Chaque étoile est une clarté, chaque clarté est un signe d'espoir

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Chaque étoile est une clarté, chaque clarté est un signe d’espoir.

A travers les sapins une auréole bleu marine venait rompre la monotonie de l’obscurité qui c’était installé entre ses impérieux conifères. Le ciel était étoilé, le soleil offrira ses rayons demain. Loba slaloma entre les branchages pour atteindre la crête de la montagne. Elle s’assit à côté d’une pierre, rassembla ses pattes, roula sa queue autour de ses membres et contempla le ciel. Il était moucheté de multiples astres qui semblaient veillez sur les vivants de cette terre. Chacune d’elle une évolution, une pièce de plus au puzzle de la vie, une lumière qui nous éclairerait encore un peu plus. Au-delà des étoiles, la dominante de l’éther ; une sphère parfaitement ronde, criblée de petites tachetures grises ; la lune couvrait d’un œil maternelle ceux qui acceptaient ce regard. Elle portait sur son étoffe blanche, les reflets nitescents des étoiles. Elle absorbait la peine des êtres qui avaient réussi à la refoulée et leur redonnait la joie qu’elle avait retirée à ceux qui ne la méritait pas.

Soudain un époustouflant météore brillant traversa le ciel camouflé en un mistral de bonheur. Derrière elle trois fils dorés s’effaçaient peu à peu, portés par la grâce des traits légèrement courbés des étincelles de feu. Trois. Le chiffre est familier n’est-ce-pas ? Trop commun pour être anodin. Ce soir le ciel voulait me délivrer un message, lequel ? Ce serait à moi de le découvrir. Banalité et originalités étaient assemblées. Loba regarda l’étoile filante se retirer de la partie du ciel qu’elle pouvait voir. Elle comprit que le chiffre trois représentait le déjà vu et l’étoile filante le nouveau. Les terres de Wolf Temporal subiraient des changements importants. C’était ça le message : Eux qui semblent enroulés dans leurs habitudes, ils vont enfin connaître l’inhabituel. Le moment sera rare et quelques peu inquiétant. Loba devait avertir les autres druides de la tribu des Saphirs et ensemble ils décideront si le couple dominant doit en être avertis, mais il n’y aurait rien d’étonnant à ce qu’ils soient au courant de ce qu’avait reçu Loba dans les prochaines heures. La louve n’est pas du genre à garder ses découvertes pour elle.

Elle fut sortie de sa réflexion quand elle sentit derrière elle une présence. A environ 8 queues de loups. Même si la louve n’étais pas druide, à en juger par son odeur, elle lui posa la question :
« Es-tu toi aussi venue écouter ce que les étoiles avaient à nous dire ? »

EDIT : Vu

J'ai pas envie de re faire un post alors je re-édite. Oui j'ai vu Avatara dans les pré-créés, tu peux répondre avec un des deux persos, celui que tu préfères ça m'est égal :)

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Une ombre guidée par le vent de la nuit fraîche. Était-ce la un signe du destin ? Certainement pas ! Lui, ombre dans les ombres, être de la solitude, préférant vagabonder plutôt que de se forger une attache bien précise. Tel était la vie qu'on lui imposait.

