Amis, ou Ennemis?

Invité

Ces derniers jours, beaucoup d'évènements m'étaient tombés dessus sans prévenir.
D'abord, les retrouvailles avec Daeron qui, selon moi, avaient été bien trop distantes et silencieuses pour être de réelle retrouvailles.
Ensuite, les rencontres avec tous ces loups différents les uns des autres, que je n'aurais jamais soupçonnées.
Puis, ces "liens" que j'avais en quelque sorte, créés avec chacun d'eux. Chaque fois nouveau, chaque fois unique. Chaque fois plus compliqué que la fois précédente.
Et alors que je pensais tout cela enfin terminé, je ne me doutais pas que tout ne faisait que commencer. Et je réalisais alors que je voyais se profiler à l'horizon ma prochaine rencontre, que toutes ces rencontres, tous ces liens, étaient nécessaires pour me permettre de trouver celui que je cherchais. Me permettre de trouver, mon âme soeur.
D'ailleurs, qu'allait-il se passer, lorsque je le rencontrerais? Que verrions-nous ce jour-là, l'un dans l'autre? Que ressentirions-nous le jour, de notre premier échange? Qu'allait-il réellement advenir de moi, lorsque j'aurais trouvé celui, dont j'ai tant besoin?
Mes pattes tapaient doucement sur le sol, faisant onduler mon pelage soyeux au gré du vent. Les cris perçants des rapaces hauts dans le ciel, parvenaient malgré la distance qui nous séparaient, jusqu'à mes oreilles.
Alors que je repérais une quelconque proie, non loin de moi, je sentis des vibrations dans l'air qui me firent relever la tête. Mon regard eut juste le temps de se lever vers l'immensité du ciel avant d'apercevoir un énorme volatile menaçant, qui fondait dans la direction d'où venait l'odeur de mon repas.
Mais même si j'avais passé énormément de temps à réfléchir, je savais toujours calculer les distances. Et je voyais bien que même si cela allait être très juste, j'avais une chance d'arriver sur notre cible commune, juste avant l'oiseau de proie. Le fixant durant un centième de seconde, je m'élançais à toutes pattes à travers les broussailles.
l'animal à plumes sembla alors me repérer et comprendre mes intentions, car son cri féroce et strident vint abîmer sérieusement l'état de mes tympans. Un sifflement désagréable et douloureux s'insinua dans mes oreilles et même en secouant ma tête, il refusa de laisser mon ouïe reprendre ses droits légitimes.
Alors, ignorant le sang qui coulait le long de mes pavillons et continuant de courir à toutes pattes, je fonçais vers ma proie en ignorant le rapace qui lui aussi, fondait dans la même direction.
Une fraction de seconde.
C'est tout ce qui nous sépara lorsque la proie fut prise au piège. Je venais de rompre la nuque du petit lièvre puis j'avais tourné sauvagement ma tête vers le ciel, dans la direction de mon redoutable adversaire de chasse. Un grondement rauque s'échappa de ma gorge, que je ne pu que ressentir en moi. Je vis le rapace stopper sa descente aussi violemment qu'il l'avait commencé en écartant ses immenses ailes avant d'émettre un puissant battement dans ma direction pour reprendre son envol. Mon regard croisa le sien et son bec s'ouvrit, mais le douloureux bourdonnement dans mes oreilles m'empêchait d'entendre les sons environnants.
Le rapace repartit en sens inverse et moi, victorieuse et pas peu fière, je baissais les yeux pour contempler mon succès. Le petit animal n'avait rien vu venir, alors que deux puissants prédateurs l'avaient repéré en même temps. Je lui avait rompu la nuque en un coup bref et sec, et il était mort immédiatement. Pas le temps de ressentir la peur, le stress, la résignation de la mort. Cette petite créature avait eu, il fallait le reconnaître, une mort parfaite. Il avait eu la chance de vivre sa vie jusqu'au bout, jusqu'à la dernière seconde. Il avait vécu son existence entière, sans la moindre parcelle de peur et d'angoisse.
Probablement, pouvait-on souhaiter la même mort à toutes ces créatures, nées pour êtres les proies des carnivores tels que moi.

Vixen & Cameron.

