| Un drôle de louveteau ... |
Darwin & Typhon

Le soleil était radieux aujourd'hui. Surtout pour Darwin. D'ailleurs, ce petit louveteau avait décidé d'aller se promener un peu, ce changeant un peu les idées. Il n'y a pas longtemps de cela, Darwin avait eu ses onze mois. Et oui, onze mois qu'il est né. Bref. Où aller, aujourd'hui ? Tiens, pourquoi pas aller à nouveau dans le territoires des Pyramides. Il l'aimait bien, ce territoire. Il n'y avait presque personne là-bas et les Pyramides le fascinait. Ce n'était pas un petit loup qui allait s'intéresser à ça mais bon, c'était toujours un plaisir de les voir. Enfin bon, revenons à nos moutons. Il arriva donc sur le territoire en question et sentit déjà le sable se mêler entre ses coussinets. Ça aussi, c'était agréable. Jusque là, Darwin se croyait seul sur ces territoires. C'est alors qu'un autre loup fit son apparition en face de lui. Un grand mâle au pelage noir et aux yeux rouge. Il était là, dressé sur ses quatre pattes. Il avait l'air fort. Darwin ne faisait pas encore, tout à fait, sa taille. Il avait encore quelques centimètres à prendre. L'Émeraude recula alors de quelques pas. Son physique l'effrayait un peu mais ... Il était sûrement gentil.

- Salut ... tu es un louveteau de quelle meute ? Moi je suis un Rubis et je me nomme Typhon.

Il ne semblait pas vraiment timide. De plus, qui serait timide face à un loupiot de onze mois, hein ? Personne, je pense. Mais Darwin, lui, était timide face à ce mâle. De plus, c'était un Rubis. De quoi avoir un peu peur, vu leur réputation. C'est alors que le petit répondit d'une voix plutôt basse et timide.

- Bon-bonjour ... Je ... euh ... je suis un Émeraude et je m'appelle ... Dar ... Darwin ...

Quand la timidité prend le dessus, tout peut partit en vrille.

Darwin & Typhon

Le grand mâle au pelage noir semblait regarder, de la tête jusqu'à la pointe de la queue, Darwin. Est-ce qu'il avait quelque chose qui l’intriguait ? Peut être. Ne sachant pas quoi, Darwin garda les oreilles baissées sur son petit crâne. Il n'était pas effrayer jusqu'à prendre la fuite. Au contraire. Il était peut être gentil, lui aussi. Comme la jeune louve sous le nom de Kira. Elle était une Rubis, mais très douce en caractère. D'ailleurs ... pourquoi restait-t'elle dans cette meute ? Les Rubis sont, normalement, méchant et sanguinaire. Elle, elle était le contraire. Bizarre, non ? Enfin bon. La question n'était pas là. Typhon s'approcha alors de Darwin et lui posa une lèche sur sa tête. Il se laissa faire, apeuré de fuir et de se faire poursuivre.

- N'es pas peur ... faut pas montrer qu'on a peur devant son ennemi car sinon ... il va savoir que tu es une proie facile pour lui.

Ne pas avoir peur ? Combien de fois on l'avait répété à Darwin. Il essayait tant de bien que de mal à ne pas avoir peur. Mais il n'arrivait pas. C'était plus fort que lui cette sensation de peur. Enfin bon. C'est alors que le Rubis reprit la discussion.

-Dis, Darwin, tu sais chasser ?

Oh oui ! Il aime chasser maintenant ! Et il sait chasser. Mais des petites proies tel que lapin, marcassin, etc. Il ne s'attaque pas encore aux biches, élans, et autre animaux de cette taille. Ils étaient beaucoup trop fort et trop grand. Enfin ... C'est la vision des choses de Darwin.

- Oui, je sais chasser ...

Une touche d'hésitation sur la fin de la phrase était présente.

Darwin & Typhon

Lorsque Typhon s'éloigna un peu, attiré par une odeur de nourriture, Darwin redressa légèrement ses oreilles. Pourquoi ? Car il était curieux. Curieux de savoir ce que préparait le Rubis. C'est alors qu'il revint sur ses pas, près de Darwin. Qu'avait-t'il trouvé ? Une proie ? Sûrement.