Luciole, car tel était le nom de cette ombre silencieuse, se réveillait avec les premières lueurs de la nuit. Il était roulé en boule dans son repère, cette fameuse souche d'arbre supportant les froids hivers, le vent glacial mais l'arbre mort jamais ne se plierait plus au caprice du vent. Cette vieille souche qui avait jadis, vue naître trois louveteaux, les lunes avaient passé. Deux ans maintenant, et pourtant, malgré la disparition de sa famille, le loup solitaire à la fourrure brun rousse, ne parvenait pas à quitter ses racines. C'était sans doute sa seule attache, pourtant il lui arrivait pendant plusieurs lunes de ne pas y revenir, mais dés qu'il revenait sur sa terre natale, sa tanière l'accueillait toujours gardant cette profonde chaleur. Et puis, c'était la cachette idéale, perdue au milieu de la jungle, l'entrée n'était pas visible, seul ceux qui en avait un jour prit connaissant pouvait entrer dans ce lieux mystérieux et secret. Ainsi donc, était enroulé, sa queue touffue venant caresser en douceur son crâne, son museau enfouit sous son ventre pour rester bien au chaud. Le mâle se réveilla en douceur, il releva sa tête, les yeux mi-clos, il ne laissait entrevoir aucune émotion. Luciole laissa néanmoins échapper un bâillement sourd, il se pourlécha les babines à deux reprises et secoua doucement la tête. Il ouvrit alors son regard mystérieux et envoutant, avec cette couleur ambre aux reflets bleutés. Il n'avait pas la prétention de se dire qu'il était beau et a vrai dire il se fichait d'être laid pour les autres, tant qu'on reconnaissait sa force.

Le loup brun roux se leva et s'extirpa de son antre, son pelage était encore épais, pour l'aider à supporter les derniers mois de l'hiver. Il s'ébroua devant l'entrée et s'étira tout en laissant échapper un bâillement. Il observa les alentours vérifiant que personne ne l'épiait dans les ombres de la nuit. Une fois assuré qu'il était bel et bien seul, Luciole quitta sa clairière et entra dans le monde hostile de la jungle. Pour les étrangers, il fallait être bien téméraire ou complètement fou pour s'aventurer en pleine nuit dans la jungle, mais pour le vagabond c'était différent. La jungle était depuis de nombreuses années son alliée, elle le protégeait, et c'était également son terrain de jeu et de chasse privilégié. Le mâle brun roux, s'immobilisa un instant et regarda en arrière, du petit chemin qu'il venait d'emprunter, on pouvait voir les temples à la splendeurs passés sous la clarté de la lune, émergeant au travers des feuillages de la jungle tropicale. Cependant, le vagabond avait prit la direction opposée des pyramides, il remontait plus vers le nord, dans la direction de la plaine aux oiseaux.

Luciole était calme, il avançait tranquillement de son pas léger et assuré, la tête légèrement basse, encore quelque peu endormi. Il parvint aux abords de la plaine, le chant des oiseaux ne résonnaient plus. Une vague odeur de loup lui chatouilla le museau, il leva la tête et huma l'air. Curieux, mais plus pour montrer qu'il était le plus fort, il se dirigea vers l'étranger. Il avait repéré sans mal l'odeur d'une louve saphir. Cependant la forêt ne lui permettait pas de la voir, le vagabond accéléra le pas, et se retrouva au pied d'une petite crête surplombant la plaine aux oiseaux. En haut de la crête se dessinait alors une louve blanche. Luciole observa un instant, il bondit sur le premier rocher avec une certaine légèreté et une habilité dû à son statut de solitaire. Il s'approcha dans le plus grand silence de la louve. Mais Luciole était loin d'être bête, malgré ce que tout le monde pensait de lui, il savait pertinemment que la saphir l'avait bel et bien entendu approcher. Le mâle brun roux prit sur lui et écouta la femelle blanche, à une époque il serait arrivé dans un vacarme pas possible et n'aurait pas laissé le temps à la louve de parler, mais les temps avaient changés et peut-être que lui aussi, même si au fond il restait le même, imprévisible et mystérieux.

La femelle lui demanda si lui aussi était venu écouter ce que les étoiles avaient à dire. Son père avait toujours crus en la parole des étoiles et cela était une des rares valeurs qu'il avait prise à son père ou dû moins qu'il avait écouter son père lui raconter nombres d'histoires. Mais Luciole n'avait pas tellement la même philosophie. D'une voix calme et fière il répondit:

- Non, les étoiles sont des guides, et je me contente de les suivre pour éviter de suivre le destin que l'on m'a tracé.

