L'été persiste sur les territoires Temporaliens, pour le plus grand plaisir des loups habitant ces terres. Uniquement chez les Améthystes, la chaleur n'est pas au rendez-vous, et les températures ne dépasseront pas les 20°C. Pour tous les autres territoires, soit les Saphirs, Rubis, Émeraudes et Diamants, les températures dépasseront largement le seuil des 30°C, alors ne restez pas exposés au soleil trop longtemps! |
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| Sujet: Unkown, i'm here for you, you know it ? Sam 23 Mar - 15:11 | |
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PV Enëldrin / Gaïa
Le beau matin, tu te réveille sous le soleil, mais pourtant, le soleil se réveil sous tas de nuage qui gâche le soleil, toute sa splendeur est partie. Quoi que tu fasses, tu ne pourras pas regarder le soleil, gâcher de gris. Pourtant, tu décides de te réveiller, de souffrance et sans gentillesse. Que veux-tu faire sans te réveiller ? Tu ne peux faire. Tu sors ainsi de ta grotte et regarde autour de toi. Pas une seule souris dans le coin. Mais tu souris, même si tu n'en a pas envie, tu va faire une rencontrer quelqu'un que tu connais déjà, vous vous confiez, mais pourtant se n'est pas ton caractère. Tu es partis chasser, sous le temps gris. Tu pourrais croire qu'il peut pleuvoir, mais heureusement, il ne va pas le faire.
Tu n'as pas de chance, tu n'as pas réussi à chasser ta propre viande. Tu es partis au gibier de t'a meute et tu manges tranquillement sans te soucier des autres qui veulent aussi manger, tu grognes un coup puis les autres te regarde d'étonnement, de bien qu'ils veulent absolument manger. Mais du mieux, tu t'en fiche puis tu retournes dans ta grotte. Tu regardes t'a petite grotte, partagée avec un mâle, tous ce que tu déteste ! Pourtant tu es bien obligé de partagé, tu soupir un bon coup puis tu pars dans la forêt Améthystiènne, puis tu es arrivé dans une terre neutre, tu n'auras pas intérêt a te battre. C'est une terre neutre, oui, mais il est strictement interdit de ce battre, même si tu fais une mauvaise rencontre.
C'est là, où tu rencontre ton confident, tu n'as pas l'air d'être froide pour le moment, tu te demandes comment tu y es arriver là, être confident d'une autre meute que là tienne. Mais le destin t'as dis de suivre ce chemin au lieu de l'autre. Tu vois donc, ton confident devant une tombe de loup. Tu le fixe puis tu le rejoins :
▬ Tu es ici pour cacher ton chagrin, n'est ce pas ?
Tu viens de posé une question idiote, ton confident n'est pas comme cela, il est froid, arrogant mais aussi vil. Mais pourtant, vous vous confiez l'un a l'autre. Ce qui ne devrait pas l'être car vous êtes d'une autres meutes. Sellement, vous avez fait votre choix et vous avez choisi cela. Tu attend sa réponse, mais il te regarde d'un air, bizarre que tu n'as jamais vue. Mais tu restes ici en attendant sa réponse.
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Sam 23 Mar - 17:30 | |
| Le crépuscule était là. Juste avant la tombée de la nuit qui recouvrait le monde de son voile noir. Le soleil projetait ses ombres chatoyantes sur le tapis moussu des marais, où marchait loup blanc d'une prestance sans égale. Grave, interdit, il avançait avec majesté, ses pattes foulant le sol avec légèreté. Fin, ce qui ne l'empêchait pas non plus de posséder des muscles saillants sous son pelage d'ivoire, et avec des prunelles sombres, qui avait le don de vous faire hérisser les poils sur l'échine par un simple regard. Il était puissance, beauté et et violence mêlés, martelant le sol avec entrain, dans une explosion de force, dans une débauche d'énergie et de vigueur. Son cœur palpitait avec intensité dans sa poitrine tandis qu'il accélérait, encore et encore. Jusqu'à ce qu'on entende seulement le martèlement de ses puissantes pattes sur le sol. Courir et sentir ses membres s'épuiser. Courir et sentir son souffle se faire de plus en plus rauque, profond. Courir, se jetant à corps perdu dans la course, les veines palpitantes et le cœur sur le point de se fendre en deux. Les narines dilatées sous son souffle rauque et profond, il percevait l'odeur. Cette odeur d'une puanteur extrême. Exécrable. Abominable. Cette odeur que, pourtant, l'assassin se plaisait à humer et qui faisait naître en lui un tourbillon de sensations inouïes. Les relents corsés qui émanaient des marais faisaient frémir le loup qui se délectait de ses effluves, à ses yeux, aphrodisiaques tandis que le soir tombait, répandant sa fraîcheur nocturne mêlée au froid de l'hiver. Quelques gouttes de pluie éparses tombaient sur le sol mais elles avaient tôt fait de se mélanger avec la terre et la poussière imbibées d'eau, ce dépôt visqueux qui produisait un bruit de succion écœurant à chaque pas que faisait l'arctique. Tout ici n'était que désolation. L'eau trouble, les crapauds, les fantômes, qui disaient-on, erraient telles des âmes en peine, la brume effrayante, si malveillante, qui avait tôt fait de vous entourer de ses bras cotonneux et de vous perdre à jamais parmi ce paysage qui n'était que calamité. La nuit recouvrait le monde de son voile noir, triste et lugubre, tandis qu'un silence accablant régnait autour de lui que pas même un bruit, hormis celui qu'il faisait en courant, ne venait percer. Le vent venait s'infiltrer dans les poils blancs d'Enëldrin, tel qu'on le nommait, souffle mélancolique qui n'était pas sans lui rappeler son triste passé et venait raviver en lui de douloureux souvenirs qu'il s'efforçait tant bien que mal d'oublier. De faire disparaître de son esprit malmené. Mais qui songe à oublier se souvient, et les souvenirs affluaient, de nouveau, par milliers, cette fois, plus cruels et saisissants que les précédents, venant même à le hanter jusque dans ses rêves. Cauchemars, manifestions oniriques principaux facteurs du désespoir et de la tristesse qui l'accablaient depuis qu'il avait revu son frère après son exil. Le vent mugissait à ses oreilles, le faisant vibrer de son être tout entier, le faisant frémir, par ses longues plaintes qui venaient s'insinuer jusque dans ses oreilles. Ses poils volaient en tous sens, ébouriffés, lui donnant un air farouche que l'expression de son visage ne venait pas même démentir. Des