PARCE QU'AVANT DE VIVRE, IL FAUT NAÎTRE.

Kaksïen eu le chance de respirer sa première bouffée d’air, une froide nuit d’hivers. La gestion avait été tardive, et malheureusement, la portée n’avait pas eu le temps de se créer un chaud pelage pour la saison froide. Ressemblant à des rats sans poils, la Louve avait choisie l’intérieur d’une grotte pour sécuriser Kaksïen ainsi que ses quatre autres petits. Mais, nous savons tous combien Mère Nature est cruelle avec ses propres enfants, et deux des petits moururent en l’espace d’une semaine après leur naissance. Ne se laissant pas abattre, la Louve continua de s’occuper de ses bébés ; Fialor, Duchesse et Kaksïen. Cependant le froid et la faim étaient les ennemis premiers de la jeune famille. L’hivers était rude, la nourriture se faisait rare. Mais, Kaksïen avait bénéficié d’une mère battante, d’une mère amante, ne désirant qu’une chose ; la survie de ses enfants.

A qu’Elle en était à bout, n’éyant ni force, ni lait pour sa portée, le printemps pointa le bout de son nez, offrant une deuxième chance à la famille. Les trois petits pouvaient à présent sortir, laissant ainsi l’occasion à la Louve de se reposer. Dehors, même si la fraicheur était toujours présente, la nature renaissait. Kaksïen découvrit pour la première fois, le bonheur de la boue, des jeux. Jours après jours, les trois petits s’amusaient, s’éloignant sans cesse un peu plus de la grotte. Apprendre à vivre était une leçon difficile que leur Mère allait devoir leur enseigner.

MARCHER C'EST SURVIVRE.

Marcher était LA condition de survie. Dès qu’ils furent tout trois aptes à se nourrir de viande, la Louve leur appris à chasser sur de longues distances. Après quelques mois, ils intégrèrent la meute des Links, loups vagabonds du Grand-Nord. Durant deux ans, Kaks’ voyageait, jours et nuits, au seins d’un groupe soudé de loups endurants. Des pays, ils en vit beaucoup. Il restait cependant près de sa famille, et particulièrement proche de sa mère. Les deux garçons, et Duchesse étaient d’inséparables jeunes loups, assoiffés d’aventure.

Le temps passa bien plus vite que Kaksïen l’aurait voulu. Alors qu’il voyageait sur de grandes montagnes rocheuses, un accident se produisit. La Louve glissa maladroitement et tomba, faisant une chute de plusieurs mètres, avant de s’écraser à même le sol. Ce fut d’abord la panique, puis la tristesse qui les gagna. Mais la meute avait l’habitude de ce genre d’accidents, et décida de continuer leur chemin, malgré les contradictions des trois enfants.

Fialor et Duchesse faisaient leur deuil, en marchant, toujours plus loin, comme leur tendre mère leur avait si bien appris. Mais Kaks’ ne voulait pas renoncé à elle. Lorsque la tristesse le quitta enfin, il eu assez de place pour que la Rage et la Fureur s’impose en lui. Comment une Louve aussi compétente qu’elle avait bien pu glisser ? Cette Mère connaissait ces montagnes comme si elle les avait construites. Plus de doute, cela n’avait rien d’un accident au yeux de Kaksïen.

Pris de folie, de soif de vengeance, il oublia peut a peu la raison de son état. Tuer, faire souffrir les gens devint d’abord une passion, puis un passe temps. La meute le redoutait car il devint un sérieux adversaire. Elle le bannit donc, le livrant au triste sort de la solitude. Mais Fialor décida de rester avec lui, le comprenant, et devenant son reflet exact.Cause de vengeance ou non, Fialor avait pris gout au sang, et Kaks’ appréciait la compagnie de son frère. Evidemment, Lui était plus intéressé par la souffrance d’autruit qu’à la mort, mais, à eux deux, ils formaient la paire. Duchesse n’était plus rien qu’une traite, ne faisant plus partie de leur famille. Ils voyagèrent ainsi, une année entière, à s’entrainer, à tuer, à détruire tout en leur passage. Un vrai boy’s band, mais rien de musical.

Un beau jour, Kaksïen découvrit cette meute, soudée, diabolique, et en tomba sous le charme. Finis de bouger, finit tout ces délires inutiles. Le temps du repos était désormais prioritaire. Fialor n’était pas de cette avis, et continua donc son chemin seul. Kaks’, lui, s’intégra au groupe.