Caractère

Somewhere est une louve très solitaire. Mais ça, elle ne l'a jamais choisi. Elle aurait voulu avoir une vie meilleure, vivre au sein d'un clan, entourée d'amis, d'une famille aimante. C'est pour cela qu'elle les deteste, ces meutes, car elles représentent tout ce que Somewhere n'aura jamais. Elles lui rapellent à quel point sa vie est affreuse, misérable. La louve blanche est renfermée sur elle même, parle peu, s'enerve vite. Elle ne rit jamais. Son sourire, aussi existant soit-il, est faux. Il cache juste sa peine, sa tristesse car elle veut pas de la pitié des gens. Elle ne veut pas qu'ils sachent ses sentiments. Elle ment très souvent, sur sa vie, sur sa personnalité, sur son passé. Parce qu'elle a honte. Honte de tout.

Physique

[J'ai horreur de cette catégorie, donc désolée pour cette description minable xD]
Somewhere est une louve blanche, de taille moyenne. Elle est mince, d'où son agilité et également très souple, ce qui assez avantageux dans certains cas. Ses pattes sont résistantes, elles lui assurent une bonne endurance et une bonne vitesse. Ses yeux sont ambres, comme la plupart des loups je suppose. Ses dents blanches sont bien aiguisées ce qui est utile pour la chasse, de même pour ses griffes. Armes redoutables en cas de combat.

Histoire

La nuit tombe. Le vent se déchaîne, la pluie redouble d'intensité. L'hurlement de detresse de la louve ne s'entend pas. Ce soir, personne ne viendra la sauver. La fin est là, juste à coté. Elle le sait, mais elle lutte, encore et encore, comme elle l'a toujours fait dans sa vie. Elle n'a pas le droit de lâcher prise, de s'abandonner aux ténèbres. Pas encore. Le moment viendra. Seule dans sa tanière qu'elle s'est construite elle-même, elle repense à sa vie, à ses enfants qu'elle laisse sans défense. En effet, elle a mit-bas la veille d'une portée de 3 petits. Deux blancs, un noir. Une femelle, deux mâles. Ce n'était pas sa première portée, elle savait que ses forces reviendraient peu à peu. Pourtant, des heures plus tard, elle est toujours aussi faible. Alors, au prix d'un effort insurmontable, elle se lève et porte ses nouveaux-né dans la forêt, vers une mort quasi-certaine. Elle ne veut pas les avoir proche d'elle, les voir mourir, ou qu'eux la voient succomber. C'est peut être égoïste, mais elle s'en fiche desormais. Elle se traîne jusqu'à sa tanière, sa dernière demeure. Elle ne verra pas le jour se lever. Elle ne verra plus rien bientôt. Demain, son corps servira de repas pour les autres carnivores de la forêt. Avant que ses yeux ne se ferment pour toujours, elle verse une larme.

Somewhere ne comprend pas. Quelque chose torture son corps dans un vacarme assourdissant. Elle a soudainement froid. Elle a peur. Où est sa mère ? Elle sent ses deux frères contre elle, ce qui la rassure un peu. Elle n'est pas seule. Mais tout de même, où diable sa mère est-elle passée ? Elle pousse un petit cri, mais elle ne l'entend même pas elle même. Puis, sans savoir pourquoi ni comment, elle s'endort. Le lendemain, la pluie a cessé. La petite blanche ouvre les yeux. Ce qu'elle voit la fait trembler de peur. Des arbres, énormes, autour d'elle. Ses petits frères à coté d'elle, dormant encore. Elle en réveille un, pour ne pas être seule. Elle lui demande ce qu'il se passe. Lui non plus se sait pas. L'autre ne se lève pas malgré les tentatives du mâle et de la femelle pour le reveiller. Le corps du petit loup blanc gisait sans vie. Mais cela, les deux jeunes ne le savent pas, ne le comprennent pas. Ils savent juste qu'ils doivent l'abandonner, car ils ont faim et peur. Cependant, ils peinent à marcher. Ils ne savent rien faire. Jusqu'à ce qu'un loup gris, inconnu, les prenne sous son aile. Ce grand mâle là était un vagabond, mais les jeunes ne sauront jamais rien de lui. Il ne répondait pas à leurs questions, ne parlait presque jamais. Il se contentait juste de les faire vivre, pour des raisons encore obscures.

C'est ansi que Somewhere débuta dans la vie. Son frère n'atteignit pas les deux ans, vicitime de son goût trop prononcé pour le combat. Le grand mâle gris disparu en pleine nuit, laissant la louve blanche seule. Cette dernière ne sut jamais ce qui était arrivé à sa mère. Elle la croyait encore en vie et la haïssait de plus en plus chaque jour, la pensant responsable de la mort de ses frères. Pour elle, sa mère les avaient abandonnés, ne voulant pas de cette portée. Son père ? Inexistant. Elle ne sait absolument rien de lui, ni son nom, ni de la couleur de son poil, rien. Jamais entendu parlé. Pour la suite, je ne vous dit rien, gardons un peu de mystère.