yeux aux prunelles sombres et sanglantes, des lèvres où fleurissaient un sourire carnassier et sanguinaire, tout comme il l'était lui-même. Et puis, lentement, sans heurt, il repassa au pas, ralentissant la cadence. L'assassin à la fourrure d'ivoire aspira une goulée d'air frais qui le revigora. L'air frais nocturne l’apaisait mais il se sentait encore et toujours en proie à l'incertitude d'un jour revoir sa famille, et à la tristesse. La tristesse qui était partout. Omniprésente. La tristesse qui ne le lâchait jamais, où qu'il aille, quoi qu'il fasse. Accablement, affliction, amertume, angoisse, chagrin, désespoir, deuil, douleur, mélancolie, nostalgie. Comment définir ce qu'il ressentait sinon que par ces simples mots ? Depuis qu'il avait revu son frère, la vie n'avait plus aucune saveur pour lui. Il aurait pu mourir sur le champ, il ne l'aurait pas regretté. Son seul moyen de se consoler, si l'on peut dire, était de brutaliser les autres, de les faire souffrir, saigner, hurler, pleurer pour se donner la conviction qu'il n'était plus seul à ressentir de la peine. Mais cela ne rimait à rien, il le savait parfaitement et pourtant, il continuer à semer la terreur et le chaos sur son passage, où qu'il aille. Enëldrin ferma quelques instants les yeux. Il fallait qu'il se ressaisisse et non plus qu'il se comporte comme un faible, la faiblesse étant un luxe qu'il ne pouvait se permettre s'il ne voulait pas ternir son image. Il se prit à écouter le silence. Le doux silence qui avait pour effet de vous apaiser, de vous faire voyager, loin, très loin. Dans un monde fantasmagorique et éphémère, bâti sur vos propres pensées. C'était le cas du Rubis, incapable de penser à autre chose qu'à sa mère, qu'à son père ne serait-ce qu'une seconde bien qu'il eut tenté d'oublier, incapable de penser à quelque chose d'autre qu'à son famille. Mais l'on ne pouvait enterrer de tels souvenirs, et il était condamné à traîner tout cela derrière lui, jusqu'à la fin de son existence. Jusqu'à la fin de ses jours. « J'ai quelque part dans le cœur de la mélancolie. L'envie de remettre à l'heure les horloges de ma vie. » Reprenant le pas, il disparut parmi les relents abominables qui embaumaient l'air et parmi la nuit qui achevait de recouvrir le monde de son voile noir. L'air était glacé, le froid mordant, oppressant, suffocant mais le loup à la fourrure blanche n'en avait cure. Il se sentait dans son élément, ici et cela suffisait à apaiser tous ses maux et à le réconforter dans la peine qui le tenaillait depuis quelques temps, déjà. Il lança un coup d'œil vers le ciel nocturne, parsemé d'étoiles plus brillantes les unes que les autres et reprit sa marche dans les marais, frissonnant à chaque coup de vent plus capricieux qu'un autre. Sans savoir pourquoi, il lui sembla qu'on l'observait. Mais il s'en fichait éperdument. Il redressa seulement la tête, son port de tête altier, ce qui le rendait beau mais qui aurait pu faire sourire plus d'une personne, aussi. Qui aurait cru que ce loup était aussi vicieux et hargneux, lorsqu'on le regardait au premier coup d’œil sans rien connaître de son lourd passé ? Personne, je pense. Du moins, rien n'en donnait l'impression. Poussant un long soupir, exhalant son haleine teintée d’amertume, il finit par s'asseoir sur un rocher, par delà la boue qu'on trouvait sur toute la surface des marais. Le froid venait le mordre férocement, le faisant tressaillir à chaque fois mais il n'avait pas envie de retourner à la grotte qui lui servait d'abri. Pas tout de suite. Il voulait rester un peu seul, comme toujours. Rien que la solitude qui l'accompagnait partout, où qu'il aille, veillant à ce qu'il reste toujours délaissé pour l'éternité. Seul, comme bien souvent. Personne sur qui il pouvait compter. Personne pour venir le réconforter. Personne pour venir lui parler. Personne à l'horizon. Personne dans ces marais qui n'étaient que désolation. La présence qu'il avait perçu tout à l'heure semblait même s'être évanouie, comme une ombre peuplant la nuit, noire et effrayante. Personne. Rien que lui et la solitude à qui il était enchaîné, la traînant derrière lui comme une condamnation.
L'aube pointa bien plus tôt qu'il ne l'eut cru. Le soleil dardait sur les terres ses premiers rayons d'une saison naissante sur le cadavre de l'hiver. Le printemps était bel et bien là, suivant l'ordre logique des saisons qui s'était instauré depuis la nuit des temps. Après avoir marché toute la nuit durant, Enëldrin était là, planté au beau milieu du cimetière, le corps figé tel une statue de marbre. Ses prunelles sanglantes comparables au rubis étaient rivés sur une tombe, et pas n'importe laquelle. Sous le monceau de terre qui était formé et devant lequel Enëldrin s'était figé, reposait les restes d'une louve qu'il avait aimé autant qu'il l'avait pu, lui, l'arctique au cœur de pierre. Lui, le loup farouche et bestial sans foi ni loi qui n'avait pour seule philosophie que de tuer, faire couler le sang en abondance et entendre le râle de ses victimes agonisantes. Mais oui, et aussi stupéfiant que cela puisse vous paraître, l'assassin avait porté un amour ardent pour cette défunte louve. Et voilà qu'à présent, il venait raviver de douloureux souvenirs, qu'il venait rouvrir d'anciennes plaies en venant se recueillir sur sa tombe. Les larmes ne coulaient pas. Il n'avait jamais pleuré et ne pleurerait sûrement jamais. Il n'était pas faible comme ces autres loups de pacotilles qui ne faisaient que se morfondre, non. Il savait qu'il fallait qu'il reste aussi malsain et menaçant pour garder sa place au sein de sa meute, les Rubis. Tellement plongé dans ses pensées, il ne remarqua la présence de sa confidente que lorsqu'elle prit la parole, son regard rivé sur lui. Lentement, Enëldrin détourna la tête de la tombe qu'il chérissait tant pour regarder celle qu'on nommait Gaïa, une louve Améthyste. Une louve ennemie et qui, pourtant, était devenue sa plus seule mais surtout sa plus précieuse amie. Tentant de maîtriser les émotions qui affluaient en lui et faisait vibrer son corps tout en entier dans un tourbillon de sentiments contradictoires, il répondit d'une voix neutre. Ni l'amicalité ni la rivalité n'avaient de place dans ses propos.