◘ J'avais marché toute la journée , et , maintenant que c'était la fin d'après - midi , j'avais envie de me poser. À la seconde même où je posais mon arrière - train sur le sol humide dût à ces derniers jours , j'avais l'envie soudaine de repartir , pour marcher encore et encore. Je ne m'en plaignais même pas , et , malgré que mes pattes commençaient à légèrement me faire souffrir , j'en redemandais. Alors que je marchais sans vraiment de direction précise sur la Plaine des Oiseaux , j'entendis soudainement un petit cri. Ce n'était pas un cri venant d'un de mes "congénères" , mais c'était plutôt celui d'un oiseau. Je posais alors mon arrière - train à l'arrière d'un buisson , et essayais d'examiner les alentours. Après plusieurs coups d'oeils , je remarqua alors une louve au pelage blanc , tuant un oiseau. Cet acte me fit plus rire qu'autre chose , mais je me contentais de rire en silence , pour ne pas évoquer ma présence dans les parages. Elle avait fait du mal à l'oiseau dont je m'en fichais complètement , et j'avais bien envie de faire tourner en bourrique cet satanée louve. J'étais pratiquement certain que le petit cri de tout à l'heure provenait de cette petite créature , à présent inanimée sur le sol. Ainsi donc , j'aurais pu continuer ma marche qui durait depuis ce matin , sans qu'elle soit interrompu par cette louve. On aurait pu me qualifier d'exigeant , mais je n'en avais strictement rien à faire. Je suis comme je suis , ne refaites pas mon éducation non plus , si ? Bref , j'observais les moins faits et gestes de la louve et observais le paysage. Non , ce n'est pas stupide. Elle se trouvait pile au centre d'un cercle d'arbres , un endroit utile pour pouvoir faire tourner en bourrique n'importe quel loup. Je me déplaçais rapidement , malgré que mes pas semblaient lourd avec tout le trajet que j'avais accompli de ce matin jusqu'à maintenant. Je m'approchais d'un arbre , saisissais une pierre dans ma patte droite , et la lançais sur la louve au pelage blanc. La pierre arriva directement sur son échine , un endroit tout de même sensible. Elle allait certainement se douter d'où provenait la pierre , et ainsi , je me déplaçais vers un autre arbre , vers l'opposé , en empruntant des buissons. De plus , je ne fis trembler aucune feuille , seul le vent était repérable dans ce silence bien trop calme.

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Invité

Alors que mon regard fier était posé sur la petite carcasse à mes pattes, une soudaine et violente douleur vint irradier ma nuque. Sans le moindre soupçon de doute, je me tournais dans la direction du projectile et grondais sauvagement.

Qui est le lâche qui ose attaquer par derrière, une louve inconnue!? Sors, misérable vaurien!

Je scrutais les arbres d'un regard mauvais, mais aucun mouvement, aucune ombre ne trahissait la moindre présence. Quelle pouvait être cette stupide créature trop lâche pour attaquer par devant, et trop discrète pour être dénichée par mon oeil avisé? Nul doute que si je découvrais mon agresseur, il s'en prendrait une bonne volée.
Ne trouvant aucun signe de vie là d'où l'objet m'était tombé dessus, je détournais le regard et cherchais tout autour de moi.
Qui était-il? Où était-il? Que faisait-il? J'ignorais encore tout de ce qui se passait, mais l'imbécile responsable de ma blessure allait payer cher sa naïveté. Il fallait être fou pour croire que moi, une Dire Snows, j'allais laisser passer un tel manque de respect et d'honneur!

Vixen & Cameron.

◘ Je n'étais pas surpris de la réaction de la louve , à l'odeur de solitaire. Naïvement , la louve se tourna dans la direction où j'avais lancé la pierre. J'aurais voulu rire , mais c'était chose impossible pour moi. Malgré qu'elle soit solitaire , je n'avais aucune pitié pour la louve. La louve commença à tourner dans tous les sens , cherchant le moindre mouvement , le moindre bruit qui pourrait la mettre sur ma piste. Toujours en l'observant , je me déplaçais , avec des pas toujours lourds , mais avec tout de même de la discrétion. Je saisissais une pierre et la lançais à nouveau sur la louve. Cette fois ci , la pierre tapa sur l'arrière train de la louve. Pendant cette seconde d'inattention , je me faufilais vers un autre endroit et bondis sur la louve , la plaquant au sol , et la mordant directement au coup. J'avais soif ... soif de vengeance , ou de quelque chose. Depuis mon terrible accident , cet instinct de vouloir tuer ou de m'en prendre aux autres loups étaient comme nécessaire.

▬ « Alors poupée , c'est moi que tu cherches ?! »

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Invité

Après avoir reçu un nouveau projectile aussi douloureux que le premier, je me tournais dans la direction de l'attaque et grondais sauvagement.
Mais je m'étais encore faite avoir, et avant que je n'ai le temps de le réaliser, il me bondit dessus et mordit violemment mon échine, m'arrachant un claquement de mâchoire et un sourd cri de douleur. Affaissée sur le sol, je prenais une seconde pour réaliser et le propulsais de mon dos en une puissante frappe de mes pattes sur le sol. Je me tournais vers lui et grondais, je dévisageant avant de commencer à tourner autour de lui.

- A quoi tu joue, pauvre imbécile!?

- Tu cherche la guerre!?

