n’aurais plus jamais à la revoir, avec son regard méprisant. Je ne suis pas assez parfaite pour elle, il y a toujours quelque chose qui va de travers. Elle n’avait qu’à pas faire de louveteaux si c’était pour se comporter ainsi ! Encore, ce serait elle qui se serait suicidée à la place de mon père, j’avoue que cela m’aurait arrangé. Mon père était quelqu’un de bien, je savais que c’était lui sur qui je pouvais compter le plus, personne d’autre. Mais depuis quelques jours, j’avais fait la rencontre de la dominante Rubis, qui m’avait prise sous son aile. Je n’allais donc pas tarder à rentrer dans les rangs Rubis, aux côtés de ma mère adoptive. Mais tout avantage a ses contraintes. En effet, l’avantage est, que je n’aurais plus à supporter ma mère à longueur de journée, et que j’aurais quelqu’un d’aimant près de moi, mais la contrainte était que j’allais devoir supporter ce loup ignoble tous les jours. Seulement si je sortais vivante de cet affrontement, ce qui n’était pas encore garanti. Je le défiais du regard, et ouvrais enfin ma fine mâchoire, comme pour lui cracher à la tête.

_ « Si tu crois que je vais me laisser berné par un débile comme toi, tu te trompes, je ne me soumets pas devant les personnes qui n’en valent pas la peine. Comme quoi, il faut croire que tu fais parti de ces personnes. »

Invité

Le jeu du chat et de la souris, c'est clairement à ça que ça lui fait penser. Ce petit jeu ne l'amuse pas autant qu'on pourrait le croire. Il s'ennuis, clairement. Il attend simplement que cette petite idiote dise la phrase de trop ... En réalité, les provocations qu'il lui lance ne sont pas faites pour tenter de l'effrayer mais, bien pour lui donner une raison d'agir. Pour sa petite conscience sûrement. Horrible, n'est-ce pas ? Pas tellement quand on a un esprit aussi tordu que le sien. Il n'obéis à aucune loi si ce n'est que la sienne. La loi du plus fort. Les plus faibles n'ont pas leurs places dans ce monde et encore moins dans l'estime de Neil. Et cet odeur alléchante qui flotte dans l'air va finir par le rendre complètement fou. Quand va-t-elle ouvrir sa bouche pour lui lancer une pique ?! Il lui faut cette raison, c'est important. Ou pas. Il grogne doucement pour tenter de contenir son instinct de mieux qu'il peut. Il va craquer. Il le sait.

Puis, c'est quand tout semble perdu que son vœux se réalise ! C'est parfait. Il n'a plus besoin de se contenir. Il a même presque envie de rire face à l'ignorance de cette petite. Lui, plaisanter ? Il ne rit jamais. Les seules fois où on le voit rire c'est quand il se délecte de la souffrance d'autrui. Un fou. C'est tout ce qu'il est. Il se met en route. Ses yeux brillent d'une lueur bien étrange. Tandis qu'il passe à côté d'elle, il laisse son pelage sombre se frotter à celui de la jeune femelle. Il se positionne derrière elle puis ... Il fait ce qu'il a faire. Nullement besoin de détail pour ce genre de choses. Il maintient la femelle suffisamment fort pour l'empêcher de partir. Il sait à quel point les proies fuient très rapidement quand elles se sentent menacés. Et là, maintenant, tout de suite, c'est le cas pour cette petite. Cet acte barbare va marquer sa vie jusqu'à la fin de ces jours. Elle ne risque pas de l'oublier.

Après quelque minutes, il se retire. Il contourne sa victime, un sourire satisfait dessiné sur les babines. Il regarde ce petit être allongé sur le sol, fatigué, épuisé. Il a presque envie de rire. Il se retient, elle est assez humilié comme ça. Nullement besoin d'en remettre une couche. Il la regarde de toute sa hauteur, gardant ce sourire moqueur sur les babines, il ouvre ses mâchoires pour articuler quelque mots.

« Je ne mens jamais, petite. La prochaine fois que nos routes se croiseront, tu me témoigneras un peu plus de respect. Cela vaut mieux pour toi. »

Après cette phrase lancé sur un ton des plus froids, il disparu dans l'obscurité de la nuit. Il n'a plus rien à faire dans cet endroit.

HRP:

Face à ses paroles, Megan ne dit rien, elle reste scotchée, elle ne bouge pas, comme si fuir lui faisait peur. Le loup Rubis s'avança près d'elle, un étrange sourire sur les babines. Megan commence à s'inquiéter, elle sent que sa fin est proche. Le loup frotte son pelage sombre contre le sien. La jeune louve ne peut s'empêcher de frissonner tellement elle est effrayée sur le moment. Megan ne le quitte pas du regard, jusqu'à ce qu'il passe derrière elle. Elle veut se retourner pour voir ce qu'il mijote, mais c'est déjà trop tard. Le loup est déjà passé à l'acte et la maintient fermement. Elle ne pourra pas s'échapper. Elle va mourrir. Alors que tout semble perdu, Megan réalise qu'elle n'est pas morte ... Le loup lui a juste enlevée sa précieuse innocence, sa douceur. Sur le coup, elle ne réalise pas ce qu'il s'est passé là, c'est peut-être bien plus grave qu'elle ne l'imagine. Mais très vite, beaucoup de questions se bousculent dans sa tête. Qu'a t-il fait ? Abuser d'une petite louve comme elle est tout simplement un acte odieux. Mais là n'est pas la question. Peut-être que le Rubis a fait des choses bien pires, que Megan ne peut pas s'imaginer. Elle est très vite paniquée, elle n'ose rien dire. Elle voit le loup s'éloigner petit à petit dans les broussailles, et soupire. Peut-être qu'il n'y aura pas de suite, que cet acte sera juste odieux, sans progéniture par la suite. Mais ça, Megan ne peut pas en être certaine, l'avenir lui dira. Elle déglutit avec difficulté, elle est choquée. Elle s'enfuit de l'autre côté, rejoignant les Rubis, sa nouvelle famille. Elle espère, qu'elle ne recroisera pas le chemin de ce barbare, elle espère ...

J'archive. o/