« Ai-je l'air un tant soit peu chagriné ? Tu sais bien que je ne ressens jamais ce genre de sentiments. Jamais. Un loup tel que moi doit se montrer fort, et ne pas plonger dans les abîmes de la tristesse. Même si je l'avoue, elle... me manque, cette louve que j'ai aimé. » |
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Sam 23 Mar - 19:33 | |
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PV Enëldrin / Gaïa
[130 lignes, quand même xDD]
Gaïa, te voila devant se loup féroce, pourtant il n'en a pas l'air. Il est enfin parvenu à détacher ses yeux de la tombe de cette louve qu'il a t'en aimé. Oui, vous trouvez que se n'est pas normal qu'un mâle agressif aie une louve a aimé. Mais pourtant, ils se sont bien rencontrer et aimé. Dommage qu'elle ne soit pas là pour le réconforter. Je peux aussi le faire, mais pas de la même manière. Cette femelle était tous pour lui, même si ce loup, Enëldrin, est un sadique. Il changerais peut être de comportement. Mais cette voix était bien banal, de mieux normal. Ce loup n'étais pas comme avant, sa lui fait souffrir de voir sa bien aimée être ici. De même qu'il n'a pas encore pleurer, d'ailleurs, il ne l'a jamais fait. J'ai de la peine pour lui, mais Gaïa n'a pas de la peine pour les autres, malgré qu'ils sont des amis proches.
Tu vois bien ses émotions qui gâchait son visage, étant donné qu'elle est décédée, cette louve, aurait été un bonheur pour ce loup démoniaque. Puis le moment est arrivé où ce loup te répond, d'une voix bien normal. Gaïa voit bien qu'il ne pleurerait jamais, mais elle ne peux s'empêcher d'avoir un visage bien étrange. Bien évidemment, un visage qu'elle ne recommencerais jamais. Un visage de tristesse, de peine plus précisément. Tu retrouves tes pensée et tu regarde autour de toi. Et oui, encore ce paysage triste, gris et froid. On pourrait croire qu'il va pleuvoir. A quoi bon pour s'abritter, je préférerais être trempé que de laissé seul ce confident. Je reviens dans mes pensées et je réfléchis comment je peux redonner le sourire a ce bon démoniaque confident. Je n'y trouve rien...
Je retourne dans la réalitée puis je regarde autour de moi, puis j'ai trouvé deux jonquilles, comment ça se fait ? aucune idée, mais je me suis dirigée vers ses jonquilles et les arrachent sauvagement puis je me suis diriger vers Enëldrin, plus précisément, vers la tombe de celle-ci. Je déposai ses Jonquilles sur la tombe de sa bien aimée. Mais sa serait surement la première et la dernière fois que je serais affective . Cette tombe ne sera plus vide. Tu es entrain d'ouvrir ton museau et tu dis :
▬ Cette tombe ne sera plus vide après sans. Si tu veux, je vais cueillir une fois par semaine, des fleurs pour t'a bien aimée qui est, malheureusement, décédée...
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Ven 29 Mar - 17:57 | |
| Les coins de ses lèvres frémirent et il planta son regard hargneux où se lisait néanmoins une certaine forme de respect pour la louve, en relevant la tête. Les mots avaient fleuris d'eux-même sur ses lèvres satinées tandis qu'un sourire énigmatique s'ébauchait sur son visage fermé par la folie, la violence et l'amertume qui ne le quittaient plus, désormais. Ses compagnes de chaque jour, de chaque heure, de chaque seconde qui s'écoulaient. Le Temps. Cette divinité malveillante qui s'échappait entre nos griffes et que l'on ne pouvait retenir. Oh oui, l'on était loin de ce temps où Enëldrin gambadait dans les prairies, insouciamment et sans se préoccuper de son avenir. Il était loin ce temps où ses parents étaient encore auprès de lui, l'aimant comme personne n'avait jamais aimé leur progéniture. Il était loin ce temps où le guerrier immaculé était heureux de la vie qu'il menait. Mais la mort de son père avait bien vite désenchanté cette féerie éphémère et, par dessus tout, l'exil que lui avait imposé sa mère, des années et des années plus tard, incompris et abandonné par sa propre famille. Abandonné pour toujours, seul à jamais. Exclu et rejeté par tous, renfermé sur lui-même. C'était d'ailleurs ainsi qu'il avait développé son caractère et son attitude des plus farouches et hargneuses, à se ressasser de noires pensées, seul comme toujours. Et même en ce moment, alors qu'il se trouvait en compagnie d'une louve familière, le danger suintait dans les moindres mouvements d'Enëldrin et l'air était irrespirable, lourd de défiance et de menaces malgré cette fraicheur de printemps qui s'insinuait sous le pelage dense du guerrier, et venait le mordre telle une furie. Son corps s'était figé face à l'individu qu'il ne connaissait que trop bien et marquait une immobilité des plus impressionnantes alors que seuls ses poils blancs virevoltaient, remués par la douce brise matinale qui s'engouffrait dans son pelage d'ivoire, lui procurant un bien-être considérable. Et il était là, lui l'arctique rejeté et craint par tous, face à sa confidente dont il se méfiait autant que son pire ennemi, étant une louve Améthyste. Tout être censé savait pertinemment que ces deux meutes se livraient une guerre sans pareille, acharnée et perdue d'avance, où le sang et la mort ne faisaient plus qu'un et emportaient bien des vies avec eux. Ô douce mort, mort douce et lente, agonie suffocante. Enëldrin ferma un instant les yeux, s'évadant dans les méandres de son esprit, là où rien ni personne ne pourrait venir le chercher. Sa bien-aimée aussi avait été une Améthyste. Celle qui faisait battre son cœur et qui, pourtant, avait comptée parmi ses pires ennemis. Animé par une folie et une passion sans précédent, il l'avait tué lui-même avant que l'on ne s'aperçoive de leur relation défendue. Crime passionnel qu'il ne regrettait que trop amèrement, à présent. On disait que les âmes des morts restaient là où ils avaient vécus. Lorsqu'il n'y avait pas de bruit, pas de vent, on entendait les esprits. Enëldrin était venu ici pour se recueillir mais aussi pour confirmer cette légende que l'on prenait plaisir à claironner. Cependant, il ne se berçait pas d'illusion. Jamais, au grand jamais il ne la reverrait. Bien des années avaient passée et pourtant, la douleur était toujours aussi présente, aussi vive et n'ayant jamais cicatrisée. Ne cicatrisant peut-être jamais. Plaie béante et douloureuse, condamnée à la rester durant toute l'existence de l'arctique. Car jamais il ne pourrait se permettre d'oublier son image. Car jamais il ne pourrait oublier cette odeur, ce parfum exotique qui l'avait emporté sur des rivages heureux et peuplés ses nuits de tendres et doux songes, l'apaisant dans la vie sanglante et violente qu'il menait. Des rivages heureux qu'éblouissaient un soleil monotone, une île paresseuse où la nature donnait des arbres singuliers et des fruits savoureux. Une conception du paradis tel qu'il se le représentait, sûrement. Un paradis avec seulement lui et elle mais dont il avait perdu les clefs à la mort de sa douce aimée. En aucun temps il ne pourrait y accéder.