- Alors, si tu sais chasser, montre-moi. J'ai trouvé une proie et je veux te voir la trouvée avec ton flair. Et dès que tu l'auras trouvée, tu ne fais plus aucun bruit, sinon, la proie va se sauver. Pour t'aider, je vais te donner un contexte, imagine que c'est la famine, une très grosse famine. Tu ne trouve qu'une proie, tu feras tout pour l'attraper pour le manger ... alors vas-y.

Sur tout ces mots, il ne dit rien. Il se contenta seulement de se redresser un peu et d'aller voir la proie de ses propres yeux. Il vit alors un lièvre. Comment il avait apprit: il ne fit pas de bruit et retenait légèrement sa respiration. Les oreilles en arrière et les yeux rivés sur la proie. Soudain, il bondit dessus. Le lièvre prit peur et détala à son tour. Ne lâchant pas prise, Darwin se mît à le suivre. La proie ne cessait de faire des zigzag dans tout les sens. Mais ce n'était pas ça qui allait forcé Darwin à abandonner. Alors qu'il pensait être si proche du but, il s'emmêla les pattes et tombe en faisant des roulés-boulés avant d'atterrir sur le flanc droit. Que c'était-t'il passé ? Ah oui ... N'oublions pas que notre louveteau est assez maladroit. Bref. Il resta là, sans bouger, couché sur le sol, essoufflé après cette course. Que va penser le Rubis ? Qu'il est nul, sûrement.

Darwin & Typhon

Typhon était arrivé après avoir attendu un certain moment. Darwin n'était toujours pas revenu de sa partie de chasse, de quoi s'inquiéter un peu. Lorsqu'il vit Darwin allongé sur le flanc, il ne pu s'empêcher de pouffer de rire. Quand à l'Émeraude, lui, il poussa un simple soupir de défaite mais ne bougea pas. Il reste là, couché sur le sol comme un loup mourant avec une respiration rapide.

- Viens ...

Sur ces mots, il n'attendit pas que Typhon les répète une deuxième fois. Il se leva et se secoua un bon coup pour enlever la terre et toute les autres poussière qui sont venu s'attachée à son pelage l'hors de la chute. Typhon avait déjà commencer à marcher alors Darwin fit quelques pas au trot et resta derrière lui. Au fond, Darwin était encore un louveteau. Il ne ferait donc pas vraiment de faire son malin avec un Rubis de quatre ans. Et encore ! Il ne le fait jamais. Ce n'était pas du tout son genre. Le mâle s'arrêta et regarda le ciel. Curieux, Darwin fit pareil. Le ciel était gris. Il prévoyait de la pluie. Il rebaissa les yeux sur le Rubis et attendit de voir s'il pouvait partir dans sa meute ou pas. Apparemment, non car Typhon avait déjà trouvé une grotte vide pour se protéger de l'averse.

- Rentre, il va pleuvoir tout à l'heure et j'ai horreur de mouiller mon pelage et d'attendre que ça soit sec.

Il entra à son tour dans la grotte, la tête basse. C'était une première pour lui de rester avec un inconnu. Enfin ... un inconnu adulte qui ne semblait pas vouloir s'en prendre à l'Émeraude. Il se mît contre une paroi de la grotte et regarda les quelques gouttes tombées du ciel. Un temps à dormir. Mais bon, ça faisait déjà un petit bout de temps que certaines terres n'a pas eu le droit à un peu d'eau. Il sourit dans le vide, discrètement, ne sachant pas pourquoi.

- Si jamais il pleut longtemps, on va devoir passer la nuit ici. Mais sinon, il va falloir que tu te trouves une bonne technique de chasse si jamais il y a vraiment une famine. Il faut d'abord surmonter tes peurs de voir d'autre loups. Est ce que tu sais faire un regard menaçant à donner froid dans le dos ?