Le même mouvement nous unie alors pendant un long moment, comme une danse sensuelle où le but serait de ne pas toucher l'autre tout en s'en montrant proche. Nous tournions en un cercle parfait l'un autour de l'autre, sans se perdre du regard, sans faire le moindre bruit. Nos respirations se mêlèrent et la colère était palpable dans l'air. Le moindre geste de travers, lancerait l'adversaire dans un combat qui pourrait s'avérer long et dangereux pour les deux partis. Mais j'avais reçu un entraînement strict et sans pitié. J'étais apte à la guerre, seule ou non. Si c'était ce qu'il souhaitait, alors il n'avait qu'à le demander!

Vixen & Cameron.

◘ Je me sentis alors balancé vers l'arrière. Avant même que je puis avoir toucher le sol , je me repris dans une position normale , et arriva sur mes quatre membres. Les insultes commençaient et la louve me traita d'imbécile. Bon , je l'avoue , elle avait ses raisons , mais j'avais bien l'intention de continuer à lui pourrir la vie , d'une façon ou d'une autre. Déjà que j'aimais bien emm*rder les autres , je savais que Caleb n'aimait pas les autres solitaires , et que je lui avais promis de tuer avec elle , pour la venger. Et là , j'avouais que je me faisais un réel plaisir de faire cela. La louve et moi commençâmes à tourner en rond , comme dans un jeu stupide pour enfant. Très rapidement , alors que la louve continuait de tourner en rond , je m'arrêta net et , alors que je la regardais avec un regard noir , j'envisageais d'à nouveau lui faire mal. Mais je voulais vraiment réussir mon coup et anticiper chaque fait et geste de la louve adverse. J'observais ces déhanchements espiègles , et essayais de focaliser mon regard sur son échine. J'avais déjà frapper fort à ce niveau là , alors si je frappais une nouvelle fois , il était fort probable que la douleur serait deux fois pire. Je tournais sur moi même essayant de ne pas quitter la louve du regard , et dès que le moment fut opportun , je lui bondis dessus , attrapant de ma mâchoire son échine. Je mordais fermement , et il était très difficile de me décrocher de là. Puis , je commença à plaquer une nouvelle fois la louve au sol , la maintenant mieux qu'avant , tout en laissant mes crocs plantés dans son échine. J'avais complètement ignoré ses paroles , comme si elles m'étaient égales. Rectification : Ses paroles m'étaient égales. Je la maintenais fermement au sol , ne la laissant pas s'échapper et ainsi , elle ne m'envoierait pas valser comme tout à l'heure. Un type comme moi , on ne m'a pas deux fois , déjà qu'une , est déjà très difficile. Malgré que je la maintenais bien , je ne la sous - estimais pas , car elle avait réussi à se dégager de mon poids imposant. Mon regard dans le sien , je commençais de dévoiler mes crocs , rien que pour lui ficher la trouille.

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Invité

Alors que je m’attendais à ce que notre « danse » dure encore éternellement, le mâle fit des mouvements incohérents avant de bondir une nouvelle fois dans ma direction. Je n’eue pas le temps de comprendre, et encore moins de réagir. Je sentis ses puissants crocs se planter dans la chair de ma nuque et je jappais de douleur juste avant qu’il ne me plaque au sol une nouvelle fois. Couchée de force sur le flanc droit, mes pattes tendues à l’extrême et mes muscles bandés, je tournais la tête vers la sienne et nos regards se croisèrent pour ne plus se quitter. Il retroussa ses babines et je constatais alors les dégâts sur mon échine, qu’il ne s’était pas décidé à lâcher. Je restais un long moment dans cette position désagréable mais forcée, et le toisais avec colère. Mon regard se durcit et je le fixais sans peine, ravalant ma souffrance en montrant les crocs et en grondant. Malheureusement, je n’avais pas la possibilité d’atteindre sa tête pour mordre, étant donné qui était franchement bien accroché à mon échine.
Un long moment passa durant lequel nous restâmes immobiles tous deux, nous toisant l’un l’autre. Il me fallait trouver un moyen de me dégager à tout prix. N’importe quel moyen.