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Loba venait de tourner la tête et fut surpris de voir le loup si près d’elle. En effet il était très imposant, comme si la famine ne l’avait pas touché. Quant à Loba il ne lui restait que ses muscles, qu’elle avait gardé en s’activant, et sa peau qui les plaquaient à ses os. Elle avait un aspect fragile car en plus elle était très grande. Le mâle légèrement rouquin n’avait pas une apparence totalement inconnue de la louve. C’était un solitaire elle le savait, mais en revanche son nom … Elle ne pouvait pas le deviner. Ce dernier répondit sereinement à la louve :

- Non, les étoiles sont des guides, et je me contente de les suivre pour éviter de suivre le destin que l'on m'a tracé.

Loba n’était pas d’accords avec son point de vue, elle s’irrita mais se calma très vite en réalisant qu’il n’y avait pas de quoi. Avec la faim, elle s’énervait beaucoup plus facilement, ce comportement ne lui ressemblait en rien. Chacun est libre de pensée et cette liberté et la plus importante. De plus en réfléchissant au sens au lieu de s’obstiner à cette naissance d’opposition, la louve était en partie d’accords. Elle médita la réponse du jeune mâle quelques instants. Puis elle répondit très posément :

- Bien sûr que les étoiles sont des guides, mais ne pense-tu pas que les guides doivent nous parler ? Comment nous montreraient–ils le chemin sinon ? Mais ces paroles et ses signes faut-il encore les voir. Il y a tant de choses qu’on voit sans regarder, qu’on touche sans palper, qu’on entend sans écouter. Le monde est trop beau pour nous être vivant qui ne sait pas utiliser la moitié de ses sens. C’est sens que la nature nous a portant livrés à notre naissance ! Il faudra attendre peut être toute une vie pour que chacun marche à bon escient. Regarde, les parents sont des guides, ils t’on parler. J’aurais pu avoir cette chance mais comme un certain nombre je pense, je l’ai gâché. Je suis partie, trop tôt, mes parents n’ont pas pu me guidé. Pourtant la vie est un cycle, et viendra le jour où ce sera peut-être ton tour ou le mien, de faire les guides. Au fond nous vivons tous dans l’ombre de quelqu’un. Moi j’ai choisi l’ombre des étoiles.

Elle s’arrêta un moment, se demandant si sa philosophie n’allait pas ennuyer au plus profond le solitaire, où même si il allait la prendre pour une folle. Mais elle était druide. Mais elle était oui parfois un peu folle. Mais elle philosophait la vie jusqu’au moindre détail. Elle revient à la phrase de départ et repris à nouveau :

- Et ton destin … pourquoi veut tu le changer ? En a tu pris connaissance ?

Elle ouvrit des yeux éberlués et plein d’incompréhension. Si ce loup le voulait, elle aurait aimé discuter encore et encore avec lui, il était tellement mystérieux et étrange.

- On ne peut pas changer un destin, si tu as cet impression un jour, oui celle de l’avoir changé, c’est que ce n’était tout simplement pas ton destin. C’est triste, mais c’est une réalité. En fait qu’elle est ton nom ?

Loba s’arrêta cette fois-ci complétement pour laisser au solitaire le temps de répondre, afin d’éviter de se faire un monologue.

