ÉVENT :: La réunion du nouveau Dominant ! [PV Diamants]

Invité

ÉVENT :: La réunion du nouveau Dominant ! [PV Diamants] 947242KittenonChairno2SashabyMischi3vo

Cela faisait un petit moment maintenant qu'Élune avait retrouver son père, et chaque joue la remplissait de bonheur. Elle passait son temps libre avec lui, quand il n'avait pas autre chose à faire, et aussi avec les druides. Elle partageait son savoir avec eux. Elle avait anciennement servis les Opales en temps que druide, mais elle fut ravis d'avoir retrouver sa famille. Puis chez les Diamants, ils étaient tous accueillant et gentil. Élune adorait sa nouvelle famille, et elle était traitée comme une princesse, bien qu'elle n'en es pas vraiment besoin. De plus, c'était la digne héritière du trône, la futur dominante quand son père le décidera, ou rendera l'âme. Mais elle n'espérait pas que sa aille jusqu'à la. Bref, Élune n'arrivait toujours pas à y croire, elle deviendrait un jour ce que son père es. Elle, mener une meute ? Oui, elle avait encore beaucoup de choses à apprendre. Mais si son père lui a dit, c'est qu'il la sentait capable. Pour l'instant, elle passait sont temps libre à aider le monde autour d'elle, comme les druides, mais aussi les nourrices et même les gardes lui avait appris quelque prise de combat, pour ce défendre au cas ou. Même si elle savait qu'elle avait des protecteurs qui la suivait partout comme son ombre. Parfois elle les trouvait un peu collant, mais elle savait que son père les avait engagée pour son bien, donc elle faisait avec. Elle serait malheureuse qui lui arrive quelque chose et que son père et le coeur brisée, elle ne voulait surtout pas sa. Pourtant, elle avait réussis à échapper au gardes il n'y a pas longtemps, c'était en pleine nuit d'ailleurs. Mais cela ne lui avait rien apporter de bon puisqu'elle c'était trouvée dans une situation délicate. Délicate, mais pourtant si délicieuse. Le coeur de la princesse serait t-il en train de faire des boum ? Des boum pour quelqu'un ? Possible.

Dans la tête de la jeune Diamants, il y avait un magnifique mâle gris et gentil comme tout. Buckimgham. Élune l'avait rencontrée lors d'une petite promenade en pleine nuit, qui avait mal tournée car elle avait failli mourir dans le las gelée. Pourtant, ce Saphirs n'avait pas hésiter à venir la sauver, alors qu'il ne la connaissait pas. Les Saphirs, ancienne meute de son père. La jeune princesse ne cessais de pensée à lui, mais que dirait son père si il venait à apprendre cela ? Serait t-il capable d'aller tuer directement son sauveur ? Ou alors irait t-il le remercier ? Élune ne savait pas, pourtant pour une ancienne druide qui avait des visions, celle ci elle ne l'avait pas vue venir. Ces visions s'affaiblissait telle ? Peu être était-ce parce qu'elle avait changer de rang et de meute. L'alliance avec les Opales tomberait bien comme mal. Élune ne savait pas trop quoi penser de sa, elle les avaient quittés et elle avait peur de leur réaction quand il le reverront. Cela la faisait stresser de jour en jour et elle espérait que son père savait ce qu'il faisait, bien qu'elle ne doutait pas de lui. Un hurlement fit sursauter la louve noir, qui regarda la ciel de ces yeux bleu & vert. Deux beau yeux qu'elle avait héritée de son père, la différence ? Les siens étaient verrons alors que ceux d'Élune était mélangée en une seule couleur : Bleu et vert. Sont t-ils bleus ? Sont t-ils vert ? Une question que tout le monde se pose, deux magnifique yeux transperçant et flamboyant. Et surtout, tout de suite remarquable. Un regard d'on on se souviens toujours. La jeune louve commençait à bien connaître son territoire, car avant elle se perdait mais plus maintenant. Elle suivit la voix de son père, la douce mélodie qui lui rappelait temps de souvenir. Puis, elle finit par arriver vers le lac des reflets. Il était la, en train de regarder la silhouette de sa mère. La louve se rapprocha et fit un sourire, la douceur de sa mère reflétait sur son doux visage. Elle fixa alors Genesis et vain lui faire un calin en frottant son pelage et sa tête contre la sienne.

▬ « Bonjour Papa » Dit t-elle, puis elle recula et s'installa à coter de lui, un sourire doux. « Maman serait fière de toi, même si je ne l'ai pas connu.. » Ajouta t-elle. Ses derniers mots décernait une petite peine de n'avoir jamais connu celle qui l'avait mise au monde. Mais elle était grande maintenant et elle comprenait.