J’ouvre les yeux et respire face à la violente douleur après laquelle j’ai senti mon corps s’envoler. Je crache de douleur, j’ai avalé de l’eau. L’air qui reste dans mes poumons me permet de remonter à la surface et je réalise que je suis dans l’eau. Je n’ai pas le temps de me remettre. J’aperçois Sky là-bas, sur la rive. Les salauds l’ont pris et il se débat comme il peut. J’entends ses hurlements de détresse, bien pire que des jappements de bagarre. Il faut que je sorte de l’eau.
Je me hisse difficilement sur la berge et crie son nom, complètement paniquée. Mes pattes partent d’elles-mêmes, naturellement. Je cours dans sa direction. Je dois l’aider. Il faut qu’on s’en sorte, et que l’on découvre ensemble le monde qui nous attend.
Je n’ai pas le temps de l’atteindre. Je n’avais pas analysé le terrain avant de me mettre à courir, le colosse attrape violemment mon échine et je lâche un aboiement de douleur puis gémis en direction de mon frère. Le colosse me triture l’échine et je suis obligée de m’immobiliser pour ne plus souffrir. Il rit, je sens sa mâchoire vibrer dans ma chair. Je ne bouge pas et hurle ma peur, ma douleur.
Et c’est là que le plus terrible se passe. L’un d’eux tue mon frère. Son dernier soupire dans ma direction, son dernier regard pour moi. La vie le quitte et je ne fais rien, je suis impuissante, complètement prisonnière de ma terreur et des crocs qui enserrent ma nuque avec violence.
Alors que je reste silencieuse, les autres rient et s’agitent autour de son cadavre. A chacun de leurs regards sur lui, à chacune de leurs paroles, la rage monte peu à peu en moi. Finalement, c’est la fureur qui m’habiter et mon sang se met à bouillonner à mes tempes. Ils viennent de faire la pire erreur de toute leur vie.
Dans un violent soubresaut je me lève et le colosse n’a pas le temps de comprendre. La surprise n’a pas encore perdu son effet lorsque j’attrape sa gorge en faisant gicler son sang. J’ai juste je temps de voir la peur dans ses yeux avant de lui briser la nuque d’un puissant coup de mâchoires.
Je me tourne lentement vers les autres et ils cessent de rire. Leur chef me toise un moment avant de m’ordonner de courir. Mes pattes m’emportent, mon esprit reste avec mon frère.

- Une fois mais pas deux !

Ma voix chargée de haine et d’amertume transperce le silence qui nous a unis un si long moment. Je lance un puissant coup de mes quatre pattes sur le sol et me redresse très légèrement, mais suffisamment pour le déséquilibrer. Le mâle n’a pas le temps de comprendre, je tourne violemment la tête et mes incisives s’accrochent à sa joue pour ne plus la lâcher.

- Ca, c’est pour m’avoir attaquée en traître, misérable lâche !

Alors qu’il resserre ses dents par la douleur, je sers les miennes pour ignorer le mal. Je me lève définitivement et tourne en rond en m’acharnant sur la chair de sa joue, sans m’arrêter pour qu’il finisse par me lâcher.
Ma patience est légendaire, tu es prévenu, pauvre fou. Tu vas payer pour ta traîtrise et ta lâcheté ! La rage monte peu à peu en moi, comme lorsque ces sauvages ont attaqué mon frère sans pitié. Cette fois, je ne me laisserai pas emporter par ma peur. Cette fois, il n’en ressortira pas indemne, et moi non plus. Je serai fière après ça, des cicatrices qui se formeront sur mon corps. Parce que j’aurais survécu à un combat, sans me comporter en lâche. J’aurais combattu pour mon frère.

Vixen & Cameron.

◘ La louve en face de moi , cette solitaire là , tenait bon. Je l'avais embêté quelques secondes et elle montait déjà sur ses grands chevaux. Encore une de ces c*nasses qui ne pensent qu'à leur apparence , et se mettent en colère si on touche à un infime petit poil de leur pelage. Cela me fit soupiré et je remarqua à peine que la louve solitaire était aggripée après ma joue , tenant bon sans relâcher sa mâchoire un seul instant. Même si , je devais le reconnaître , j'avais quand même une douleur ressentie au niveau de mon visage , je ne réagissais pas. Et , si la louve en question voulait persister dans ses acharnements , je ne montrerais aucun signe de faiblesse , peut - être que ce "petit jeu" finirait par l'agacer quand elle verrait que cela n'avait aucun impact sur ma propre personnalité. Ma mâchoire quant à elle , était enfoncée dans l'échine de la louve , qui , elle aussi , ne montrait pas trop de signe de faiblesse , et j'aimais ça. Au moins un point positif chez cet énargumène. Je finis par relâcher ma mâchoire en préparant un vilain coup . Je m'assis alors que la louve était toujours aggripée à ma mâchoire et savait déjà les évènements suivants. Je m'appuyai sur mes deux pattes avant , et secoua la tête avec une rapidité que je n'avais jamais acquis auparavant ,et , la louve partit "par dessus bord" , alors que de la peau s'était enlevée de ma joue. Je grognais intérieurement , mais j'avais eu ce que je voulais et j'en étais satisfait. Je passais très rapidement ma patte sur ma joue où il manquait de la chair , et me releva , savant déjà que la louve reviendrait très rapidement près de moi , pour y trouver son compte.