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L'épidémie n'avait d'emprise que sur ceux qui préférait s'enchainer aux terres sur laquelle il vivait. Lui, solitaire dans l'âme, partait sans mal sur d'autre territoire pour se nourrir, même si par moment la faim le tiraillait. Mais, pour les solitaires ne pas toujours se nourrir à sa faim, cela arrive souvent, surtout pour ceux qui manque d'expérience. La louve parut surprise du fait que Luciole, n'avait pas l'air de souffrir de l'épidémie, il fallait dire qu'il n'avait jamais eu beaucoup de gras, et que c'était plus du muscle chez lui, même s'il ne paraissait pas tellement développé, de plus sa fourrure assez épaisse accentuait cette impression. Le vagabond scruta la louve saphir avec arrogance et médisance, il n'avait jamais aimé les meutes, et ce n'était pas aujourd'hui que cela allait commencer. Cependant, le solitaire n'avait guère envie de combattre et ainsi ruiner le peu de forces qu'il essayait de conserver, et qui lui permettait de survivre dans les milieux hostiles. Le loup à la fourrure brun rousse étouffa un grognement et coucha légèrement ses oreilles lorsqu'il remarqua l'expression d'irritation de la louve sur ses paroles. Mais elle se calma bien vite, et puis Luciole ne comptait pas laisser une louve de meute lui dire ce qu'il devait penser, pour cela il se débrouillait très bien tout seul. La preuve, lui parvenait sans peine à survivre tout seul. La femelle à la fourrure blanche se calma tout de même et sembla même réfléchir aux paroles du vagabond. Puis, la saphir se lança dans un long et ennuyeux monologue. La louve lui répondit alors que les étoiles étaient des guides, pour le solitaire, ils se contentaient de les suivre car son père lui avait un jour dit, que ces ancêtres étaient devenus des étoiles après leur mort, et pour Luciole les étoiles étaient mystérieuse et attirantes, on ne savait pas réellement ce que c'était, parfois elles se déplaçaient à vives allure sur le fond noir de la nuit, et disparaissait sans laisser la moindre trace d'un passage. Peut-être, souvent par jeu, Luciole suivait la direction des étoiles filantes, peut-être le mèneraient-elles vers un endroit attrayant.

Il écoutait la femelle tout en réfléchissant, oui parfois ça lui arrive, la saphir disait que les êtres vivants n'utilisaient pas tout leur sens. Luciole laissa échapper un souffle moqueur, certes lorsqu'on vit en meute, on se repose sur les autres. Cependant, dans la solitude, seul l'utilisation de tous les sens permettent de rester en vie. L'avantage était surtout de ne pas avoir d'attache, on pouvait aller n'importe où sans se soucier des autres. On lui avait bien souvent répété, lorsqu'on nait solitaire c'est pour la vie. La louve blanche, lui donna l'exemple des parents, un grognement d'agacement resta coincé dans sa gorge. On voyait bien qu'elle n'avait pas eu la vie de solitaire. Un sourire cynique se dessina sur les babines du loup à la fourrure brun rousse.

- Je n'ai pas d'attache. Tu parles de guides, pourtant, j'ai tout appris tout seul, chasser, survivre, j'ai construit ma propre philosophie, en prenant un peu tout ce qu'on me disait. Je ne suis donc l'ombre de personne, puisque je suis moi même une ombre, insaisissable et intouchable.

Luciole n'avait pas la prétention ni la réputation de faire de long monologue, il parlait, souvent pour ne rien dire, mais avec des paroles toujours provocante accentué par son arrogance. Il comprit bien vite d'ailleurs au long monologue que la saphir avait lâché, et au vue de sa philosophie, qu'elle était druide. Le vagabond n'avait jamais vraiment compris leur utilité, mais cela n'engageait que lui. La louve retourna sur le destin, elle lui demanda pourquoi il voulait le changer et surtout s'il en avait prit connaissance. Un sourire moqueur et arrogant se dessina sur les babines du lupin qui répondit sur le même ton.

- Je n'ai pas de destin tracé d'avance, je mourrais comme je vie, et je vais vivre comme je suis né. Je suis né libre, ma liberté guide mes pas, je ne vie que pour m'amuser, rien n'est tracé d'avance puisque tout peut-être bouleversé.

Loba poursuivit qu'on ne pouvait changer son destin, et que si on pensait à un moment le changer c'est qu'il n'était tout simplement pas le destin, elle termina en lui demandant son nom. Luciole esquissa un sourire mesquin et provocateur avant de rétorquer avec provocation et cynisme.