Il le regarda. Un regard à donner froid dans le dos ? Il pouvait bien se moquer. Tout le monde pouvait rire. Darwin n'a jamais grogner sur personne et encore moins jeter un regard menaçant. Jamais de sa vie. Il a déjà essayer à quelques reprises, mais il s'est vite fait remettre en place. Je pense que la plupart des loups savent qu'il est faible. "Il faut donc en profiter" ... disait l'un deux. Il baissa les yeux et légèrement les oreilles. Il n'a que onze mois, et il n'a jamais grogner sur personne. De quoi rire, pas vrai ? Darwin ne savait pas vraiment quoi répondre. Lui dire qu'il n'a jamais fait ça de sa vie ? Lui mentir en disant qu'il sait faire alors que ce n'est absolument pas vrai ? Au fond, il se sentit un peu gêné. Mais bon, dans la vie, il faut être franc. Ne pas mentir. C'était mal et dégueulasse. Surtout pour certain sujet. Il releva les yeux vers Typhon et avala sa salive.

- Un ... regarde menaçant ? Je ... je n'ai jamais ... grogner ou jeter un regard menaçant sur un autre loup ... J'en suis pas capable ...

Il détourna très vite son regard sur le sol. Pourquoi ? Il n'osait pas affronter le regard du Rubis tellement il avait honte. Tellement il se sentait nul dans ce genre de sujet. Grogner ... regarde menaçant ... frapper ... rien de tout ça ! Darwin a toujours été un louveteau sage. Il n'est pas comme les autres qui sont prêt à sauter au coup des autres petits car il y a un problème. Darwin, lui, se laisse dominer. Se laisse faire. On le frapper, il ne dit rien. On l'insulte, il se tais. On lui fait peur, il baisse les oreilles et se plaque au sol jusqu'à ne plus pouvoir bouger, tellement la peur l'envahit. Il est né comme ça. Il est comme ça. Il resta, sûrement, comme ça. Mais il avait quand même changé un petit quelque chose depuis la mort de sa dominante. Une sensation qu'il n'avait jamais connu lui est apparut. On pouvait appeler ça comme ... de la rage ? Oui, de la rage. Une sensation qui lui avait serrer le coeur. Depuis, il a penser devenir fort. Et puis de toute façon, il le doit. Plus tard, il va devoir protéger une famille. Sa famille et celle de sa mère. Il va devoir chasser pour eux. Être le grand frère de la famille. Montrer l'exemple pour pas qu'ils soient comme lui. Alors ça, c'était hors de question ! Les futurs louveteaux ne doivent surtout pas devenir comme Darwin. Ça serait une honte pour la famille, sachant que la mère est une Rubis et le père un Améthyste. Tsss. Jamais. C'est surtout Darwin qui ne voulait pas. Enfin bref. Ce n'est que du blabla mais cela ne change pas. Il releva les yeux vers la sortie de la grotte. "Oui, tu peux rire", pensa-t'il. Peut être que c'est ce qu'il va faire. Pourquoi pas ! Il a déjà rit en voyant Darwin sur le sol.

Darwin & Typhon

Le mâle Rubis resta là, debout à côté du petit Émeraude. Darwin n'osait même pas relever les yeux. Ils étaient fixés sur la pluie qui tombait dehors. Il entendit un soupir. Inquiet, il mît très légèrement ses oreilles en arrière. Il regarda le Rubis du coin de l'oeil mais ne tourna pas sa tête. Seul ses yeux bougeaient pour observer la réaction de Typhon. D'ailleurs, celui-ci soupira une fois de plus. Lorsque le deuxième soupir se fit entendre, il ramena son regard sur les fines gouttes qui tombaient à l'extérieur.

- Vas-tu faire pour te défendre alors ? Et je suppose que tu vas me répondre par un "Je sais pas" ?

Comment il va faire ? C'est vrai qu'un "je sais pas" serait bien placé mais bon. S'il ne souhaitait pas entre ces trois mots, il préféra se taire. Il soupira à son tour. Que des soupirs en ce moment. Et puis d'une petite voix, il laissa échapper quelques mots de sa bouche.

- Me défendre ? ... Je ... Je peux pas.

