(désolée j'ai eu des problèmes de temps ^^)

Oeil de Lune arpentait les différent territoire comme ça nature de solitaire le lui permettait et surtout le lui ordonnait. Le grand nomade était un terre saphir, beaucoup de changement depuis son départ, les alliés d'hier étaient les ennemis de demain. Enfin, un nouvel avantage d'être solitaire. Sa famille n'avait plus vraiment besoin de lui, et aujourd'hui, il se sentait un peu inutile. Lui, Oeil de Lune, n'avait rien transmit à ses enfants, et ses petits-enfants avaient apprit de leur père à se débrouiller ... Être un bon père n'est pas héréditaire, quoique on peut se poser la question. La réponse était loin d'être évidente. Le vieux loup au pelage gris clair, réfléchissait. Il avait parcourus de nombreuses terres, il avait des enfants et petits-enfants capable de se débrouiller ... Alors qui avait besoin de lui ? Il pouvait mourir là maintenant, personne ne se soucierait de lui. Il n'était plus rien ... juste une vieille ombre, à qui l'on trace le chemin ou qu'on suit de près de peur qu'elle s'arrête et s'efface jamais. La grande forêt enneigé, par ce rude hiver. Le chemin avait été tracé par les saphirs, ils avaient sans doute traverser la forêt il y a peu pour y rejoindre leur tanière. Une délicate odeur chatouilla le museau du grand mâle. Cette odeur de louveteau avec une pointe de solitude coller au pelage. Cette odeur, une fois qu'on la gagne, plus jamais elle ne disparaît. La curiosité prit alors le vieux Lune qui se dirigea vers le louveteau. Le vagabond arriva à contre jour, n'étant plus qu'une silhouette ténébreuse. Il remarqua bien vite que le louveteau était dans une posture apeuré, prêt à se soumettre aux moindres problèmes. Lune s'immobilisa devant le jeune lupin. Il l'observa un bref instant, posant sur lui son regard ambre, puis d'une voix calme mais assez rude, il prit la parole.

- La peur est une chose, être téméraire en est une autre.

Petit, seul, en général les louveteaux solitaires ne vivaient pas longtemps sans un parent qui les protégeait. Cependant, dans la posture du jeune animal, le vieux loup remarqua quelque chose qui l'intrigua. Le temps lui avait apprit à cerner les autres. Alors si ce petit avait réellement peur, pourquoi son regard disait l'inverse. Une aura de fierté et d'une trop grande confiance, qui mène seulement à la mort. Ce petit être ne connait rien de la vie, et avec une attitude comme il semble en posséder ne lui attirera qu'un funeste destin. Lune continua de toiser le petit louveteau. D'une voix toujours rude et calme il ajouta.

- Tu ne vivras pas longtemps toi. Seul ceux qui ont vraiment peur font preuve de courage. Les autres, ils meurent !

Lune croisa le regard du louveteau. Il avait à peine de quoi survivre, et se nourrissait sans doute comme il le pouvait. Soit en dégustant les restes des autres, ou bien on lui donnait des morceaux de viande. Quoique le vieux loup douta quelques peu, de cette seconde option. Lui avait grandit parmi les solitaires, chez eux, c'est la loi du plus fort qui règne. En bref, soit tu te débrouille soit tu attends la mort. Lune comprit bien vite que le jeune louveteau, pensait au même titre que beaucoup que la peur était un signe de faiblesse, tout cela se voyait dans le regard de ce jeune être. Le regard ne trompe pas, pour être fort, il faut déjà apprendre à ne pas laisser entrevoir ses émotions. Car ces justes un simple regard qui peut faire tout basculer. Le louveteau semblait vexé d'avoir été ainsi dévoilé en un temps assez court. Mais lui il est jeune, alors que le vagabond est vieux et il en a vue défilé des petit jeune comme celui-ci, a commencé par son propre fils. Mais ce petit louveteau avait encore bien des choses à apprendre, encore faudrait-il qu'il vive assez longtemps pour apprendre les rudiments de la vie. Le louveteau solitaire lui répondit que le courageux brave le danger mais que lui préférait l'éviter. Un sourire amusé se dessine sur les babines du vieux loup. De sa voix calme et pourtant un peu rude il répond.

- Tu ressembles à quelqu'un que je connais, mais tu ne partage pas sa vision pour autant.