- Ainsi donc, si nous nous rencontrons aujourd'hui c'est parce que c'était notre destin. Cela va sans doute vous décevoir, mais si je suis ici, c'est seulement parce que je suis de nature curieuse et que tout cela avait l'air bien intéressant. Sinon, je n'aurais même pas prit la peine de me lever. Je change d'avis comme de chemin, et je prend surtout les choses comme elles viennent. Donc, je persiste à dire que mon destin n'est pas tracé et qu'il ne le sera jamais, la seule chose que l'on pourra dire de moi c'est la manière dont j'ai vécu. Quant à mon nom, tu l'ignore, toi qui est druide.

Il n'aimait pas avoir tort, c'est un fait, et il avait dans l'idée d'imposer sa philosophie à la druide saphir. Ou du moins lui démontrer que la vie est plus complexe qu'une histoire de destin, et que rien dans ce monde n'est défini à l'avance, sauf peut-être le cycle de la vie, et encore, personne ne sait l'heure de sa mort, ce qui rend la vie encore plus excitante. Vivre est avant tout un choix, même lorsque la mort nous guette, et que l'on survie par miracle, ce qui vous disent: "c'est le destin!", ils ont tort. C'est seulement que l'envie de vivre fut la plus forte. Lui, il préfèrerait mourir plutôt que d'avoir à supporter la pitié d'un autre.

(T'as de la chance, Luciole est pas si bavard d'habitude ^^, et il est très campé sur ses idées ^^)

Invité

Le loup brun roux prétendait avoir aucune attache. Sa mentalité de loup solitaire sûr de lui commençait un peu à agacé Loba. Il pensait donc que seul il avait appris à chasser et survire ? Mais à sa naissance si la louve qui l’a mis au monde n’était pas là, comment aurait-il survit plus de 3 jours ? ET le reste qui lui a appris ? On se demande. Et oui ça arrive que Loba trouve réponse à ses nombreuses … très nombreuses questions. En revanche elle décida de ne pas glisser sur le sujet car elle savait que leurs avis divergents n’allaient que leur nuire. De plus elle avait faim et la colère montait bien plus vite en elle et vue cette famine qui c’était abattue elle ne voulait pas user ses dernière forces. Et puis oui, il arrive parfois que, même une druide qui fut capable de faire et détaler de telle réflexion, ait la flemme. Elle réprima cependant un rire moqueur qui se transforma du coup en petit sourire en coin, la prétention du jeune loup la faisait rire. Lui une ombre insaisissable et intouchable ? Même un solitaire a une ombre à lui autre que la sienne. Chacun a connu ou même sans le connaitre a un être qui un moment donné lui fait de l’ombre. Ce qui varie c’est sa hauteur, son intensité et surtout ça durée.

Le jeune mâle prétendait ou sous entendait de plus que la louve n’avait jamais connue la vie de solitaire alors que justement si, elle était née pour être solitaire et avait eu une grande période seul pour regagner par ses propres moyens un clans et y rentrer car elle souhaitait se poser pour ralentir le fleuve de sa vie. Elle sait ce que sait d’être solitaire, vivre au jour le jour sans savoir ce qui va se passer après. Ne pas avoir peur de ne pas se rappeler d’hier, de ne pas profiter d’aujourd’hui, et de ne pas connaitre demain. Et oui bien sûr la preuve tout peut changer, elle avait maintenant intégrer un clan depuis un moment et c’était trouver un chemin à suivre : celui de druide. Elle aimait décrypté chaque signe, chaque chose, chaque éléments, chaque pièce, chaque sons de la vie. Trouver un sens à tout, le sens de la vie. Le grand chemin coupé par pleins de petites routes sinueuses. Chercher celle avec le moins de caillou. Philosophie ou simple métaphore ? Pour elle les deux, un métaphore philosophique.