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Invité

Agrippée plus que fermement à la chair de son visage, je ne cessais de gronder en attendant qu’il se lasse de la douleur et se décide à me lâcher. Malheureusement pour moi il ne sembla pas remarquer la prise que j’avais sur lui. Mais enfin, il lâcha ma joue pour s’asseoir et commencer à secouer sa tête rapidement, dans tous les sens. Tenant bon au premier abord, je décidais après plusieurs secondes que la blessure était suffisante. Je desserrai donc mes mâchoires et me laçais emporter par l’élan qui m’éloigna de mon adversaire à une bonne distance.
Comme si rien ne l’atteignait il se relevait et sembla attendre mon retour dans le combat. Décevant ses espoirs de lâche, je restais à ma place et me maintenais debout face à lui, le toisant de toute ma hauteur même si physiquement il était le plus imposant de nous deux.
Je me permis durant un moment, de détailler son regard. J’y vis quelque chose que je connaissais vaguement, le désir de vengeance, de souffrance. Sans crier gare, un visage apparut devant mes yeux ambrés. Toujours concentrée sur le combat et sur la défensive, je voyais cependant parfaitement d’où me venait se souvenir de tant de haine. C’était Caleb, ma seule amie, qui me l’avait appris.
Lors de notre rencontre je lui avais sauvé la vie sans même la connaître, poussée par instinct que je ne pourrais toujours pas expliquer à ce jour.
Lorsqu’elle s’était réveillée dans ma tanière, nous avions inconsciemment échangé bien plus que des mots, et nous étions finalement trouvées bien plus proches que ce que l’on aurait pu croire. Physiquement, elle et moi étions le total opposé l’une de l’autre. Mais mentalement, nous comprenions l’une dans l’autre ce que nous avions cru être les seules à avoir enduré, chacune de notre côté.
Après cette rencontre des plus inattendues, Caleb et moi nous étions promis une prochaine virée ensemble durant laquelle je la rejoindrais dans les ténèbres ou peut-être, l’en sortirais.
En Cameron je retrouvais cette même étincelle de hargne sauvage, sauf que lui était venu à ma rencontre dans de mauvaises intentions alors que Caleb m’était arrivée par pur hasard.
Incrédule face à cette découverte peu commune je m’asseyais sur mon derrière, complètement stupéfiée qu’une telle rancœur puisse être si semblable d’un individu à l’autre. Ma tête se pencha instinctivement sur le côté gauche et je le détaillais ; il ne sembla pas comprendre mon brusque changement d’attitude. J’aurais pu rester dans cette position des heures durant, réfléchissant à ce qui pouvait bien rapprocher d’aussi loin, deux êtres que je n’avais jamais connus ensemble. Ma voix sortit naturellement de ma gorge, comme si aucun combat n’avait jamais débuté entre lui et moi. Probablement devrais-je rapidement reprendre une attitude hostile face à lui, ne fusse que pour me permettre de finir ma journée en paix. Mais ma curiosité l’emportait toujours sur mon instinct et je décidais de garder cette apparence calme jusqu’à sa prochaine attaque farouche.

- Qui es-tu ?

Une étrange sérénité s’était emparée de mon être et pourtant, je mourrais d’envie de l’égorger autant que j’étais désireuse de m’en aller vivre ma tranquillité loin de ce lâche.

HRP:

Vixen & Cameron.

◘ La louve qui s'était férocement accrochée à ma joue lâcha prise, et partie loin dans les airs, retombant toujours sur ses quatre membres. Elle s'approcha de nouveau de moi, et semblait montrer de la haine. Je me préparais à tout, à ce qu'elle attaque. Mais au lieu de cela, un phénomène étrange se produit : la louve s'asseya sur son arrière train, et me regardait d'un air étrange, et je ne pus m'empêcher de grimacer, alors que je n'avais pourtant pas l'habitude de montrer ce que je ressentais avec mes traits du visage. Mais ce ne fut pas tout, la louve pencha la tête sur le côté, et entrouvrit la mâchoire. Je prenais alors appuis sur mes quatre membres, me préparant tout de même à ce qu'elle me saute dessus, avec cette soif de vengeance. Les femelles étaient quand même une équation difficile à résoudre, ma fois ... Mais au lieu qu'elle se jette sur moi, elle prononça quelques mots et j'écarquillai les yeux. Qui j'étais ? Elle ne le savait donc pas ? Je suis bien entendu le grand Cameron, le chevalier d'une solitaire prénommée Caleb ! Et non elle ne semblait pas me connaître, mais je n'allais pas m'offenser pour cela, elle trouverait ça complètement ridicule et je ne suis pas narcissique, alors je ne le ferais pas, c'est comme ça et pas autrement. Instinctivement, au lieu de lui cracher au visage, je lui répondis à mon tour, et poliement, ce qui m'étonna moi même, car jamais, absolument jamais, je ne faisais ça avec les femelles autres que Caleb.