« Cette tombe ne sera plus vide à présent. Si tu veux, je vais cueillir une fois par semaine des fleurs pour ta bien aimée qui est, malheureusement, décédée... »
Il grogna. Un grognement sourd et bestial qui émana du fin fond de sa gorge pour n'en ressortir que plus guttural. Un grognement à vous en faire hérisser les poils sur l'échine et à vous faire courber la tête. Terrifiant. Etait-il nécessaire de lui rappeler que sa bien-aimée n'était plus de ce monde et se trouvait désormais sous terre ? Peut-être était-elle déjà même poussière, retourné au sein de la terre dont elle était issue, comme chaque être peuplant cette nature sauvage et libre. Bientôt, l'expression bestiale et farouche du loup blanc finit par s'estomper pour ne revenir qu'une grimace de douleur et de mélancolie et il poussa un long soupir, exhalant son haleine teintée d’amertume. Sa confidente, ou du moins celle qu'il considérait comme telle, s'affairait à déposer des jonquilles sur la tombe. Cette fleur jaune qui peuplait le cimetière, véritable signification de langueur d'amour et de désir. La plante qu'il lui fallait. Qui représentait totalement ce qu'il ressentait en ce moment même, à cet instant précis. Et d'une voix grave et lente, les yeux à demi plissés face à cette lumière d'un jour naissant, il prit la parole en plongeant son regard sanglant dans celui de celle qui pouvait aussi bien être sa meilleure amie que sa pire ennemie. Les mots sortaient seuls, sans qu'il ne puisse se contrôler, sans qu'il ne sache vraiment ce qu'il proférait. Comme si une présence l'animait et le forçait à dire ces quelques paroles.
« Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité. J'ai eu du mal à réaliser la sienne, j'ai eu du mal à réaliser ce que j'avais fait. Et aucun moyen de revenir en arrière, aucun moyen de changer le cours des évènements. Aucun moyen... Aucun... Je ne suis pas fait pour aimer. Je tue et je fais souffrir partout où je passe, et j'en suis conscient. Mais je ne peux m'arrêter. C'est ma vie. Mon passé a été fait ainsi, mon présent est comme cela et mon futur en sera de même. Je suis un assassin et je le resterai. Quoi qu'il se passe et quoi que je fasse. Il ne sert à rien de déposer des fleurs sur cette tombe. Je ne compte pas revenir en ce lieu. C'est fini. »
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Sam 30 Mar - 12:37 | |
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♪ PV Enëldrin / Gaïa ♪
C'est là, où tu soupires un bon coup. En fermant t'es yeux d'une couleur bien banal. Toi, tu en avais bien marre de cela. C'est là où cette femelle, venais de planter ses griffes sur un sol, pleine de boues et d'herbe mouillé, sale. Mais qu'importe, Gaïa n'a pas pu s'empêcher de le faire. Tellement énervée par les paroles du mâle, qui a dit ces paroles tout en regardant la femelle par ses yeux d'un rouge vif, d'une voix grave et... lente ? Mais bien avant cela, ce loup, Enëldrin, avait hurlé d'une voix bestiale et de fureur. Un hurlement, dont qui conque, de quelque centaine de kilos mètre d'ici, pourrait avoir une peur et, pourrait bien s'enfuir car, cette personne ne saura pas si c'est tous près, ou de tous loin. Enfin, a ce moment précis, je suis sûr, que plusieurs loups et louves, pourraient croire que sa serait un lion. Bref, en gros, il était de peine. Mais je pense, qu'il n'ose pas dire qu'il peut être triste a tout moment. Mais qu'à tu dis, pour finir ainsi ? Toi, tu ne devras pas dire cela, tu risque de rester seule par là bas. Mais de quoi te mêles-tu ?
Tu ne devrais pas penser cela, car tu venais de planter tes griffes au sol boueuses. La femelle, a envie de lui dire dans ses yeux, face a lui, en hurlant et grognant comme toute chose, qui peut être énervant. C'est la où tu lui dis enfin tous ce que tu as a lui dire, quand il a des ces paroles fâcheuse pour elle :
▬ Veux-tu arrêter, oui ? Toi, qui devrait te battre et au lieu de ça, tu restes là a regarder cette tombe tout en tristesse ! Tu te fais du mal seul !
Ces mots, ils sont que bien, sortis seul par énervement, tu le dis sans réfléchir. Tu respire un coup en réalisant, ce que tu venais de dire. Il pourrait très bien t'arracher une patte ou autre de ton corps. Mais ce qui est fait, est fait. Tu lui as dit tous ce que tu pensais a son attitude bizarre, ou de mieux, très peu arrogant et froid. Mais tout ce que tu lui a dit, a aussi un rapport a cette femelle. Gaïa c'est très bien comment elle est décédée. Que croyez-vous ? Entre confident, il n'y a rien a cacher, la personne saurais très bien ce qu'il y a. Bref, tu reçois une goutte de pluie qui est tombé du ciel.
Que peux- tu faire ? Même si tu lui a un peu hurler dessus, tu ne le laisseras pas ici sur ce cimetière désert. Enfin, tu pourrais, mais vous serriez pire ennemi. Regardant toujours ce regard rouge sang, car maintenant, tu sais que tu ne le retrouvera plus ici, a moins qu'il ne te mente pour aller une dernière fois, voir cette tombe décortiqué et déchiqueté. Mais tu ne peux rien ne le reprocher de revoir celle-ci. Mais puisqu'il venait de dire qu'il n'y allait plus. Il n'y aura aucune raison.