C'était mieux qu'un "je sais pas". Il ne peut pas se défendre. La peur est quelque chose qui l'envahit aussitôt. Et quand il avait vraiment peur, ce loup était incapable de bouger, tout en restant plaqué sur le sol. Darwin était un louveteau un peu ... Chiant, oui. Car il essayait de faire ce qu'il pouvait, mais les résultats ne plaisaient jamais aux autres loups. Et ils ne plaisent pas non plus à l'Émeraude en personne.

- Darwin ... si tu veux te faire respecter ... il va falloir que tu changes ... tout ça ... enfin, je veux dire ... toi ... oui c'est ça ! Change-toi à un futur loup qui domine mais qui respect et obéit à son Alpha, à moins que tu veux devenir un Solitaire, bonne chance. Mais si jamais tu tombes amoureuse d'une louve ... ne viens pas me voir pour me demander des conseils car j'suis très nul en ça et je sais de quoi je parle.

Changer sois-même ? C'était possible. Avec beaucoup de volonté on pouvait arriver à quelque chose. Typhon n'est pas le premier loup à dire ça. Je pense qu'on a déjà bassiné Darwin avec ce genre de sujet. Il fronça légèrement les sourcils, décidé à changé pour de bon. Mais quelque chose le mît en doute ... Pourquoi parlait-t'il des louves ? Enfin ... ça n'avait aucun rapport avec le sujet du moment. Intrigué, il regarda Typhon. Darwin se sentait un peu trop jeune pour commencer à aller vers les louves et leur faire la cour. D'ailleurs ... il ne savait pas vraiment comment s'y prendre. Enfin bref. Elle n'était pas là la question.

- Je sais bien que je vais devoir changer. On me l'a dit une vingtaine de fois, je pense ... Sauf que ce n'est pas si facile quand on est un peureux ... Ou un soumis aussi ...

Il avouait lui même ce qu'il était. De toute façon, on ne pouvait pas dire le contraire. De plus, il remarqua vite que Typhon s'était attaché à lui. Ou c'était peut être pas le cas mais c'est ce que pensait Darwin.

Darwin & Typhon

Lorsqu'il avait levé les yeux vers ceux de Typhon, après avoir dit sa dernière phrase, il vit qu'il fronça des sourcils. Il se sentit soudainement gêné. Peut être qu'il n'aurait pas du dire ça. Peut être qu'il aurait du rester silencieux, comme la plupart du temps. Il détourna alors le regard. Il n'osait pas affronter un regard pareil. Pourquoi ? Car c'était pratiquement le même regard que faisait certains loups avant de s'en prendre à lui. Pas forcément par la force des crocs. Mais aussi verbalement. Dire des choses qui blessent, etc. Cela avait le don de rabaisser l'Émeraude. Même si il grandit, dans sa tête c'est le même depuis sa naissance. Maladroit, joueur, peureux, curieux ... Il n'a pas changé ! Physiquement, c'était devenu quelqu'un d'autre. Il grandit et a prit une masse corporelle assez différente de celle qu'il possédait avant. Mais bon. Il n'y a que ça qui le rend plus grand. Mentalement, ça n'a pas changé. Et ça ne changera pas. Enfin ... Peut être.

- Comment tu peux pas ? Mais oui, tu le peux. Tout le monde, un jour, devient fort et défende ceux qui sont cher à leurs yeux.

"Ceux qui sont cher à leurs yeux". Cette phrase retentit plusieurs fois dans la tête de Darwin. Il était là, sans bouger, à redire cette phrase plusieurs fois. Des personnes chères. Appart quelques amis, il n'avait personne d'autre. Plus de famille. Plus rien. La seconde phrase que l'Émeraude avait dit, Typhon le prit assez mal. En tout cas, il avait poussé un grognement. Sur le coup, il baissa les oreilles. Se faire grogner dessus, c'était la chose qui le stressait assez. Et c'est aussi la chose qui le rendait peureux.

- Ne sois pas soumis devant les autres, comment veux-tu courtiser une louve avec ton côté soumis ? Bon moi ... je peux pas être amoureux d'une louve ... et je pourrais pas l'être ... quand tu seras grand, je te dirais pourquoi.