Avertissements : Messages : 321 Date d'inscription : 23/11/2011

Invité

Les doux rayons du soleil me firent ouvrir les paupières doucement. Depuis quelques semaines maintenant, je me réveillais chaque matin dans la même tanière, avec toujours la même chaleur rassurante autour de moi.
Suite à notre première rencontre, ma maman Kimi avait pris la décision de m’adopter, définitivement, avec tout ce que cet acte impliquait. Peut-être mes airs rachitiques et les blessures qui façonnaient ridiculement mon corps, peut-être que tout cela lui avait fait pitié et qu’elle avait décidé de me récupérer, seulement le temps que je reprenne des forces. Peut-être comptait-elle ensuite, lorsque je ne serais plus un poids pour elle, me remettre là où elle m’avait trouvé, pour que je me débrouille à nouveau seul, jusqu’à ce que, cette fois, la mort ait pitié de mon misérable sort et m’emporte avec elle. Peut-être tout cela était dans les intentions de cette noble louve qui avait eu la si grande bonté de me prendre sous son aile durant ces quelques semaines. Mais en attendant ce jour fatidique, que j’étais bien au creux de son flanc, que je me sentais vivant, sous son souffle chaud et réconfortant, que j’aimais me promener entre ses pattes, en sécurité et rassuré…
Que je l’aimais, ma maman Kimi, que je l’aimais… Depuis quelques jours, un grand mâle avait pris une place dans la meute, que j’avais comprise comme très importante, vitale même, pour nous autres membres du clan.
Maman Kimi m’avait vaguement parlé de lui. Il avait pris cette place après une certaine Firielle que je n’avais pas eu l’occasion de rencontrer et qui, il semblerait, était décédée des suites d’une maladie qui l’avait emportée très rapidement.
Quelle était cette maladie, je n’en avais strictement aucune idée. Je ne savais même pas quels symptômes avaient touché notre ancienne Alpha. Mais après tout, ce n’était pas encore de mon âge, de comprendre ce genre de choses. N’est-ce pas ?
Un matin, alors que les doux rayons du soleil vinrent, comme à leur habitude, me réveiller, je sentis la langue chaude et râpeuse de maman Kimi, mettre les poils de ma frimousse en ordre. Sa voix douce et rassurante, m’incita à me lever et remettre au propre mon pelage tout entier. Nous allions assister, ce jour-là, à quelque chose d’important. Une réunion, semblait-il.
Eduqué et obéissant, je m’étais préparé aussi vite que possible, et quelques minutes après mon réveil, je m’étais trouvé entre les pattes de maman Kimi, prêt à prendre la route à ses côtés. Elle m’avait souri et nous étions immédiatement partis en quête de ce long et grave hurlement que j’avais entendu de l’intérieur de la tanière, pendant que je faisais ma toilette de louveteau.
Après une longue marche durant laquelle maman Kimi avait volontairement, j’en étais sûr, trainé la patte pour m’attendre, nous étions finalement arrivés à cet endroit étrange, que je ne connaissais pas et où deux loups se trouvaient déjà. Un grand mâle qui s’était posté en hauteur par rapport à nous, et une autre maman, un plus loin de nous qui regardait le grand mâle avec un intérêt que je n’aurais su alors expliquer à qui que ce soit.
Tandis que maman Kimi s’asseyait tranquillement non loin de l’autre maman, je m’étais timidement caché dans ses poils, entre ses pattes avant qui m’avaient toujours tant protégé et rassuré du monde extérieur. Cherchant à garder un contact visuel permanant avec son visage à elle, j’avais vu par en dessous, sa tête s’incliner face aux deux autres loups adultes. Incrédule, j’avais penché ma tête sur le côté en cherchant à comprendre la raison de ce geste. Cependant, aucune réponse ne vint à mon esprit de louveteau et je restais ainsi, caché de tous, entre les poils de maman Kimi.
Par instants, je cherchais à jeter un regard à l’autre maman, me demandant si elle était plutôt comme maman Kimi ou si elle serait, au contraire, aussi inquiétante que les mamans que j’avais connues auparavant. Le grand mâle me parut vraiment immense du fait de sa hauteur et de mon gabarit ridicule. Je me rappelais, en le voyant, ma rencontre avec cet immense loup gris qui m’avait sauvé la vie avant maman Kimi, et grâce à qui j’avais pu trouver le territoire Diamant qu’on m’avait ordonné de rejoindre. Je n’avais jamais revu ce grand loup gris et n’avais pas eu l’occasion de connaître son nom, mais son regard rouge sang ne quittait pas mon esprit et je mourrais d’envie d’un jour, le recroiser.
Peut-être l’avenir me permettrait-il de le voir une seconde fois, et cela me ferai tellement plaisir qu’à cette pensée ma queue se mit à remuer doucement sous le ventre de maman Kimi.
Finalement, je reportais mon regarde sur le grand mâle tout en haut et me demandais si lui aussi, il serait bon et rassurant comme l’avait été le grand loup gris au regard de sang.
Peut-être, maman Kimi comptait-elle me laisser aux pattes de ces deux loups inconnus ? A cette nouvelle idée, mes pattes reculèrent d’instinct et je me blottissais plus encore contre le poitrail de maman Kimi, inquiet de devoir bientôt la quitter pour toujours, comme les mamans que j’avais connues avant elle. Mais j’aimais tellement maman Kimi, que j’avais peur de cette perspective. Je ne voulais plus être abandonné. Pas par maman Kimi.