▬ Je me nomme Cameron, compagnon de Caleb. Si je puis me permettre, je vous retourne la question, qui êtes - vous ?

Ma haine ne prit pas le dessus bizarrement. J'adorais faire chier le peuple, comme je l'avais fais il y a quelques minutes avec elle, mais je me contentais de garder un air serein, troublé par ce sentiment dont je n'avais pas l'habitude d'exprimer.

▬

Invité

Vixen

Eh bien ! Si je m’attendais à une telle réponse ! J’avais donc, une énième fois, vu juste dans ses yeux. Il n‘était pas seulement semblable à Caleb, il était son compagnon ! Ca pour une révélation, c’était une révélation ! Jamais je n’aurais pensé être si bonne observatrice. Pourtant j’avais vu clair dès le début dans ses yeux. Le regard est la porte de l’âme, n’est-il pas ? Mais encore faut-il savoir regarder dans le bon sens. Il suffit d’une seule mauvaise interprétation, pour se faire d’un loup gentil, le pire de ses ennemis. Mais moi, je n’étais pas le genre à laisser les détails de côtés. Lorsque j’observais, tout y passait. Je ne laissais aucun détail, même infime, passer entre les mailles de mon filet.

Cameron était ma plus récente découverte. Le compagnon de Caleb. Si je n’avais rencontré cette dernière qu’une seule fois, elle ne m’avait pas parlé d’un compagnon. Non, à cette époque elle était totalement seule. Alors que là, devant moi, se trouvait celui qui devait compter le plus à ses yeux. Il devait être pour elle, son dernier espoir. Comment devais-je donc réagir ? L’informer que je connaissais la louve de sa vie ? Ou le laisser dans l’ignorance, et tenter de m’en aller, pour vivre enfin ma vie loin de lui ?

Blasée de sa rencontre, je décidais de prendre la poudre d’escampette. Après tout, s’il était réellement le compagnon de Caleb, nous aurions bien d’autres occasions de nous rencontrer de nouveau. Et cette rencontre-ci n’était définitivement pas dans mon top ten, puis que j’avais plus qu’horreur des lâches dans son genre. D’ailleurs, je me demandais pourquoi Caleb avait choisis un loup comme lui. Elle était forte et possédait une immense force mentale. Alors pourquoi lui ? Qu’avait-il de si spécial en lui, pour attirer l’attention d’une louve aussi exceptionnelle que mon amie Caleb ?

Bof… Après tout, cela ne me concernait pas. Si elle l’avait choisi lui, elle devait avoir ses raisons, et ce n’était pas mon rôle de m’opposer à ses choix. Elle était plus âgée que moi, je n’avais aucune raison de lui faire part de mes expériences, puisqu’elle en avait sûrement connu bien plus que moi.

- Je m’appelle Vixen, compagne de… Personne…

Oui, c’était bien cela. Compagne de personne. Même si mon cœur s’envolait rien qu’à la pensée de ses yeux d’un jaune envoutant. Même si je ne désirais en cet instant, que d’être à ses côtés, dans le silence du monde, comme s’il n’existait plus que lui et moi dans tout l’univers qui nous entourait. Je devais bien admettre après ces nombreux mois, que j’étais véritablement devenue accroc à lui, à sa présence. Et si je parvenais enfin à me détacher de ce lâche de Cameron, je courrais sans la moindre hésitation, retrouver mon beau brun devenu solitaire aussi soudainement que j’avais perdu mon frère jumeau, l’être le plus important au monde.

HRP:

Vixen & Cameron.

◘ La solitaire semblait surprise lorsque je dis que j'étais le compagnon de Caleb. La connaissait - elle ? Non impossible. Si elle l'avait croisée, Caleb l'aurait déjà tuée, détestant les solitaires à un point assez impressionnant. A mon tour, j'osais écarquiller les yeux. La louve se présentait sous le nom de Vixen, mais ce n'est pas cela qui m'interpella. Après avoir prononcée son nom, elle dit qu'elle était la compagne de .. Personne ? Avait - elle hésitée en disant cela. Peut - être était - elle éprise de quelqu'un après tout. Tant qu'elle ne touche pas à MA Caleb, ça me va. Son regard divagua rapidement. Je me relevais, et m'avançais d'un pas, commençant à tourner autour de Vixen. J'avais l'impression que quelque chose clochait chez elle ... Mais quoi ? C'est bien cela qui me turlupinait. Et j'essayais tant bien que mal d'identifier cela. Je m'arrêtais un instant et fixait son regard. Une question me démangeait que je ne pus m'empêcher de la questionner.