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Ven 12 Avr - 18:34 | |
| « Veux-tu arrêter, oui ? Toi, qui devrais te battre et au lieu de ça, tu restes là à regarder cette tombe tout en tristesse ! Tu te fais du mal seul ! » Les mots que venaient de prononcer la louve semblaient être sortis d'eux-mêmes, articulés par une force invisible qui avait poussé la femelle. Un grognement bestial et farouche gronda au fin fond de la gorge de l'arctique pour sortir de sa gueule dans un bruit guttural à en faire déguerpir tous les animaux couards qui pouvaient éventuellement se trouver dans les alentours. Certainement qu'elle avait raison, cette louve, mais elle n'aurait jamais du lui dire ça. Oh, oui. Jamais. Une peine sans pareille le submergea tandis que son courroux gravissait les échelons et que son sang bouillonnait dans ses veines, alors qu’il tentait de se calmer. Alors qu'il tentait de se contrôler. Mais l'impulsivité était un trait de caractère qui lui convenait parfaitement et ce fut avec une grâce mêlée à une puissance étonnante qu'il bondit face à celle qu'il considérait comme sa confidente. Mais qui pouvait aussi bien être son amie que son ennemie. Leur relation était d'une telle complexité que le Rubis lui-même ne savait vraiment que penser de l'Améthyste. Son haleine fétide balaya son visage et il se rapprochait encore, dardant sur elle ses prunelles d'un rouge sombre flamboyant. Des prunelles où l'on pouvait lire des promesses de douleur mais aussi de cruauté, et se dessinait ce qu'il pourrait advenir de la louve si jamais elle osait lui redire un mot de travers. Elle avait beau être sa confidente, Enëldrin n'en avait pas moins aucune pitié pour elle comme pour tous les loups peuplant ces terres. C'était un monstre. Un véritable monstre, sans foi ni loi. Sans cœur et sans honneur. L'on avait absolument rien à envier de la misérable vie de pacotille qu'il menait en tuant et en faisant couler le sang lorsque l'envie lui prenait. Et puis, tout à coup, la véracité des paroles de Gaïa semblèrent avoir raison de lui et son expression changea tout autrement quand il en prit enfin conscience. Un étrange sourire s'étira sur son visage fermé par la violence, qui était en partie caché par l'ombre des arbres et par la nuit, qui recouvrait le monde entier. Un sourire énigmatique dont on ne savait pas s'il était bon ou mauvais signe, s'il fallait déguerpir sur le champ pour éviter d'avoir à subir sa colère ou au contraire, si c'était un sourire comme il avait peu l'habitude d'en afficher. Un sourire de bienveillance et de compréhension, tout simplement. Et, pour une fois, son visage n'arborait pas l'éternelle expression farouche qu'il se faisait toujours le plaisir de porter, non. Il était calme et serein, aussi inhabituel que cela puisse paraître pour ceux qui avaient l'habitude de côtoyer le guerrier au pelage d'ivoire. Inexplicablement, même son regard ne brillait plus d'une lueur démoniaque, illuminés par les braises de l'enfer. Il était simplement rivé sur le corps svelte et léger de sa confidente qui dardait ses prunelles sur lui. Enëldrin recula lentement pour fuir cette proximité avec la louve qui avait duré ne serait-ce que quelques secondes, ce qui était déjà largement suffisant. Qu'on le surprenne en compagnie d'une Améthyste et c'en était fini de sa misérable existence.
« Oui mais je ne peux m'empêcher de penser à elle. Elle était tellement... tout. Tellement parfaite pour moi. Mais tu as raison. Je ne reviendrai plus ici. C'est fini. »
Il souffla ainsi ces mots qui lui déchirèrent le cœur comme si une partie de lui-même s'en allait à nouveau, comme à la mort de celle qu'il avait aimée. Ployant l'échine face au destin, il se recueillit quelque instant sur la tombe de cette dernière, qui n'était désormais plus qu'un monticule de terre informe. Ce n'était pas une sépulture digne de ce nom pour elle, au goût du Rubis. Elle méritait largement mieux que cela mais le Temps ne lui avait pas permis de lui en offrir une meilleure et ne lui permettrait sûrement jamais. Il lui fallait partir, et ce pour toujours. Rester quelques minutes ou même quelques secondes de plus ici lui était insupportable et c'est en serrant les crocs qu'il se tourna avec lenteur pour planter son regard de sang dans celui de Gaïa, lui faisant clairement comprendre ce qu'il désirait. Une à une, ses pattes foulèrent le sol en faisant ainsi voleter un nuage de poussière et en laissant une trainée derrière lui, vestige de son passage en ces lieux. Lasse était son expression, lasse était son allure tandis qu'il continuait d'avancer vers la sortie du cimetière où il ne reviendrait, il se l'était juré, jamais. Mort, il l'était presque mais la vie continuait encore à l'habiter comme si elle ne souhaitait pas le quitter. Peut-être que, finalement, son heure n'était pas encore venue. Oh oui, l'on était loin de ce temps où Enëldrin gambadait dans les prairies, insouciamment et sans se préoccuper de son avenir. Il était loin ce temps où ses parents étaient encore auprès de lui, l'aimant comme personne n'avait jamais aimé leur progéniture. Il était loin ce temps où l’arctique était heureux de la vie qu'il menait. Mais la mort de son père avait bien vite désenchanté cette féerie éphémère et, par dessus tout, l'exil que lui avait imposé sa mère en croyant qu'il avait tué sa propre fratrie. Abandonné pour toujours, seul à jamais. Exclu et rejeté par tous, renfermé sur lui-même. Même par sa bien-aimée. C'était d'ailleurs ainsi qu'il avait développé son caractère et son attitude des plus farouches et hargneuses, à se ressasser de noires pensées, seul comme toujours.
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Dim 5 Mai - 15:17 | |
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Dim 5 Mai - 18:42 | |
| Bah moi je voulais répondre au RP demain hein, si cela ne gêne pas. >w< |
| | | Cléo♚ Lost Girl. ♚ Administratrice Générale.
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Dim 5 Mai - 19:30 | |
| Non ça gêne pas, c'est juste que je demandais des nouvelles car il poirote depuis un 'tit moment. :3 |
| | | Cléo♚ Lost Girl. ♚ Administratrice Générale.
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Sam 25 Mai - 20:01 | |
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Lun 3 Juin - 18:19 | |
| ♪ Unkown, i'm here for you, you know it ? ♪
♪ PV Enëldrin / Gaïa ♪
<< Bon très bien, je sens que je vais pété un câble, même si je l'ai déjà fais, ça m'a presque coûté la vie. Enfin, c'est tout de même bizarre qu'il change aussi vite de comportement. Je lui ai ouvert les yeux ? Aucune idée. Simplement, dois je vous rappelé qu'il m'a sauté dessus tous en me fixant ses yeux rouge sur les miens ? Enfin... à un moment , le mâle se stoppa net et recula doucement pour que je me lève. Puis, il fixa ses yeux rouge sang sur les miens puis se dirigeait vers la sortie du cimetière, tout en frôlant ses pattes sur le sol, ce qui fit une nuage de poussières qui sévapore au ciel. Quoi ?! il conte s'en aller ? >>
« Où tu vas ? Je ne t'ai jamais dit de partir, tu sais ? »
Gaïa, dit ton mot d'adieu u_u. Tu savais , déjà à son regard, que si j'osais encore lui dire des mots qui n'en veuillent pas la peine, sa en serais fini. Mais, même si je m'énervais, je dis toujours calmement, comme si je suis énervé intérieurement et que ça allait explosé, puis il y a l'extérieur, qui est calme, comme...comme rien quoi. Enfin en gros, la vie de la louve ne va plus vivre dans quelque minutes, quelque secondes . Dis tes prières, ma vielle ! ... Je dois rire ou me mettre en colère ? Je pense que je vais me calmer, sachant que j'ai un stress... Un stress ? T'es malade on dirait, hein. D'accord alors je suis folle, déjà que mon crâne, qui contient mon cerveau, est en train de me faire tourner par tous les coins de bout du monde. Et voilà ! voilà que je me mets a parler toute seule avec cette espèce de... Rho et puis je n'en peux plus. Revenons nous a cette histoire. Puis à un moment, je détournais mes yeux en direction de la tombe où il y avait cette image bien sombre. Gaïa n'arrivait pas a lire ce qui était marqué car il y avait bien trop de brume. Mais maintenant, ses yeux se mirent a regarder les jonquilles que la femelle avait posé.