La question du destin et très complexe. Et apparemment le solitaire n’avait pas compris sa façon de percevoir les choses et ce qu’elle avait voulu dire. Le destin ne peut être tracé à l’avance, il se trace peu à peu. Le destin n’est pas comme on le perçoit, nous ne détenons pas la bonne définition je pense.

« Si tout peut être bouleversé comme tu le dit alors c’est que ton destin était que tout soit bouleversé. Et bien sûr que si c’est le destin qu’on se rencontre, même si ça vient juste d’une simple curiosité de la nature, le destin était que attiré par cet endroit tu viennes, de mon côté c’était que je viennes voir ce ciel étoilé pour essayer de percevoir des signes, et ensuite notre destin était qu’on se rencontre. Mon destin là est de te parler, de dire ceci, en ce moment. Et si tu change d’avis comme de chemins, c’est que c’est ton destin. Pourquoi le destin devrait être simple et lisse, sans imprévu ? Regarde par exemple une feuille verte. Elle pousse. Ensuite elle est jeune, verte et fraiche. Puis un peu plus foncé et dure. A l’automne rouge puis marron. En hivers morte. Puis elle tombe. Et une fois tombée elle peut rester là très longtemps et se décomposer, ou alors être emporter par le vent, ou bien encore être prise pour un nid d’oiseau. Cependant elle n’aura qu’un seule de ces trois fins, et on ne le saura laquelle qu’au moment venue, c’est le principe d’une fin. Et bien qu’importe laquelle c’est, se sera son destin, mais on pourra le dire qu’une fois passé. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire mais à vrai dire je m’en fiche un peu, tu à l’air, sans te vexer, arrêté sur ton raisonnement …
Et juste être druide ce n’est pas exécuter de misérable tour de magie pour deviner un nom, c’est décrypté des sens, des signes, du moins essayer. Je n’utilise pas mes forces pour apprendre un simple nom. D’ailleurs si tu ne veux pas me le dire, je m’en coucherais pas moins bête ce soir. »

Loba finit ce qu’elle avait à dire sur un ton neutre. Sa gorge était sèche et elle ne faisait que de se raclée la gorge. Elle chercha des yeux une petite flaque d’eau et quand elle eut trouvé, elle but lentement et longuement, en attendant la réaction du loup.

(C'est difficile de pas parler avec Loba en même temps xD)

Invité

La philosophie est une chose bien complexe, chacun se forge sa propre philosophie, pour Luciole, se rappeler d'où l'on vient, sans pour autant faire demi-tour. Rêve d'aventure et de liberté, tout plaquer du jour au lendemain est loin d'être un souci pour lui, mais malgré tout, il revient sans cesse sur la terre qui l'a vu naître. Il est une ombre, complexe et insaisissable, sa pensée n'est claire que pour lui, et encore pas toujours. Lui le vagabond, il se forge sa légende, il n'est pas immortel, il le sait, même l'immortalité c'est aussi laisser une empreinte dans ce monde, vivre dans le souvenir des autres. Luciole constata avec plaisir qu'il commençait à agacer la louve à la fourrure blanche, en même temps, en général il agaçait la plupart des individus qu'il rencontrait, chiant de nature, tout a fait. Le loup brun roux savait le fond de pensée de la louve, elle se posait des questions sur sa vie, il était sans attache, certes il avait une descendance, mais il n'était pas doué avec les autres et il préférait de loin la solitude. La druide saphir se demandait sans doute comment il avait fait pour survivre sans l'aide de personne, la nature est injuste, les faibles meurent et les forts vivent ainsi se construit le monde. Les parents solitaires sont le plus souvent heureux et malheureux, ils fondent une famille mais se privent de leur liberté existentiel, certes ses parents l'ont protégé au début de sa vie. Mais lorsqu'on est solitaire, qu'on a pas de clan pour se protéger, il faut très vite se débrouiller sinon on meurt, surtout lorsque l'on grandit dans l'un des milieu les plus hostile, la jungle. De plus, comment peut-on avoir une ombre lorsqu'on ne vie que la nuit ?