▬ « Connais - tu Caleb ? »
▬

Invité

Vixen

Et voilà, la question fatidique. Celle que je souhaitais ne surtout pas entendre. Mais, une nouvelle vision des évènements m'apparut clairement lorsque sa question vint frapper mon esprit. Il m'avait cherchée, il allait me trouver. Alors qu'il me tournait autour depuis un bon moment déjà, je gardais le silence et le suivais du regard sans pour autant bouger mes pattes, dardant sur lui mes yeux ambrés. Finalement, lorsque l'attente que je lui avais infligée me parut suffisamment ennuyante, je me décidais à lui parler, d'une voix dure mais enjôleuse.

- Peut-être que oui, peut-être que non. D'après toi? Suis-je le genre de louves avec lesquelles gambaderait ta compagne?

Et oui mon grand, je ne vais pas discutailler avec toi et déballer ma vie aussi facilement que tu semble le vouloir. Si tu souhaitais faire autre chose que t'attirer mes foudres, il fallait y réfléchir a deux fois avant de m'attaquer en traître, par derrière. Si tu es un emmerdeur des plus lâches, je suis pour ma part une sacrée rancunière et violente à souhait. Je ne vais pas chercher à calmer le jeu alors que tu es entièrement en tort. Crétin.

Oh ... Alors comme ça cette chère Solitaire voulait jouer. Alors jouons ! Si elle pensait m'avoir comme ça ... elle doit être une écervellée. En tout cas, si elle croit me poser une colle, ce n'est absolument pas le cas. Et oui, contrairement à ce qu'elle aurait pu croire, j'ai déjà eu à faire avec ce genre de situation. Emmerdeur comme je suis, c'est plutôt normal. Mais il n'y avait qu'avec ma magnifique compagne, Caleb, que je savais me montrer sympathique, drôle, en ayant tout d'une personne bien. Non, c'était faux. Je me montrais comme ça avec toute ma famille. Et oui, depuis peu, Caleb avait mis bas, pour mettre au monde mes trois fils, ma chair, dont des jumeaux. Ils se nommaient Stark et Ethan. Quant au dernier ... Il n'était pas noir comme sa fraterie, mais il avait un pelage plutôt roux, et se nommait Elézar. D'ailleurs, avec Caleb, nous ne trouvions pas de nom pour ce petit, au départ. Mais même s'il semblait mis à l'écart, Caleb et moi étions là pour subvenir à ses besoins, y compris le réconforter quand il en aurait besoin.

_"C'est à Caleb d'en juger, pas à moi, chère Solitaire.".

Alors que je prenais plaisir à dire ces paroles à la Solitaire, j'entendis des pas qui s'approchaient rapidement de moi. Qui était-ce ? Est-ce que quelqu'un nous épiait depuis tout ce temps ? J'allais bientôt être fixé. Je regardais les buissons bouger, et vit, à ma grande surprise, la silhouette de mon fils apparaître. Ethan ? Que faisait-il donc là. Il s'approcha et vint s'asseoir à côté de moi. Il fallait préciser que je ne m'y attendais pas. Mon regard se posa sur la solitaire, et je ne la quitta pas une seule seconde des yeux.

_"Je te présente Ethan, jumeau de Stark, un de mes trois fils. Bien entendu, fils de Caleb.".

Invité

Vixen

Bon. Le mâle avait décidé de ne pas entrer dans ma danse. Au moins, il était fixé. Je ne le considérais pas comme un ami, compagnon de Caleb ou pas. Mais Caleb… Il était clair désormais, qu’il me faudrait la revoir au plus vite. Mon amie m’avait caché bien des choses. Du moins « caché », c’est un bien grand mot. Elle n’avait simplement pas eu l’occasion de me mettre au courant, puisque nous ne nous étions pas revue depuis que je lui avais sauvé la vie. Enfin « sauvé la vie » là aussi c’est un bien grand mot. Je n’avais fait que l’emmener à l’abri lors d’une tempête de sable. Peut-être aurait-elle réussi à s’en sortir seule, après tout. M’enfin ! De toute façon toute cette histoire faisait partie du passé et pour le moment, tout cela n’était que le cadet de mes soucis. Il me fallait trouver un moyen de faire payer à Cameron sa pathétique lâcheté.

Je m’apprêtais à lui lancer une bonne raillerie, lorsque des bruits suspects attirèrent notre attention à tous les deux, vers des buissons voisins. Avec de légers grognements, je fixais l’arbuste en cherchant à savoir grâce à mon odorat, ce qui s’y cachait. Finalement, un petit louveteau noir en sortit et j’eue immédiatement l’impression de l’avoir déjà croisé quelque part. Pourtant des louveteaux, j’en connaissais très peu. D’ailleurs, je n’en connaissais aucun, à bien y réfléchir. Mais celui-ci me disait vaguement quelque chose…

Mais j’allais bien vite être éclairée par ce fichu Cameron. Alors que jamais je ne me serais attendue à ce genre de révélation, il me présenta le petit comme étant Ethan, son propre fils et par logique, celui de Caleb.