Mais bien que ses yeux étaient rivé sur les jonquilles, sauvagement déterrés, alors qu'elle ne se rend même pas compte qu'elle était au plein milieu d'un cimetière, seule devant un mâle bien trop féroce. Tu as peur, c'est ça ? Mais oui, bien sûr, comme si j'étais pas bien placer pour savoir que c'est un mâle u_u. Bon, en attendant, il faut bien que l'on réplique dans ce cimetière. Puis sans me soucier d'Enëldrin, je me faisais une petite promenade autour d'un autre mort. Bien que cela lui rappel quelqu'un... J'ai l'impression d'avoir vue ça... Puis au moment où j'ai compris, je me suis dirigé de plus en plus a cette tombe puis je me suis mise a m'asseoir. Et puis la brume commença a s'épaissir de plus en plus. Il y quelque rayon de soleil qui la transpèrce, mais bien peu de rayon réussissent a sortir.
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Lun 10 Juin - 16:32 | |
| Le grand blanc se délectait de ce silence qui s'était installé et qui sonnait à ses oreilles comme une mélodie muette. Comme si le Temps s'était arrêté, et que les minutes et les secondes ne s'écoulaient plus, suspendues dans l'air. Comme s'il était devenu sourd, par cette absence de tonalité, par l'absence du chant des oiseaux et des craquements de branches. Tout ici n'était que désolation, tout ici était immobile, en suspens. Et lui, se déplaçait au milieu de ce tableau étrange, l'allure altière et son regard d'épervier se baladant sur chaque détail du paysage qui se dessinait sous ses yeux d'un rouge sang effroyable. Un regard capable de vous faire hérisser les poils sur l'échine et à vous faire trembler de peur sans que vous puissiez vous contrôler. S'abreuver du désespoir et de la peur des autres, Enëldrin raffolait de cela et pour rien au monde il ne s'en serait passé. Voir ses proies se recroqueviller et le supplier d'une voix presque éteinte l’excitait au plus haut point et à cette unique pensée, un rire émana de sa gorge déployée. Un rire sans joie, mais un rire sarcastique, et moqueur vis à vis de tous les corps inertes qui défilaient sous ses yeux, dans sa tête. Au fond, la vie n'était purement et simplement qu'un jeu. Un jeu cruel, certes, mais un jeu, avec des gagnants et des perdants. Et si l'on voulait gagner, il fallait être plus fort mais aussi plus impitoyable que les autres. Il ne fallait pas être affaibli par le temps qui passait, et être prêt à tous les coups pour accéder à la première place. C'était la loi du plus fort, et ça, personne ne pourrait jamais le changer, même avec toute la bonne volonté du monde. Pour ce qui était du cas d'Enëldrin, qui se classait lui-même dans cette catégorie, il usait de son charme pour attirer la gente féminine mais aussi de sa force pour mettre ses ennemis à terre et les écarter de sa route déjà toute tracée. La gente féminine, mais qui comptait quelques exceptions dont une qui se dessinait sous ses yeux effrayants. Gaïa. Cette louve qui n'était autre que sa confidente, mais qui pouvait aussi bien compter parmi le rang de ses pires ennemis. Gaïa. Une louve qu'il n'avait jamais, au grand jamais, tenté de faire tomber dans les mailles de son filet en usant de son charme auprès d'elle. Au fond, et bien qu'il ne veuille l'avouer, le grand blanc vouait un profond respect à cette louve à qui il confiait tous ses secrets et qui ne les avaient encore jamais divulgués jusque lors. Il l'aimait, mais il l'aimait bien comme l'on aime quelqu'un avec qui l'on partage des liens de fraternité ou d'amitié. Rien de plus. Que jamais personne n'aille croire le contraire s'il ne voulait finir sous les crocs du puissant loup qui n'avait crainte d'affirmer son côté sanguinaire et bestial.
« Où tu vas ? Je ne t'ai jamais dit de partir, tu sais ? »
Il avait continué de se diriger vers la sortie du cimetière dont il se rapprochait à mesure que les secondes s'écoulaient, avec une lenteur infinie. Ses pattes avaient foulé le sol en soulevant un nuage de poussière et en laissant une traînée derrière lui, qui avaient tôt fait d'être retombés en un tas informe sur la terre battue. Son expression avait été lasse, d'une lassitude sans borne, comme s'il n'avait plus la force de vivre et que celle-ci lui semblait sans saveur, désormais. Et puis, en entendant les paroles de sa confidente, il avait fait vole-face, ses poils blancs l'accompagnant avec légèreté dans son mouvement de rotation accompli avec une grâce qu'on ne lui aurait pas cru. Ce fut à ce moment là qu'il la vit assisse devant une tombe, silencieuse comme jamais mais il ne put voir l'expression de son visage tant la brume était épaisse. Alors, comme guidé par une force invisible qui le poussait à faire cela, il se dirigea dans sa direction, revenant sur ses pas et avec l’étrange impression de ne pas avoir respecté sa promesse qui était de ne plus jamais revenir en ces lieux. Il darda sur l'Améthyste qui aurait, en temps normal, du être son ennemie car nul ne pouvait ignorer que les Rubis et cette meute-ci se vouaient une hargne sans pareille, ses prunelles d'un rouge sanglant qui aurait pu faire fuir plus d'un loup couard. Finalement, il s'arrêta de nouveau face à elle et son attention se porta alors sur le mort qui gisait aux pattes de la louve. Sans savoir pourquoi, son cœur se mit à battre la chamade, prêt à exploser dans sa poitrine et à le détruire de l'intérieur. La brume, qui s'épaississait de plus en plus, l'empêchait de distinguer quoi que ce soit qui lui aurait permit de le reconnaître, s'il l'avait déjà connu de son vivant. Il se contenta donc de détailler le cadavre du mieux qu'il le put avant de souffler d'une voix presque éteinte. Une voix morne et lasse. Comme si la vue d'un cadavre ne lui faisait aucun effet et qu'il trouvait cela tout à fait normal.