Un des problèmes était là. Face à une louve, il aura l'air ridicule avec son mental de bébé. Qui voudrait un mal qui ne sait pas de défendre, qui s'amuse avec n'importe quoi, maladroit, timide, etc ? Qui ? ... Personne, je pense. Mais quelque chose le trottait dans sa tête. Pourquoi est-ce qui parlait de ses histoires d'amour ? Il a sûrement une famille, c'est peut être pour ça. Mais bon, comme il a sagement dit: il comprendra quand il sera plus grand. Là, il n'est pas encore très grand pour comprendre les choses des adultes. C'est encore un petit adolescent qui apprend les choses de la vie. Bref. Gardant ses oreilles en arrière, il sentit quelque chose de chaud se poser sur son museau. C'était la langue du mâle. Une petite lèche pour le réconforter. Il releva une seule oreilles, gardant l'autre en arrière. Bizarre, non ? Mais c'était drôle et à la fois mignon de le voir comme ça. Après une bonne heure de silence, le soleil commençait à se coucher.

- Bon ... on va dormir?

C'est une bonne idée ça. La journée a bien fatiguée notre louveteau. Il le regarda.

- C'est une bonne ... Il bailla un instant avant de reprendre sa phrase. Idée ...

Il posa sa tête sur le sol humide de la grotte, tout en regardant à l'extérieur, puis il finit par fermer les yeux. Quelques instants après, il fut emporté dans un rêve. Un rêve, tout en oubliant ce qu'il vivait.

Darwin & Typhon

Darwin était toujours couché sur le sol humide de la grotte. Plongé dans ces rêves, il se croyait seul. Oui, seul. Seul dans cette grotte. Seul dans cette nuit pluvieuse. Depuis, la pluie avait disparut. Cela n'était qu'un mauvais souvenir. La lune avait laissé place au soleil. Celui-ci va rayonner dans le ciel, séchant toute cette eau sur son passage. Que serait le monde sans le soleil ... Toujours endormis, il se réveilla lentement. Très lentement. Petit à petit, il se mît à entendre les bruits de l'extérieur. Les chants d'oiseau. Ceux qui se lèvent du bon matin pour chanter sur les branches des arbres. Apaisé par tout ça, il se sentait de mieux en mieux. Depuis quelques mois, il laissa la nature le surprendre. Ne plus avoir peur. Enfin bon, ce n'était pas encore ça. Il avait encore des choses à apprendre. Des choses à connaître. Bref. Il n'entendait aucun bruit. Même pas les pas de Typhon qui avait fait un aller-retour entre la grotte et le monde extérieur. Quand soudain ...

- Hé, réveilles-toi, Darwin.

C'était Typhon qui était venu le réveiller en douceur, dans un chuchotement. Surprit, il releva brusquement sa tête, sans même avoir très peur de lui. Il a simplement été surprit car d'habitude, personne n'est là pour le lever les matins. Il le regarda. Ces yeux rouges l’impressionneront toujours. Dans un petit bâillement, il répondit d'une petite voix.

- Oh ... Bonjour Typhon !

Au fond, il prenait un peu confiance en lui. Malgré qu'il soit un Rubis, quelque chose en ce mâle le mettait à l'aise. Mais il ne savait pas vraiment quoi. Peut être que les deux vont devenir de très, très bon amis. Mais cela ferait presque bizarre de voir un louveteau de onze mois, ami avec un loup d'à peut près quatre ans. D'ailleurs, il ne savait pas exactement son âge mais aucune importance. Ensuite, il regarda l'extérieur. Plus de pluie. Un soleil radieux était en train de rayonner dans le ciel. Doucement, il se leva et se dirigea d'un pas lent vers la sortie. Une fois dehors, il leva son museau au ciel et huma l'air. Content, il poursuivit sa petite phrase.

- Enfin un peu de soleil ..., dit-t'il à Typhon un peu gêné.

Il n'avait pas vraiment l'habitude de parler ainsi avec ces loups inconnu. Mais là, c'était différent. Comme si une force surnaturelle l'entraînait vers lui. D'ici quelques mois, tout s'expliquera ...