Pour Luciole, dans le monde se dessinait trois types de loups, les loups de meutes, vivant sans cesse au sein d'un clan protecteur, les vagabond, ne se fondant jamais avec une meute tout au long de leur vie et enfin ceux qui se disait solitaire parce qu'ils avaient vécue durant quelques temps en solitaire. Ces derniers n'avaient rien compris à la solitude, l'appel de liberté qui est si fort et oppressant qu'on ne peut pas lui résister. Cette liberté qu'on garde à jamais dans le fond de l'âme, et qu'on ne se sent jamais à sa place dans une meute. Lorsqu'on vie en solitaire, il faut toujours savoir se débrouiller, ne pouvoir compter sur personne, que tout le monde est un ennemi potentiel, même la famille pour certain. Luciole profitait de chaque instant, il vivait sans cesse comme si cet instant était le dernier, sa vie était continuellement en jeu. Son passé l'avait forgé, pourtant il n'en gardait que souvenir, car il faut vivre le moment présent sans penser à demain. Lui, il savait déjà comment serait sa fin, il mourrait libre comme il est né, avec l'odeur de la solitude, jamais il ne rejoindrait un clan, même pour tout l'amour du monde. Sa liberté, est la seule chose qu'il mettra toujours en avant et passera avant tout le reste. La louve blanche continuait de lui parler de destin, sa philosophie était celle du libre arbitre, chaque choix, chaque acte que l'on fait ne sont pas le signe d'un destin mais d'une envie, d'un sentiment. La femelle donna l'exemple d'une feuille, un sourire narquois s'afficha sur les babines du loup brun roux, depuis quand un mort avait-il un destin ? D'une fois cynique il rétorqua avec son air arrogant habituel.

- Je l'ai dit, je n'ai pas de destin. Tout mes choix sont du à mon libre arbitre, je décide moi-même de ma vie, puisque je ne veux pas savoir de quoi demain sera fait. Une feuille aura une fin, c'est évident, on a tous une fin, mais les morts n'ont pas de destin, peu importe ce qui arrivera à cette feuille, elle est morte, on ne vie qu'une fois, alors pourquoi réfléchir à son destin, quand on peut choisir le chemin de sa vie. On choisit tous notre vie, ce qu'elle sera et comment elle sera. Ma philosophie est donc celle du libre arbitre. Dire que "c'est le destin", c'est juste pour ceux qui ont peur de faire des choix ou qui en ont fait un mauvais et ne veulent pas l'admettre. Dire que c'est la faute du destin, c'est trop facile, assumer ses choix n'a rien a voir avec le destin.

Luciole planta son regard ambre au reflets bleutés sur la saphir, et rétorqua avec sarcasme et arrogance:

- De toute manière je n'ai jamais compris l'intérêt d'un druide, puisque chacun interprète les signes comme ils l'entendent.

Lorsque la louve blanche se leva pour boire, il ne bougea pas d'un poil, se contentant juste de la suivre du coin de l'oeil.

(Je suis désolée mais luciole est un peu cassant par moment ^^)

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J'éditerais ce message plus tard, genre ce week-end j'ai pas eu le temps de poster un message avant de partir parce que c'était pas prévu pour ce jour pour prévenir de mon absence du 30 à auourd'hui. :)

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[ Du nouveau pour ce topic ? ]

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(euh la je sais pas par contre)

» Chaque instant de souffrance me rend plus forte ...
» Poussière d'Etoile
» Altaïr, une étoile parmi les autres ~ ♥
» La dernière ombre et l'éclat d'une nouvelle étoile (Premier Post réservé à Eila ^^)
» Saëna. « Parfois, on regarde le ciel, on fixe une étoile, et on pense à une personne. C'est ça, le manque. »

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