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Mar 9 Juil - 21:13 | |
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Mer 17 Juil - 18:22 | |
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♪ PV Enëldrin / Gaïa ♪
▬ « ... »
Voilà, voilà la réponse sucidaire de Gaïa. Mais rien ne dit qu'elle ne veut pas répondre. Elle n'a tous simplement pas écouter ce que Enëldrin disait. Jusqu'à qu'elle réalise qu'elle ne lui a toujours pas répondu. Mais, on va pas précipiter les choses. Je n'avais peu être pas envie de lui en parler ? C'est bête et inutile que je ne lui dise pas hein, mais c'est moi. Enfin, je fixe toujours et encore cette tombe qui me paraissait bien vide. Oui, cette tombe me rappelle toujours et autant quelqu'un de ma famille. Celui que j'aimais bien, avant qu'il ne meurt. Et non, ce n'est pas du tout mon père, qu'est ce que vous croyez ? J'aimerais tant que ce sois ma mère, mais ce n'est pas elle. Avez-vous devinez ?
▬ « Tu vois, j'ai l'impression que c'est quelqu'un de ma famille. Le mot "frère" me revient un peu a l'esprit. »
C'est vrai que je ne l'ai jamais dit a personne. Mais voilà qu'un bref instant, je me souviens de mon passé lourd et assez dur. Si seulement il ne l'avait pas tuer, ce vieux chnoc. A vrai dire, si il ne l'avait pas assassiner, il serait encore là avec moi. Mais je ne sais pas si on allait s'entendre. Moi en tout cas, je ne m'y connait pas. Mais enfaite, je ne sais pas comment il s'appelle, ni comment était son pelage. Gris, noir, brun ou blanc, sa m'est égal. Je veux juste, peut-être... le revoir ? Ok, je suis " D.I.N.G.U.E ". Enfin, à notre histoire, pour l'instant... Eh bah y'a pas d'héro(s) hein. Y'a juste deux loups là planter comme des citrouilles. Mais ont ne pouvaient pas "très" bien se voir, à cause de cette brume épaisse. Mais je ne pouvait que voir la tombe, qui était bien proche. Mais là dans cette tombe, il est encore tout petit... Eh bah oui, mon frère est mort tout petit. Donc y'a pas moyen qu'il grandisse, hein. Ah moins que y'a un truc surnaturel. Mais sa n'existe pas, je précise BIEN. Sérieux, qui va croire ça ? Genre je vais pas voler en mangeant une banane (...si ?). Enfin c'est logique quoi ! Enfin bref, *Gros méchant loup et moi, ont ne faits rien, ont ne se vois pas, ont plante nos racines là.
* Petit surnom inventé par Gaïa la vieille ee.
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| | | Cléo♚ Lost Girl. ♚ Administratrice Générale.
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Sam 27 Juil - 16:24 | |
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Sam 27 Juil - 19:08 | |
| - HRP:
J'allais justement poster. Gaïa, ça ne te dérangerais pas que l'on s'en tienne là pour le RP? On pourra toujours en refaire un autre. =)
Enëldrin regardait sans même sourciller la tombe qui se dessinait peu à peu sous ses yeux tandis que l’épais brouillard se laissait glisser telle une ombre en dehors du cimetière, dévoilant un corps inerte. Méconnaissable. L’envie de savoir qui était ce personnage le brûlait de toutes parts mais il restait dans l’attente interminable d’une quelconque réponse à sa question. Des morts, il en avait vu, et pas qu’un peu m’est avis. Il en avait aussi fait. Sous ses griffes non rétractiles, des imprudents étaient trépassés avec comme dernière image celle d’un loup blanc à la fourrure tâchée de sang, aux babines retroussées en un rictus malfaisant et aux crocs largement dévoilés, prêts à se planter dans une chair tendre et fraîche. Dégoulinante de sang. De tout temps, l’arctique avait affectionné le fait de faire des victimes pour une raison valable ou non. Bon nombre de louves pouvaient ainsi lui reprocher le fait d’être devenue veuve à la suite de ses abominables crimes mais jamais encore quelqu’un n’était venu lui faire l’opprobre de lui tenir tête. Il était de notoriété publique qu’Enëldrin avait le sang chaud, lui épargnant ainsi la peine d’avoir à subir des rencontres plus insipides les unes que les autres, sans intérêt à ses yeux. Les seuls qui osaient s’aventurer jusqu’à lui n’étaient autres que ses plus proches connaissances parmi lesquelles il pouvait dénombrer Gaïa, mais aussi les lupins les plus téméraires que le monde puisse compter. Quoique les plus hardis n’étaient pas forcément les plus perspicaces et tombaient parfois dans le tourbillon absolu de l’audace, qui les menaient bien trop loin. Ainsi, ils étaient souvent amenés à commettre des actes hasardeux, avec pour effet de les guider ni plus ni moins que vers une mort certaine. La mort qui les accueillait inéluctablement à bras ouverts, heureuse de compter d’autres âmes en ses rangs. Et voilà à quoi la misérable existence du loup blanc était réduite. Une existence de servitude implacable, lui le faucheur de vie impitoyable qu’il était devenu et ce, sans même une once de scrupule. Bientôt, bien plus tôt qu’il ne le pensait, sa vie aboutirait à sa fin et ce serait alors à lui de rejoindre sa très chère et funeste amie avec qui il était en si bon terme. Mais il avait eu la chance de laisser derrière lui ses héritiers qui, il l’espérait, prendraient vite goût à la violence et au sang. Le sang qui le rendait ivre et le transformait en un loup farouche et bestial, incapable de se contrôler. Ainsi, parmi la progéniture qu’il avait engendrée avec une louve insouciante dont le nom lui échappait même par moments, il s’en était trouvé un qui avait marqué son esprit. Un qui avait attiré ineffablement son regard rouge vermeil et qui avait su le conquérir. Il n’était autre que Vicius, un brin de voyou qui semblait déjà suivre les traces de son père, pour le meilleur comme pour le pire et qui avait même entrepris de rejoindre les sanguinaires, laissant la meute de sa génitrice loin derrière lui. Mais pour ce qui était des autres, ils ne semblaient pas vouer la moindre affection à Enëldrin tout comme lui ne leur portait pas la moindre importance. Ils n'étaient ni plus ni moins que des erreurs de la nature, les fruits de son acte ignoble qu’il se prêtait à regretter, maintenant. Jamais il n’aurait dû aller aussi loin mais sa bestialité et sa folie l’avaient mené au bord du gouffre, réduisant à néant l’innocence d’une certaine louve blanche. Seulement, l’on ne pouvait revenir sur le passé et il ne servait à rien de se le ressasser mis à part se gonfler d’une amertume indéniable, impossible à évacuer. Aussi balaya t-il ses pensées de son esprit pour se concentrer sur le cadavre qui reposait sous ses yeux. Ceux-ci flamboyaient d’une étincelle de sauvagerie, de férocité que l’on ne pouvait nier. Était-ce encore une de ses victimes qui finissaient par devenir innombrables? Il aurait aimé que ce soit le cas, rien que pour jubiler de cette existence qu’il avait achevé à l’aide de ses crocs d’une blancheur éclatante et de ses griffes recourbées, plus tranchantes qu’une lame affutée. Mais les paroles de sa confidente virent bientôt déchanter le loup blanc dont le sourire effroyable et le malin plaisir qu’il se plaisait à afficher sur son visage s’effacèrent instantanément. Inexistants.