Tu trembles. Le froid pénètre à travers ton pelage épais en une morsure glacée qui te fait grelotter impuissante. Tu tentes de te réchauffer en t'abritant sous un bouquet d'arbre, en courant où en chassant mais tu n'y parviens pas. L'Hiver t'a enveloppé de son voile glacial, t'enroulant à l'intérieur comme une couverture qu'il est impossible d'enlever. Cacher sous ce voile, la maladie attend, prête à frapper de sa douleur foudroyante pour mettre un terme à une vie. C'est elle qui a emporté Firielle, ton alpha. Tu la regrettes, comme on peut regretter la perte d'un membre de sa famille. Après tout, tous les membres de ta meute sont de ta famille. Et tu les aimes comme tu aurais aimé ta soeur si tu en avais eu une. Pourquoi le monde est cruel au point de t'enlever tous les êtres important pour toi ? Trouveras-tu un jour le vrai bonheur ? Chut mon enfant ne pleure pas. Sois forte. Tu dois y croire et je te promets qu'un jour, toi aussi tu seras heureuse.

Aleïka se réveilla doucement. Elle ouvrit les paupières et parcourut du regard la clairière où elle se trouvait. Elle était seule. La veille au soir elle avait eu le besoin vif de réfléchir et de faire le point sur les événements des jours passés. Elle s'était éloignée des autres comme une fugitive et c'était retrouvée là, sur ce rocher glacial, à regarder les étoiles jusqu'à ce les bras de Morphée l'emportent. En ce moment même, le ciel pâlissait sous les lueurs de l'aube colorée. Les arbres, toujours sans la moindre feuille, prenait un aspect fantomatique dans cette brume matinale. L'herbe rase, couverte de givre à l'ombre brillait comme des diamants. Comme la meute. Etirant ses muscles douloureux, la jeune louve se redressa et sauta agilement au bas de la pierre. Elle se mit à errer au hasard entre les arbres, pas encore prête à rejoindre les siens. Elle se rendait compte à quel point elle était seule malgré l'attachement qu'elle éprouvait envers sa meute. Elle avait besoin de se trouver une moitié comme certains en trouvent parfois. Elle en avait un besoin vital. Et c'est seulement maintenant, après la perte de Firielle, qu'elle s'en rendait compte.

Un hurlement, rauque et timbré la fit sursauter. Elle tourna la tête dans sa direction. Il n'était pas loin. Elle avait reconnu la voix de Genesis, le remplaçant de Firielle. Il venait de quitter les Saphirs pour prendre la place de celle-ci. Aleïka restait méfiante, mais dans sa nature généreuse (que toute la meute possédait) elle avait décidé de lui laisser sa chance. Il s'entendait apparemment bien avec l'ancienne alpha et savoir un de ses amis à sa place avait quelque chose de rassurant. Elle ne pensait pas à toutes les conséquences macabres que pourrait avoir cette ascension précipitée. Non, elle lui faisait confiance, par respect de Firielle. Et aussi car une petite voix en elle lui soufflait qu'il était digne de la confiance qu'elle plaçait en lui. Il ne les décevrait pas. Elle le savait.

Alors elle se mit en route. Elle n'était pas loin du lac où il les attendait. Quand elle déboucha devant l'étendue d'eau, elle s'arrêta quelques secondes profitant de la caresse du soleil matinal. Elle posa son regard noir sur Lui, et s'avança dans sa direction. Elle le salua respectueusement, lui et sa fille Elune, qui devenait l’héritière du "trône" des Diamants. Peu de loups étaient déjà présent, et elle put en profiter pour se place proche de leur mâle dominant, pour bien entendre l'annonce qu'il avait à leur faire. Etant à portée de voix elle lui demandant d'une voix chaleureuse, le sourire aux lèvres :

« - Tu as une annonce importante à faire devant tout le monde ? Pas trop nerveux ? »

Elle faisait référence aux rumeurs peu flatteuses qui naissait sur la bouche de certains animaux. Il va sans dire que cette belle ascension à créer des jaloux.