Lune s'assoit face au louveteau. Il a du temps a perdre après tout, autant que ce soit en donnant une petite leçon de vie, à ce jeunot à peine sortie de l’œuf. Le vagabond observe son jeune interlocuteur, cherche à le comprendre mieux, son regard est encore bien trop expressif. D'une voix toujours calme et pourtant rude il ajoute.

- Le brave, c'est celui qui fait face à sa peur, pour faire preuve de courage. Éviter le danger est parfois une plus grande faiblesse que la peur elle même. Mais la véritable force n'est ni la peur ni le courage. Connais-tu la vraie force ? Celle qui permet de franchir n'importe quel obstacle.

(excuse de ce retard, mais un manque de motivation et de temps ^^)

Lune savait qu'il venait de toucher une corde sensible, ce petit solitaire lui rappelait tellement la chair de sa chair, qu'il avait délaissé. Le résultat, il avait engendré un loup impassible, ne montrant aucune émotion. Ce louveteau voulait cacher ses sentiments, mais alors il cachait également ce qu'il était réellement. Le remettre dans le droit chemin voilà de quoi il avait besoin. A la question, le louveteau noir répondit la volonté de vivre, ce qui en soit n'était pas une si mauvaise réponse que cela. L'infaillible volonté, hum ... même cela on la perdait lorsqu'on avait le sentiment de perdre une part de soi, ce qui nous était le plus chère. Le grand solitaire demeura assis, observant le louveteau.

- En effet, la volonté aide à survivre, mais pas à être fort. On ne dévoile sa vraie force que lorsqu'on a envie de protéger ceux qui nous sont le plus chère. Donné notre vie pour eux, afin de ne pas les voir mourir, cela donne une force, une envie d'affronter tout ce qui se dresse entre les personnes qu'on aime et les danger.

Lune esquissa un petit sourire, il prenait un sérieux coup de jeune à discuter avec ce louveteau. Lui rappelant une époque heureuse et tranquille, dans la jungle tropicale, entouré de sa famille. Une lueur de nostalgie éveilla le regard ambre du vieux solitaire. Mais Lune ne tarda pas à reporter son attention sur le louveteau.

- Tu ressemble à mon fils. Lui non plus ne montre pas ses sentiments et encore moins c'est émotion. Comme toi, il a fait des erreurs et en paye les conséquences désormais. Mais tu apprendras la vie. Ou bien, je peux te montrer à un chemin similaire mais qui t'évitera de te retrouver complètement seul, au moment ou tu auras le plus besoin de compagnie. Ceci n'est rien de plus qu'une offre, tu peux la prendre comme la décliner, peu m'importe dans le fond, moi j'ai déjà vécu, et je n'ai plus grand chose à apprendre, seulement à transmettre à qui voudra.

Lune ne quittait pas du regard le jeune louveteau. Ce petit avait la vie devant lui, alors que lui vieux loup fatigué, plein de sagesse, il était dans la phase de déclin. Il savait bien qu'il n'avait plus beaucoup de temps. Mais, il avait un projet, afin de responsabiliser son fils, un cadeau empoisonné certes, mais il ne pourrait désobéir à son propre père. Ainsi, q'il mourrait avant que ce petit puisse se débrouiller, Luciole en aurait la charge. Cela promettait du jolie, mais ce louveteau apprendrait un tas de chose. Lune esquissa un sourire. Le solitaire acceptait donc l'offre, il demanda ensuite, qui "tu es?". Lune se leva, observa le louveteau de son regard ambre avant de répondre sur un ton calme et sérieux.

- Vieux. Mon nom est Oeil de Lune, mais on m'appelle Lune.

Le temps pressait pour le vieux loup, hors le petit prendrait tout son temps. Lune l'observait, certes à quelques détails près, mais ce petit avait un fort potentiel, pour devenir quelqu'un de bien. Les rencontres font beaucoup de chose. Selon ceux qui croisent notre route, on développe un lien, avec un caractère qui va avec. Lune ne détachait pas son regard du louveteau, de sa voix toujours calme et sérieuse il ajouta.

- Et ton nom à toi ?

Dans la vie, on obtenait pas toujours ce que l'on souhaite, mais c'était comme cela, il ne fallait pas chercher plus loin. Mais, pour obtenir ce qu'on veut, il faut avant tout s'en donner les moyens.