« Tu vois, j'ai l'impression que c'est quelqu'un de ma famille. Le mot "frère" me revient un peu à l'esprit. »
Durant quelques secondes, il resta immobile telle une statue de pierre, le vent taquin venant seulement ébouriffer ses poils d’un blanc neigeux. Même son visage restait impassible alors que dans son esprit, tout s’entrechoquait dans un furieux fracas. Il avait sous ses yeux le frère de son amie. Mort. Et il se trouvait dans l’incapacité de prononcer la moindre parole, préférant ne pas se montrer tranchant comme il en avait l’habitude mais bien décidé à ne pas sortir la formule habituelle que tout un chacun se plaisait à souffler d’un air attristé non plus. Alors qu’il n’en était strictement rien. Je vous prie d’accepter mes condoléances, en espérant que vous sachiez surmonter votre chagrin. A cette simple pensée, un sourire macabre se dessina sur son visage qu’il tenta de dissimuler sous l’ombre de ses traits convulsés de hargne. Il se riait de tous ces imbéciles finis qui avaient au moins une fois dans leur vie prononcé ces paroles vides. Fades. Amères. Dénués de tous sens. Et Dieu seul savait à quel point le monde pouvait en compter. Ainsi, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’Enëldrin rejoigne cette majorité, lui qui trouvait que l’indifférence restait la meilleure option face à l’annonce funeste du décès d’un proche, ou d’une simple connaissance. Il continuait de lorgner de son regard vermeil ce corps svelte, ce visage innocent déjà rogné par l’érosion du temps mais qui n’en gardait pas moins une jeunesse éternelle. Il était mort jeune, assassiné par des loups de l’espèce monstrueuse d’Enëldrin ou emporté par une quelconque maladie qui avait mis fin à ses jours d’une façon désolante. Par respect pour son amie, peut-être la seule même qu’il eut jamais possédé, mais aussi par indifférence, il resta silencieux et se garda bien de poser la moindre question sur l’origine du décès. Les minutes s’écoulèrent, inéluctablement, et bientôt, le vent se forcit en rappelant le loup à la dure réalité. Le temps se gâtait, le ciel se noircissait et les arbres bruissaient dans un murmure ineffable. Il était temps pour lui de partir, de quitter ce lieu qui empestait la mort de son odeur putride et suffocante. Il était temps pour qui de rejoindre ses congénères et de se mettre à l’abri de l’orage qui s’apprêtait. Personne, pas même lui, ne désirait se trouver dehors lorsque le temps se déchainait de pareille façon, la pluie martelant le sol dans un fracas épouvantable tandis que le sol ne devenait ni plus ni moins qu’un marécage bourbeux. Au loin, un grondement effroyable éclata et résonna sur toutes les terres, accompagné d’une multitude d’éclairs qui zébrèrent le ciel noir comme l’ébène. Enëldrin se redressa de toute sa taille et posa son regard sur Gaïa qui ne semblait pas décider à s’éloigner du cadavre de son frangin.
« Je me vois dans l’obligation de partir. Tu sais aussi bien que moi qu’il ne vaut mieux ne pas rester dehors lorsqu’un orage éclate. Notre rencontre aura été de courte durée mais la prochaine se passera sûrement en de meilleures circonstances, je l’espère. »
Sur ces paroles, il fit volte-face et se hâta de quitter les lieux. Non pas par peur mais parce que comme tout un chacun, il ne tenait pas à se prendre une tempête déchainée sur le coin du museau. Le loup au physique charismatique continua ainsi d'avancer, capable d'en faire rager les dieux qui surveillaient leurs marionnettes par sa beauté, leurs pions qu'il se plaisait à jouer, à faire vivre puis trépasser sur un coup de tête, là-haut dans le ciel où s'amoncelaient des nuages gris, annonciateur de mauvais temps. Car après tout, il était bien vrai que tous, puissants ou faibles, n'étaient que des pantins que l'on manipulait avec simplicité pour arriver à ses fins, et Enëldrin en était bien conscient. Il savait que du jour au lendemain, il pouvait mourir mais cette perspective l'enchantait, partant du fait que cela ne pouvait rendre sa vie plus trépidante qu'elle ne l'était déjà. Jetant un regard acéré au ciel qui se couvrait, il perçut bien vite d'infimes gouttes de pluie qui venaient s'abattre sur son pelage de nacre et il retourna se réfugier sous le couvert des arbres, à l'abri des des épais nuages nébuleux et cendrés qui menaçaient de lâcher toute l'eau qu'ils contenaient sur les terres. Pour accompagner cette douche froide que le Rubis risquait de se prendre, un vent glacial vint le caresser et le faire frémir de tout son long, de son échine jusqu'au bas de ses reins. Tête basse, pour se protéger des rafales qui semblaient se déchaîner contre lui, il brava le froid et la pluie qui lui venaient tout droit dessus. Le loup puissant, altier et sanguinaire que l'on avait toujours reconnu en lui semblait sommeiller au plus profond de son être. Pour le moment. Espérons que ma prochaine rencontre avec Gaïa se passe en de bonnes circonstances, même si j’ai quelques doutes là-dessus. Une guerre menace d’éclater, dit-on, et les Améthystes ont de tout temps été nos ennemis jurés. Et tandis qu’il disparaissait dans les ténèbres, il se prit à craindre qu’en cas de guerre, il ne se retrouve dans l’obligation de tuer sa plus chère amie.
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Dim 4 Aoû - 14:48 | |
| - HRP:
Ok, pas de soucis. Je sens bien qu on va en refaire un autre xD
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| Sujet: Re: Unkown, i'm here for you, you know it ? Dim 4 Aoû - 18:10 | |
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