Invité

[Aleïka c'est pas Ziva, mais Élune sa fille Wink

]

|OOUPS pardon (8 Je corrige tout de suite. |

Invité

Du fin fond du trou qui lui servait de tanière à sa soeur Colombine et lui, Heshvan scrutait le rond de lumière marquant l'entrée de leur abri, songeur. Ses yeux étaient grands ouverts depuis un long moment déjà. Ils ont vu le bleu sombre de la nuit transiter en un bleu plus clair, jusqu'à ce que les couleurs deviennent plus chaudes encore. Une nouvelle journée sur le territoire Diamant. Rien de bien exceptionnel. Le grand blanc ne bougeait pas d'un poil, sauf lorsque Colombine se mouvait dans son sommeil. Heshvan finit par rester fixer sur sa petite soeur. Il ne voulait en aucun cas la réveiller. La voir partir pour la pouponnière, la voir rejoindre les marmots criants qui lui sont si chers. L'abandonner une fois de plus à ses pensées nostalgiques et mélancoliques. Dès qu'elle est là, Heshvan se sent bien. Extraordinairement bien. Sa merveilleuse soeurette, c'est tout ce qu'il lui reste. Et sachant que beaucoup n'ont même plus rien, il la chérit de tout ce qu'il lui reste du peu de joie qu'il semble conserver en lui. Mais l'agitation du dehors ne va pas lui laisser un répit aussi long qu'il l'eut souhaiter, et Colombine entrouvre ses yeux de bleuets encore embrumés par les nappes d'un sommeil nuageux. Au sourire radieux qu'elle adresse à son grand frère chéri, Heshvan lui répond plus mollement. Pourquoi ?...

La matinée s'écoula doucement. Rien ne se passe. L'entrée de la tanière se tient sur une butte du haut de laquelle Heshvan se complaît à surveiller d'un oeil discret l'activité de la meute si chère à son coeur. De son poste, il a une vue imprenable sur l'espace de jeu des louveteaux et des Nourrices. Son regard inquisiteur décrit chaque protégé de la meute, devinant parfois vers quelle destinée chaque enfant pourrait se tourner plus tard. Dans toute la marmaille, peut-être l'un d'eux deviendra son Apprenti. Peut-être pas. Après tout, Mentor ne lui permet que d'éduquer sommairement les jeunes avant de les transmettre à un grade plus complet par la suite. Certains peuvent sauter les étapes. Perdu dans ses pensées, Heshvan ne vit pas Colombine le rejoindre et lui lécher la truffe par surprise. Souriant au coin, il suivit sa soeur en direction de la Prairie aux Couleurs où elle adorait galoper, poursuivit de son aîné.

Mais une hurlement rauque stoppa les deux loups sur leur chemin. Colombine interrogea son frère du regard, le grand blanc la rassura d'un léger coup de truffe. Il avait une petite idée de l'identité du loup qui réclamait ainsi assemblée, et ça n'avait rien d'effrayant. Doucement, les deux loups polaires se dirigèrent, comme beaucoup de leurs congénères Diamants, en direction d Lac au Reflets. Heshvan, les crocs serrés, contemplait simplement sa soeur qui avançait quelques pas devant lui. Elle ne savait pas qu'il donnait souvent rendez-vous à l'étendue d'eau translucide et pure. Il lui cachait tout, comme un homme cacherait à sa femme sa liaison avec sa collègue de travail, jalousement, prudemment. Colombine faisait de gros efforts pour oublier la disparition des siens, ce que Heshvan avait plus de mal à faire malgré les apparences. Le Lac arriva en vue, et avec lui, les quelques loups déjà présents.

Génésis et sa fille Elune étaient là, dos au Lac, bien droits, attendant leurs congénères Diamants. Heshvan visa Aleïka, la Bêta, puis reconnut la nourrice Kimi et son louveteau attitré Ratchet. Colombine leur sourit d'ailleurs à tous deux, mais resta prêt de son frère. Celui-ci s'arrêta très sur le côté, assez éloignés des autres loups mais bien assez proche pour entendre tout ce qui se dit. D'un petit geste, il incita Colombine à rejoindre sa collègue mais elle n'en fit rien, s'asseyant au côté du grand blanc. Soit. C'est mieux. Le frère et la soeur saluèrent humblement l'Alpha et son enfant, puis se perdirent chacun dans leurs pensées. Si Colombine fixait simplement l'herbe, appuyée contre l'épaule de son frère, ce dernier était plutôt irrésistiblement attiré par le lac. Il se trouvait fort heureusement trop loin de l'eau pour apercevoir correctement le moindre reflet. Parfait.

Spoiler: