Nom : Béatrice.
Surnom : Béatrice ou Chérie.
Âge : Deux ans et quelque.
Date de Naissance : Février 2011.
Sexe : Femelle.
Espèce : Loup Arctique.
État Civil : Célibataire.
Couleur du Pelage : Blanc/Crème.
Couleur des Yeux : Cyan clair.
Gabarit : Petite, Fine, rapide.
Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle.
Meute : Solitaire.
Grade : //.

Béatrice est une louve extrêmement émotive et fragile mais qui n’en laisse cependant rien paraître. Au fils du temps, elle a appris que pour ne pas souffrir, il valait mieux être seul, à l’abri derrière un maigre sourire. Cette jeune adolescente est, jusqu’à preuve du contraire, atteinte d’une maladie mentale que l’on appelle la dépression. Elle souffre constamment et voudrait tant pouvoir appeler à l’aide… Cependant, habitée par un orgueil monumental, elle refuse de chercher une solution à ses problèmes. Étant dépressive, sa perception des évènements est modifiée : elle va "zapper" le positif pour ne voir et amplifier que le triste ou le négatif. Elle a le sentiment que personne ne la comprend et est incapable de comprendre ce qui lui arrive. Inconsciemment, elle entraîne ses proches dans une spirale dépressive en se repliant sur elle même. Elle culpabilise pour tout mais ne sait pas pourquoi. Plus Béatrice s’enlise dans son mal, plus elle devient imperméable au raisonnement rationnel, ce que malheureusement les autres semble ne pas comprendre… Il est devenu complètement inutile de lui dire des choses du genre : Secoues-toi ! Prends sur toi et ça passera ! Ou encore, Que penses-tu faire ou Comment voit-tu les choses ? (elle en sait rien, il faut décider a sa place). Les gens de son entourage risquent de s'épuiser vite s’ils n'arrivent pas à comprendre que cette jeune louve subit un état qui n'a rien à voir avec le bon sens. Il faut être patient avec elle… Amical mais solide comme un roc, Béatrice ne captera qu'une partie de ce qu’on lui dira et elle essaiera de repousser et de blesser psychiquement tous les gens qui essayeront de l’aider, malheureusement...

En dehors de son démon psychologique, Béatrice est une louve gentille, caline, amusante mais qui garde tout de même un bon caractère. Solide et fière, elle n’aura pas peur de montrer les crocs, combattre voir même insulter sans se retenir lorsque sa dépression ne s’acharnera pas trop sur elle. En fait, lorsque sa tête est en paix, elle est assez arrogante, mesquine, violente et même contrôlant.

Manipulatrice qui plus est ! Et toute une manipulatrice ! Cet art compliqué coule littéralement dans ses veines. Elle sait comment faire pitié et mène les autres par le bout du nez.

Mais elle souffre, constamment... Elle a peur, terriblement peur de se retrouver seule, même si elle dit vouloir l'être. Elle ne sait pas pourquoi elle arbore un tel comportement... Elle ne comprend pas ce qui lui arrive... Un jour, elle voudra vous voir et fera tout pour vous avoir, au péril de sa vie... Et l'autre jour... Elle vous fuira comme la peste, tentant de se suicidé pour s'échapper de cette vie si malheureuse...

Béatrice n’est très certainement pas la plus laide des louves, mais ne fait pas parti des plus magnifique non plus. Ce qui saute d’abord aux yeux, se sont les siens, d’un cyan très limpide, brillant et incroyablement perçant. Son regard à tendance à briser la carapace la plus solide, de percer le cœur le plus froid… De faire pleurer le loup le plus austère… Son pelage, blanc l’hiver et un peu plus crème durant les saisons estivales et printanières reste très souple et voluptueux toute l’année. Béatrice n’est pas une louve que l’on qualifierait de très grande ou de très petite mais plutôt dans la moyenne, bien qu’elle reste un peu plus basse que les autres louves arctiques de son âge.

Jeune, Béatrice était enjouée, heureuse et pleine de vie…Jamais nous n’aurions pus croire de cette petite que sa vie allait un jour tant basculer vers le désespoir… Tout allait si bien… Tout était si beau… Aimée, nourrie et cajoler, Béatrice avait autrefois absolument tout ce qu’un jeune louveteau rêvait d’avoir : Une famille aimante, un territoire de jeu vaste et magnifique, un frère du même âge pour s’amuser, de la nourriture et ainsi de suite…

C’est à l’âge d’un an que tout son monde s’écroula, lorsqu'elle et son frère perdirent leur père soudainement... Ils avaient vu sa mort, son dernier regard, entendis ses dernières paroles ; pardonnez-moi. À ce moment, le monde s'arrêta de tourner pour Béatrice... Les oiseaux s'arrêtèrent de chanter, le temps cessa d'avancer. Elle qui était plus proche encore de son père que n'importe que d'autre... À cet instant précis, elle entra dans le monde des adultes, forcée de grandir avant l'heure... Pour une jeune de son âge, devoir faire face aux tristes réalités du vrai monde fut une épreuve sombre, douloureuse, déchirante et traumatisante... Les plaies sont encore béantes aujourd'hui...

À mainte reprises, depuis la mort de son meilleur ami, Béatrice avait tenté de ce suicider, en vain… La seule raison du pourquoi elle n’y était jamais arrivée, c’était que cette jeune louve avait et a, encore aujourd’hui, terriblement peur de souffrir, ou pire encore, passer près de réussir, mais d’échouer… Car Béatrice fait tout en cachette… Jamais elle n’avait parlé de ses tentatives de suicide, et jamais personne ne pu s’en douter puisqu’elle ne tombait jamais en état critique…

Seulement quelques semaines après le décès de son père, Béatrice était déjà au stade de non-retour… Elle avait sombré rapidement… Extrêmement rapidement… Gardant tout pour elle, sans jamais dévoilé le moindre de ses problèmes à son entourage… Son frère, lui, était limpide comme de l’eau de roche ; sa mère n’ayant donc aucune difficulté à lire en lui… Béatrice s’est rapidement refermée sur elle-même… Et depuis… Elle ne s’est jamais rouverte… À deux ans, elle quitta sa mère et son frère pour s’éloigner de ce qu’elle croyait être la cause de son mal… Elle croyait que les liens qu’elle entretenait avec sa famille étaient en quelque sorte un pont vers le passé… Il va s’en dire qu’inconsciemment, sa mère et son frère lui rappelaient douloureusement l’absence de son père… Depuis, elle erre seule, souffrant un peu plus chaque jours…