Alors comme ça, elle ne m’avait pas seulement laissée à l’écart de son couple, mais de sa famille entière. Décidément, l’amitié réelle n’était vraiment pas dans les mœurs par ici. Peut-être avais-je surestimé ce lien qui, je l’avais cru, avait uni nos passés et nos pensées, en ce jour où la tempête faisait rage dehors. Peut-être que je m’étais enflammée un peu trop vite en pensant que plus qu’une rencontre nous unirait. Probablement, m’étais-je faite avoir comme tant d’autres fois auparavant. Le seul, définitivement le seul, en qui j’avais pu avoir confiance depuis la mort de mon frère, c’était mon si cher Hernäy. Lui, jamais ne m’aurait trahi. Lui, jamais ne m’aurais caché pareille aventure. Hernäy était le meilleur loup que j’avais pu rencontrer, malgré le début de notre amitié qui fut si compliqué…

Mais, mon regard se posa de nouveau sur le louveteau, faisant rapidement fuir mes pensées fugaces pour mon ami si tendre. Ce petit, celui d’une louve que j’avais cru être mon amie. Ce petit, celui d’un abruti sans cervelle qui ne vivait que pour gâcher la vie des autres. Ce petit, qui faisait partie de ces êtres que je détestais particulièrement. Ce petit, que j’avais envie de jeter loin pour retourner enfin vivre ma vie.

De mon regard d’ambre , je détaillais un long moment les deux mâles en face de moi. Mes yeux reflétaient la haine que j’éprouvais envers le père, et le mépris que je ressentais face au petit.

- Génial. Des bébés emmerdeurs. J’espère qu’ils retiendront plus de leçon de leur intelligente mère, que de leur lâche de paternel.

Irritante à souhait, je lançais un clin d’œil complice à Cameron pour lui montrer ma taquinerie. Après tout, pourquoi ne pas assumer ce que je pensais depuis le début ? Il était lâche et quoi qu’il en pense, cela ne changerait probablement jamais. Espérons seulement que les petits que Caleb avait porté si longtemps parviendraient à devenir de grands loups équilibrés…

C.A.M.E.R.O.N.
Ces paroles ne me touchèrent absolument pas. J'avais l'habitude de ce genre de stratégie à deux francs. Non mais franchement, elle a vraiment rien dans la cervelle ou quoi ? De plus, cela se voyait qu'elle ne me connaissait pas. Et qu'elle ne connaissait pas Caleb. Il me semble qu'une fois elle m'ait parlé d'elle, qui l'avait sauvé de la mort il me semble. Mais Vixen ne connaissait pas le côté "barbare" que Caleb possédait. Et si elle connaissait ses plans, à mon avis, elle serait déjà partie en courant. Mais bon, là elle me critiquait, pas Caleb. En même temps, si elle s'était permise, mes griffes se seraient déjà enfoncées dans sa jugulaire. Mais je n'avais pas envie de m'énerve pour une écervellée comme elle. Ce n'était pas qu'elle n'était pas intelligente, mais alors d'une stupidité assez impressionnante. J'esquissais alors un sourire en coin, et tapota sur la tête de mon fiston qui lui, restait de marbre. Les paroles de Vixen n'allaient rien changé étant donné que mon fils exécuterait la vengeance de sa mère quoi qu'il arrive. Il était très proche de sa chère et tendre mère, et étant donné qu'elle commençait à se faire un peu vieille, il ferait tout pour la rendre heureuse, et moi aussi soit dit en passant. Son regard orangé semblait transpercer le regard doré de Vixen. L'avait-il déjà rencontrée ? Honnêtement, je ne pensais pas. Il n'est pas du genre à s'aventurer tout seul sur d'autres territoires. Quoi que ... Je ne pris même pas la peine de répondre aux paroles de la solitaire sans compagnon.

E.T.H.A.N

Je me trouvais aux côtés de Papa, qui me tapota soudainement la tête. Je n'ai même pas pris le temps de lui lancer un méchant regard, tellement le mien était ancré dans celui de la louve en face de nous. Elle était jolie, elle avait un beau regard doré. Je lui souriais amicalement. C'est vrai qu'elle était belle. Mais pas plus que ma mère. C'était un détritus à côté de ma mère. Tout le monde sait que sa beauté est inégalée. Enfin moi je le sais, mon père et mes frères aussi, c'est ça le plus important, non ? Peut-être que ma maman devrait donner des cours à cette solitaire ... Sans réfléchir, j'ouvris ma mâchoire, et posai une question que j'allais peut-être regretter.

_" Vous connaissez ma mère ? "

Je ravalai ma langue à la seconde d'après. Je baissai mon regard et puis je regardai mon père qui ne semblait ressentir absolument rien. Puis, avec timidité, mon regard alla rechercher celui de la louve solitaire.

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